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« Famille de Saulieu » : différence entre les versions

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{{Infobox Famille noble
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La famille '''de Saulieu de La Chomonerie''' est une [[Familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)|famille subsistante de la noblesse française]], originaire du [[Nivernais]]. Elle doit probablement son nom à la ville de [[Saulieu]] ([[Côte-d'Or]]), d'où elle pourrait provenir. Le nom de terre de La Chomonerie ([[Lurcy-le-Bourg]], [[Nièvre (département)|Nièvre]]) a été ajouté au patronyme au {{s-|XVIII}}. La branche ainée semble ne plus le porter à l’état-civil.
La '''famille de Saulieu de La Chomonerie''' est une [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)|famille subsistante de la noblesse française]], originaire du [[Nivernais]]. Le nom de terre de La Chomonerie (à [[Lurcy-le-Bourg]], [[Nièvre (département)|Nièvre]]) a été ajouté au patronyme au {{s-|XVIII}}. La branche ainée semble ne plus le porter à l’état-civil.


La famille de Saulieu remonte sa filiation suivie jusqu'en 1541<ref name="Sandret">Louis Sandret (direction), ''Revue historique, nobiliaire, et biographique'', tome 4, 1868</ref>, fut confirmée noble et anoblie en tant que de besoin par [[lettres patentes]] de 1653<ref>Louis d'Izarny-Gargas, Jean-Jacques Lartigue, Jean de Vaulchier, ''Nouveau Nobiliaire de France'', tome 3 (M-Z), Versailles, 1998</ref>, et fut maintenue noble à [[Moulins (Allier)|Moulins]] en 1702<ref>''Dictionnaire de la vraie / fausse noblesse'', éditions Tallandier, Paris, 2008</ref>.
La famille de Saulieu remonte sa filiation suivie jusqu'en 1541<ref name="Sandret">Louis Sandret (direction), ''Revue historique, nobiliaire, et biographique'', tome 4, 1868</ref>, fut confirmée noble et anoblie en tant que de besoin par [[lettres patentes]] de 1653<ref>Louis d'Izarny-Gargas, Jean-Jacques Lartigue, Jean de Vaulchier, ''Nouveau Nobiliaire de France'', tome 3 (M-Z), Versailles, 1998</ref>, et fut maintenue noble à [[Moulins (Allier)|Moulins]] en 1702<ref>''Dictionnaire de la vraie / fausse noblesse'', éditions Tallandier, Paris, 2008</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
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Le premier auteur connu de cette famille, Jean {{Ier}} de Saulieu, contrôleur ordinaire des guerres en 1541, [[échevin]] de [[Nevers]] en 1560, marié vers 1545 avec Catherine Pernin<ref name="Sandret"/>, eut pour fils :

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Le premier auteur connu de cette famille, Jean {{Ier}} de Saulieu, contrôleur ordinaire des guerres en 1541, échevin de [[Nevers]] en 1560, marié vers 1545 avec Catherine Pernin<ref name="Sandret"/>, eut pour fils :
* François {{Ier}} de Saulieu, échevin de Nevers en 1597, marié vers 1577 avec Juliette Destrappes, dont :
* François {{Ier}} de Saulieu, échevin de Nevers en 1597, marié vers 1577 avec Juliette Destrappes, dont :
** Jean II de Saulieu (1592-1630), seigneur de Rémeron, receveur des tailles à [[Nevers]], marié vers 1618 avec Catherine Tenon, dont :
** Jean II de Saulieu (1592-1630), seigneur de Rémeron, receveur des tailles à [[Nevers]], marié vers 1618 avec Catherine Tenon, dont :
*** François II de Saulieu (1622- ), seigneur de Rémeron, Trésorier de France au bureau des finance de la généralité de [[Moulins (Allier)|Moulins]], confirmé ou anobli en 1653, marié avec Anne Gascoing, dont :
*** François II de Saulieu (1622- ), seigneur de Rémeron, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de [[Moulins (Allier)|Moulins]], confirmé ou anobli en 1653, marié avec Anne Gascoing, dont :
**** François III de Saulieu (1672-1738), qui poursuivit.
**** François III de Saulieu (1672-1738), qui poursuivit.


