« Sandro Gozi » : différence entre les versions
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Le 15 avril 2019, il est inscrit au registre des suspects par le tribunal unique de la République de Saint-Marin pour une prétendue consultation "fantôme" avec la Banque Centrale de Saint-Marin sur "l'adaptation réglementaire pour harmoniser les relations avec l'UE". La présidente de la BCSM, Catia Tomasetti, est également sous enquête. Le 2 juillet 2020, le même tribunal de Saint-Marin a classé sans suite la procédure pénale contre Gozi et Tomasetti, estimant qu'il n'y avait pas de comportement pertinent de leur part. Le Commissaire à la Loi qui avait ouvert l'enquête en 2019, Alberto Buriani, a été renvoyé devant les tribunaux pour des crimes de faux témoignage et de tentative d'extorsion - en collusion avec Simone Celli (ancien Secrétaire d'État de la République de Saint-Marin) - contre la présidente Tomasetti pour des faits liés à cette enquête. De plus, le Commissaire à la Loi Buriani a été renvoyé en justice en collusion avec des tiers pour violation du secret de l'instruction et du secret professionnel également en relation avec l'enquête concernant Gozi et Tomasetti. Le 8 février 2024, le procès de l'ancien Secrétaire d'État Simone Celli et de l'ancien Commissaire à la Loi Alberto Buriani s'est conclu par la condamnation à un an pour Celli (pour tentative d'extorsion, un an de prison avec sursis) et 4 ans pour Buriani (pour tentative d'extorsion et abus d'autorité, totalisant 4 ans d'emprisonnement et 5 ans d'interdiction d'exercer des fonctions publiques).<ref>{{Lien web |langue=Italien |titre=San Marino, l’ex commissario della Legge Alberto Buriani condannato a 4 anni |url=https://www.corriereromagna.it/san-marino/san-marino-l-ex-commissario-della-legge-alberto-buriani-condannato-a-4-anni-EE565897}}</ref> |
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== Décorations == |
== Décorations == |
Version du 5 mai 2024 à 11:55
Sandro Gozi | |
Sandro Gozi en 2013. | |
Fonctions | |
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Député européen | |
En fonction depuis le (4 ans, 8 mois et 29 jours) |
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Élection | 26 mai 2019[Note 1] |
Circonscription | France |
Législature | 9e |
Groupe politique | RE |
Secrétaire d'État aux Affaires européennes auprès de la présidence du Conseil des ministres | |
– (4 ans, 3 mois et 4 jours) |
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Président du Conseil | Matteo Renzi Paolo Gentiloni |
Gouvernement | Renzi Gentiloni |
Prédécesseur | Enzo Moavero Milanesi (ministre) |
Successeur | Paolo Savona (ministre) |
Député italien | |
– (11 ans, 10 mois et 22 jours) |
|
Élection | 9-10 avril 2006 |
Réélection | 13-14 avril 2008 24-25 février 2013 |
Législature | XVe, XVIe et XVIIe |
Secrétaire général du Parti démocrate européen | |
En fonction depuis le (3 ans, 5 mois et 25 jours) |
|
Prédécesseur | Marielle de Sarnez |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sogliano al Rubicone (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | PD (2007-2019) IV (depuis 2019) |
Diplômé de | Université de Bologne IEP de Paris Université libre de Bruxelles |
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Sandro Gozi, né le à Sogliano al Rubicone, dans l'Émilie-Romagne (Italie), est un homme politique italien.
Secrétaire Général du Parti Démocrate européen. Elu député italien en 2006 puis Président de la Commission parlementaire migration Schengen de 2006 à 2008. En août 2013 il est élu vice-président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Membre du Parti démocrate italien puis d’Italia Viva, il est ensuite nommé Secrétaire d’État en charge des affaires européennes dans les gouvernements Renzi et Gentiloni de 2014 à 2018. En 2019 il est nommé chargé de mission dans le cabinet du Premier ministre Édouard Philippe puis député européen sur la liste Renaissance et siège au sein du groupe Renew Europe. Il est membre et de la Commission des affaires constitutionnelles et de la Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs. Sandro Gozi est depuis décembre 2022 le coordinateur du groupe Renew Europe au sein de la Commission des affaires constitutionnelles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’Europe et enseigne dans plusieurs universités européennes et américaines.
Situation personnelle
Après des études de droit, il prépare un doctorat en droit public[1], qu'il soutient en 1998 à l'université de Bologne[réf. nécessaire]. Il est également titulaire d'un DEA en sciences politiques et d'un diplôme de master en relations internationales[1], obtenus respectivement à l'Institut d'études politiques de Paris en 1995 et à l'université libre de Bruxelles[réf. nécessaire].
