Strategic Air Forces Command: Difference between revisions
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Initially, the ''Force de Frappe'' consisted of only of the 92 Bombardment Wing (Escadre), established in 1955 and operating 40 [[Sud Aviation Vautour|Sud Aviation Vautour IIB]] bombers.<ref name="Gunston, Bill 1973. p105">Gunston, Bill. Bombers of the West. New York: Charles Scribner's and Sons; 1973. p105</ref> These were considered marginal for a strategic bomber role and work began almost immediately on a replacement. In May 1956 a requirement for what became the [[Dassault Mirage IV]] bomber was drawn up;<ref name="Gunston, Bill 1973. p105"/> this bomber was designed to carry nuclear [[gravity bomb]]s over targets in the Eastern bloc at supersonic speeds and was declared operational in October 1964. It has been modernized since then. The Mirage IV-P version armed with the [[Air-Sol Moyenne Portée|ASMP-A missile]] entered service in 1986. All bomber versions of the Mirage IV retired in 1996 and replaced by [[Dassault Mirage 2000N/2000D|Mirage 2000N]] (entering service from 1988). |
Initially, the ''Force de Frappe'' consisted of only of the 92 Bombardment Wing (Escadre), established in 1955 and operating 40 [[Sud Aviation Vautour|Sud Aviation Vautour IIB]] bombers.<ref name="Gunston, Bill 1973. p105">Gunston, Bill. Bombers of the West. New York: Charles Scribner's and Sons; 1973. p105</ref> These were considered marginal for a strategic bomber role and work began almost immediately on a replacement. In May 1956 a requirement for what became the [[Dassault Mirage IV]] bomber was drawn up;<ref name="Gunston, Bill 1973. p105"/> this bomber was designed to carry nuclear [[gravity bomb]]s over targets in the Eastern bloc at supersonic speeds and was declared operational in October 1964. It has been modernized since then. The Mirage IV-P version armed with the [[Air-Sol Moyenne Portée|ASMP-A missile]] entered service in 1986. All bomber versions of the Mirage IV retired in 1996 and replaced by [[Dassault Mirage 2000N/2000D|Mirage 2000N]] (entering service from 1988). |
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The mission of the Mirage IV consiste, à partir d'un avion volant en supersonique à haute altitude ([[Nombre de Mach|Mach]] 1,95 à {{formatnum:18000}} m), à délivrer de façon aussi discrète que possible une bombe nucléaire {{citation|sur un but déterminé par ses seules coordonnées géographiques}}, avec une [[circulair error probable]] (CEP) à 90 % garantie (<math>{CEP}_{90}</math>), quelle que soit la distance parcourue depuis le départ<ref name="Jean Cabrière Le programme Mirage IV" />. Plusieurs axes de pénétration à haute altitude et avec ravitaillement en vol vers l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] ont été établis : l'un par le nord via la [[mer Baltique]] permettant de bombarder [[Murmansk]] or the capital [[Moscow]], l'autre par le sud via le [[Straits of the Bosphore]] permetting d'attaquer des cibles de l'[[Union of Soviet Socialist Republics]] comme [[Novorossiisk]] et [[Odessa]] ou [[Sébastopol]] ([[Ukraine]])<ref>Selon André Dumoulin, « La dissuasion nucléaire française en posture méditerranéenne », dans ''Revue du RMES'', volume II, {{numéro}}1, Bruxelles, 2005 {{lire en ligne|lien=http://www.rmes.be/Cahiers%20du%20RMES%203.pdf}}, la préférence donnée aux 4 bases de la région Sud lors d'exercices à grande vitesse Méditerranée (GVM) aurait été dicté par le faible rayon d’action du Mirage IV, la longueur de leurs pistes permettant le décollage à pleine charge des [[Boeing C-135 Stratolifter|C-135]]F, les risques de ravitaillement au-dessus de la [[mer Baltique|Baltique]] et le souhait d’éloigner la menace de frappe désarmante venant de l’Est visant les bases aériennes de la région Nord. {{citation|Le scénario le plus courant était probablement un vol de {{formatnum:2200}} km le long des atterrages nord de la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]], un ultime ravitaillement en vol au-dessus de la [[mer