« Djemila Zeneidi » : différence entre les versions
Nouvelle page : {{Infobox Biographie2}} Djemila Zeneidi est une géographe, directrice de recherche au CNRS. Elle a contribué au renouvellement de la géographie française par une approche pluridisciplinaire, critique et féministe de la géographie sociale. Ses recherches sont des contributions significatives à la compréhension des inégalités sociales et spatiales qu'elle aborde à partir de l'étude du sans-abrisme, des marginalités dont elle interroge la construction des catég... |
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Djemila Zeneidi est une géographe, |
'''Djemila Zeneidi''' ou '''Djemila Zeneidi-Henry''', née en {{Date-|1972}}, est une [[géographe]] [[France|française]], [[Directeur de recherche au CNRS|directrice de recherche au CNRS]]. Ses travaux, avec une approche pluridisciplinaire, critique et féministe de la [[géographie sociale]] sont consacrés à la question des marges et des migrations des femmes. Ils apportent des éléments de compréhension sur les inégalités sociales et spatiales en géographie. |
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== Biographie == |
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Djemila Zeneidi naît en 1972 d'une famille tunisienne<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Notice de personne Zeneidi, Djemila |url=https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14434273r |accès url=libre |site=BNF}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Article|auteur1=Denis Lherm|titre=Les territoires des SDF|périodique=Sud Ouest|date=7 janvier 2003|pages=7}}</ref>. Après une formation en géographie à Bordeaux, elle soutient en 2000 la première thèse française de géographie consacrée aux [[Sans-abri|sans-abris]] sous la direction de Jean-Paul Charrié à l'[[Université Bordeaux 3]]<ref name=":0" />. ''Les SDF et la ville : le cas de Bordeaux'', interroge les rapports des SDF à la ville, et est publiée en 2002<ref>{{Article|prénom1=Djemila|nom1=Zeneidi-Henry|titre=Les SDF et la ville : le cas de Bordeaux|périodique=Thèse de doctorat|éditeur=Bordeaux 3|date=2000-01-01|lire en ligne=https://www.theses.fr/2000BOR30048|consulté le=2022-07-22}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Sylvain |nom=Allemand |titre=Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre |url=https://www.scienceshumaines.com/les-sdf-et-la-ville-geographie-du-savoir-survivre_fr_2865.html |site=Sciences Humaines |consulté le=2022-06-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Maryse|nom1=Marpsat|titre=Zeneidi-Henry Djemila, 2002, Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre, Paris, éditions Bréal, collection D´autre Part.|périodique=Cybergeo: European Journal of Geography|date=2003-01-14|issn=1278-3366|doi=10.4000/cybergeo.845|lire en ligne=https://journals.openedition.org/cybergeo/845|consulté le=2022-06-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Joël|nom1=Rouffignat|titre=Zeneidi-Henry, Djemila (2002) Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre. Paris, Bréal (Coll. « d’autres part »), 256 p. {{ISBN|2-84291-974-2}}|périodique=Cahiers de géographie du Québec|volume=46|numéro=129|date=2002|issn=0007-9766|issn2=1708-8968|doi=10.7202/023071ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/cgq/2002-v46-n129-cgq2701/023071ar/|consulté le=2022-06-06|pages=427–428}}</ref>. Selon elle, sa position de fille de l'immigration l'a doublement aidée dans sa recherche : les personnes sont moins méfiantes à l'égard d'une femme et elle serait susceptible d'avoir vécu comme eux des difficultés d'intégration<ref name=":0" />. |
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Djemila Zeneidi est née en 1972. Elle a soutenu en 2000 la première thèse française de géographie consacrée au sans-abrisme sous la direction de Jean-Paul Charrié à l'Université Bordeaux 3. La thèse, intitulée ''Les SDF et la ville : le cas de Bordeaux''<ref>http://www.theses.fr/2000BOR30048</ref>, interroge la question des sdf à l'aune de leurs rapports a la ville. Elle a donné lieu à la publication d'un ouvrage remarqué en 2002<ref>https://www.dgdr.cnrs.fr/bo/2003/03-03/concourschercheurs2002-bo0303.htm</ref>. |
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Elle a par la suite conduit une enquête ethnographique en Andalousie auprès des travailleuses saisonnières marocaines qui donna lieu à un ouvrage précurseur publié en français en 2013 et en anglais en 2017. |
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Elle a été recrutée comme chargée de recherche en 2002 au laboratoire ESO de Rennes, puis à l'UMR ADES à Bordeaux. En 2018, elle est nommée directrice de recherche à l'UMR Passage<ref>https://www.dgdr.cnrs.fr/bo/2018/BO-octobre18.pdf</ref>. En 2022, elle rejoint le laboratoire Géographie-cités à Paris. Elle est inscrite à l'EHESS pour l'encadrement doctoral. |
