Aller au contenu

« Josef Harpe » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Bot de pluie (discuter | contributions)
 
(16 versions intermédiaires par 7 utilisateurs non affichées)
Ligne 8 : Ligne 8 :
| légende = Josef Harpe
| légende = Josef Harpe
| surnom =
| surnom =
| date de naissance = [[21 septembre]] [[1887]]
| date de naissance = 21 septembre 1887
| lieu de naissance = [[Gelsenkirchen|Buer]]
| lieu de naissance = [[Gelsenkirchen|Buer]]
| date de décès = [[14 mars]] [[1968]]
| date de décès = 14 mars 1968
| lieu de décès = [[Nuremberg]]
| lieu de décès = [[Nuremberg]]
| âge au décès = 80
| origine =
| origine =
| allégeance = {{flagicon|German Empire}} [[Empire allemand]] (en 1918)<br />{{flagicon|Germany}} [[République de Weimar]] (en 1933)<br />{{flagicon|Nazi Germany}} [[Troisième Reich]]
| allégeance = {{flagicon|German Empire}} [[Empire allemand]] (en 1918)<br />{{flagicon|Germany}} [[République de Weimar]] (en 1933)<br />{{flagicon|Nazi Germany}} [[Troisième Reich]]
Ligne 31 : Ligne 30 :
}}
}}


'''Josef Harpe''' ({{Date|21|septembre|1887}} à [[Gelsenkirchen|Buer]], près de [[Recklinghausen (Ruhr)]] en Westphalie — {{Date|14|mars|1968}} à [[Nuremberg]]) est un [[général]] [[Allemagne|allemand]] de la [[Seconde Guerre mondiale]].
'''Josef Harpe''' ({{Date|21|septembre|1887}} à [[Gelsenkirchen|Buer]], près de [[Recklinghausen (Ruhr)]] en [[province de Westphalie]] — {{Date|14|mars|1968}} à [[Nuremberg]]) est un [[général]] [[Allemagne|allemand]] de la [[Seconde Guerre mondiale]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Ligne 38 : Ligne 37 :
=== Durant la république de Weimar et le Troisième Reich ===
=== Durant la république de Weimar et le Troisième Reich ===


Il reste dans l'armée au sein de la nouvelle [[Reichswehr]]. En 1931, sous le pseudonyme de Direktor Hacker, il est l'un des responsables de l'école secrète de blindés germano-soviétique (organisation Kama) à [[Kazan]], en Union soviétique. Il est promu lieutenant-colonel (''Oberstleutnant'') le {{date-|1 août 1934}} et devient commandant du {{3e|régiment}} de panzer le {{date-|15 octobre 1935}}. De nouveau promu en {{date-|janvier 1937}}, il prend le commandement de la 1{{e}} brigade panzer avec le rang de colonel ('''Oberst'').
Il reste dans l'armée au sein de la nouvelle [[Reichswehr]]. En 1931, sous le pseudonyme de Direktor Hacker, il est l'un des responsables de l'[[École de blindés de la Kama|école secrète de blindés germano-soviétique]] (organisation Kama) à [[Kazan]], en Union soviétique. Il est promu lieutenant-colonel (''Oberstleutnant'') le {{date-|1 août 1934}} et devient commandant du {{3e|régiment}} de panzer le {{date-|15 octobre 1935}}. De nouveau promu en {{date-|janvier 1937}}, il prend le commandement de la 1{{e}} brigade panzer avec le rang de colonel ('''Oberst'').