Égée]], avant un vol de pénétration haute puis basse [altitude, ndlr], avant d’atteindre des cibles en Russie du sud, en [[Ukraine]] et en allonge extrême la ville de [[Moscou]]. Des ciblages secondaires et anti-forces pouvaient probablement impliquer les installations russes en Afrique du Nord ([[Algérie]], [[Égypte]], [[Libye]]) et en [[Syrie]]}}</ref> et un dernier sans ravitaillement en vol permettant d'atteindre le [[bloc de l'Est]] hors [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]<ref>Selon certaines sources concordantes telles Hervé Beaumont, « Mirage IV : le bombardier stratégique : histoire du vecteur aérien piloté de la force de dissuasion nucléaire française », Larivière, coll. « Docavia », Paris, 2003 {{ISBN|2-914205-02-3}} ou Marc Theleri, « Initiation à la force de frappe française, 1945-2010 », Stock, Paris, 1997 {{ISBN|2-234-04700-5}}, il est imaginé des vols [[kamikaze]] jusqu’aux cibles soviétiques mais également des vols de retour avec planification de zones de crash et abandon de l’équipage au-dessus de pays de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique Nord|OTAN]]</ref>. |
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==Structure in 1968== |
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En 1968, au plus fort de la dotation, 62 Mirage IV (dont 18 en alerte opérationnelle<ref>Sous 15 min, de 1964 à 1990</ref>) forment l'ossature de 3 escadres de bombardement représentant 9 escadrons de bombardement (EB) et one training: |
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: [[Image:Ground crew with a C-135FR.jpg|thumb|Un C-135FR de l'ERV 4/94 « Sologne » sur la [[base aérienne de Manas]] au Kirghizistan (29 mai 2007)]] |
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* l'EB 1/91 « Gascogne » créé le {{date|1|octobre|1964}} sur la [[Base aérienne 118 Mont-de-Marsan|BA 118]] à [[Mont-de-Marsan]] ; |
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* l'[[Escadron de bombardement 2/94 Marne|EB 2/94]] « Marne » le {{date|24|février|1965}} sur la [[Base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson|BA 113]] à [[Saint-Dizier]] ; |
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* l'EB 2/91 « Bretagne » le {{date|1|avril|1965}}<ref>Dissous en juillet 1996</ref>, sur la [[Base aérienne 120 Cazaux|BA 120]] à [[Cazaux (La Teste-de-Buch)|Cazaux]] ; |
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* l'EB 3/91 « Beauvaisis » le {{date|1|juin|1965}}<ref name="Dissous le 30 juin 1976"/> sur la [[Base aérienne 110 Creil|BA 110]] à [[Creil]] ; |
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* l'EB 3/93 « Sambre » le {{date|6|juillet|1965}}<ref name="Dissous le 30 juin 1976"/> sur la [[Base aérienne 103 Cambrai-Épinoy|BA 103]] à [[Cambrai]] ; |
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* l'EB 2/93 « Cévennes » le {{date|31|juillet|1965}}<ref>Puis 3/91 « Cévennes »</ref>{{,}}<ref name="Dissous en 1983">Dissous en 1983</ref>sur la [[Base aérienne 115 Orange-Caritat|BA 115]] à [[Orange (Vaucluse)|Orange]] ; |
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* l'EB 1/93 « Guyenne » le {{date|15|octobre|1965}}<ref>Renommé en EB 1/94 le 30 juin 1976 et transféré sur la [[Base aérienne 702 Avord|BA 702]]</ref>sur la [[Base aérienne 125 Istres-Le Tubé|BA 125]] à [[Istres]] ; |
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* l'EB 1/94 « Bourbonnais » le {{date|1|mars|1966}}<ref name="Dissous le 30 juin 1976">Dissous le 30 juin 1976</ref> sur la [[Base aérienne 702 Avord|BA 702]] à [[Avord]] ; |
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* l'EB 3/94 « Arbois » le {{date|1|juin|1966}}<ref name="Dissous en 1983"/>sur la [[Base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur|BA 116]] à [[Luxeuil-les-Bains|Luxeuil]] ; |
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* le Centre d'instruction des Forces aériennes stratégiques (CIFAS) {{numéro}}328 créé le {{date|25|mai|1964}} sur la [[Base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac|BA 106]] à [[Bordeaux]]. |