{{Section à sourcer|date=novembre 2021}}
La famille de Saulieu a donné plusieurs personnages notables depuis le {{s-|XVII}} et notamment des officiers, des chevaliers de différents ordres (Mont-Carmel et Saint-Lazare, Saint-Louis, ordres du Lys et de la Légion d’honneur). Par ailleurs, quatre générations successives ont exercé la fonction de maire de [[Lurcy-le-Bourg]] ([[Nièvre (département)|Nièvre]]), leur commune d’adoption.
La famille de Saulieu a donné depuis le {{s-|XVII}} des officiers, des chevaliers de différents ordres (Mont-Carmel et Saint-Lazare, Saint-Louis, ordres du Lys et de la Légion d’honneur). Par ailleurs, quatre générations successives ont exercé la fonction de maire de [[Lurcy-le-Bourg]] ([[Nièvre (département)|Nièvre]]), leur commune d’adoption.


La famille est décorée de l'[[Société des Cincinnati|ordre de Cincinnati]] pour l'aide apportée par Charles François de Saulieu (1754-1828) à l'armée américaine lors de la guerre d'indépendance des États-Unis, comme la [[Bataille des Saintes]] aux côtés du [[comte de Rochambeau]] et du [[Gilbert du Motier de La Fayette|marquis de La Fayette]].
Charles François de Saulieu (1754-1828) a été décoré de l'[[Société des Cincinnati|ordre de Cincinnati]] pour sa participation à la [[guerre d'indépendance des États-Unis]], comme à la [[bataille des Saintes]].


Elle a comparu en 1789 dans l'ordre de la noblesse du bailliage du [[Nivernais]].
La famille a comparu en 1789 dans l'ordre de la noblesse du bailliage du [[Nivernais]].


La famille de Saulieu est composée de deux branches récentes. Guillaume de Saulieu (1946), fils de Jacques de Saulieu (1917-2007), est aujourd'hui chef de famille.
La famille de Saulieu est composée de deux branches récentes. Guillaume de Saulieu (1946), fils de Jacques de Saulieu (1917-2007), est aujourd'hui chef de famille.


== Preuves de noblesse ==
== Preuves de noblesse ==
⚫
Ces preuves ont été présentées à l'[[Association d'entraide de la noblesse française]] (ANF) pour l'entrée de la famille dans l'association en 1940, puis lors d'admissions suivantes :

* Le {{date-|3 mars 1940}}, preuves d'entrée : {{date-|14 mars 1789}}, Comparution pour l’ordre de la noblesse, bailliage de Nivervais (AN BIII 97) <ref>(AN BIII 97)</ref>.
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Ces preuves ont été présentées à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) pour l'entrée de la famille dans l'association en 1940, puis lors d'admissions suivantes :
* Le 3 mars 1940, preuves d'entrée : 14 mars 1789, Comparution pour l’ordre de la noblesse, bailliage de Nivervais (AN BIII 97) <ref>(AN BIII 97)</ref>.
* Le {{date-|25 novembre 1976}}, preuves supplémentaires : {{date-|27 avril 1765}}, Certificat de noblesse délivré par Louis Pierre d’Hozier pour l’admission dans les pages de la grande écurie (BN Ms Fs 32109) <ref>(BN Ms Fs 32109)</ref>.
* Le 25 novembre 1976, preuves supplémentaires : 27 avril 1765, Certificat de noblesse délivré par Louis Pierre d’Hozier pour l’admission dans les pages de la grande écurie (BN Ms Fs 32109) <ref>(BN Ms Fs 32109)</ref>.
* {{date-|25 novembre 1978}}, preuves supplémentaires : {{date-|27 août 1667}}, Procès-verbal des preuves de noblesse présentés pour l’admission dans l’[[Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem|ordre de Notre-Dame du Mont carmel et de Saint Lazare]] (Archives familiales).
* 25 novembre 1978, preuves supplémentaires : 27 août 1667, Procès-verbal des preuves de noblesse présentés pour l’admission dans l’[[Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem|ordre de Notre-Dame du Mont carmel et de Saint Lazare]] (Archives familiales).
* {{date-|20 juin 2001}}, preuves supplémentaires : {{date-|12 juin 1702}}, Jugement de maintenue de noblesse rendu par Jacques Mansar de Sagonne, intendant de la généralité de Moulins (Archives familiales).
* 20 juin 2001, preuves supplémentaires : 12 juin 1702, Jugement de maintenue de noblesse rendu par Jacques Mansar de Sagonne, intendant de la généralité de Moulins (Archives familiales).