=== Seconde Guerre mondiale ===
=== Seconde Guerre mondiale ===
Ligne 61 : Ligne 60 :
=== Mise en application ===
=== Mise en application ===


Fort de ces conceptions, il organise, à son PC de Cracovie, une réunion de l'ensemble des officiers généraux en poste dans son groupe d'armée, afin de participer à un [[Kriegsspiel]] sur carte. À cette occasion, sont analysées toutes les données à disposition de son groupe d'armées, afin d'estimer les possibilités de succès de la défense allemande. Avec ses subordonnés, partant du postulat que la Vistule ne constitue plus un obstacle avec l'arrivée du [[Gel (phénomène météorologique)|gel]], il aboutit à la conclusion qu'une retraite sur des positions situées hors d'atteinte de l'artillerie soviétique doit être organisée ; il fait préparer des plans de retraite, nommés par la suite opération {{Lang|de|texte=Schlittenfahrt}}<ref group=N>"promenade en traîneau"</ref> : à la faveur de l'obscurité, l'infanterie doit reculer sur une position préparée à l'avance pour la ligne Hubertus<ref name="Lo57">{{harvsp|texte=''Berlin''|p=57|réf=Lop|}}</ref>.
Fort de ces conceptions, il organise, à son PC de Cracovie, une réunion de l'ensemble des officiers généraux en poste dans son groupe d'armée, afin de participer à un [[Kriegsspiel]] sur carte. À cette occasion, sont analysées toutes les données à disposition de son groupe d'armées, afin d'estimer les possibilités de succès de la défense allemande. Avec ses subordonnés, partant du postulat que la Vistule ne constitue plus un obstacle avec l'arrivée du [[Gel (phénomène météorologique)|gel]], il aboutit à la conclusion qu'une retraite sur des positions situées hors d'atteinte de l'artillerie soviétique doit être organisée ; il fait préparer des plans de retraite, nommés par la suite opération {{Lang|de|texte=Schlittenfahrt}}<ref group=N>"promenade en traîneau"</ref> (ou "course en traîneau") : à la faveur de l'obscurité, l'infanterie doit reculer sur une position préparée à l'avance pour la ligne Hubertus<ref name="Lo57">{{harvsp|texte=''Berlin''|p=57|réf=Lop|}}</ref>.


Cette proposition est accueillie avec scepticisme par les officiers de l'[[Oberkommando des Heeres|OKH]], mais Hitler se montre hostile ; il tente alors de s'appuyer sur [[Hans Frank]], qui ne donne pas suite. Cependant, [[Georg-Hans Reinhardt|Reinhardt]] et [[Smilo Freiherr von Lüttwitz|Lüttwitz]] se montrent séduits et font préparer des directives similaires<ref name="Lo58">{{harvsp|texte=''Berlin''|p=58|réf=Lop|}}</ref>.
Cette proposition est accueillie avec scepticisme par les officiers de l'[[Oberkommando des Heeres|OKH]], mais Hitler se montre hostile ; il tente alors de s'appuyer sur le gauleiter [[Hans Frank]], qui ne donne pas suite. Cependant, [[Georg-Hans Reinhardt|Reinhardt]] et [[Smilo Freiherr von Lüttwitz|Lüttwitz]] se montrent séduits et font préparer des directives similaires<ref name="Lo58">{{harvsp|texte=''Berlin''|p=58|réf=Lop|}}</ref>.


