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« Luis González Bravo » : différence entre les versions

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{{homonymes|Luis González (homonymie)|González|Bravo}}
{{ébauche|personnalité politique espagnole}}
{{ébauche|personnalité politique espagnole}}
{{Infobox Biographie2}}
{{Infobox Personnalité politique
| charte = Chef de gouvernement
| nom = Luis González Bravo
| image = Retrato de Luis González Bravo.jpg
| légende =
| fonction1 = [[Liste des chefs du gouvernement espagnol|Président du Conseil des ministres espagnol]]
| monarque 1 = [[Isabelle II]]
| à partir du fonction1 = 23 avril
| jusqu'au fonction1 = 19 septembre 1868<br/><small>({{durée|23|4|1868|19|9|1868}})</small>
| prédécesseur 1 = [[Ramón María Narváez]]
| successeur 1 = [[José Gutiérrez de la Concha]]
| monarque 2 = [[Isabelle II]]
| à partir du fonction2 = 29 novembre 1843
| jusqu'au fonction2 = 3 mai 1844
| prédécesseur 2 = [[Salustiano Olózaga]]
| successeur 2 = [[Ramón María Narváez]]
| nom de naissance = Luis González Bravo y López de Arjona
| date de naissance = 8 juillet 1811
| lieu de naissance = [[Cadix]] ([[Royaume d'Espagne (1808-1813)|Royaume d'Espagne]])
| date de décès = 1 septembre 1871
| lieu de décès = [[Biarritz]] ([[France]])
| sépulture =
| nationalité = [[Espagne|Espagnole]]
| parti = [[Parti modéré (Espagne)|Parti modéré]]
| conjoint =
| enfants =
| université = [[Université d'Alcalá de Henares (1499-1836)|Université d'Alcalá de Henares]]
| profession = [[Avocat (métier)|Avocat]]<br>[[Diplomate]]<br>[[Journaliste]]
| signature =
}}


'''Luis González Bravo''' ([[Cadix]], [[8 juillet]] [[1811]] - [[Biarritz]], {{1er septembre}} [[1871]]) est un [[journaliste]] et [[Personnalité politique|homme politique]] [[Espagne|espagnol]].
'''Luis González Bravo y López de Arjona''', né le {{date|8 juillet 1811}} à [[Cadix]] et mort le {{date|1 septembre 1871}} à [[Biarritz]], est un [[journaliste]] et [[homme d'État]] [[Espagne|espagnol]].


== Biographie ==
Il fit des études de [[Droit]] à [[Alcalá de Henares]]. Militant au parti progressiste, il participa à la Milice Nationale pendant la Régence de [[Marie-Christine de Bourbon-Siciles (1806-1878)|Marie Christine de Bourbon]]. Il fut [[Député]] de [[Cadix]] en [[1841]], période durant laquelle il acquit une plus grande modération, ce qui lui permit, avec l'appui de [[Ramón María Narváez y Campos|Narváez]], d'être nommé [[Président du Gouvernement (Espagne)|président du Conseil des Ministres]] du [[5 décembre]] [[1843]] au [[3 mai]] [[1844]]. Il travailla pour Narváez en dissolvant la Milice Nationale, déclara l'[[état de siège]], dissout les conseils municipaux, imposa la [[censure]] à la presse et accusa Olozaga d'avoir intrigué contre la future reine [[Isabelle II d'Espagne|Isabelle II]] quand il était Président du Conseil.
{{Section à sourcer|date=février 2024}}
Il fait des études de [[droit]] à [[Université d'Alcalá de Henares (historique)|université d'Alcalá de Henares]]. Militant au parti progressiste, il participe à la Milice nationale pendant la [[régence de Marie-Christine de Bourbon]]. Il est [[député]] de [[Cadix]] en 1841, période durant laquelle il acquiert une plus grande modération, ce qui lui permet, avec l'appui de [[Ramón María Narváez y Campos|Narváez]], d'être nommé [[Président du Gouvernement (Espagne)|président du Conseil des ministres]] et ministre d'État (chargé des Affaires étrangères) le {{date-|5 décembre 1843}}, après le renversement de [[Salustiano Olózaga]]. Il travaille pour Narváez en dissolvant la Milice nationale, déclare l'[[état de siège]], dissout les conseils municipaux, impose la [[censure]] à la presse et accuse Olózaga d'avoir intrigué contre la reine [[Isabelle II d'Espagne|Isabelle II]] quand il était président du Conseil.