En 1999, il fait partie du cabinet de Romano Prodi, président de la Commission européenne. En 2006, il est nommé conseiller aux Affaires européennes du président du Conseil des ministres italien. À ce titre, il est alors responsable de l'organisation des célébrations à l'occasion du 50e anniversaire des traités de Rome.[réf. nécessaire]
Parcours politique
Italie
Pendant les années universitaires, Gozi est proche du Mouvement social italien – Droite nationale (MSI), le parti postfasciste de Giorgio Almirante. En 1990, il adhère à l'organisation Fronte della Gioventù[2]. Il affirme avoir choisi le Parti républicain italien (PRI) lors de son premier vote[2].
En 2006, Sandro Gozi est élu député d'Ombrie. Il est réélu en 2008 et 2013. De 2006 à 2008, il est président du comité parlementaire pour Schengen, Europol et la politique d'immigration. Entre 2008 et 2013, il est le représentant du Parti démocrate dans la commission parlementaire pour les politiques européennes[3]. Le , il devient président de la délégation parlementaire italienne au Conseil de l'Europe, vice-président de l'Assemblée du Conseil de l'Europe et membre de la XIVe commission chargé des politiques de l'Union européenne[1].
Le , il est nommé secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres, délégué aux Affaires européennes du gouvernement Renzi[4].
Sandro Gozi participe à la réunion du Groupe Bilderberg de 2017[5],[6].
À partir de 2018, il est président de l'Union des fédéralistes européens, ayant succédé à Elmar Brok[réf. nécessaire].
Il rejoint en 2019 le parti Italia Viva (IV), lancé par l’ancien président du Conseil Matteo Renzi[réf. nécessaire].
Le 5 mai 2021, il est élu secrétaire général du Parti démocrate européen, succédant à l'ancienne secrétaire d'État aux Affaires européennes française Marielle de Sarnez, décédée prématurément en janvier de la même année.
Le 14 janvier 2023, à Milan, a eu lieu l'assemblée constitutive du parti des Libéraux Démocrates Européens, avec pour objectif de contribuer à la création d'un parti libéral-démocrate unitaire dans la lignée de Renew Europe, le groupe comprenant les libéraux et les démocrates au Parlement européen. Un objectif partagé avec les partis Azione et Italia Viva, avec lesquels il est nécessaire de démarrer un processus fondateur. Parmi les fondateurs figurent Sandro Gozi, Oscar Giannino, Alessandro De Nicola et Giuseppe Benedetto.
France
Sandro Gozi est présent en vingt-deuxième position sur la liste française de La République en marche aux élections européennes de 2019[7]. Il est élu député européen, mais son mandat ne commence qu'après le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, le [8].
Le , Gozi intègre le cabinet du Premier ministre Édouard Philippe en tant que chargé de mission. Il doit suivre la mise en place des nouvelles institutions européennes et des relations avec le Parlement européen[9]. Cette nomination provoque plusieurs réactions houleuses dans son pays natal, des politiques de plusieurs partis (y compris du Parti démocrate) l'accusant de trahir l'Italie[10].
Le , Le Monde et le Times of Malta rapportent que Sandro Gozi exercerait une activité de consultant auprès du gouvernement de Malte depuis le mois de juin 2018 alors qu'il a intégré le cabinet du Premier ministre en tant que chargé de mission le . Après avoir dans un premier temps assumé auprès du Monde cumuler ces deux activités, louant une approche « transnationale », Sandro Gozi aurait ensuite changé de version en assurant que son contrat maltais était suspendu depuis la fin du mois de . Le quotidien se demande si les activités de consulting du chargé de mission ont fait l'objet d'une déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), chargée d'examiner les éventuels conflits d'intérêts. Interrogé lors des questions au gouvernement, Édouard Philippe indique avoir invité son conseiller à « produire dans les plus brefs délais les pièces qui permettent de confirmer la fin de sa collaboration avec le gouvernement maltais au moment de son embauche ». De son côté, le gouvernement maltais fait savoir au Monde qu'il avait été convenu que le contrat entrerait « en voie de cessation progressive », sans préciser à quelle date exactement[11]. Sandro Gozi démissionne le [12],[13].
En 2021, en vue de préparer le programme de LREM pour l'élection présidentielle de 2022, il est chargé de piloter le groupe de travail sur le volet international[14].
Europe
En raison du Brexit, comme il était 22e sur la liste Renaissance, Sandro Gozi devient député européen le et siège, au sein du groupe parlementaire européen Renew Europe. Le 5 mai 2021, il est nommé secrétaire général du Parti démocrate européen, succédant à Marielle de Sarnez[15].
Élections européennes 2024: membre de l'équipe Europe de Renew.
Le 8 mars 2024, l'Assemblée des délégués du Parti démocrate européen, qui s'est tenue à la Leopolda de Florence, a désigné le secrétaire général Sandro Gozi comme représentant du PDE dans l'équipe Europe, l'équipe de trois personnes qui dirigera la campagne européenne "Renew Europe Now" aux élections européennes de 2024. En plus de Sandro Gozi, l'équipe Europe de Renew est composée de Marie-Agnes Strack-Zimmermann de l'ALDE et de Valérie Hayer de Renaissance.
Il est sixième sur la liste Besoin d'Europe aux élections européennes de 2024.
Affaire judiciaire
En , à la suite d'un contrat avec la Banque centrale de Saint-Marin (en) ayant rapporté 220 000 euros à Sandro Gozi pour une prestation de conseil « qui s'est avérée fictive », une enquête est menée pour déterminer son rôle dans l'obtention du contrat[16]. Sandro Gozi assure que le contrat lui a été attribué dans le respect des procédures de la Banque centrale, et que l'accusation est portée pour nuire à sa candidature aux élections européennes de 2019[16]. Le dossier est classé sans suite le [17].
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur[réf. nécessaire]
- Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres[réf. nécessaire]
Publications
- (it) La Commissione europea. Processi decisionali e poteri esecutivi, Bologne, il Mulino, , 216 p. (ISBN 978-8815107466)
- Sandrine Kauffer et Sandro Gozi, Non ! Ce n'est pas la faute à Bruxelles, Paris, Le Manuscrit, , 239 p. (ISBN 978-2748186741)
- (it) Il governo dell'Europa, Bologne, il Mulino, , 274 p. (ISBN 978-8815146823)
- Marielle de Sarnez et Sandro Gozi, L'urgence européenne, Marseille, Éditions Thaddée, , 132 p. (ISBN 978-2919131150)
- Génération Erasmus, Marseille, Éditions Thaddée, , 256 p. (ISBN 978-2259241311)
- La cible, Paris, Plon, , 112 p. (ISBN 978-2374350233)
Notes et références
Notes
- Dans les résultats officiels du Ministère de l'Intérieur, il est mentionné comme élu mais devra attendre que le Royaume-Uni quitte l'Union Européenne pour siéger.
Références
- (it) « XVII Legislatura - XVII Legislatura - Deputati e Organi - Scheda deputato - GOZI Sandro », sur www.camera.it, (consulté le )
- (it) « Spunta foto di Gozi nel Fronte della Gioventù. Ma lui: "Avevo 16 anni" », ADN Kronos, 16 août 2019.
- [1].
- [2].
- « Anche Bilderberg contro Trump? », Trend Online, (lire en ligne).
- (it) « Bilderberg 2017: gli italiani invitati | Wall Street Italia », Wall Street Italia, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nathalie Loiseau, Pascal Canfin, Bernard Guetta, une ancienne navigatrice, un agriculteur... la liste LaREM aux européennes dévoilée », sur LCI, (consulté le ).
- Nicolas Berrod, « Brexit : dernière ligne droite pour les cinq eurodéputés français « au frigo » depuis mai 2019 », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « L'Italien Sandro Gozi va rejoindre le cabinet d'Édouard Philippe », sur 20 Minutes, (consulté le ).
- Jérôme Gautheret et Virginie Malingre, « La nomination de Sandro Gozi à Matignon fait des vagues à Rome », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Le mystérieux contrat maltais d’un conseiller d’Edouard Philippe », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Le conseiller Sandro Gozi annonce sa démission de Matignon », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Le Figaro avec AFP, « Dans la tourmente, le conseiller d'Édouard Philippe Sandro Gozi quitte Matignon », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- « Comment LREM prépare la présidentielle de 2022 », sur Challenges (consulté le )
- Parti démocrate européen, « Portrait de Sandro Gozi, nouveau secrétaire général du PDE », sur democrats.eu, (consulté le ).
- Jacques Pezet, « Un candidat de LREM aux européennes est-il sous le coup d'une enquête de police ? », sur Libération, (consulté le ).
- (it) « BCSM e consulenza a Sandro Gozi: archiviato procedimento a carico di Catia Tomasetti », sur San Marino RTV, (consulté le )
Voir aussi
Article connexe
- Liste des députés européens de France de la 9e législature - Liste des députés européens de la 9e législature
Liens externes
- (it) Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Personnalité politique italienne du XXIe siècle
- Personnalité d'Italia Viva
- Membre individuel du Parti démocrate européen
- Député européen du groupe Renew Europe 2019-2024
- Député européen élu en France 2019-2024
- Personnalité du Parti démocrate (Italie)
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Étudiant de l'université libre de Bruxelles
- Étudiant de la London School of Economics
- Étudiant de l'université de Bologne
- Naissance en mars 1968
- Naissance dans la province de Forlì-Cesena