== Décorations ==
== Décorations ==
Ligne 96 : Ligne 95 :
* Berger, Florian (2000). ''Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges''. Wien, Autriche: Selbstverlag Florian Berger. {{ISBN|3-9501307-0-5}}.
* Berger, Florian (2000). ''Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges''. Wien, Autriche: Selbstverlag Florian Berger. {{ISBN|3-9501307-0-5}}.
* Fellgiebel, Walther-Peer (2000). ''Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945''. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. {{ISBN|3-7909-0284-5}}.
* Fellgiebel, Walther-Peer (2000). ''Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945''. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. {{ISBN|3-7909-0284-5}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jean |nom1=Lopez |lien auteur1=Jean Lopez |titre=Opération Bagration |sous-titre=La revanche de Staline (1944) |lieu=Paris |éditeur=[[Economica]] |année=2014 |pages totales=409 |isbn=978-2-7178-6675-9 |id=Lop}}{{plume}}.
* {{ouvrage |langue=fr
| id = Lop
| prénom1= Jean |nom1=Lopez
| lien auteur1 = Jean Lopez
| titre = Opération Bagration
| sous-titre=La revanche de Staline (1944)
| éditeur = Economica
| lieu = Paris
| année = 2014
| pages totales = 409
| isbn = 978-2-7178-6675-9
}}{{plume}}.
* {{de}} Patzwall, Klaus D. and Scherzer, Veit (2001). ''Das Deutsche Kreuz 1941 - 1945 Geschichte und Inhaber Band II''. Norderstedt, Allemagne: Verlag Klaus D. Patzwall. {{ISBN|3-931533-45-X}}.
* {{de}} Patzwall, Klaus D. and Scherzer, Veit (2001). ''Das Deutsche Kreuz 1941 - 1945 Geschichte und Inhaber Band II''. Norderstedt, Allemagne: Verlag Klaus D. Patzwall. {{ISBN|3-931533-45-X}}.
* {{de}} Schaulen, Fritjof (2003). ''Eichenlaubträger 1940 - 1945 Zeitgeschichte in Farbe I Abraham - Huppertz''. Selent, Allemagne : Pour le Mérite. {{ISBN|3-932381-20-3}}.
* {{de}} Schaulen, Fritjof (2003). ''Eichenlaubträger 1940 - 1945 Zeitgeschichte in Farbe I Abraham - Huppertz''. Selent, Allemagne : Pour le Mérite. {{ISBN|3-932381-20-3}}.
* {{Ouvrage|langue=de|titre=Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs|auteur1=Veit Scherzer|lieu=Ranis/Jena|éditeur=Scherzers Militaer-Verlag|année=2007|réimpression=2005, 2006|pages totales=846|isbn=3-938-84517-1|isbn2=978-3-938-84517-2|oclc=891773959}}.
* {{Ouvrage|langue=de|auteur1=Veit Scherzer|titre=Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs|lieu=Ranis/Jena|éditeur=Scherzers Militaer-Verlag|année=2007|réimpression=2005, 2006|pages totales=846|isbn=978-3-938845-17-2|isbn2=3-938845-17-1|oclc=891773959}}.
* {{de}} ''Helden der Wehrmacht III - Unsterbliche deutsche Soldaten''. München, Allemagne: FZ-Verlag GmbH, 2007. {{ISBN|978-3-924309-82-4}}.
* {{de}} ''Helden der Wehrmacht III - Unsterbliche deutsche Soldaten''. München, Allemagne: FZ-Verlag GmbH, 2007. {{ISBN|978-3-924309-82-4}}.
</div>
</div>
Ligne 177 : Ligne 165 :
{{Succession/Fin}}
{{Succession/Fin}}
{{Palette|Generaloberst de la Wehrmacht}}
{{Palette|Generaloberst de la Wehrmacht}}
{{Portail|Seconde Guerre mondiale}}
{{Portail|Seconde Guerre mondiale|Allemagne}}


{{DEFAULTSORT:Harpe, Josef}}
{{DEFAULTSORT:Harpe, Josef}}
[[Catégorie:Generaloberst de la Heer de la Wehrmacht]]
[[Catégorie:Hauptmann prussien]]
[[Catégorie:Hauptmann de la Deutsches Heer]]
[[Catégorie:Oberstleutnant de la Reichswehr]]
[[Catégorie:Grand officier de l'ordre de la Couronne (Roumanie)]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives]]
[[Catégorie:Récipiendaire de 1re classe de la croix de fer]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la croix allemande en or]]
[[Catégorie:Titulaire de la médaille du front de l'Est]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1887]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1887]]
[[Catégorie:Naissance à Gelsenkirchen]]
[[Catégorie:Naissance à Gelsenkirchen]]
[[Catégorie:Naissance dans la province de Westphalie]]
[[Catégorie:Décès en mars 1968]]
[[Catégorie:Décès en mars 1968]]
[[Catégorie:Décès à 80 ans]]
[[Catégorie:Décès à Nuremberg]]
[[Catégorie:Décès à Nuremberg]]
[[Catégorie:Général allemand]]
[[Catégorie:Décès à 80 ans]]
[[Catégorie:Militaire allemand de la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Auteur de la Shoah en Biélorussie]]
[[Catégorie:Titulaire de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives]]
[[Catégorie:Grand officier de l'ordre de la Couronne (Roumanie)]]