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Elle est recrutée comme chargée de recherche en 2002 par le [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] à Rennes<ref name=":1">{{Article|auteur1=Fabienne RICHARD|titre=« Le noyau dur du wagon était très dynamique »|périodique=Ouest-France|date=17 octobre 2014}}</ref>, puis à Bordeaux<ref>{{Lien web |titre=Nominations de chercheurs en 2002 - Concours |url=https://www.dgdr.cnrs.fr/bo/2003/03-03/concourschercheurs2002-bo0303.htm |site=www.dgdr.cnrs.fr |consulté le=2022-06-06}}</ref>. En 2018, elle est nommée directrice de recherche avant de rejoindre en 2022 le laboratoire Géographie-cités à Paris<ref>{{Lien web |auteur=CNRS |titre=Bulletin officiel du CNRS |url=https://www.dgdr.cnrs.fr/bo/2018/BO-octobre18.pdf |format=pdf |date=Octobre 2018}}</ref>. |
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== Travaux == |
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=== Étude de la géographie des sans-abris === |
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La thèse de Djemila Zeneidi sur les SDF et la ville permet de mettre en avant leur action sur la ville dont ils sont eux aussi citadins, mais aussi acteurs par leurs pratiques spatiales<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Marine |nom=Duc |titre=Lu : Djemila Zeneidi, Les SDF et la ville (2002) |url=https://alterites.hypotheses.org/261 |site=Altérités |consulté le=2022-08-10}}</ref>. Elle montre qu'il ne s'agit pas d'une population homogène : même s'ils sont en majorité désocialisés après une rupture, les SDF ont des parcours diversifiés<ref name=":0" />. Certains ont un rapport avec la rue sous forme d'allers et venues, vivant dans cet espace puis dans un appartement avant de le perdre et de redevenir SDF<ref name=":0" />. Les recherches de Djemila Zeneidi mettent en avant leur organisation sociale, avec pour chaque groupe son quartier voire sa rue avec parfois une même origine géographique<ref name=":0" />. Elle montre les stratégies d'évitements entre individus ou au contraire l'organisation sous forme de groupe dont un « chef » gère l'argent en commun<ref name=":0" />. Elle démontre ensuite comment le [[mobilier urbain]] est utilisé pour éviter le positionnement spatial des SDF, avec des bancs ni confortables ni ombragés. Ses recherches mettent en avant la frontière floue entre espace public et domestique, l'espace public devenant une ressource leur permettant de (sur)vivre<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Paulo C. da Costa|nom1=Gomes|prénom2=Théo|nom2=Fort-Jacques|titre=Spatialité et portée politique d’une mise en scène|périodique=Géographie et cultures|numéro=73|date=2010-03-01|issn=1165-0354|doi=10.4000/gc.1815|lire en ligne=https://journals.openedition.org/gc/1815|consulté le=2022-08-10|pages=7–22}}</ref>. |
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=== Étude des migrations féminines et ouvrière migrante « cyborg » === |
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Elle conduit une enquête ethnographique en Andalousie auprès des travailleuses saisonnières marocaines qui donne lieu à un ouvrage, ''Femmes/Fraises'', publié en en 2013 puis traduit en anglais en 2017. Celui-ci étudie la manière dont se déroule les migrations féminines modernes où se mêle émancipation des travailleuses grâce à la mobilité, leur revenu et l'acquisition de biens matériels, mais aussi domination par le système productif mis en place en Espagne<ref>{{Lien web |auteur=Claire Hancock |titre=Genre, identités sexuelles et justice spatiale |url=https://www.jssj.org/article/genre-identites-sexuelles-et-justice-spatiale/ |site=Justice spatiale |consulté le=2022-08-10}}</ref>. La chercheuse y décortique les interactions entre le genre, la classe sociale et l’ethnicité. Les Marocaines sont recrutées en raison de tous ces aspects entremêlés et non pour leurs aptitudes et leurs compétences<ref name=":3">{{Article|auteur1=[[Marianne Blidon]]|titre=Domination / émancipation : questionner les contrats en origine|périodique=Géographie et cultures|numéro=95|date=2015-10-01|issn=1165-0354|lire en ligne=https://journals.openedition.org/gc/4150|consulté le=2022-08-10|pages=131–137}}</ref>. De par leur genre, leurs mains étant censées êtres plus délicates pour la cueillette des fraises<ref name=":3" />. Leur classe sociale modeste où elles sont jeunes mères de familles doit être un faible risque de migration clandestine. Leur ethnicité arabo-islamique est supposée être un gage de soumission et de docilité. Cette fabrication d'un type de modèle la conduit à proposer le terme d’ouvrière migrante « [[cyborg]] » en s'appuyant sur les livres de [[Donna Haraway]]<ref name=":4">{{Article|langue=fr|prénom1=Albena|nom1=Tcholakova|titre=Travail et espace dans la global food. Expériences des saisonnières agricoles entre domination, reconnaissance et émancipation|périodique=EchoGéo|numéro=26|date=2013-12-19|issn=1963-1197|doi=10.4000/echogeo.13671|lire en ligne=https://journals.openedition.org/echogeo/13671|consulté le=2022-08-10}}</ref>. « Esclaves de l’or rouge », la chercheuse décrit la géographie des « contrats en origine » et leurs aspects esclavagistes : organisation du travail avec logement contrôlé et isolé sur place, contrat précaire susceptible de ne pas être renouvelé l'année suivante et promesses verbales non-tenues sur la possibilité d'avoir un statut de résidente permanente. Elle pointe les aspects sexistes et paternalistes, avec des logements où même la famille est interdite, les Marocaines devant être protégées et très surveillées : ces femmes sont perçues comme faibles face à de potentielles agressions sexuelles d'hommes marocains, alors que dans le même temps les jeunes ouvrières se plaignent de [[harcèlement sexuel]] de la part de leur patron<ref name=":3" />. Cette [[géographie économique]] met en avant le diptyque moderne mêlant productivité et contrôle des ouvrières<ref name=":3" />. Il est un exemple de la « gouvernance » migratoire mises en avant par des institutions européennes qui couvre le transport, le séjour et le retour<ref name=":4" />. Ce système se retrouve dans d'autres espaces du monde, comme à Chypre<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Karen|nom1=Akoka|prénom2=Olivier|nom2=Clochard|titre=Régime de confinement et gestion des migrations sur l’île de Chypre|périodique=L’Espace Politique. Revue en ligne de géographie politique et de géopolitique|numéro=25|date=2015-04-09|issn=1958-5500|doi=10.4000/espacepolitique.3381|lire en ligne=https://journals.openedition.org/espacepolitique/3381|consulté le=2022-08-10}}</ref>. |
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=== Autres recherches === |
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En 2003, elle réalise une étude ethnographique sur le groupe du wagon à [[Saint-Brieuc]], groupe autogéré habité par des sans-abris<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Article|titre=Wagon : « Victime d'une diabolisation »|périodique=Ouest-France|date=1 octobre 2004|pages=15}}</ref>. |
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De 2009 à 2015, elle participe à un large projet de recherche sur les ''dispositifs d’enfermement et leurs aspects de contrôle politique et social'' financé par l’[[Agence nationale de la recherche]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Programme ANR TerrFerme |url=https://terrferme.hypotheses.org/programme-2009-2015 |site=TerrFerme |consulté le=2022-06-06}}</ref>. |
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En 2018, elle co-rédige une synthèse historique sur les concept de zone, zoniers et zonards, jusqu'à devenir le synonyme de territoire des déclassés<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Jérôme|nom1=Beauchez|prénom2=Djemila|nom2=Zeneidi|titre=Des zoniers aux zonards : de quoi « la zone » est-elle le nom ?|périodique=Terrain. Anthropologie & sciences humaines|date=2018-12-17|issn=0760-5668|doi=10.4000/terrain.17600|lire en ligne=https://journals.openedition.org/terrain/17600|consulté le=2022-08-10}}</ref>. |
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== Engagement == |
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Djemila Zeneidi est un temps conseillère municipale de [[Vayres (Gironde)|Vayres]] dans les années 2000<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Isabelle Leparoux|titre=Une nouvelle conseillère municipale démissionne|périodique=Sud Ouest|date=19 décembre 2008}}</ref>. |
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== Publications == |
== Publications == |
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Djemila Zeneidi est l'autrice d'une centaine de publications dont<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=ID REF |url=https://www.idref.fr/06733833X |accès url=libre |site=IDREF.fr}}</ref> : |
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=== Ouvrages === |
=== Ouvrages === |
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* {{Ouvrage|titre=Gender, Temporary Work, and Migration Management : Global Food and Utilitarian Migration in Huelva, Spain|date=2017|isbn=978-3-319-53252-3|isbn2=3-319-53252-9|oclc=1112557206|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1112557206|consulté le=2022-07-22}}. |
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* Zeneidi, D. 2017. ''Gender, temporary work, and migration management: global food and utilitarian migration in Huelva, Spain'', London: Palgrave Macmillan. |