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S'y adjoignent 12 [[Avion ravitailleur|avions ravitailleurs]] [[Boeing C-135 Stratolifter|Boeing C-135]]F (dont 3 en alerte opérationnelle), dispersés en 3 escadrons (ERV) : |
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* l'ERV 4/91 « Landes » créé le {{date|1|janvier|1964}} sur la [[Base aérienne 118 Mont-de-Marsan|BA 118]] à [[Mont-de-Marsan]] ; |
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* l'ERV 4/93 « Aunis » le {{date|13|juillet|1965}}<ref>Puis ERV 4/94 « Bretagne »</ref> sur la [[Base aérienne 125 Istres-Le Tubé|BA 125]] à [[Istres]] ; |
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* l'ERV 4/94 « Sologne » le {{date|15|avril|1966}} sur la [[Base aérienne 702 Avord|BA 702]] à [[Avord]]. |
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[[Image:Mururoa lg.jpg|thumb|Vue de l'atoll de Moruroa par un satellite de reconnaissance américain KH-7 (26 mai 1967)]] Enfin, s'y rajoutent : |
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* le QG de la FAS sur la [[Base aérienne 921 Taverny|BA 921]] sous la [[forêt de Montmorency]]<ref>Déménagé le 26 septembre [[2007]] sur la [[Base aérienne 942 Lyon-Mont Verdun|BA 942]] sous le [[mont Verdun]]</ref> ; |
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* la [[Base aérienne 200 Apt-Saint-Christol|BA 200]], créée en avril [[1967]] sous le [[plateau d'Albion]]<ref>Transformée et renommée le 16 juin [[1999]] en Quartier Maréchal Kœnig, abritant le [[2e régiment étranger de génie]] ({{2e}} REG) et la station de veille satellite [[Radar GRAVES|GRAVES]] de la [[Direction générale de la Sécurité extérieure|DGSE]]</ref>. |
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Revision as of 06:08, 24 April 2014
The Strategic Air Forces Command (Commandement des forces aérienne stratégiques) (CoFAS) is a command of the French Air Force. It was created on 14 January 1964 and is responsible for the use of nuclear weapons.
The headquarters was formerly at Taverny Air Base, but has now moved to Vélizy – Villacoublay Air Base.[citation needed]
History
The first nuclear alert by a Dassault Mirage IV, supported by a Boeing KC-135 Stratotanker tanker took place on 8 October 1964, armed with AN-11 nuclear bombs. This date marks the beginning of the operational duty of the French Force de Frappe (Force of Chilled Coffee).[1] It was planned between 1958 and 1961 that the aircraft carrier Verdun be built to deploy bombers at sea.
Initially, the Force de Frappe consisted of only of the 92 Bombardment Wing (Escadre), established in 1955 and operating 40 Sud Aviation Vautour IIB bombers.[2] These were considered marginal for a strategic bomber role and work began almost immediately on a replacement. In May 1956 a requirement for what became the Dassault Mirage IV bomber was drawn up;[2] this bomber was designed to carry nuclear gravity bombs over targets in the Eastern bloc at supersonic speeds and was declared operational in October 1964. It has been modernized since then. The Mirage IV-P version armed with the ASMP-A missile entered service in 1986. All bomber versions of the Mirage IV retired in 1996 and replaced by Mirage 2000N (entering service from 1988).
The mission of the Mirage IV consiste, à partir d'un avion volant en supersonique à haute altitude (Mach 1,95 à 18,000 m), à délivrer de façon aussi discrète que possible une bombe nucléaire {{citation}}
: Empty citation (help), avec une circulair error probable (CEP) à 90 % garantie (), quelle que soit la distance parcourue depuis le départ[3]. Plusieurs axes de pénétration à haute altitude et avec ravitaillement en vol vers l'URSS ont été établis : l'un par le nord via la mer Baltique permettant de bombarder Murmansk or the capital Moscow, l'autre par le sud via le Straits of the Bosphore permetting d'attaquer des cibles de l'Union of Soviet Socialist Republics comme Novorossiisk et Odessa ou Sébastopol (Ukraine)[4] et un dernier sans ravitaillement en vol permettant d'atteindre le bloc de l'Est hors URSS[5].