== Personnalités ==
== Personnalités ==
{{Section à sourcer|date=novembre 2021}}

[[File:Charles François de Saulieu.jpg|thumb|Charles François de Saulieu]]
[[File:Charles François de Saulieu.jpg|thumb|Charles François de Saulieu]]
* '''Jean François de Saulieu-Saincaize''' (1740 - 1812), seigneur du Marais, [[chevau-léger]] de la garde du roy, chevalier de Saint-Louis. Il était dans la société de la duchesse de Polignac. Sa descendante, la marquise de Fayet, raconte dans ses mémoires : Un jour, [[Marie-Antoinette d'Autriche|la reine]] venant voir son amie, y rencontra monsieur de Saulieu, alors fort jeune et charmant cavalier ; et comme il se disposait à se retirer " Restez, restez monsieur le chevau-léger, lui dit la reine, je suis fort aise de vous trouver ..." Depuis lors, il eut l'honneur d'en être reçu avec la même bienveillance<ref>Mémoires de la Marquise de Fayet née de Chabrol-Tournoëlle</ref>.
* '''Jean François de Saulieu-Saincaize''' (1740 - 1812), seigneur du Marais, [[chevau-léger]] de la garde du roy, chevalier de Saint-Louis. Il était dans la société de la duchesse de Polignac. Sa descendante, la marquise de Fayet, raconte dans ses mémoires : Un jour, [[Marie-Antoinette d'Autriche|la reine]] venant voir son amie, y rencontra monsieur de Saulieu, alors fort jeune et charmant cavalier ; et comme il se disposait à se retirer " Restez, restez monsieur le chevau-léger, lui dit la reine, je suis fort aise de vous trouver ..." Depuis lors, il eut l'honneur d'en être reçu avec la même bienveillance<ref>Mémoires de la Marquise de Fayet née de Chabrol-Tournoëlle</ref>.


* '''Charles François de Saulieu''' (1754 - 1828), seigneur de La Chomonerie, lieutenant au premier régiment de Limousin pendant la campagne d'Amérique. Il sert sous l'amiral de Grasse et perd le bras gauche sur la Nymphe à la bataille des Saintes. Croix de Saint Louis, ordre de Cincinnati, puis, après la [[Révolution française|Révolution]], devient conseiller général de la Nièvre et maire de [[Lurcy-le-Bourg]]. Il épouse en 1787 Rose Simone Sallonnier de Varennes.
* '''Charles François de Saulieu''' (1754 - 1828), seigneur de La Chomonerie, lieutenant au premier régiment de Limousin pendant la campagne d'Amérique. Il sert sous l'amiral de Grasse et perd le bras gauche sur la Nymphe à la bataille des Saintes. Croix de Saint Louis, ordre de Cincinnati, puis, après la [[Révolution française|Révolution]], devient conseiller général de la Nièvre et maire de [[Lurcy-le-Bourg]]. Il épouse en 1787 Rose Simone Sallonnier de Varennes.