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* {{Ouvrage|titre=Femmes/fraises|sous-titre=Import/export|éditeur=Presses Universitaires de France|date=2013|isbn=978-2-13-062458-5|doi=10.3917/puf.zenei.2013.01|lire en ligne=https://doi.org/10.3917/puf.zenei.2013.01|consulté le=2022-07-22}}. |
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* Zeneidi, D. 2013. ''Femmes/fraises Import/export''. Paris: PUF. |
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* {{Ouvrage|titre=Les SDF et la ville : géographie du savoir-survivre|éditeur=Bréal|date=2002|isbn=2-84291-974-2|isbn2=978-2-84291-974-0|oclc=300738053|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/300738053|consulté le=2022-07-22}}. |
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=== Direction d'ouvrages et de numéros de revue === |
=== Direction d'ouvrages et de numéros de revue === |
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* {{Ouvrage|auteur1=avec Bénédicte Michalon|titre=L'expérience de l'enfermement : camps, commissariats, prisons|date=2021|isbn=978-2-86906-773-8|isbn2=2-86906-773-9|oclc=1249628569|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1249628569|consulté le=2022-07-22}}. |
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* Morelle, M., '''Zeneidi, D.''' 2015. [https://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2015-2.htm Géographie de l'enfermement]. ''Annales de géographie'', 702-703(2-3). |
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* Zeneidi, D. (ed.) 2009. [https://doi.org/10.4000/gc.1973 Où en est la rue face à la globalisation ?]. ''Géographie & cultures''. 71. |
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* {{Ouvrage|auteur1=avec Marie Morelle|prénom2=Djemila|nom2=Zeneidi-Henry|titre=Géographie de l'enfermement|volume=124-702/703 (2015)|éditeur=A. Colin|date=DL 2015|isbn=978-2-200-92970-1|isbn2=2-200-92970-6|oclc=911420935|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/911420935|consulté le=2022-07-22}}. |
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* Séchet, R., Garat, I., '''Zeneidi, D.''' (Eds.). 2008. ''Espaces en transactions''. Rennes: PU Rennes. |
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* {{Article|titre=Où en est la rue face à la globalisation ?|périodique=Géographie et cultures|numéro=71|date=2009-09-01|issn=1165-0354|issn2=2267-6759|doi=10.4000/gc.1973|lire en ligne=https://doi.org/10.4000/gc.1973|consulté le=2022-07-22}} |
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* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=avec Raymonde Séchet et Isabelle Garat|titre=Espaces en transactions|éditeur=Presses universitaires de Rennes|date=2008|isbn=978-2-7535-0705-0|isbn2=978-2-7535-2679-2|doi=10.4000/books.pur.414|lire en ligne=http://books.openedition.org/pur/414|consulté le=2022-07-22}}. |
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=== Articles === |
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⚫ | * {{Article|langue=en|titre=“We ain’t nothing but white trash”: The ethnography of poor whites and the politics of stigma in Zora Neale Hurston’s Seraph on the Suwanee.|périodique=Cultural Dynamics|volume=34|numéro=1-2|date=2022-02|issn=0921-3740|issn2=1461-7048|doi=10.1177/09213740211053392|lire en ligne=http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/09213740211053392|consulté le=2022-07-22|pages=45–62}}. |
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* {{Article|langue=en|prénom1=Jérôme|nom1=Beauchez|prénom2=Djemila|nom2=Zeneidi|titre=Sur la Zone : A Critical Sociology of the Parisian Dangerous Classes (1871–1973)|périodique=Critical Sociology|volume=46|numéro=4-5|date=2020-07|issn=0896-9205|issn2=1569-1632|doi=10.1177/0896920519880948|lire en ligne=http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0896920519880948|consulté le=2022-07-22|pages=693–710}}. |
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* {{Article|prénom1=Jérôme|nom1=Beauchez|prénom2=Djemila|nom2=Zeneidi|titre=Des zoniers aux zonards : de quoi « la zone » est-elle le nom ?|périodique=Terrain|date=2018-12-17|issn=0760-5668|issn2=1777-5450|doi=10.4000/terrain.17600|lire en ligne=http://journals.openedition.org/terrain/17600|consulté le=2022-07-22}}. |
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⚫ | * {{Article|titre=Migrations circulaires et relations familiales transnationales : l’exemple des ouvrières agricoles marocaines à Huelva (Espagne)|périodique=Géocarrefour|volume=88|numéro=Vol. 88/2|date=2013-09-19|issn=1627-4873|issn2=1960-601X|doi=10.4000/geocarrefour.9085|lire en ligne=http://journals.openedition.org/geocarrefour/9085|consulté le=2022-07-22|pages=139–146}}. |
