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« Mont-Dol » : différence entre les versions

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{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Mont-Dol
| nom = Mont-Dol
| image = Mont-Dol (35) Mairie.jpg
| image = Mont-Dol - La mairie.jpg
| légende = La mairie.
| légende = La mairie.
| blason = Blason ville fr Mont-Dol (Ille-et-Vilaine).svg
| blason = Blason ville fr Mont-Dol (Ille-et-Vilaine).svg
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| maire = Marie-Élisabeth Solier
| maire = Marie-Élisabeth Solier
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 en Ille-et-Vilaine|2020]]-2026
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 en Ille-et-Vilaine|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel]]
| intercomm = [[Communauté de communes du pays de Dol et de la Baie du Mont Saint-Michel]]
| longitude = -1.765833
| longitude = -1.765833
| latitude = 48.569722
| latitude = 48.569722
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| alt maxi = 62
| alt maxi = 62
| superficie = 26.44
| superficie = 26.44
| type = Commune rurale et littorale
| type = Commune rurale à habitat dispersé
| unité urbaine = Hors unité urbaine
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Saint-Malo|Saint-Malo]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Saint-Malo|Saint-Malo]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
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'''Mont-Dol''' est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le [[Département français|département]] d'[[Ille-et-Vilaine]] en [[région Bretagne]] et peuplée de {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref group=alpha>[[Chiffres de population de la France|Population municipale]] {{Population de France/dernière_année}}, légale en {{#expr:{{Population de France/dernière_année}}+3}}.</ref>.
'''Mont-Dol''' est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le [[Département français|département]] d'[[Ille-et-Vilaine]] en [[région Bretagne]] et peuplée de {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref group=alpha>[[Chiffres de population de la France|Population municipale]] {{Population de France/dernière_année}}, légale en {{#expr:{{Population de France/dernière_année}}+3}}.</ref>. Le [[Tumulus|tertre]] du Mont-Dol a abrité des fragments d'[[autel taurobolique]] remontant à l'antiquité, découverts en 1778 par l'abbé Marie-[[François Rever]], professeur de [[François-René de Chateaubriand]].


== Géographie ==
== Géographie ==
[[File:Mont-Dol- Entrée de la commune.jpg|vignette|center|300px|<center>Une entrée de la commune.</center>]]
=== Territoire communal et communes limitrophes ===
=== Territoire communal et communes limitrophes ===
{{Communes limitrophes
{{Communes limitrophes
|commune= Mont-Dol
|commune= Mont-Dol
|nord-ouest= [[Hirel]]
|nord-ouest= [[Hirel]]
|nord= [[Le Vivier-sur-Mer]]
|nord= ''La [[Manche (mer)|Manche]]'',<br>[[Le Vivier-sur-Mer]]
|nord-est= [[Cherrueix]]
|nord-est= [[Cherrueix]]
|est=
|est=
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}}


Mont-Dol donne sur la [[baie du Mont-Saint-Michel]], et est entouré<ref>{{Géoportail |longitude= -1.767720 |latitude= 48.571825 |couches = Scan |admin=1 |échelle= 136440 |desc=Territoire de la commune de Mont-Dol (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 9 août 2018) }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.openstreetmap.org/relation/906818 |titre=Limites communales de Mont-Dol (zone entourée d’une ligne orange) |site=openstreetmap.org |consulté le=9 août 2018}}.</ref> des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de [[Cherrueix]], [[Baguer-Pican]], [[Dol-de-Bretagne]], [[Roz-Landrieux]], [[La Fresnais]], [[Hirel]] et [[Le Vivier-sur-Mer]].
Mont-Dol donne sur la [[baie du Mont-Saint-Michel]], et est entourée<ref>{{Géoportail |longitude= -1.767720 |latitude= 48.571825 |couches = Scan |admin=1 |échelle= 136440 |desc=Territoire de la commune de Mont-Dol (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 9 août 2018) }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.openstreetmap.org/relation/906818 |titre=Limites communales de Mont-Dol (zone entourée d’une ligne orange) |site=openstreetmap.org |consulté le=9 août 2018}}.</ref> des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de [[Cherrueix]], [[Baguer-Pican]], [[Dol-de-Bretagne]], [[Roz-Landrieux]], [[La Fresnais]], [[Hirel]] et [[Le Vivier-sur-Mer]].


=== Description ===
La commune se distingue par son mont qui lui a donné son nom. Le mont Dol, d'une hauteur de {{Unité|65|m}}, situé au centre de la commune à proximité de la ville de [[Dol-de-Bretagne]], apparaît dans le marais de Dol, terre gagnée naturellement sur la mer, contrairement aux [[polders]] créés par l'homme à partir de la chapelle Sainte-Anne de la commune de [[Saint-Broladre]] en direction du [[mont Saint-Michel]]. Sous ce marais, le [[Socle (géologie)|socle]] se situe entre 14 et {{Unité|16|m}} de profondeur. Il est recouvert de sédiments [[périglaciaire]]s au pied de la falaise fossile et de sables et graviers fluviatiles [[tardiglaciaire]]s dans les [[talweg]]s. La [[transgression flandrienne]] provoque la sédimentation d'un argile saumâtre dans les dépressions. Ensuite se déposent des sables [[Estran|intertidaux]] puis des [[Tangue (roche)|tangues]] au sommet desquelles sont intercalés des niveaux [[tourbe]]ux lorsque la transgression ralentit<ref group=alpha>La montée irrégulière de la mer se traduit par la construction de cordons littoraux. Le sol tourbeux se développe dans des dépressions à l'arrière de ces cordons qui bloquent l'écoulement des aux continentales.</ref> il y a {{Unité|5700|ans}} B.P.<ref>{{ouvrage |auteur=S. Durand, H. Lardeux |titre=Bretagne |éditeur=Masson |date=1985 |passage=30 et suivantes}}.</ref>.

