dbo:abstract
|
- L'expédition du Tonkin est une suite d'opérations militaires françaises opérées sous la Troisième République, afin de poursuivre l'expansion coloniale en Asie du Sud-Est et de mettre un terme aux attaques chinoises ; elle constitue un élément du conflit avec la Chine. À la naissance de la Troisième république, la France possède déjà en Indochine, par le traité de 1862 avec l’empereur Tự Đức, trois provinces du sud de l'actuel Viêt Nam qui forment la Cochinchine française, et bénéficie également de l’ouverture au commerce français de trois ports en Annam (actuel Viêt Nam). Les aspirations de la république dans la région sont poussées par les marchands qui cherchent des débouchés en Extrême-Orient, et de ceux qui rêvent de concurrencer l'Empire britannique, présent aux Indes, grâce au Mékong qui ouvrirait le Laos, la Birmanie, la Chine au commerce français. Les aspirations françaises sur le Mékong, déçues de l’exploration du fleuve par l'expédition géographique de Francis Garnier et d'Ernest Doudart de Lagrée en 1866-1868, se reportent sur le Fleuve Rouge au Tonkin, qui ouvre un débouché commercial sur la Chine. En 1883, réagissant aux hostilités entretenues par les Chinois et leurs auxiliaires les Pavillons noirs et désireux d'ouvrir une fois pour toutes la route du Tonkin, les Français entament l'expédition sous l'impulsion du chef du gouvernement de l'époque, Jules Ferry. L'entreprise comporte des difficultés et provoque en mars 1885 une crise politique avec pour conséquence la chute du cabinet Ferry, attaqué par la droite monarchiste et l'extrême-gauche radicale, Clemenceau en tête. L'expédition s'achève cependant par la mise définitive sous tutelle du gouvernement impérial annamite et par le retrait des Chinois, qui renoncent à leur suzeraineté sur l'Annam. L'Indochine française est officiellement fondée deux ans plus tard. (fr)
- L'expédition du Tonkin est une suite d'opérations militaires françaises opérées sous la Troisième République, afin de poursuivre l'expansion coloniale en Asie du Sud-Est et de mettre un terme aux attaques chinoises ; elle constitue un élément du conflit avec la Chine. À la naissance de la Troisième république, la France possède déjà en Indochine, par le traité de 1862 avec l’empereur Tự Đức, trois provinces du sud de l'actuel Viêt Nam qui forment la Cochinchine française, et bénéficie également de l’ouverture au commerce français de trois ports en Annam (actuel Viêt Nam). Les aspirations de la république dans la région sont poussées par les marchands qui cherchent des débouchés en Extrême-Orient, et de ceux qui rêvent de concurrencer l'Empire britannique, présent aux Indes, grâce au Mékong qui ouvrirait le Laos, la Birmanie, la Chine au commerce français. Les aspirations françaises sur le Mékong, déçues de l’exploration du fleuve par l'expédition géographique de Francis Garnier et d'Ernest Doudart de Lagrée en 1866-1868, se reportent sur le Fleuve Rouge au Tonkin, qui ouvre un débouché commercial sur la Chine. En 1883, réagissant aux hostilités entretenues par les Chinois et leurs auxiliaires les Pavillons noirs et désireux d'ouvrir une fois pour toutes la route du Tonkin, les Français entament l'expédition sous l'impulsion du chef du gouvernement de l'époque, Jules Ferry. L'entreprise comporte des difficultés et provoque en mars 1885 une crise politique avec pour conséquence la chute du cabinet Ferry, attaqué par la droite monarchiste et l'extrême-gauche radicale, Clemenceau en tête. L'expédition s'achève cependant par la mise définitive sous tutelle du gouvernement impérial annamite et par le retrait des Chinois, qui renoncent à leur suzeraineté sur l'Annam. L'Indochine française est officiellement fondée deux ans plus tard. (fr)
|