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* {{Article|titre=L'enfermement à la campagne ?: Les conditions de vie des saisonnières marocaines dans la province de Huelva (Espagne)|périodique=Hommes & migrations|numéro=1301|date=2013-01-01|issn=1142-852X|issn2=2262-3353|doi=10.4000/hommesmigrations.1898|lire en ligne=http://journals.openedition.org/hommesmigrations/1898|consulté le=2022-07-22|pages=9–16}}. |
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* {{Article|prénom1=Djemila|nom1=Zeneidi-Henry|prénom2=Sébastien|nom2=Fleuret|titre=Fixes sans domicile, réflexion autour de la mobilité des SDF:|périodique=L’Espace géographique|volume=Tome 36|numéro=1|date=2007-03-01|issn=0046-2497|doi=10.3917/eg.361.0001|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2007-1-page-1.htm?ref=doi|consulté le=2022-07-22|pages=1–14}}. |
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⚫ | * {{Chapitre|langue=fr|prénom1=Emmanuel|nom1=Renault|prénom2=Djemila|nom2=Zeneidi-Henry|titre chapitre=Formes de reconnaissance conflictuelle : relations sociales, appropriation de territoire, culture et politique dans un groupe de Punks squatters|titre ouvrage=La reconnaissance à l’épreuve : Explorations socio-anthropologiques|éditeur=Presses universitaires du Septentrion|collection=Le regard sociologique|date=2019-05-02|isbn=978-2-7574-2120-8|lire en ligne=http://books.openedition.org/septentrion/38739|consulté le=2022-07-22|passage=193–200}}. |
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== Références == |
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<references /> |
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== Liens externes == |
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{{Liens}} |
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{{Portail|géographie|France}} |
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{{CLEDETRI:Zeneidi, Djemila}} |
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=== Principales publications === |
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[[Catégorie:Géographe français du XXIe siècle]] |
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[[Catégorie:Femme géographe]] |
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* Beauchez, J, '''Zeneidi, D.''' 2020. [https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0896920519880948 Sur la Zone: A Critical Sociology of the Parisian Dangerous Classes (1871–1973)]. ''Critical Sociology'' ;46(4-5):693-710. DOI: 10.1177/0896920519880948 |
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[[Catégorie:Naissance en 1972]] |
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* Beauchez, J, '''Zeneidi, D.''' 2018. [http://journals.openedition.org/terrain/17600 Des zoniers aux zonards : de quoi « la zone » est-elle le nom ?.] ''Terrain''. DOI: https://doi.org/10.4000/terrain.17600 |
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[[Catégorie:Directrice de recherche au CNRS]] |
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* Zeneidi, D. 2013. [http://journals.openedition.org/hommesmigrations/1898 L'enfermement à la campagne ?]. ''Hommes & migrations''. 1301. ; DOI: https://doi.org/10.4000/hommesmigrations.1898 |
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⚫ | * Renault |
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* '''Zeneidi-Henry, D.''' & Fleuret, S. 2007. Fixes sans domicile, réflexion autour de la mobilité des SDF. ''L’Espace géographique''. 36, 1-14. DOI: https://doi.org/10.3917/eg.361.0001 |
Dernière version du 22 avril 2023 à 03:02
Directrice de recherche au CNRS |
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Nationalité | |
Activité |
A travaillé pour | |
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Directeur de thèse |
Jean-Paul Charrié (d) |
Djemila Zeneidi ou Djemila Zeneidi-Henry, née en , est une géographe française, directrice de recherche au CNRS. Ses travaux, avec une approche pluridisciplinaire, critique et féministe de la géographie sociale sont consacrés à la question des marges et des migrations des femmes. Ils apportent des éléments de compréhension sur les inégalités sociales et spatiales en géographie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Djemila Zeneidi naît en 1972 d'une famille tunisienne[1],[2]. Après une formation en géographie à Bordeaux, elle soutient en 2000 la première thèse française de géographie consacrée aux sans-abris sous la direction de Jean-Paul Charrié à l'Université Bordeaux 3[2]. Les SDF et la ville : le cas de Bordeaux, interroge les rapports des SDF à la ville, et est publiée en 2002[3],[4],[5],[6]. Selon elle, sa position de fille de l'immigration l'a doublement aidée dans sa recherche : les personnes sont moins méfiantes à l'égard d'une femme et elle serait susceptible d'avoir vécu comme eux des difficultés d'intégration[2].