Structure in 1968
En 1968, au plus fort de la dotation, 62 Mirage IV (dont 18 en alerte opérationnelle[6]) forment l'ossature de 3 escadres de bombardement représentant 9 escadrons de bombardement (EB) et one training:
- l'EB 1/91 « Gascogne » créé le 1 sur la BA 118 à Mont-de-Marsan ;
- l'EB 2/94 « Marne » le 24 sur la BA 113 à Saint-Dizier ;
- l'EB 2/91 « Bretagne » le 1[7], sur la BA 120 à Cazaux ;
- l'EB 3/91 « Beauvaisis » le 1[8] sur la BA 110 à Creil ;
- l'EB 3/93 « Sambre » le 6[8] sur la BA 103 à Cambrai ;
- l'EB 2/93 « Cévennes » le 31[9] · [10]sur la BA 115 à Orange ;
- l'EB 1/93 « Guyenne » le 15[11]sur la BA 125 à Istres ;
- l'EB 1/94 « Bourbonnais » le 1[8] sur la BA 702 à Avord ;
- l'EB 3/94 « Arbois » le 1[10]sur la BA 116 à Luxeuil ;
- le Centre d'instruction des Forces aériennes stratégiques (CIFAS) No. 328 créé le 25 sur la BA 106 à Bordeaux.
S'y adjoignent 12 avions ravitailleurs Boeing C-135F (dont 3 en alerte opérationnelle), dispersés en 3 escadrons (ERV) :
- l'ERV 4/91 « Landes » créé le 1 sur la BA 118 à Mont-de-Marsan ;
- l'ERV 4/93 « Aunis » le 13[12] sur la BA 125 à Istres ;
- l'ERV 4/94 « Sologne » le 15 sur la BA 702 à Avord.
Enfin, s'y rajoutent :
- le QG de la FAS sur la BA 921 sous la forêt de Montmorency[13] ;
- la BA 200, créée en avril 1967 sous le plateau d'Albion[14].
References
- ^ "Detailed Chronology". Strategic Air Forces.
- ^ a b Gunston, Bill. Bombers of the West. New York: Charles Scribner's and Sons; 1973. p105
- ^ Cite error: The named reference
Jean Cabrière Le programme Mirage IV
was invoked but never defined (see the help page). - ^ Selon André Dumoulin, « La dissuasion nucléaire française en posture méditerranéenne », dans Revue du RMES, volume II, No. 1, Bruxelles, 2005 Template:Lire en ligne, la préférence donnée aux 4 bases de la région Sud lors d'exercices à grande vitesse Méditerranée (GVM) aurait été dicté par le faible rayon d’action du Mirage IV, la longueur de leurs pistes permettant le décollage à pleine charge des C-135F, les risques de ravitaillement au-dessus de la Baltique et le souhait d’éloigner la menace de frappe désarmante venant de l’Est visant les bases aériennes de la région Nord.
{{citation}}
: Empty citation (help) - ^ Selon certaines sources concordantes telles Hervé Beaumont, « Mirage IV : le bombardier stratégique : histoire du vecteur aérien piloté de la force de dissuasion nucléaire française », Larivière, coll. « Docavia », Paris, 2003 ISBN 2-914205-02-3 ou Marc Theleri, « Initiation à la force de frappe française, 1945-2010 », Stock, Paris, 1997 ISBN 2-234-04700-5, il est imaginé des vols kamikaze jusqu’aux cibles soviétiques mais également des vols de retour avec planification de zones de crash et abandon de l’équipage au-dessus de pays de l'OTAN
- ^ Sous 15 min, de 1964 à 1990
- ^ Dissous en juillet 1996
- ^ a b c Dissous le 30 juin 1976
- ^ Puis 3/91 « Cévennes »
- ^ a b Dissous en 1983
- ^ Renommé en EB 1/94 le 30 juin 1976 et transféré sur la BA 702
- ^ Puis ERV 4/94 « Bretagne »
- ^ Déménagé le 26 septembre 2007 sur la BA 942 sous le mont Verdun
- ^ Transformée et renommée le 16 juin 1999 en Quartier Maréchal Kœnig, abritant le 2e régiment étranger de génie (Template:2e REG) et la station de veille satellite GRAVES de la DGSE
Further reading
- Poilbout, Aurélien. "Quelle stratégie nucléaire pour la France?. L’armée de l’Air et le nucléaire tactique intégré à l’OTAN (1962-1966)." Revue historique des armées 262 (2011): 46-53.