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- La communauté du renseignement des États-Unis a rendu publics ses soupçons d'une ingérence de la Russie dans les élections américaines de 2016 dès octobre 2016, avant le vote des citoyens américains qui s'est déroulé en novembre 2016. En décembre 2016, le gouvernement américain accuse le gouvernement russe de s'être immiscé dans les élections présidentielles, donnant naissance à l'affaire du Russiagate et effectue à l'encontre de la Russie les représailles diplomatiques les plus importantes depuis la guerre froide. Le 7 octobre 2016, le cabinet du directeur du renseignement national (DNI), qui représente dix-sept services de renseignement, déclare dans une lettre commune avec le département de la Sécurité intérieure (DHS), que la Russie interfère dans l'élection présidentielle américaine de 2016. Le DNI et le DHS déclarent que la communauté du renseignement considère comme probable que la Russie ait commandité le piratage des ordinateurs du Comité national démocrate (DNC) et la publication de documents confidentiels. Selon le rapport, ces agissements auraient été menés dans le but de peser sur les résultats de l'élection présidentielle. La Russie nie son implication. De hauts dirigeants ainsi que les services de renseignement américains ont déclaré considérer comme fiables les indices selon lesquels la Russie a aidé WikiLeaks à obtenir les courriels qui ont fuité de la DNC et du directeur de campagne de Clinton, John Podesta, pour peser sur l'élection et faire élire Donald Trump. Un officiel américain a décrit comme consensuelles les conclusions des différentes agences, fondées sur un faisceau de preuves circonstancielles remontant à avant les élections. Wikileaks dément que les documents du Parti démocrate qu'il a divulgués proviennent des Russes. « C'est une opération qui consiste malgré tout à révéler la vérité, c'est au fond tout le mal que ces gens ont fait ici ». Excepté que les révélations ont été asymétriques : rien n'a filtré du Parti républicain, alors que la CIA affirme qu'il a aussi été piraté. Par ailleurs, les soupçons d'ingérence portent également sur une offensive massive sur les réseaux sociaux à l'aide de « fermes de trolls » multipliant les comptes pour diffuser une propagande pro-Trump et discréditer Hillary Clinton, à travers fausses nouvelles et autres techniques. À ce jour, les services de renseignements américains, qui affirment avoir toutes les preuves nécessaires, ne les ont pas rendues publiques. Des preuves techniques du piratage désignent la Russie, telles que les adresses internet utilisées par les hackers, basées en Russie, les heures d'activité des pirates qui coïncident avec les horaires de bureau en Russie, ainsi que les claviers utilisés, configurés pour des russophones. Plusieurs experts estiment toutefois qu'il reste très difficile de pouvoir attribuer avec certitude ce type d'attaque. (fr)
- La communauté du renseignement des États-Unis a rendu publics ses soupçons d'une ingérence de la Russie dans les élections américaines de 2016 dès octobre 2016, avant le vote des citoyens américains qui s'est déroulé en novembre 2016. En décembre 2016, le gouvernement américain accuse le gouvernement russe de s'être immiscé dans les élections présidentielles, donnant naissance à l'affaire du Russiagate et effectue à l'encontre de la Russie les représailles diplomatiques les plus importantes depuis la guerre froide. Le 7 octobre 2016, le cabinet du directeur du renseignement national (DNI), qui représente dix-sept services de renseignement, déclare dans une lettre commune avec le département de la Sécurité intérieure (DHS), que la Russie interfère dans l'élection présidentielle américaine de 2016. Le DNI et le DHS déclarent que la communauté du renseignement considère comme probable que la Russie ait commandité le piratage des ordinateurs du Comité national démocrate (DNC) et la publication de documents confidentiels. Selon le rapport, ces agissements auraient été menés dans le but de peser sur les résultats de l'élection présidentielle. La Russie nie son implication. De hauts dirigeants ainsi que les services de renseignement américains ont déclaré considérer comme fiables les indices selon lesquels la Russie a aidé WikiLeaks à obtenir les courriels qui ont fuité de la DNC et du directeur de campagne de Clinton, John Podesta, pour peser sur l'élection et faire élire Donald Trump. Un officiel américain a décrit comme consensuelles les conclusions des différentes agences, fondées sur un faisceau de preuves circonstancielles remontant à avant les élections. Wikileaks dément que les documents du Parti démocrate qu'il a divulgués proviennent des Russes. « C'est une opération qui consiste malgré tout à révéler la vérité, c'est au fond tout le mal que ces gens ont fait ici ». Excepté que les révélations ont été asymétriques : rien n'a filtré du Parti républicain, alors que la CIA affirme qu'il a aussi été piraté. Par ailleurs, les soupçons d'ingérence portent également sur une offensive massive sur les réseaux sociaux à l'aide de « fermes de trolls » multipliant les comptes pour diffuser une propagande pro-Trump et discréditer Hillary Clinton, à travers fausses nouvelles et autres techniques. À ce jour, les services de renseignements américains, qui affirment avoir toutes les preuves nécessaires, ne les ont pas rendues publiques. Des preuves techniques du piratage désignent la Russie, telles que les adresses internet utilisées par les hackers, basées en Russie, les heures d'activité des pirates qui coïncident avec les horaires de bureau en Russie, ainsi que les claviers utilisés, configurés pour des russophones. Plusieurs experts estiment toutefois qu'il reste très difficile de pouvoir attribuer avec certitude ce type d'attaque. (fr)
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prop-fr:titre
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- US House of representatives backs proposal to counter global Russian subversion (fr)
- McCain, Graham, Schumer, Reed Joint Statement on Reports That Russia Interfered with the 2016 Election (fr)
- Russia Weaponized Social Media in U.S. Election, FireEye Says (fr)
- Republicans ready to launch wide-ranging probe of Russia, despite Trump’s stance (fr)
- US House of representatives backs proposal to counter global Russian subversion (fr)
- McCain, Graham, Schumer, Reed Joint Statement on Reports That Russia Interfered with the 2016 Election (fr)
- Russia Weaponized Social Media in U.S. Election, FireEye Says (fr)
- Republicans ready to launch wide-ranging probe of Russia, despite Trump’s stance (fr)
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- La communauté du renseignement des États-Unis a rendu publics ses soupçons d'une ingérence de la Russie dans les élections américaines de 2016 dès octobre 2016, avant le vote des citoyens américains qui s'est déroulé en novembre 2016. En décembre 2016, le gouvernement américain accuse le gouvernement russe de s'être immiscé dans les élections présidentielles, donnant naissance à l'affaire du Russiagate et effectue à l'encontre de la Russie les représailles diplomatiques les plus importantes depuis la guerre froide. (fr)
- La communauté du renseignement des États-Unis a rendu publics ses soupçons d'une ingérence de la Russie dans les élections américaines de 2016 dès octobre 2016, avant le vote des citoyens américains qui s'est déroulé en novembre 2016. En décembre 2016, le gouvernement américain accuse le gouvernement russe de s'être immiscé dans les élections présidentielles, donnant naissance à l'affaire du Russiagate et effectue à l'encontre de la Russie les représailles diplomatiques les plus importantes depuis la guerre froide. (fr)
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