Elle est recrutée comme chargée de recherche en 2002 par le CNRS à Rennes[7], puis à Bordeaux[8]. En 2018, elle est nommée directrice de recherche avant de rejoindre en 2022 le laboratoire Géographie-cités à Paris[9].
Travaux
[modifier | modifier le code]Étude de la géographie des sans-abris
[modifier | modifier le code]La thèse de Djemila Zeneidi sur les SDF et la ville permet de mettre en avant leur action sur la ville dont ils sont eux aussi citadins, mais aussi acteurs par leurs pratiques spatiales[10]. Elle montre qu'il ne s'agit pas d'une population homogène : même s'ils sont en majorité désocialisés après une rupture, les SDF ont des parcours diversifiés[2]. Certains ont un rapport avec la rue sous forme d'allers et venues, vivant dans cet espace puis dans un appartement avant de le perdre et de redevenir SDF[2]. Les recherches de Djemila Zeneidi mettent en avant leur organisation sociale, avec pour chaque groupe son quartier voire sa rue avec parfois une même origine géographique[2]. Elle montre les stratégies d'évitements entre individus ou au contraire l'organisation sous forme de groupe dont un « chef » gère l'argent en commun[2]. Elle démontre ensuite comment le mobilier urbain est utilisé pour éviter le positionnement spatial des SDF, avec des bancs ni confortables ni ombragés. Ses recherches mettent en avant la frontière floue entre espace public et domestique, l'espace public devenant une ressource leur permettant de (sur)vivre[11].
Étude des migrations féminines et ouvrière migrante « cyborg »
[modifier | modifier le code]Elle conduit une enquête ethnographique en Andalousie auprès des travailleuses saisonnières marocaines qui donne lieu à un ouvrage, Femmes/Fraises, publié en en 2013 puis traduit en anglais en 2017. Celui-ci étudie la manière dont se déroule les migrations féminines modernes où se mêle émancipation des travailleuses grâce à la mobilité, leur revenu et l'acquisition de biens matériels, mais aussi domination par le système productif mis en place en Espagne[12]. La chercheuse y décortique les interactions entre le genre, la classe sociale et l’ethnicité. Les Marocaines sont recrutées en raison de tous ces aspects entremêlés et non pour leurs aptitudes et leurs compétences[13]. De par leur genre, leurs mains étant censées êtres plus délicates pour la cueillette des fraises[13]. Leur classe sociale modeste où elles sont jeunes mères de familles doit être un faible risque de migration clandestine. Leur ethnicité arabo-islamique est supposée être un gage de soumission et de docilité. Cette fabrication d'un type de modèle la conduit à proposer le terme d’ouvrière migrante « cyborg » en s'appuyant sur les livres de Donna Haraway[14]. « Esclaves de l’or rouge », la chercheuse décrit la géographie des « contrats en origine » et leurs aspects esclavagistes : organisation du travail avec logement contrôlé et isolé sur place, contrat précaire susceptible de ne pas être renouvelé l'année suivante et promesses verbales non-tenues sur la possibilité d'avoir un statut de résidente permanente. Elle pointe les aspects sexistes et paternalistes, avec des logements où même la famille est interdite, les Marocaines devant être protégées et très surveillées : ces femmes sont perçues comme faibles face à de potentielles agressions sexuelles d'hommes marocains, alors que dans le même temps les jeunes ouvrières se plaignent de harcèlement sexuel de la part de leur patron[13]. Cette géographie économique met en avant le diptyque moderne mêlant productivité et contrôle des ouvrières[13]. Il est un exemple de la « gouvernance » migratoire mises en avant par des institutions européennes qui couvre le transport, le séjour et le retour[14]. Ce système se retrouve dans d'autres espaces du monde, comme à Chypre[15].