Le {{date-|25 avril 1844}}, il signe avec le général chilien José Manuel Borgoño le traité de « paix et d'amitié » par lequel l'Espagne reconnaît l'indépendance du [[Chili]].
Sa chute du gouvernement l'amena à [[Lisbonne]] en tant que [[Diplomatie|diplomate]]. Après son retour en Espagne, et face à ses diatribes contre ses propres compagnons, qui l'avaient jadis soutenu, il fuit durant la révolution de [[1854]] craignant pour sa vie. En [[1864]] il fut nommé [[ministre de l'Intérieur (Espagne)|ministre de l'Intérieur]] sous le gouvernement Narváez lorsque la politique espagnole avait clairement acquis une coloration réactionnaire. Il fut responsable de la répression sanglante d'une manifestation étudiante par la [[Garde civile]], ce qui l'obligea à démissionner en [[1865]], pour revenir l'année suivante comme Ministre de l'Intérieur et en [[1868]] de nouveau comme président du Conseil. Ses agissements controversés furent un élément supplémentaire qui favorisa la [[Révolution de 1868]] et la chute d'Isabelle II. Il s'exila à Biarritz et rejoignit les [[Carlisme|carliste]]s. Il fut membre de la [[Real Academia Española]].
== Article connexe ==
*[[Liste des présidents du gouvernement espagnol]]


Son départ du gouvernement le {{date-|3 mai 1844}}, à la tête duquel lui succède Narváez, l'amène à [[Lisbonne]] en tant qu'[[ambassadeur]]. Après son retour en Espagne, et face à ses diatribes contre ses propres compagnons, qui l'avaient jadis soutenu, il fuit durant la révolution de 1854 craignant pour sa vie. En 1864, il est nommé [[ministre de l'Intérieur (Espagne)|ministre de l'Intérieur]] sous le gouvernement Narváez lorsque la politique espagnole a clairement acquis une coloration réactionnaire. Il se rend responsable de la répression sanglante d'une manifestation étudiante par la [[Garde civile]], ce qui l'oblige à démissionner en 1865, pour revenir l'année suivante au même poste et de nouveau comme président du Conseil le {{date-|23 avril 1868}} comme successeur de Narváez, décédé. Ses agissements controversés sont un élément supplémentaire qui favorise la [[Révolution de 1868]] et la chute d'Isabelle II. Il s'exile à Biarritz et rejoint les [[Carlisme (Espagne)|carliste]]s.
==Source==

En 1863, il est nommé membre de l'[[Académie royale espagnole]].

== Notes et références ==
{{Traduction/Référence|es|Luis González Bravo|11893651}}
{{Traduction/Référence|es|Luis González Bravo|11893651}}
{{Références}}
{{Vide}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste des présidents du gouvernement espagnol]]
* [[Révolution de 1868]]

=== Liens externes ===
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[[Catégorie:Décès à Biarritz]]
[[Catégorie:Décès à 60 ans]]
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Dernière version du 29 août 2024 à 03:33

Luis González Bravo
Illustration.
Fonctions
Président du Conseil des ministres espagnol

(4 mois et 27 jours)
Monarque Isabelle II
Prédécesseur Ramón María Narváez
Successeur José Gutiérrez de la Concha

(5 mois et 4 jours)
Monarque Isabelle II
Prédécesseur Salustiano Olózaga
Successeur Ramón María Narváez
Biographie
Nom de naissance Luis González Bravo y López de Arjona
Date de naissance
Lieu de naissance Cadix (Royaume d'Espagne)
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Biarritz (France)
Nationalité Espagnole
Parti politique Parti modéré
Diplômé de Université d'Alcalá de Henares
Profession Avocat
Diplomate
Journaliste

Luis González Bravo y López de Arjona, né le à Cadix et mort le à Biarritz, est un journaliste et homme d'État espagnol.

Il fait des études de droit à université d'Alcalá de Henares. Militant au parti progressiste, il participe à la Milice nationale pendant la régence de Marie-Christine de Bourbon. Il est député de Cadix en 1841, période durant laquelle il acquiert une plus grande modération, ce qui lui permet, avec l'appui de Narváez, d'être nommé président du Conseil des ministres et ministre d'État (chargé des Affaires étrangères) le , après le renversement de Salustiano Olózaga. Il travaille pour Narváez en dissolvant la Milice nationale, déclare l'état de siège, dissout les conseils municipaux, impose la censure à la presse et accuse Olózaga d'avoir intrigué contre la reine Isabelle II quand il était président du Conseil.

Le , il signe avec le général chilien José Manuel Borgoño le traité de « paix et d'amitié » par lequel l'Espagne reconnaît l'indépendance du Chili.

Son départ du gouvernement le , à la tête duquel lui succède Narváez, l'amène à Lisbonne en tant qu'ambassadeur. Après son retour en Espagne, et face à ses diatribes contre ses propres compagnons, qui l'avaient jadis soutenu, il fuit durant la révolution de 1854 craignant pour sa vie. En 1864, il est nommé ministre de l'Intérieur sous le gouvernement Narváez lorsque la politique espagnole a clairement acquis une coloration réactionnaire. Il se rend responsable de la répression sanglante d'une manifestation étudiante par la Garde civile, ce qui l'oblige à démissionner en 1865, pour revenir l'année suivante au même poste et de nouveau comme président du Conseil le comme successeur de Narváez, décédé. Ses agissements controversés sont un élément supplémentaire qui favorise la Révolution de 1868 et la chute d'Isabelle II. Il s'exile à Biarritz et rejoint les carlistes.

En 1863, il est nommé membre de l'Académie royale espagnole.

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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