* ''' Jacques de Saulieu de La Chomonerie''' (1876 - 1917), arrière-petit-fils du précédent, auteur de la branche cadette, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 14-18, sous-lieutenant au {{4e|régiment}} de zouaves, mort pour la France au chemin des Dames, maire de [[Lurcy-le-Bourg]].
* ''' Jacques de Saulieu de La Chomonerie''' (1876 - 1917), arrière-petit-fils du précédent, auteur de la branche cadette, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 14-18, sous-lieutenant au {{4e|régiment}} de zouaves, mort pour la France au chemin des Dames, maire de [[Lurcy-le-Bourg]].
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[[File:François de Saulieu.jpg|thumb|François de Saulieu de La Chomonerie]]
[[File:François de Saulieu.jpg|thumb|François de Saulieu de La Chomonerie]]


* '''François de Saulieu de La Chomonerie''' (1907 - 1987), fils du précédent, fondateur du Journal ''Les Routiers'' en 1934<ref>"Ce site est le complément au quotidien du magazine LES ROUTIERS le mensuel de la route et des transports, créé en 1934, le plus ancien titre de la profession" (http://www.routiers.com/)</ref> et de la chaine des [[Relais routiers]] en 1935. Secrétaire confédéral de la Confédération nationale des Salariés de France ; fondateur de l'Union internationale des chauffeurs routiers ; fondateur de l'Association familiale de la famille de la route. Il est l'auteur de " Le travail et la peine des Hommes " aux éditions S.E.J.T Il est aussi l'auteur d'autres livres : « Cendres et poussières », poèmes, Rio de Janeiro 1927. « Solitudes », Poèmes, 1930. « Un soir sur l’Euphrate », Roman 1933. « Légendes d’amour », Contes 1934. « La combe aux loups », Roman 1945. « Petite histoire du travail », 1962. Le journal ''Les Routiers'' est dirigé depuis 2002 par son petit-fils Laurent de Saulieu O'Toole (1969), succédant à son père Patrice de Saulieu O'Toole (1943)<ref>http://www.sejt.com/equipe.asp</ref>.
* '''François de Saulieu de La Chomonerie''' (1907 - 1987), fils du précédent, fondateur du Journal ''Les Routiers'' en 1934<ref name="LeMonde062019">[https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2019/06/21/les-routiers-sont-sympas-les-relais-aussi_5479380_4497319.html Les routiers sont sympas, les relais aussi.] Le Monde, Pierre Hemme, 21 juin 2019.</ref>{{,}}<ref>[http://www.routiers.com/ routiers.com] A propos du site : "Ce site est le complément au quotidien du magazine LES ROUTIERS le mensuel de la route et des transports, créé en 1934, le plus ancien titre de la profession"</ref> et de la chaine des [[Relais routiers]] en 1935. Secrétaire confédéral de la Confédération nationale des Salariés de France ; fondateur de l'Union internationale des chauffeurs routiers ; fondateur de l'Association familiale de la famille de la route. Il est l'auteur de " Le travail et la peine des Hommes " aux éditions S.E.J.T Il est aussi l'auteur d'autres livres : « Cendres et poussières », poèmes, Rio de Janeiro 1927. « Solitudes », Poèmes, 1930. « Un soir sur l’Euphrate », Roman 1933. « Légendes d’amour », Contes 1934. « La combe aux loups », Roman 1945. « Petite histoire du travail », 1962. Le journal ''Les Routiers'' est dirigé depuis 2002 par son petit-fils Laurent de Saulieu O'Toole (1969), succédant à son père Patrice de Saulieu O'Toole (1943)<ref name="LeMonde062019"/>{{,}}<ref>[http://www.sejt.com/equipe.asp sejt.com] Groupe Société d'Edition de Journaux Techniques : l'équipe.</ref>.