Autres recherches
[modifier | modifier le code]En 2003, elle réalise une étude ethnographique sur le groupe du wagon à Saint-Brieuc, groupe autogéré habité par des sans-abris[7],[16].
De 2009 à 2015, elle participe à un large projet de recherche sur les dispositifs d’enfermement et leurs aspects de contrôle politique et social financé par l’Agence nationale de la recherche[17].
En 2018, elle co-rédige une synthèse historique sur les concept de zone, zoniers et zonards, jusqu'à devenir le synonyme de territoire des déclassés[18].
Engagement
[modifier | modifier le code]Djemila Zeneidi est un temps conseillère municipale de Vayres dans les années 2000[19].
Publications
[modifier | modifier le code]Djemila Zeneidi est l'autrice d'une centaine de publications dont[20] :
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Gender, Temporary Work, and Migration Management : Global Food and Utilitarian Migration in Huelva, Spain, (ISBN 978-3-319-53252-3 et 3-319-53252-9, OCLC 1112557206, lire en ligne).
- Femmes/fraises : Import/export, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-062458-5, DOI 10.3917/puf.zenei.2013.01, lire en ligne).
- Les SDF et la ville : géographie du savoir-survivre, Bréal, (ISBN 2-84291-974-2 et 978-2-84291-974-0, OCLC 300738053, lire en ligne).
Direction d'ouvrages et de numéros de revue
[modifier | modifier le code]- avec Bénédicte Michalon, L'expérience de l'enfermement : camps, commissariats, prisons, (ISBN 978-2-86906-773-8 et 2-86906-773-9, OCLC 1249628569, lire en ligne).
- avec Marie Morelle et Djemila Zeneidi-Henry, Géographie de l'enfermement, vol. 124-702/703 (2015), A. Colin, dl 2015 (ISBN 978-2-200-92970-1 et 2-200-92970-6, OCLC 911420935, lire en ligne).
- « Où en est la rue face à la globalisation ? », Géographie et cultures, no 71, (ISSN 1165-0354 et 2267-6759, DOI 10.4000/gc.1973, lire en ligne, consulté le )
- avec Raymonde Séchet et Isabelle Garat, Espaces en transactions, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-0705-0 et 978-2-7535-2679-2, DOI 10.4000/books.pur.414, lire en ligne).
Articles
[modifier | modifier le code]- (en) « “We ain’t nothing but white trash”: The ethnography of poor whites and the politics of stigma in Zora Neale Hurston’s Seraph on the Suwanee. », Cultural Dynamics, vol. 34, nos 1-2, , p. 45–62 (ISSN 0921-3740 et 1461-7048, DOI 10.1177/09213740211053392, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jérôme Beauchez et Djemila Zeneidi, « Sur la Zone : A Critical Sociology of the Parisian Dangerous Classes (1871–1973) », Critical Sociology, vol. 46, nos 4-5, , p. 693–710 (ISSN 0896-9205 et 1569-1632, DOI 10.1177/0896920519880948, lire en ligne, consulté le ).
- Jérôme Beauchez et Djemila Zeneidi, « Des zoniers aux zonards : de quoi « la zone » est-elle le nom ? », Terrain, (ISSN 0760-5668 et 1777-5450, DOI 10.4000/terrain.17600, lire en ligne, consulté le ).
- « Migrations circulaires et relations familiales transnationales : l’exemple des ouvrières agricoles marocaines à Huelva (Espagne) », Géocarrefour, vol. 88, no Vol. 88/2, , p. 139–146 (ISSN 1627-4873 et 1960-601X, DOI 10.4000/geocarrefour.9085, lire en ligne, consulté le ).