Dernière version du 7 janvier 2024 à 16:52

Josef Harpe
Josef Harpe
Josef Harpe

Naissance
Buer
Décès (à 80 ans)
Nuremberg
Allégeance Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand (en 1918)
Drapeau de l'Allemagne République de Weimar (en 1933)
Drapeau de l'Allemagne nazie Troisième Reich
Arme Heer
Grade Generaloberst
Années de service 1909 – 1945
Commandement 9. Armee
12. Panzer-Division
XXXXI. Panzerkorps
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives

Josef Harpe ( à Buer, près de Recklinghausen (Ruhr) en province de Westphalie à Nuremberg) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale.

Harpe rejoint l'armée prussienne le comme Fahnenjunker et est transféré au 56e régiment d'infanterie en 1911. Il est alors promu lieutenant le et participe avec son régiment à la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, il est commandant d'une compagnie.

Durant la république de Weimar et le Troisième Reich

[modifier | modifier le code]

Il reste dans l'armée au sein de la nouvelle Reichswehr. En 1931, sous le pseudonyme de Direktor Hacker, il est l'un des responsables de l'école secrète de blindés germano-soviétique (organisation Kama) à Kazan, en Union soviétique. Il est promu lieutenant-colonel (Oberstleutnant) le et devient commandant du 3e régiment de panzer le . De nouveau promu en , il prend le commandement de la 1e brigade panzer avec le rang de colonel ('Oberst).

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Harpe constitue un exemple des généraux ayant servi sur le front de l'Est depuis le déclenchement des opérations en 1941[1].

En 1944, commandant du groupe d'armées Nord-Ukraine, sous la tutelle de Model, il affronte l'offensive lancée par Koniev en direction de Sandomierz, organisant une défense solide, aspirant à limiter, réduire, voire anéantir les incursions soviétiques dans son secteur[2]. À ce titre, il coordonne la défense face aux unités de Koniev, qu'il parvient à contenir plusieurs jours, en ordonnant des retraits nocturnes de faible envergure[2]. Une fois la percée soviétique obtenue, il tente de couvrir Lvov, sans succès[3].

Au cours du mois de janvier 1945, son groupe d'armées est balayé devant la puissance de l'offensive d'hiver soviétique : il tente ainsi de contenir les avancées soviétiques, mais ses unités sont rapidement débordées, et ses projets offensifs apparaissent irréalistes, en raison de la rapidité de l'avance soviétique et de la désorganisation des unités allemandes qui en découle[4], en raison de la proximité de la réserve blindée, positionnée trop près du front, selon les directives d'Hitler, et de la rapidité de la mise en œuvre de la phase d'exploitation par les Soviétiques[5].

Après avoir servi sur le front de l'Est, il est rendu responsable par Hitler de la percée russe sur la Vistule et démis de son commandement le . Il reprend du service, commandant ce qui reste de la 5e armée panzer, sur le front de l'Ouest, avec le rang de Generaloberst (Général-colonel). Il fait alors partie des unités encerclées dans la poche de la Ruhr un mois plus tard et se rend le aux troupes américaines. Il sera détenu comme prisonnier de guerre par les États-Unis jusqu'en 1948.

Réflexions tactiques et stratégiques

[modifier | modifier le code]

Durant l'automne 1944, comme de nombreux officiers commandant sur le front de l'Est, il participe à la réflexion stratégique allemande centrée autour de la prochaine offensive soviétique.

Ses préconisations

[modifier | modifier le code]

Il propose donc un étalement de la défense dans la profondeur, sur une quinzaine de kilomètres : la ligne de combat principale, d'une profondeur de 2 kilomètres, la Hauptkampflinie, fortifiée, doublée d'un fossé antichar, puis la ligne de grande bataille, Grosskampflinie, située à 20 kilomètres de l'avant, fortifiée, aux abords minés. À quelques centaines de mètres en arrière sont concentrés l'artillerie de campagne et la réserve tactique, destinée à stopper les pointes blindées, puis plus loin, la réserve opérative, les divisions panzer, destinées à être engagées après qu'aient été déterminés les axes principaux de l'offensive[6].

Cette organisation reçoit l'assentiment de Guderian, mais suscite les réserves d'Hitler, qui estime que la retraite des troupes de première ligne se ferait au milieu des points blindées soviétiques[7].

Mise en application

[modifier | modifier le code]

Fort de ces conceptions, il organise, à son PC de Cracovie, une réunion de l'ensemble des officiers généraux en poste dans son groupe d'armée, afin de participer à un Kriegsspiel sur carte. À cette occasion, sont analysées toutes les données à disposition de son groupe d'armées, afin d'estimer les possibilités de succès de la défense allemande. Avec ses subordonnés, partant du postulat que la Vistule ne constitue plus un obstacle avec l'arrivée du gel, il aboutit à la conclusion qu'une retraite sur des positions situées hors d'atteinte de l'artillerie soviétique doit être organisée ; il fait préparer des plans de retraite, nommés par la suite opération Schlittenfahrt[N 1] (ou "course en traîneau") : à la faveur de l'obscurité, l'infanterie doit reculer sur une position préparée à l'avance pour la ligne Hubertus[8].

Cette proposition est accueillie avec scepticisme par les officiers de l'OKH, mais Hitler se montre hostile ; il tente alors de s'appuyer sur le gauleiter Hans Frank, qui ne donne pas suite. Cependant, Reinhardt et Lüttwitz se montrent séduits et font préparer des directives similaires[9].

Décorations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. "promenade en traîneau"

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Opération Bagration, p. 293
  2. a et b Opération Bagration, p. 296
  3. Opération Bagration, p. 298
  4. Berlin, p. 185
  5. Berlin, p. 179
  6. Berlin, p. 55
  7. Berlin, p. 56
  8. Berlin, p. 57
  9. Berlin, p. 58
  10. Die Ritterkreuzträger, p. 214.
  11. Die Ritterkreuzträger, p. 57.
  12. Die Ritterkreuzträger, p. 41.


Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Berger, Florian (2000). Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges. Wien, Autriche: Selbstverlag Florian Berger. (ISBN 3-9501307-0-5).
  • Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • Jean Lopez, Opération Bagration : La revanche de Staline (1944), Paris, Economica, , 409 p. (ISBN 978-2-7178-6675-9)Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • (de) Patzwall, Klaus D. and Scherzer, Veit (2001). Das Deutsche Kreuz 1941 - 1945 Geschichte und Inhaber Band II. Norderstedt, Allemagne: Verlag Klaus D. Patzwall. (ISBN 3-931533-45-X).
  • (de) Schaulen, Fritjof (2003). Eichenlaubträger 1940 - 1945 Zeitgeschichte in Farbe I Abraham - Huppertz. Selent, Allemagne : Pour le Mérite. (ISBN 3-932381-20-3).
  • (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN 978-3-938845-17-2 et 3-938845-17-1, OCLC 891773959).
  • (de) Helden der Wehrmacht III - Unsterbliche deutsche Soldaten. München, Allemagne: FZ-Verlag GmbH, 2007. (ISBN 978-3-924309-82-4).

Liens externes

[modifier | modifier le code]