* '''Jacques Amable de Saulieu de La Chomonerie''' (1938), fils ainé du précédent, coauteur, avec Jean de Vaulchier et Jean de Bodinat, de l'Armorial de l'[[ association d'entraide de la noblesse française |ANF]]<ref>http://www.anf.asso.fr/Armorial</ref>. Jacques Amable et Patrice de Saulieu ont publié de 1962 à 1965 un journal mondain : La gazette du Monde et de la Ville.
* '''Jacques Amable de Saulieu de La Chomonerie''' (1938), fils ainé du précédent, coauteur, avec Jean de Vaulchier et Jean de Bodinat, de l'Armorial de l'[[Association d'entraide de la noblesse française|ANF]]<ref>{{Lien brisé |url= http://www.anf.asso.fr/Armorial |titre=anf.asso.fr/Armorial |brisé le=22-04-2023}}.</ref>. Jacques Amable et Patrice de Saulieu ont publié de 1962 à 1965 un journal mondain : La gazette du Monde et de la Ville.


* '''Thierry de Saulieu de La Chomonerie''' (1947), frère du précédent, rédacteur en chef du magazine ''Les Routiers''. Thierry de Saulieu a été responsable de la réalisation des dossiers économiques, transport et véhicules industriels au Figaro de 1980 à 2008. Il a créé le premier magazine grand public de camions « Les Maxis » de 1970 à 1980. Thierry de Saulieu a été responsable de rubrique pour l’Équipe et Le Parisien entre 1981 et 1985. Il a également été responsable des essais autos à l’Argus de l’automobile de 1970 à 1983, et des essais camions et techniques au magazine Les Routiers. Il a commencé sa carrière en 1967 comme reporter de guerre photo<ref>https://www.humanite.fr/node/281524</ref>. Thierry de Saulieu a notamment participé 18 fois au [[rallye Paris-Dakar]] en camion (dont 5 victoires).
* '''Thierry de Saulieu de La Chomonerie''' (1947), frère du précédent, rédacteur en chef du magazine ''Les Routiers''. Thierry de Saulieu a été responsable de la réalisation des dossiers économiques, transport et véhicules industriels au Figaro de 1980 à 2008. Il a créé le premier magazine grand public de camions « Les Maxis » de 1970 à 1980. Thierry de Saulieu a été responsable de rubrique pour l’Équipe et Le Parisien entre 1981 et 1985. Il a également été responsable des essais autos à l’Argus de l’automobile de 1970 à 1983, et des essais camions et techniques au magazine Les Routiers. Il a commencé sa carrière en 1967 comme reporter de guerre photo<ref>{{Article |auteur1= |titre=Retour triomphant de Reggiani |périodique=[[L'Humanité]] |date=15-03-2003 |lire en ligne=https://www.humanite.fr/node/281524 |consulté le=07-10-2020}}.</ref>. Thierry de Saulieu a notamment participé 18 fois au [[rallye Paris-Dakar]] en camion (dont 3 victoires).


== Situation contemporaine ==
== Héraldique ==
Les armes des Saulieu se blasonnent ainsi : ''Tiercé en fasce : au 1 de gueules, à trois étoiles d'or ; au 2 d'or plein ; au 3 d'azur, au lévrier passant d'argent, colleté de gueules, bordé et cloué d'or.''<ref name="SOULT1879-t2-p190">{{Ouvrage|auteur=Georges de Soultrait|titre=Armorial historique et archéologique du Nivernais|tome=II|page=190}}</ref>
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Blason famille fr de Saulieu de La Chomonerie.svg
</gallery>


== Situation contemporaine ==
La famille de Saulieu est membre de l’[[Association d'entraide de la noblesse française|ANF]], ainsi que de l’Association des ''Vieux Noms Français Subsistants'' (VNFS)<ref group=Note>[http://www.memodoc.com/VNFS.htm Site de l'association des vieux noms français]</ref>.
La famille de Saulieu est membre de l’[[Association d'entraide de la noblesse française|ANF]], ainsi que de l’Association des ''Vieux Noms Français Subsistants'' (VNFS)<ref group=Note>[http://www.memodoc.com/VNFS.htm Site de l'association des vieux noms français]</ref>.


== Galerie ==
== Galerie ==

{{message galerie}}
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Fichier:70 ans des routiers.jpg| 70 ans des Routiers à Grand-Rullecourt
Fichier:70 ans des routiers.jpg| 70 ans des Routiers à Grand-Rullecourt
Fichier:Logo les routiers.gif| Logo des Routiers
Fichier:Logo les routiers.gif| Logo des Routiers
Fichier:Camion thierry de saulieu.jpg| Dakar 1985. DAF F3300. Thierry de Saulieu, Johannes de Rooy, Martinus Ketelaars.
Fichier:Camion thierry de saulieu.jpg| Dakar 1985. DAF F3300. Thierry de Saulieu, Johannes de Rooy, Martinus Ketelaars.
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== Alliances ==
Les principales alliances de la famille de Saulieu sont : Pernin (1545), Destrappes (1577), Tenon (1618), Gascoing, de Boysseulh (1904), de Bar de La Garde (1906), de Noblet de La Clayette (1908), O'Toole de Leinster (1936), de La Chapelle (1942), [[Famille de Chabot|de Chabot-Tramecourt]], [[Famille Colonna|Colonna de Giovellina]], de Buyer-Mimeure, Savary de Beauregard, [[Famille d'Aboville|d'Aboville]].

== Postérité ==
* Centre François de Saulieu, à [[Bègues]] ([[Allier (département)|Allier]])


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===
=== Références ===
{{Références}}
{{Références|taille=40}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
* [[Familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)]]
* [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)]]
* [[Armorial des familles de Bourgogne]]
* [[Liste des familles de la noblesse française d'Ancien Régime (L à Z)]]
* [[Armorial des familles du Nivernais]]


{{Portail|Généalogie|Nièvre|Royaume de France}}
{{Portail|Généalogie|Royaume de France|Nièvre|Noblesse française}}


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{{CLEDETRI:Saulieu}}

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[[Catégorie:Famille noble française]]
[[Catégorie:Famille noble de Bourgogne]]
[[Catégorie:Famille noble de Bourgogne]]

Dernière version du 18 août 2024 à 08:20

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Familles de Saulieu.

Famille de Saulieu
de La Chomonerie
Image illustrative de l’article Famille de Saulieu
Armes
Blasonnement Tiercé en fasce : au 1, de gueules chargé de trois étoiles d'or ; au 2, d'or plain ; au 3, d'azur au lévrier passant d'argent, colleté de gueules, bordé et bouclé d'or
Devise « Fidelissimus » (« le plus fidèle »)
Branches O'Toole
Pays ou province d’origine Nivernais
Demeures Château de Grand-Rullecourt
Charges Échevin, contrôleur ordinaire des guerres, maires
Fonctions militaires Officiers
Récompenses militaires Chevalier de Saint-Louis
Ordre de Cincinnati
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La famille de Saulieu de La Chomonerie est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Nivernais. Le nom de terre de La Chomonerie (à Lurcy-le-Bourg, Nièvre) a été ajouté au patronyme au XVIIIe siècle. La branche ainée semble ne plus le porter à l’état-civil.

La famille de Saulieu remonte sa filiation suivie jusqu'en 1541[1], fut confirmée noble et anoblie en tant que de besoin par lettres patentes de 1653[2], et fut maintenue noble à Moulins en 1702[3].

Histoire

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Le premier auteur connu de cette famille, Jean Ier de Saulieu, contrôleur ordinaire des guerres en 1541, échevin de Nevers en 1560, marié vers 1545 avec Catherine Pernin[1], eut pour fils :

  • François Ier de Saulieu, échevin de Nevers en 1597, marié vers 1577 avec Juliette Destrappes, dont :
    • Jean II de Saulieu (1592-1630), seigneur de Rémeron, receveur des tailles à Nevers, marié vers 1618 avec Catherine Tenon, dont :
      • François II de Saulieu (1622- ), seigneur de Rémeron, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Moulins, confirmé ou anobli en 1653, marié avec Anne Gascoing, dont :
        • François III de Saulieu (1672-1738), qui poursuivit.
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La famille de Saulieu a donné depuis le XVIIe siècle des officiers, des chevaliers de différents ordres (Mont-Carmel et Saint-Lazare, Saint-Louis, ordres du Lys et de la Légion d’honneur). Par ailleurs, quatre générations successives ont exercé la fonction de maire de Lurcy-le-Bourg (Nièvre), leur commune d’adoption.

Charles François de Saulieu (1754-1828) a été décoré de l'ordre de Cincinnati pour sa participation à la guerre d'indépendance des États-Unis, comme à la bataille des Saintes.

La famille a comparu en 1789 dans l'ordre de la noblesse du bailliage du Nivernais.

La famille de Saulieu est composée de deux branches récentes. Guillaume de Saulieu (1946), fils de Jacques de Saulieu (1917-2007), est aujourd'hui chef de famille.

Preuves de noblesse

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Ces preuves ont été présentées à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) pour l'entrée de la famille dans l'association en 1940, puis lors d'admissions suivantes :

  • Le , preuves d'entrée : , Comparution pour l’ordre de la noblesse, bailliage de Nivervais (AN BIII 97) [4].
  • Le , preuves supplémentaires : , Certificat de noblesse délivré par Louis Pierre d’Hozier pour l’admission dans les pages de la grande écurie (BN Ms Fs 32109) [5].
  • , preuves supplémentaires : , Procès-verbal des preuves de noblesse présentés pour l’admission dans l’ordre de Notre-Dame du Mont carmel et de Saint Lazare (Archives familiales).
  • , preuves supplémentaires : , Jugement de maintenue de noblesse rendu par Jacques Mansar de Sagonne, intendant de la généralité de Moulins (Archives familiales).

Personnalités

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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2021). 
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Charles François de Saulieu
  • Jean François de Saulieu-Saincaize (1740 - 1812), seigneur du Marais, chevau-léger de la garde du roy, chevalier de Saint-Louis. Il était dans la société de la duchesse de Polignac. Sa descendante, la marquise de Fayet, raconte dans ses mémoires : Un jour, la reine venant voir son amie, y rencontra monsieur de Saulieu, alors fort jeune et charmant cavalier ; et comme il se disposait à se retirer " Restez, restez monsieur le chevau-léger, lui dit la reine, je suis fort aise de vous trouver ..." Depuis lors, il eut l'honneur d'en être reçu avec la même bienveillance[6].
  • Charles François de Saulieu (1754 - 1828), seigneur de La Chomonerie, lieutenant au premier régiment de Limousin pendant la campagne d'Amérique. Il sert sous l'amiral de Grasse et perd le bras gauche sur la Nymphe à la bataille des Saintes. Croix de Saint Louis, ordre de Cincinnati, puis, après la Révolution, devient conseiller général de la Nièvre et maire de Lurcy-le-Bourg. Il épouse en 1787 Rose Simone Sallonnier de Varennes.
  • Jacques de Saulieu de La Chomonerie (1876 - 1917), arrière-petit-fils du précédent, auteur de la branche cadette, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 14-18, sous-lieutenant au 4e régiment de zouaves, mort pour la France au chemin des Dames, maire de Lurcy-le-Bourg.
François de Saulieu de La Chomonerie
  • François de Saulieu de La Chomonerie (1907 - 1987), fils du précédent, fondateur du Journal Les Routiers en 1934[7],[8] et de la chaine des Relais routiers en 1935. Secrétaire confédéral de la Confédération nationale des Salariés de France ; fondateur de l'Union internationale des chauffeurs routiers ; fondateur de l'Association familiale de la famille de la route. Il est l'auteur de " Le travail et la peine des Hommes " aux éditions S.E.J.T Il est aussi l'auteur d'autres livres : « Cendres et poussières », poèmes, Rio de Janeiro 1927. « Solitudes », Poèmes, 1930. « Un soir sur l’Euphrate », Roman 1933. « Légendes d’amour », Contes 1934. « La combe aux loups », Roman 1945. « Petite histoire du travail », 1962. Le journal Les Routiers est dirigé depuis 2002 par son petit-fils Laurent de Saulieu O'Toole (1969), succédant à son père Patrice de Saulieu O'Toole (1943)[7],[9].
  • Jacques Amable de Saulieu de La Chomonerie (1938), fils ainé du précédent, coauteur, avec Jean de Vaulchier et Jean de Bodinat, de l'Armorial de l'ANF[10]. Jacques Amable et Patrice de Saulieu ont publié de 1962 à 1965 un journal mondain : La gazette du Monde et de la Ville.
  • Thierry de Saulieu de La Chomonerie (1947), frère du précédent, rédacteur en chef du magazine Les Routiers. Thierry de Saulieu a été responsable de la réalisation des dossiers économiques, transport et véhicules industriels au Figaro de 1980 à 2008. Il a créé le premier magazine grand public de camions « Les Maxis » de 1970 à 1980. Thierry de Saulieu a été responsable de rubrique pour l’Équipe et Le Parisien entre 1981 et 1985. Il a également été responsable des essais autos à l’Argus de l’automobile de 1970 à 1983, et des essais camions et techniques au magazine Les Routiers. Il a commencé sa carrière en 1967 comme reporter de guerre photo[11]. Thierry de Saulieu a notamment participé 18 fois au rallye Paris-Dakar en camion (dont 3 victoires).

Héraldique

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Les armes des Saulieu se blasonnent ainsi : Tiercé en fasce : au 1 de gueules, à trois étoiles d'or ; au 2 d'or plein ; au 3 d'azur, au lévrier passant d'argent, colleté de gueules, bordé et cloué d'or.[12]

Situation contemporaine

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La famille de Saulieu est membre de l’ANF, ainsi que de l’Association des Vieux Noms Français Subsistants (VNFS)[Note 1].

Galerie

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  • 70 ans des Routiers à Grand-Rullecourt
    70 ans des Routiers à Grand-Rullecourt
  • Logo des Routiers
    Logo des Routiers
  • Dakar 1985. DAF F3300. Thierry de Saulieu, Johannes de Rooy, Martinus Ketelaars.
    Dakar 1985. DAF F3300. Thierry de Saulieu, Johannes de Rooy, Martinus Ketelaars.

Alliances

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Les principales alliances de la famille de Saulieu sont : Pernin (1545), Destrappes (1577), Tenon (1618), Gascoing, de Boysseulh (1904), de Bar de La Garde (1906), de Noblet de La Clayette (1908), O'Toole de Leinster (1936), de La Chapelle (1942), de Chabot-Tramecourt, Colonna de Giovellina, de Buyer-Mimeure, Savary de Beauregard, d'Aboville.

Postérité

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Notes et références

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Notes

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  1. ↑ Site de l'association des vieux noms français

Références

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  1. ↑ a et b Louis Sandret (direction), Revue historique, nobiliaire, et biographique, tome 4, 1868
  2. ↑ Louis d'Izarny-Gargas, Jean-Jacques Lartigue, Jean de Vaulchier, Nouveau Nobiliaire de France, tome 3 (M-Z), Versailles, 1998
  3. ↑ Dictionnaire de la vraie / fausse noblesse, éditions Tallandier, Paris, 2008
  4. ↑ (AN BIII 97)
  5. ↑ (BN Ms Fs 32109)
  6. ↑ Mémoires de la Marquise de Fayet née de Chabrol-Tournoëlle
  7. ↑ a et b Les routiers sont sympas, les relais aussi. Le Monde, Pierre Hemme, 21 juin 2019.
  8. ↑ routiers.com A propos du site : "Ce site est le complément au quotidien du magazine LES ROUTIERS le mensuel de la route et des transports, créé en 1934, le plus ancien titre de la profession"
  9. ↑ sejt.com Groupe Société d'Edition de Journaux Techniques : l'équipe.
  10. ↑ « anf.asso.fr/Armorial »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  11. ↑ « Retour triomphant de Reggiani », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ Georges de Soultrait, Armorial historique et archéologique du Nivernais, t. II, p. 190

Voir aussi

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