- « L'enfermement à la campagne ?: Les conditions de vie des saisonnières marocaines dans la province de Huelva (Espagne) », Hommes & migrations, no 1301, , p. 9–16 (ISSN 1142-852X et 2262-3353, DOI 10.4000/hommesmigrations.1898, lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Circular migration and misrecognition: the experience of spatial injustice of Moroccan women doing seasonal agricultural work in Huelva (Spain) », Spatial justice, no 3, .
- Djemila Zeneidi-Henry et Sébastien Fleuret, « Fixes sans domicile, réflexion autour de la mobilité des SDF: », L’Espace géographique, vol. Tome 36, no 1, , p. 1–14 (ISSN 0046-2497, DOI 10.3917/eg.361.0001, lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuel Renault et Djemila Zeneidi-Henry, « Formes de reconnaissance conflictuelle : relations sociales, appropriation de territoire, culture et politique dans un groupe de Punks squatters », dans La reconnaissance à l’épreuve : Explorations socio-anthropologiques, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Le regard sociologique », (ISBN 978-2-7574-2120-8, lire en ligne), p. 193–200.
Références
[modifier | modifier le code]- « Notice de personne Zeneidi, Djemila » , sur BNF
- Denis Lherm, « Les territoires des SDF », Sud Ouest, , p. 7
- Djemila Zeneidi-Henry, « Les SDF et la ville : le cas de Bordeaux », Thèse de doctorat, Bordeaux 3, (lire en ligne, consulté le )
- Sylvain Allemand, « Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre », sur Sciences Humaines (consulté le )
- Maryse Marpsat, « Zeneidi-Henry Djemila, 2002, Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre, Paris, éditions Bréal, collection D´autre Part. », Cybergeo: European Journal of Geography, (ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.845, lire en ligne, consulté le )
- Joël Rouffignat, « Zeneidi-Henry, Djemila (2002) Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre. Paris, Bréal (Coll. « d’autres part »), 256 p. (ISBN 2-84291-974-2) », Cahiers de géographie du Québec, vol. 46, no 129, , p. 427–428 (ISSN 0007-9766 et 1708-8968, DOI 10.7202/023071ar, lire en ligne, consulté le )
- Fabienne RICHARD, « « Le noyau dur du wagon était très dynamique » », Ouest-France,
- « Nominations de chercheurs en 2002 - Concours », sur www.dgdr.cnrs.fr (consulté le )
- CNRS, « Bulletin officiel du CNRS » [PDF],
- Marine Duc, « Lu : Djemila Zeneidi, Les SDF et la ville (2002) », sur Altérités (consulté le )
- Paulo C. da Costa Gomes et Théo Fort-Jacques, « Spatialité et portée politique d’une mise en scène », Géographie et cultures, no 73, , p. 7–22 (ISSN 1165-0354, DOI 10.4000/gc.1815, lire en ligne, consulté le )
- Claire Hancock, « Genre, identités sexuelles et justice spatiale », sur Justice spatiale (consulté le )
- Marianne Blidon, « Domination / émancipation : questionner les contrats en origine », Géographie et cultures, no 95, , p. 131–137 (ISSN 1165-0354, lire en ligne, consulté le )
- Albena Tcholakova, « Travail et espace dans la global food. Expériences des saisonnières agricoles entre domination, reconnaissance et émancipation », EchoGéo, no 26, (ISSN 1963-1197, DOI 10.4000/echogeo.13671, lire en ligne, consulté le )
- Karen Akoka et Olivier Clochard, « Régime de confinement et gestion des migrations sur l’île de Chypre », L’Espace Politique. Revue en ligne de géographie politique et de géopolitique, no 25, (ISSN 1958-5500, DOI 10.4000/espacepolitique.3381, lire en ligne, consulté le )
- « Wagon : « Victime d'une diabolisation » », Ouest-France, , p. 15
- « Programme ANR TerrFerme », sur TerrFerme (consulté le )
- Jérôme Beauchez et Djemila Zeneidi, « Des zoniers aux zonards : de quoi « la zone » est-elle le nom ? », Terrain. Anthropologie & sciences humaines, (ISSN 0760-5668, DOI 10.4000/terrain.17600, lire en ligne, consulté le )
- Isabelle Leparoux, « Une nouvelle conseillère municipale démissionne », Sud Ouest,
- « ID REF » , sur IDREF.fr
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :