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« Sœur Sarah » : différence entre les versions

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'''Sœur Sarah''' est [[religieuse]] une d'origine égyptienne, et [[écrivain]], copte orthodoxe, qui succéda à [[sœur Emmanuelle]].
'''Sarah Ayoub Ghattas''', en religion '''sœur Sarah''' ou '''sœur Sara''', est une [[Nonne |religieuse]] et [[femme de lettres]] [[Église copte orthodoxe|copte orthodoxe]] d'origine égyptienne, qui succède à [[sœur Emmanuelle]].


== Biographie ==
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[[Francophonie|Francophone]], issue d'une famille de la [[bourgeoisie]] égyptienne<ref>Caroline Sappia et Olivier Servais, ''Mission et engagement politique après 1945. Afrique, Amérique latine, Europe'', éd. Khartala, {{p.}}96 {{ISBN|2811104089|9782811104085}} {{lire en ligne|lien=https://books.google.fr/books?id=0TrbaqAY_uEC&pg=PA96}}.</ref>, Sarah Ayoub Ghattas devient religieuse sous le nom de ''Sœur Sarah'', dans la congrégation copte-orthodoxe des ''Filles de Marie de [[Beni Suef|Béni-Souef]]''. Elle en est la sœur supérieure lorsqu'elle rencontre [[sœur Emmanuelle]] en [[1976]]<ref name="FSoir2008">« Sœur Sarah - L’héritière de sœur Emmanuelle », ''[[France-Soir]]'', octobre 2008 {{lire en ligne|lien=http://www.francesoir.fr/divers/soeur-sarah-l-heritiere-de-soeur-emmanuelle}}.</ref>. Elle obtient l'autorisation de l'évêque Athanasios, fondateur de la congrégation, pour rejoindre Sœur Emmanuelle dont elle partage la cabane à [[Ezbet-El-Nakhl]] puis à Mokattam.

En 1977, sœur Emmanuelle publie son premier livre ''Chiffonnière avec les chiffonniers'' dans lequel elle raconte le combat de sa collègue<ref>[[Sœur Emmanuelle]], ''Chiffonnière avec les chiffonniers'', éditions de l'Atelier, 2007 {{ISBN|2708239007|9782708239005}}.</ref>. En compagnie de Sœur Sarah, elle part en 1978 aux [[États-Unis]] afin de récolter des fonds. À leur retour, avec l'argent amassé, elles peuvent investir et en [[1980]], le ''Centre Salam'' est inauguré par l'épouse du président [[Anouar el-Sadate|Sadate]] et propose des dispensaires, des [[école]]s, des jardins d'enfants, des centres de formation et un club social<ref name="Zabbalines">[http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2353522&rubId=1098 Les « zabbalines » du Caire n'oublieront pas leur chiffonnière, Sœur Emmanuelle], ''[[La Croix]]'', {{date|20|octobre|2008}}.</ref>

Sœur Sarah succède à Sœur Emmanuelle qui prend sa retraite en [[1993]]. Elle continue l'œuvre entreprise, fonde au bord du [[Nil]] un centre de vacances pour les enfants, et lance le projet ''1200 logements'' pour un logement décent des familles<ref name="FSoir2008"/>.

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== Ouvrages ==
* ''Sœur Emmanuelle, mon amie, ma mère'', éd. [[Presses de la Renaissance]], par Sœur Sara et [[Sofia Stril-Rever]], {{ISBN|978-2-7509-0539-2}}.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Sources ==
* « Sœur Sara chez les chiffonniers du Caire », ''[[La Croix]]'', {{date-|21 mai 2003}} {{lire en ligne|lien=http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2313256&rubId=786}}.
* « Sœur Sarah - L’héritière de sœur Emmanuelle », ''[[France-Soir]]'', {{date-|octobre 2008}} {{lire en ligne|lien=http://www.francesoir.fr/divers/soeur-sarah-l-heritiere-de-soeur-emmanuelle}}.

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Sœur Emmanuelle]]
* [[ASMAE - Association Sœur Emmanuelle]]
* Les Amis des enfants

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Sœur Sarah
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Sarah Ayoub Ghattas, en religion sœur Sarah ou sœur Sara, est une religieuse et femme de lettres copte orthodoxe d'origine égyptienne, qui succède à sœur Emmanuelle.

Biographie

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Francophone, issue d'une famille de la bourgeoisie égyptienne[1], Sarah Ayoub Ghattas devient religieuse sous le nom de Sœur Sarah, dans la congrégation copte-orthodoxe des Filles de Marie de Béni-Souef. Elle en est la sœur supérieure lorsqu'elle rencontre sœur Emmanuelle en 1976[2]. Elle obtient l'autorisation de l'évêque Athanasios, fondateur de la congrégation, pour rejoindre Sœur Emmanuelle dont elle partage la cabane à Ezbet-El-Nakhl puis à Mokattam.

En 1977, sœur Emmanuelle publie son premier livre Chiffonnière avec les chiffonniers dans lequel elle raconte le combat de sa collègue[3]. En compagnie de Sœur Sarah, elle part en 1978 aux États-Unis afin de récolter des fonds. À leur retour, avec l'argent amassé, elles peuvent investir et en 1980, le Centre Salam est inauguré par l'épouse du président Sadate et propose des dispensaires, des écoles, des jardins d'enfants, des centres de formation et un club social[4]

Sœur Sarah succède à Sœur Emmanuelle qui prend sa retraite en 1993. Elle continue l'œuvre entreprise, fonde au bord du Nil un centre de vacances pour les enfants, et lance le projet 1200 logements pour un logement décent des familles[2].

En , elle inaugure une clinique, construite par les chiffonniers du Caire au Mokattam, avec le soutien d'une association monégasque, et elle a d'autres projets de constructions, pour les femmes, les handicapés, les jeunes enfants[5].

Ouvrages

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Notes et références

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  1. ↑ Caroline Sappia et Olivier Servais, Mission et engagement politique après 1945. Afrique, Amérique latine, Europe, éd. Khartala, p. 96 (ISBN 2811104089 et 9782811104085) [lire en ligne].
  2. ↑ a et b « Sœur Sarah - L’héritière de sœur Emmanuelle », France-Soir, octobre 2008 [lire en ligne].
  3. ↑ Sœur Emmanuelle, Chiffonnière avec les chiffonniers, éditions de l'Atelier, 2007 (ISBN 2708239007 et 9782708239005).
  4. ↑ Les « zabbalines » du Caire n'oublieront pas leur chiffonnière, Sœur Emmanuelle, La Croix, .
  5. ↑ « Sœur Sara chez les chiffonniers du Caire », dans La Croix, 21 mai 2003 [lire en ligne]

Sources

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Voir aussi

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Articles connexes

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