La commune se distingue par son mont qui lui a donné son nom. Le mont Dol, d'une hauteur de {{Unité|65|m}}, situé au centre de la commune à proximité de la ville de [[Dol-de-Bretagne]], apparaît dans le marais de Dol, terre gagnée naturellement sur la mer, contrairement aux [[polders]] créés par l'homme à partir de la chapelle Sainte-Anne de la commune de [[Saint-Broladre]] en direction du [[mont Saint-Michel]]. Sous ce marais, le [[Socle (géologie)|socle]] se situe entre 14 et {{Unité|16|m}} de profondeur. Il est recouvert de sédiments [[périglaciaire]]s au pied de la falaise fossile et de sables et graviers fluviatiles [[tardiglaciaire]]s dans les [[talweg]]s. La [[transgression flandrienne]] provoque la sédimentation d'une argile saumâtre dans les dépressions. Ensuite se déposent des sables [[Estran|intertidaux]] puis des [[Tangue (roche)|tangues]] au sommet desquelles sont intercalés des niveaux [[tourbe]]ux lorsque la transgression ralentit<ref group=alpha>La montée irrégulière de la mer se traduit par la construction de cordons littoraux. Le sol tourbeux se développe dans des dépressions à l'arrière de ces cordons qui bloquent l'écoulement des eaux continentales.</ref> il y a {{Unité|5700|ans}} B.P.<ref>{{ouvrage |auteur=S. Durand, H. Lardeux |titre=Bretagne |éditeur=Masson |date=1985 |passage=30 et suivantes}}.</ref>.


On peut distinguer deux types de marais : le marais blanc côté nord du mont (où selon la légende s'étendait la [[forêt de Scissy]]) vers la baie, formé de sables marins et de [[Tangue (roche)|tangue]] ; le marais noir côté sud du mont vers [[Dol-de-Bretagne]], correspondant à une lagune [[tourbe]]use qui reçoit les eaux continentales et parfois aussi des intrusions limitées des eaux marines, lesquelles introduisent localement des veines de tangue au sein de la tourbe. Du haut du tertre on peut encore distinguer les différences car la couleur de la terre renseigne bien les différentes zones du marais.
On peut distinguer deux types de marais : le marais blanc côté nord du mont (où selon la légende s'étendait la [[forêt de Scissy]]) vers la baie, formé de sables marins et de [[Tangue (roche)|tangue]] ; le marais noir côté sud du mont vers [[Dol-de-Bretagne]], correspondant à une lagune [[tourbe]]use qui reçoit les eaux continentales et parfois aussi des intrusions limitées des eaux marines, lesquelles introduisent localement des veines de tangue au sein de la tourbe. Du haut du tertre on peut encore distinguer les différences car la couleur de la terre renseigne bien les différentes zones du marais.
{{multiple image | align =center | direction =horizontal | header =Représentations cartographiques de la commune | caption_align =center | image1 =Mont-Dol OSM 01.png | caption1 =Carte OpenStreetMap | image2 =Mont-Dol OSM 02.png | caption2 =Carte topographique }}
{{multiple image | align =center | direction =horizontal | header =Représentations cartographiques de la commune | caption_align =center | image1 =Mont-Dol OSM 01.png | caption1 =Carte OpenStreetMap | image2 =Mont-Dol OSM 02.png | caption2 =Carte topographique }}

[[Charles Le Goffic]] a décrit ainsi le Mont-Dol en 1910 :
{{Citation bloc|Présentement le Mont-Dol est à six kilomètres de la mer ; la mousse, sur ses rochers abrupts, a remplacé les algues ; une route y mène, large, bien macadamisée, qui se détache, à la Bégaudière, de la grande route de Saint-Malo. Le sommet du Mont est occupé par une petite tour, une chapelle, une fontaine et deux moulins désaffectés. De cette sorte de belvédère naturel, sanctifié par l'empreinte que l'un des pieds de l'archange Michel laissa sur sa crête granitique « lorsque, dit la légende, il s'élança du Mont-Dol sur le rocher de la baie où s'élève aujourd'hui la célèbre abbaye qui porte son nom et qui s'appelait alors le Mont-Tombe », l'œil enveloppe un cirque de pays dont il est malaisé d'évaluer la superficie, mais qui ne comprend pas moins de quarante villages et de trois ou quatre cités importantes »<ref>{{Ouvrage |auteur1= [[Charles Le Goffic]] |titre= L'âme bretonne |sous-titre= Série 3 |lieu= Paris |éditeur= Honoré Champion |année= 1910 |isbn= |lire en ligne= https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%82me_bretonne_s%C3%A9rie_3/Les_polders_du_Mont-Saint-Michel}}</ref>.}}

=== Le risque de submersion marine ===
Selon un index global correspondant à l'agrégation de 5 critères<ref group=Note>Population concernée, pourcentage de la population totale concernée, superficie du bâti exposé, bâti de plain-pied exposé, et part des entreprises situées en zone inondable.</ref> effectué en 2011 par l'[[Risques naturels|Observatoire National des Risques Naturels]]<ref group=Note>L'Observatoire National des Risques Naturels a été créé en France en 2012, à la suite des conséquences catastrophiques de la [[tempête Xynthia]] de 2010.</ref>, Mont-Dol est, après [[La Fresnais]], [[Penmarch]] et [[Cherrueix]], la quatrième commune de Bretagne la plus exposée au risque de [[submersion marine]] avec 96,80 % de sa population totale concernée et 17,28 hectares de bâti exposé au risque de submersion<ref>{{Article |auteur1= Blandine Le Cain |titre= Submersion marine : notre classement des communes bretonnes les plus exposées |périodique= Journal ''[[Le Télégramme]]'' |date= 8 décembre 2023 |pages= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/bretagne/submersion-marine-notre-classement-des-communes-bretonnes-les-plus-exposees-6484491.php |consulté le=10 décembre 2023 }}.</ref>.

=== Géologie ===
=== Géologie ===
Il y a {{Nobr|600 millions}} d'années, une chaîne de montagnes se forme : la [[cycle cadomien|chaine cadomienne]]. L'érosion de la chaîne cadomienne remplit de sables et d'argiles la mer [[briovérien]]ne. Le métamorphisme ultérieur, faible, donne les schistes briovériens plus ou moins gréseux (donnent de basses collines et des reliefs peu accentués) recoupés par les granitoïdes cadomiens du [[batholite]] mancellien (massifs de Fougères, Lanhélin, Bécherel, et dans la région massif de [[Saint-Broladre]])<ref>[http://lithotheque-svt.ac-rennes.fr/marais-dol/carte_geol-1.htm Carte géologique du Mont Dol et ses marais].</ref>. Une intrusion tardive de [[leucogranite]] à [[biotite]] et [[muscovite]]<ref>{{ouvrage |auteur=Chantal Bonnot-Courtois, Bruno Caline, Alain L'Homer, Monique Le Vot |titre=La Baie du Mont-Saint-Michel et l'Estuaire de la Rance |éditeur=Éditions Technip |date=2002 |passage=15}}.</ref> a lieu il y a {{Nobr|525 millions}} d'années par fusion de la croûte terrestre : ce granite mancellien<ref>De ''{{langue|la|Mancellia}}'', nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue [[Pierre Pruvost (géologue)|Pierre Pruvost]]. Il est caractérisé par un [[Précambrien]] récent au sein duquel se sont mis en place des [[granitoïde]]s [[Intrusion (géologie)|intrusifs]] antérieurement au dépôt des terrains [[paléozoïque]]s ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>, recuisant les roches encaissantes, donne naissance, par [[métamorphisme de contact]], aux roches [[cornéenne]]s et forme désormais une falaise fossile<ref>{{ouvrage|titre=Géologie de la France|éditeur=éditions du BRGM|date=1983|passage=11}}.</ref>. Cette époque voit le développement d'un important plutonisme bien représenté en Normandie (massif de Vire) et dans l'Ille-et-Vilaine avec les massifs de Fougères et de Combourg auxquels se rattachent les granites du mont Dol, du mont Saint-Michel, des îles Chausey et, dans le Trégor, les granites de Bréhat et de Perros-Guirec<ref>{{ouvrage |auteur=Bruno Cabanis |titre=Découverte géologique de la Bretagne |éditeur=Cid éditions |date=1987 |passage=29}}.</ref>.
Il y a {{Nobr|600 millions}} d'années, une chaîne de montagnes se forme : la [[cycle cadomien|chaine cadomienne]]. L'érosion de la chaîne cadomienne remplit de sables et d'argiles la mer [[briovérien]]ne. Le métamorphisme ultérieur, faible, donne les schistes briovériens plus ou moins gréseux (donnent de basses collines et des reliefs peu accentués) recoupés par les granitoïdes cadomiens du [[batholite]] mancellien (massifs de Fougères, Lanhélin, Bécherel, et dans la région massif de [[Saint-Broladre]])<ref>[http://lithotheque-svt.ac-rennes.fr/marais-dol/carte_geol-1.htm Carte géologique du Mont Dol et ses marais].</ref>. Une intrusion tardive de [[leucogranite]] à [[biotite]] et [[muscovite]]<ref>{{ouvrage |auteur=Chantal Bonnot-Courtois, Bruno Caline, Alain L'Homer, Monique Le Vot |titre=La Baie du Mont-Saint-Michel et l'Estuaire de la Rance |éditeur=Éditions Technip |date=2002 |passage=15}}.</ref> a lieu il y a {{Nobr|525 millions}} d'années par fusion de la croûte terrestre : ce granite mancellien<ref>De ''{{langue|la|Mancellia}}'', nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue [[Pierre Pruvost (géologue)|Pierre Pruvost]]. Il est caractérisé par un [[Précambrien]] récent au sein duquel se sont mis en place des [[granitoïde]]s [[Intrusion (géologie)|intrusifs]] antérieurement au dépôt des terrains [[paléozoïque]]s ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>, recuisant les roches encaissantes, donne naissance, par [[métamorphisme de contact]], aux roches [[cornéenne]]s et forme désormais une falaise fossile<ref>{{ouvrage|titre=Géologie de la France|éditeur=éditions du BRGM|date=1983|passage=11}}.</ref>. Cette époque voit le développement d'un important plutonisme bien représenté en Normandie (massif de Vire) et dans l'Ille-et-Vilaine avec les massifs de Fougères et de Combourg auxquels se rattachent les granites du mont Dol, du mont Saint-Michel, des îles Chausey et, dans le Trégor, les granites de Bréhat et de Perros-Guirec<ref>{{ouvrage |auteur=Bruno Cabanis |titre=Découverte géologique de la Bretagne |éditeur=Cid éditions |date=1987 |passage=29}}.</ref>.
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=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Bretagne|Climat d'Ille-et-Vilaine}}
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |volume= |numéro=501|date=18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=16 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le=16 juillet 2021}}</ref>.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T5|climat océanique franc]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=21 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R9| Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée]], caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=21 décembre 2023}}</ref>. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique<ref>{{Lien web|url= https://bretagne-environnement.fr/node/137783|titre=Les zones climatiques en Bretagne.|date=2009 |site =bretagne-environnement.fr|consulté le=21 décembre 2023}}</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>'''</center>
----
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|11.6| °C }}
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 1,1 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 0,6 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|12| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation{{note|texte= Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres{{note|texte= [http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153276-precipitation Glossaire – Précipitation], Météo-France}}. |groupe=Note}} : {{Unité|716 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j
|}


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.6| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|12| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|716 mm}}, avec {{Unité|12.1|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.8|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Pontorson]] à {{Unité|19|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Mont-Dol,Ille-et-Vilaine/pontorson,Manche |titre=Orthodromie entre Mont-Dol et Pontorson |site=fr.distance.to |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.9| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|821.3|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_50410003.pdf|titre= Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_50410003.pdf|titre= Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=21 décembre 2023}}</ref>.
Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=http://www.chambres-agriculture-bretagne.fr/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/33440/$File/Oracle-Bretagne-Livret-agriculture-et-changement-climatique2019.pdf?OpenElement |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne |site =www.chambres-agriculture-bretagne.fr|date=2019|consulté le=16 juillet 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de [[Saint-Méloir-des-Ondes]], mise en service en 1989<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_35299002.pdf|titre= Station Météo-France Saint-Méloir - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=16 juillet 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|13|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Mont-Dol,Ille-et-Vilaine/Saint-Méloir-des-Ondes,Ille-et-Vilaine |titre=Orthodromie entre Mont-Dol et Saint-Méloir-des-Ondes |site=fr.distance.to |consulté le=16 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |11.7|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|751.9|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_35299002.pdf|titre= Station Météo-France Saint-Méloir - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=21 juillet 2021}}.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de [[Pleurtuit]], mise en service en 1950 et à {{unité|22|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Mont-Dol,Ille-et-Vilaine/Pleurtuit,Ille-et-Vilaine |titre=Orthodromie entre Mont-Dol et Pleurtuit |site=fr.distance.to |consulté le=16 juillet 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |11.4|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/dinard-st-malo/valeurs/07125.html.html |titre= Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le=16 juillet 2021}}</ref>, à {{ tmp |11.6|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/dinard-st-malo/valeurs/07125.html.html |titre= Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le=16 juillet 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |11.9|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/dinard-st-malo/valeurs/07125.html.html |titre= Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le=16 juillet 2021}}</ref>.


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Mont-Dol est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Mont-Dol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le=27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le=27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le=27 mars 2021}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|35186|mont-dol|Mont-Dol}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Saint-Malo]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|35|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/088-saint-malo|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Malo|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.


La commune, bordée par la [[Manche (mer)|Manche]], est également une commune littorale au sens de la loi du {{date-|3 janvier 1986}}, dite [[loi littoral]]<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/zonage-les-communes-soumises-la-loi-littoral|titre= Les communes soumises à la loi littoral.|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |date=2021|consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’[[écologie|équilibre écologique]] du [[littoral]], comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des {{nb|100|mètres}}, ou plus si le [[plan local d’urbanisme]] le prévoit<ref>{{Lien web |url=https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/loi-relative-lamenagement-la-protection-et-la-mise-en-valeur-du-littoral|titre= Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral.|site=www.cohesion-territoires.gouv.fr | consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Saint-Malo]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|35|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le=27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le=27 mars 2021}}.</ref>.

La commune, bordée par la [[Manche (mer)|Manche]], est également une commune littorale au sens de la loi du {{date-|3 janvier 1986}}, dite [[loi littoral]]<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/zonage-les-communes-soumises-la-loi-littoral|titre= Les communes soumises à la loi littoral.|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |date=2021|consulté le=27 mars 2021}}.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’[[écologie|équilibre écologique]] du [[littoral]], comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des {{nb|100|mètres}}, ou plus si le [[plan local d’urbanisme]] le prévoit<ref>{{Lien web |url=https://www.collectivites-locales.gouv.fr/loi-littoral|titre=La loi littoral|site=www.collectivites-locales.gouv.fr| consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/loi-relative-lamenagement-la-protection-et-la-mise-en-valeur-du-littoral|titre= Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral.|site=www.cohesion-territoires.gouv.fr | consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[Fichier:35186-Mont-Dol-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
[[terres arables]] (73,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (4,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le=3 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-1.765833&y=48.569722&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[Fichier:35186-Mont-Dol-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
[[terres arables]] (73,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (4,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le=3 mai 2021}}</ref>.

L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= -1.765833&y= 48.569722&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le=3 mai 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.


== Toponymie ==
== Toponymie ==
{{article connexe|toponymie bretonne}}
{{article connexe|toponymie bretonne}}
La première référence au mont apparaît dans l'ouvrage médiéval ''[[Historia Brittonum]]''. Attesté sous les formes ''Mons Doli'' en 1158, ''ecclesia de Monte Dolis'' au {{XVe}} siècle<ref>{{Lien web|url=http://www.infobretagne.com/mont-dol.htm|titre=Etymologie et Histoire de Mont-Dol|éditeur=infobretagne|consulté le=04 janvier 2017}}.</ref>, ''Mont Dol'' (sans [[trait d'union]]) en 1793, ''Mont-Dol'' (avec trait d'union) en 1801,
La première référence au mont apparaît dans l'ouvrage médiéval ''[[Historia Brittonum]]''. Attesté sous les formes ''Mons Doli'' en 1158, ''ecclesia de Monte Dolis'' au {{s-|XV}}<ref>{{Lien web|url=http://www.infobretagne.com/mont-dol.htm|titre=Etymologie et Histoire de Mont-Dol|éditeur=infobretagne|consulté le=04 janvier 2017}}.</ref>, ''Mont Dol'' (sans [[trait d'union]]) en 1793, ''Mont-Dol'' (avec trait d'union) en 1801,


Il s'agit d'une formation toponymique pré-celtique ou celtique qui remonterait par un intermédiaire gaulois à un primitif ''*tŭll-'' « hauteur » (non attesté), cette explication étant peu étayée<ref name="dauzat">{{Ouvrage |langue=fr |nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]] |titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |lieu=Paris |éditeur=Librairie Guénégaud |année=1979 |isbn=2-85023-076-6 |passage=243b}}</ref>. Cependant, l'hypothèse d’un élément non-identifié semble solide, car les formes anciennes sont proches de celles attestées pour [[Déols]] (Indre, ''Dolensis vicus'' {{s-|VI}}, avec le suffixe de provenance latin ''-ensis''), [[Dole (Jura)|Dole]] (Jura, ''Dola'', sans date) et [[Dolus-d'Oléron|Dolus]] (Charente-Maritime, ''Dolos'' {{s-|V}}, ''Dolum'' 1107, avec une finale obscure)<ref name="dauzat"/>. Il peut être également [[brittonique]] et apparenté au [[gallois]] ''dôl'' « méandre », le mot s'appliquant à une terre entourée par la boucle d'une rivière<ref>{{ouvrage |auteur=[[Hervé Abalain]] |titre=Noms de lieux bretons |éditeur=Éditions Jean-Paul Gisserot |date=2000 |passage=20}}.</ref>. L'auteur celtisant [[Éloi Johanneau]] le faisait procéder du breton ''taol'' « table », mais cette hypothèse n'est pas fondée<ref>{{ouvrage |auteur=[[Gwenc'hlan Le Scouëzec]], Jean-Robert Masson |titre=Bretagne mégalithique |éditeur=Seuil |date=1987 |passage=70 }}.</ref>, car l'étude des formes anciennes et la phonétique étaient inconnues à son époque.
Il s'agit d'une formation toponymique pré-celtique ou celtique qui remonterait par un intermédiaire gaulois à un primitif ''*tŭll-'' « hauteur » (non attesté), cette explication étant peu étayée<ref name="dauzat">{{Ouvrage |langue=fr |nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]] |titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |lieu=Paris |éditeur=Librairie Guénégaud |année=1979 |isbn=2-85023-076-6 |passage=243b}}</ref>. Cependant, l'hypothèse d’un élément non-identifié semble solide, car les formes anciennes sont proches de celles attestées pour [[Déols]] (Indre, ''Dolensis vicus'' {{s-|VI}}, avec le suffixe de provenance latin ''-ensis''), [[Dole (Jura)|Dole]] (Jura, ''Dola'', sans date) et [[Dolus-d'Oléron|Dolus]] (Charente-Maritime, ''Dolos'' {{s-|V}}, ''Dolum'' 1107, avec une finale obscure)<ref name="dauzat"/>. Il peut être également [[brittonique]] et apparenté au [[gallois]] ''dôl'' « méandre », le mot s'appliquant à une terre entourée par la boucle d'une rivière<ref>{{ouvrage |auteur=[[Hervé Abalain]] |titre=Noms de lieux bretons |éditeur=Éditions Jean-Paul Gisserot |date=2000 |passage=20}}.</ref>. L'auteur celtisant [[Éloi Johanneau]] le faisait procéder du breton ''taol'' « table », mais cette hypothèse n'est pas fondée<ref>{{ouvrage |auteur=[[Gwenc'hlan Le Scouëzec]], Jean-Robert Masson |titre=Bretagne mégalithique |éditeur=Seuil |date=1987 |passage=70 }}.</ref>, car l'étude des formes anciennes et la phonétique étaient inconnues à son époque.
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[[Fichier:Temple païen du Mont-Dol.jpg|vignette|Plan du temple païen et de l'ancienne chapelle du Mont-Dol.]]
[[Fichier:Temple païen du Mont-Dol.jpg|vignette|Plan du temple païen et de l'ancienne chapelle du Mont-Dol.]]
[[Fichier:Autel taurobolique du Mont-Dol.jpg|vignette|[[Autel taurobolique]] du Mont-Dol.]]
[[Fichier:Autel taurobolique du Mont-Dol.jpg|vignette|[[Autel taurobolique]] du Mont-Dol.]]
[[Fichier:Plan des autels tauroboliques du Mont-Dol établi par l'abbé Marie-François Rever.jpg|vignette|Plan des autels tauroboliques établi par l'abbé Marie-François Rever]]
[[Fichier:Fouilles archéologiques entreprises par l'abbé Rever au sujet des autels tauroboliques du Mont-Dol.jpg|vignette|Fouilles archéologiques entreprises par l'abbé Rever au sujet des autels tauroboliques du Mont-Dol]]


Ce tertre dominant les marais, à {{nobr|65 mètres}} de hauteur (comparable au mont Saint-Michel qui se dessine à
Ce tertre dominant les marais, à {{nobr|65 mètres}} de hauteur (comparable au mont Saint-Michel qui se dessine à
l'horizon) ne pouvait que cristalliser les manifestations du sacré<ref>{{ouvrage |auteur=Louis Pape |titre=La Bretagne romaine |éditeur=Ouest-France Université |date=1995 |passage=175-176}}.</ref>. Il fut peut-être un haut lieu de [[Paganisme|culte païen]] : culte [[Gaulois (peuples)|gaulois]] de [[Taranis (mythologie)|Taranis]]<ref group=alpha>Hypothèse fondée sur un nom ancien du mont Dol, ''Mons Jovis'' (mont de Jupiter, à l'époque gallo-romaine un lieu consacré à Taranis, le Jupiter celtique. La découverte dans un manuscrit d'une abbaye de Clermont-Ferrand relatant la vie de [[Saint Turiau]], évêque de Dol, d'un nom plus ancien Lecteren, issu peut-être d'une évolution de Lexo-Taranis, le « lieu sacré de Taranis », appuie cette hypothèse.</ref> ? Cultes gallo-romains de Mithra, de Cybèle (au printemps et aux marées d'équinoxe) ? Des traces de temple (substructions, maçonnerie de pierres sèches à mi-coteau) sont encore visibles aujourd'hui aux visiteurs avertis. [[Samson de Dol|Saint Samson]] aurait fait édifier une chapelle dédiée à saint Michel dès le {{s-|VI}} dans l'enceinte d'un temple dédié à Cybèle<ref group=alpha>Cet édifice se trouvait sur la pointe orientale, entre la petite chapelle actuelle et la tour octogonale surmontée par la statue monumentale de la Vierge.</ref>. Sous les ruines de cette chapelle ont été découverts deux anciennes tables-passoires qui correspondraient aux [[Autel taurobolique|autels tauroboliques]]<ref>[[Gilles Déric]], ''Histoire ecclésiastique de Bretagne'', {{t.|IV}}, 1780.</ref> élevés au culte de Cybèle<ref group=alpha>Le temple possédait, à sa partie orientale, deux autels-passoires en pierre, dont la table, percée de trois rangs de neuf quadrilatères en entonnoir, reposait, par ses bords sur trois pièces de support, de manière que l'autel restât creux. Ces autels sont détruits en 1802 pour utiliser ses matériaux à la construction du [[télégraphe Chappe]]. Une maquette du plus grand des autels a été faite.</ref>. Le bas d'un pilier fut aussi récupéré pour l'église en contrebas<ref group=alpha>Il est encore en place aujourd'hui, il s'agit du pilier gauche lorsque l'on rentre face à la nef, doté de croix de christianisation gravées à sa base. Des croix de christianisation sont également présentes sur un rocher en haut du tertre.</ref>.
l'horizon) ne pouvait que cristalliser les manifestations du sacré<ref>{{ouvrage |auteur=Louis Pape |titre=La Bretagne romaine |éditeur=Ouest-France Université |date=1995 |passage=175-176}}.</ref>. Il fut peut-être un haut lieu de [[Paganisme|culte païen]] : culte [[Gaulois (peuples)|gaulois]] de [[Taranis (mythologie)|Taranis]]<ref group=alpha>Hypothèse fondée sur un nom ancien du mont Dol, ''Mons Jovis'' (mont de Jupiter, à l'époque gallo-romaine un lieu consacré à Taranis, le Jupiter celtique. La découverte dans un manuscrit d'une abbaye de Clermont-Ferrand relatant la vie de [[Saint Turiau]], évêque de Dol, d'un nom plus ancien Lecteren, issu peut-être d'une évolution de Lexo-Taranis, le « lieu sacré de Taranis », appuie cette hypothèse.</ref> ? Cultes gallo-romains de Mithra, de Cybèle (au printemps et aux marées d'équinoxe) ? Des traces de temple (substructions, maçonnerie de pierres sèches à mi-coteau) sont encore visibles aujourd'hui aux visiteurs avertis. [[Samson de Dol|Saint Samson]] aurait fait édifier une chapelle dédiée à saint Michel dès le {{s-|VI}} dans l'enceinte d'un temple dédié à Cybèle<ref group=alpha>Cet édifice se trouvait sur la pointe orientale, entre la petite chapelle actuelle et la tour octogonale surmontée par la statue monumentale de la Vierge.</ref>. Sous les ruines de cette chapelle ont été découverts deux anciennes tables-passoires qui correspondraient aux [[Autel taurobolique|autels tauroboliques]]<ref>[[Gilles Déric]], ''Histoire ecclésiastique de Bretagne'', {{t.|IV}}, 1780.</ref> élevés au culte de Cybèle<ref group=alpha>Le temple possédait, à sa partie orientale, deux autels-passoires en pierre, dont la table, percée de trois rangs de neuf quadrilatères en entonnoir, reposait, par ses bords sur trois pièces de support, de manière que l'autel restât creux. Ces autels sont détruits en 1802 pour utiliser ses matériaux à la construction du [[télégraphe Chappe]]. Une maquette du plus grand des autels a été faite.</ref>. Un ouvrage remet en cause la fonction des autels, il pourrait s’agir d’un réemploi d’anciennes tables pour le briquetage du sel<ref>{{Ouvrage|auteur1=Laurent Garreau & Jean Claude Voisin|titre=LE CULTE DE MITHRA DU MONT-DOL AU MONT-SAINT-MICHEL|année=2023}}</ref>.


L'[[Église Saint-Pierre du Mont-Dol|église Saint-Pierre]] date des {{sp-|XII|et|XV|s}}. On peut découvrir sur les côtés de la nef principale des traces de fresques très anciennes représentant le [[Passion du Christ|cycle de la Passion]]. Certaines demeurent encore bien visibles aujourd'hui et la représentation du [[Diable|malin]] mangeant des hommes en enfer est très particulière. Au cœur de la nef, l'archange sous forme de statue en bois tient une place privilégiée où on le voit en train de terrasser le diable à l'aide de sa lance.
Le bas d'un pilier fut aussi récupéré pour l'église en contrebas<ref group="alpha">Il est encore en place aujourd'hui, il s'agit du pilier gauche lorsque l'on rentre face à la nef, doté de croix de christianisation gravées à sa base. Des croix de christianisation sont également présentes sur un rocher en haut du tertre.</ref>.
L'[[Église Saint-Pierre du Mont-Dol|église Saint-Pierre]] date des {{s2-|XII|XV}}. On peut découvrir sur les côtés de la nef principale des traces de fresques très anciennes représentant le [[Passion du Christ|cycle de la Passion]]. Certaines demeurent encore bien visibles aujourd'hui et la représentation du [[Diable|malin]] mangeant des hommes en enfer est très particulière. Au cœur de la nef, l'archange sous forme de statue en bois tient une place privilégiée où on le voit en train de terrasser le diable à l'aide de sa lance.


=== Légendes ===
=== Légendes ===
Beaucoup de légendes<ref>{{Lien web |url=http://www.mont-dol.net/tout_sur_le_mont.html#legende |titre=Légendes |site=mont-dol.net |consulté le=}}.</ref> courent sur le mont Dol, souvent liées à [[Michel (archange)|saint Michel]]. En voici quelques-unes :
Beaucoup de légendes<ref>{{Lien web |url=http://www.mont-dol.net/tout_sur_le_mont.html#legende |titre=Légendes |site=mont-dol.net }}.</ref> courent sur le mont Dol, souvent liées à [[Michel (archange)|saint Michel]]. En voici quelques-unes :
Celle-ci raconte la formation du relief : {{Citation|Garguantua se promenait dans la baie du mont Saint-Michel et se sentit gêné dans sa botte, il enleva donc sa botte et la secoua pour chasser les cailloux qui le gênaient. Et c'est ainsi que les trois rochers provenant de la botte de Gargantua ont donné naissance au [[mont Saint-Michel]], au rocher de [[Tombelaine]] et au mont Dol.}}
Celle-ci raconte la formation du relief : {{Citation|Garguantua se promenait dans la baie du mont Saint-Michel et se sentit gêné dans sa botte, il enleva donc sa botte et la secoua pour chasser les cailloux qui le gênaient. Et c'est ainsi que les trois rochers provenant de la botte de Gargantua ont donné naissance au [[mont Saint-Michel]], au rocher de [[Tombelaine]] et au mont Dol.}}


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== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
[[File:Mont-Dol - Monument aux morts.jpg|vignette|droite|<center>Le monument aux morts.</center>]]
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires |Charte= commune }}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires |Charte= commune }}
{{Élu |Début= |Fin= |Identité= Guillaume Macé |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= |Fin= |Identité= Guillaume Macé |Parti= |Qualité= }}
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{{Élu |Début= mars 1989 |Fin= mars 2001 |Identité= Éliane Quesnel<br><small>(1936-2019)</small> |Parti= |Qualité= Maire honoraire <small>(2001)</small>}}
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{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité= Charles Bourdais |Parti= |Qualité= Retraité de l'Equipement, maire honoraire <small>(2008)</small><br>Président du syndicat intercommunal du Guyoult}}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité= Charles Bourdais |Parti= |Qualité= Retraité de l'Equipement, maire honoraire <small>(2008)</small><br>Président du syndicat intercommunal du Guyoult}}
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{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
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== Lieux et monuments ==
== Lieux et monuments ==
[[Fichier:Mont-dol panorama.jpg|vignette|Depuis le Mont Dol, panorama de la baie du Mont Saint Michel|centré|800x800px]]
[[Fichier:Mont-dol panorama.jpg|vignette|Depuis le Mont Dol, panorama de la baie du Mont Saint Michel|centré|800x800px]]




* [[Église Saint-Pierre de Mont-Dol|Église Saint-Pierre]].
* [[Église Saint-Pierre de Mont-Dol|Église Saint-Pierre]].
* Chapelle Saint-Michel.
* Chapelle Saint-Michel.
* La tour Notre-Dame-de-l'Espérance ou de Bonne-Espérance, piédestal d'une statue de Notre-Dame : tour octogonale en granite construite en 1857 à l'initiative du recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac. La statue géante sur la plate-forme supérieure est l'œuvre du sculpteur rennais Rouaux<ref>{{Lien web |url=http://fr.topic-topos.com/tour-notre-dame-de-lesperance-mont-dol |titre=Tour Notre-Dame-de-l’Espérance |site=fr.topic-topos.com |consulté le=}}.</ref>.
* La tour Notre-Dame-de-l'Espérance ou de Bonne-Espérance, piédestal d'une statue de Notre-Dame : tour octogonale en granite construite en 1857 à l'initiative du recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac. La statue géante sur la plate-forme supérieure est l'œuvre du sculpteur rennais Rouaux<ref>{{Lien web |url=http://fr.topic-topos.com/tour-notre-dame-de-lesperance-mont-dol |titre=Tour Notre-Dame-de-l’Espérance |site=fr.topic-topos.com }}.</ref>.
* Autels tauroboliques remontant à l'antiquité, découverts en 1778 par l'abbé Rever


=== Le Mont (la butte ) ===
=== Le Mont (la butte ) ===
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=== La chapelle Saint-Michel ===
=== La chapelle Saint-Michel ===
Une chapelle aurait été édifiée par [[Samson de Dol|Saint Samson]] dès le {{s-|VI}}. Tombant en ruines en 1802, elle est démolie et ses matériaux sont réutilisés pour la construction de la cage du [[télégraphe Chappe]], un point clef de la ligne Paris-Brest. Le [[Télégraphe#Télégraphe électrique|télégraphe électrique]], basé sur le [[alphabet morse|morse]], ayant rendu obsolète le télégraphe optique de Chappe supprimé en 1854, la commune récupère le bâtiment désaffecté et le recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac, décide en 1857 d'en faire une petite chapelle consacrée à Notre-Dame de l'Espérance, protectrice des laboureurs et des marins. L'abbé ne laisse que le rez-de-chaussée<ref group=alpha>Aujourd'hui, il encore possible de voir les anciennes pierres du télégraphe.</ref> et rétablit la fonction première du bâtiment<ref>{{ouvrage |auteur=Eugène Royer, Joël Bigot |titre=Guide des chapelles en Bretagne |éditeur=Éditions Jean-Paul Gisserot |date=2000 |passage=28}}.</ref>.
Une chapelle aurait été édifiée par [[Samson de Dol|Saint Samson]] dès le {{s-|VI}}. Tombant en ruines en 1802, elle est démolie et ses matériaux sont réutilisés pour la construction de la cage du [[télégraphe Chappe]], un point clef de la ligne Paris-Brest. Le [[télégraphe électrique]], basé sur le [[alphabet morse|morse]], ayant rendu obsolète le télégraphe optique de Chappe supprimé en 1854, la commune récupère le bâtiment désaffecté et le recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac, décide en 1857 d'en faire une petite chapelle consacrée à Notre-Dame de l'Espérance, protectrice des laboureurs et des marins. L'abbé ne laisse que le rez-de-chaussée<ref group=alpha>Aujourd'hui, il encore possible de voir les anciennes pierres du télégraphe.</ref> et rétablit la fonction première du bâtiment<ref>{{ouvrage |auteur=Eugène Royer, Joël Bigot |titre=Guide des chapelles en Bretagne |éditeur=Éditions Jean-Paul Gisserot |date=2000 |passage=28}}.</ref>.


<gallery mode="packed" heights="200" caption="La chapelle Saint-Michel">
<gallery mode="packed" heights="200" caption="La chapelle Saint-Michel">
Fichier:Mont Dol, Chapelle Saint-Michel.jpg|La chapelle Saint-Michel au sommet du mont Dol.
Fichier:Mont Dol, Chapelle Saint-Michel.jpg|La chapelle Saint-Michel au sommet du mont Dol.
Fichier:Chapelle et Vitrail du Mont-Dol 35.jpg|La Chapelle Notre-Dame de L'Espérance au sommet du Mont-Dol de Bretagne et le vitrail (1921)
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=== Les moulins ===
=== Les moulins ===
[[Fichier:Moulin de Mont-Dol 2.jpg|upright|vignette|Un des deux moulins de Mont-Dol.]]
[[Fichier:Moulin de Mont-Dol 2.jpg|redresse|vignette|Un des deux moulins de Mont-Dol.]]


Il y a deux moulins sur le sommet du mont Dol. L'un, qui a perdu ses ailes au début du {{XXe|s}} siècle, appartient à un propriétaire privé. Le second, le [[moulin du Tertre (Mont-Dol)|moulin du Tertre]], construit en 1843, n'est plus exploité depuis 1954, mais est encore en état de fonctionnement. Il appartient à la commune et est géré par l'association des ''Courous d'pouchées'' (littéralement en [[gallo]] : « coureurs de sac »).
Il y a deux moulins sur le sommet du mont Dol. L'un, qui a perdu ses ailes au début du {{s-|XX}}, appartient à un propriétaire privé. Le second, le [[moulin du Tertre (Mont-Dol)|moulin du Tertre]], construit en 1843, n'est plus exploité depuis 1954, mais est encore en état de fonctionnement. Il appartient à la commune et est géré par l'association des ''Courous d'pouchées'' (littéralement en [[gallo]] : « coureurs de sac »).


Il y a eu deux autres moulins dans le marais mais ceux-ci n'ont pas fonctionné très longtemps.
Il y a eu deux autres moulins dans le marais mais ceux-ci n'ont pas fonctionné très longtemps.
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<!-- == Activité et manifestations ==
<!-- == Activité et manifestations ==
{{…}} -->
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== Personnalités liées à la commune ==
== Personnalités liées à la commune ==
* Les religieux de l'[[abbaye Notre-Dame du Tronchet]], propriétaires de rentes, terres et juridictions à Mont-Dol<ref>Déclaration de l'évêque de Dol, 1575.</ref>.
* Les religieux de l'[[abbaye Notre-Dame du Tronchet]], propriétaires de rentes, terres et juridictions à Mont-Dol<ref>Déclaration de l'évêque de Dol, 1575.</ref>.
* [[Louis Lemarié]] (1852-1932), homme politique, maire de Mont-Dol de 1882 à 1932, sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1907 à 1932.


== Dans la culture populaire ==
== Dans la culture populaire ==
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=== Notes ===
=== Notes ===
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=== Cartes ===
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=== Références ===
=== Références ===
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[[Catégorie:Commune en Ille-et-Vilaine]]
[[Catégorie:Commune en Ille-et-Vilaine]]
[[Catégorie:Paroisse ou trève de l'évêché de Dol]]
[[Catégorie:Paroisse ou trève dans l'évêché de Dol]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Saint-Malo]]

Dernière version du 30 août 2024 à 10:25

Mont-Dol
Mont-Dol
La mairie.
Blason de Mont-Dol
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Dol et de la Baie du Mont Saint-Michel
Maire
Mandat
Marie-Élisabeth Solier
2020-2026
Code postal 35120
Code commune 35186
Démographie
Gentilé Mont-Dolois
Population
municipale
1 079 hab. (2021 en évolution de −3,75 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 11″ nord, 1° 45′ 57″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 62 m
Superficie 26,44 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dol-de-Bretagne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mont-Dol
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mont-Dol
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Mont-Dol
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Mont-Dol
Liens
Site web www.mont-dol.fr

Mont-Dol est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne et peuplée de 1 079 habitants[a]. Le tertre du Mont-Dol a abrité des fragments d'autel taurobolique remontant à l'antiquité, découverts en 1778 par l'abbé Marie-François Rever, professeur de François-René de Chateaubriand.

Géographie

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Une entrée de la commune.

Territoire communal et communes limitrophes

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Mont-Dol donne sur la baie du Mont-Saint-Michel, et est entourée[1],[2] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Cherrueix, Baguer-Pican, Dol-de-Bretagne, Roz-Landrieux, La Fresnais, Hirel et Le Vivier-sur-Mer.

Description

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La commune se distingue par son mont qui lui a donné son nom. Le mont Dol, d'une hauteur de 65 m, situé au centre de la commune à proximité de la ville de Dol-de-Bretagne, apparaît dans le marais de Dol, terre gagnée naturellement sur la mer, contrairement aux polders créés par l'homme à partir de la chapelle Sainte-Anne de la commune de Saint-Broladre en direction du mont Saint-Michel. Sous ce marais, le socle se situe entre 14 et 16 m de profondeur. Il est recouvert de sédiments périglaciaires au pied de la falaise fossile et de sables et graviers fluviatiles tardiglaciaires dans les talwegs. La transgression flandrienne provoque la sédimentation d'une argile saumâtre dans les dépressions. Ensuite se déposent des sables intertidaux puis des tangues au sommet desquelles sont intercalés des niveaux tourbeux lorsque la transgression ralentit[b] il y a 5 700 ans B.P.[3].

On peut distinguer deux types de marais : le marais blanc côté nord du mont (où selon la légende s'étendait la forêt de Scissy) vers la baie, formé de sables marins et de tangue ; le marais noir côté sud du mont vers Dol-de-Bretagne, correspondant à une lagune tourbeuse qui reçoit les eaux continentales et parfois aussi des intrusions limitées des eaux marines, lesquelles introduisent localement des veines de tangue au sein de la tourbe. Du haut du tertre on peut encore distinguer les différences car la couleur de la terre renseigne bien les différentes zones du marais.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Charles Le Goffic a décrit ainsi le Mont-Dol en 1910 :

« Présentement le Mont-Dol est à six kilomètres de la mer ; la mousse, sur ses rochers abrupts, a remplacé les algues ; une route y mène, large, bien macadamisée, qui se détache, à la Bégaudière, de la grande route de Saint-Malo. Le sommet du Mont est occupé par une petite tour, une chapelle, une fontaine et deux moulins désaffectés. De cette sorte de belvédère naturel, sanctifié par l'empreinte que l'un des pieds de l'archange Michel laissa sur sa crête granitique « lorsque, dit la légende, il s'élança du Mont-Dol sur le rocher de la baie où s'élève aujourd'hui la célèbre abbaye qui porte son nom et qui s'appelait alors le Mont-Tombe », l'œil enveloppe un cirque de pays dont il est malaisé d'évaluer la superficie, mais qui ne comprend pas moins de quarante villages et de trois ou quatre cités importantes »[4]. »

Le risque de submersion marine

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Selon un index global correspondant à l'agrégation de 5 critères[Note 1] effectué en 2011 par l'Observatoire National des Risques Naturels[Note 2], Mont-Dol est, après La Fresnais, Penmarch et Cherrueix, la quatrième commune de Bretagne la plus exposée au risque de submersion marine avec 96,80 % de sa population totale concernée et 17,28 hectares de bâti exposé au risque de submersion[5].

Il y a 600 millions d'années, une chaîne de montagnes se forme : la chaine cadomienne. L'érosion de la chaîne cadomienne remplit de sables et d'argiles la mer briovérienne. Le métamorphisme ultérieur, faible, donne les schistes briovériens plus ou moins gréseux (donnent de basses collines et des reliefs peu accentués) recoupés par les granitoïdes cadomiens du batholite mancellien (massifs de Fougères, Lanhélin, Bécherel, et dans la région massif de Saint-Broladre)[6]. Une intrusion tardive de leucogranite à biotite et muscovite[7] a lieu il y a 525 millions d'années par fusion de la croûte terrestre : ce granite mancellien[8], recuisant les roches encaissantes, donne naissance, par métamorphisme de contact, aux roches cornéennes et forme désormais une falaise fossile[9]. Cette époque voit le développement d'un important plutonisme bien représenté en Normandie (massif de Vire) et dans l'Ille-et-Vilaine avec les massifs de Fougères et de Combourg auxquels se rattachent les granites du mont Dol, du mont Saint-Michel, des îles Chausey et, dans le Trégor, les granites de Bréhat et de Perros-Guirec[10].

Il y a 335 millions d'années le filon de dolérite se met en place dans une fracture de l'écorce terrestre pendant une période de distension. Enfin, entre 325 millions d'années et aujourd'hui, l'érosion agit sur le granite, la dolérite, la roche cornéenne et les roches encaissantes. Les roches encaissantes étant moins résistantes à l'érosion, le mont Dol forme un relief par rapport au paysage environnant.

Exploitation de la roche

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Cent-soixante carriers ont travaillé à Mont-Dol sur l'exploitation de la roche, essentiellement le leucogranite, la roche cornéenne et la dolérite, sorte de basalte très dur. L'activité cessa en 1948, lorsque la commission des sites obtint l'arrêt de l'exploitation. Si les carrières n'avaient pas cessé leur activité, le mont Dol aurait pu être coupé en deux : en effet, la dolérite traverse le mont Dol de part en part et les carrières exploitaient ce filon de chaque côté. La roche extraite du mont Dol avait plusieurs utilisations, la plus récente étant le ballast de la ligne de chemin de fer reliant Rennes à Saint-Malo.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[12]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontorson à 19 km à vol d'oiseau[14], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au , Mont-Dol est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[19]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (4,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La première référence au mont apparaît dans l'ouvrage médiéval Historia Brittonum. Attesté sous les formes Mons Doli en 1158, ecclesia de Monte Dolis au XVe siècle[25], Mont Dol (sans trait d'union) en 1793, Mont-Dol (avec trait d'union) en 1801,

Il s'agit d'une formation toponymique pré-celtique ou celtique qui remonterait par un intermédiaire gaulois à un primitif *tŭll- « hauteur » (non attesté), cette explication étant peu étayée[26]. Cependant, l'hypothèse d’un élément non-identifié semble solide, car les formes anciennes sont proches de celles attestées pour Déols (Indre, Dolensis vicus VIe siècle, avec le suffixe de provenance latin -ensis), Dole (Jura, Dola, sans date) et Dolus (Charente-Maritime, Dolos Ve siècle, Dolum 1107, avec une finale obscure)[26]. Il peut être également brittonique et apparenté au gallois dôl « méandre », le mot s'appliquant à une terre entourée par la boucle d'une rivière[27]. L'auteur celtisant Éloi Johanneau le faisait procéder du breton taol « table », mais cette hypothèse n'est pas fondée[28], car l'étude des formes anciennes et la phonétique étaient inconnues à son époque.

Le site est fréquenté dès le Paléolithique, il y a environ 70 000 ans, par des chasseurs néandertaliens. En 1872, des carriers exploitant le granit mettent au jour des os géants qu'ils crurent de baleine. L'archéologue Simon Sirodot (1825-1903) entreprend alors la première grande fouille archéologique de Bretagne et découvre de nombreux ossements (traces d'une cinquantaine de mammouths, d'une douzaine de rhinocéros, d'une cinquantaine de chevaux, de lions, de cerfs, de bœufs), silex taillés (racloirs, outils pour débiter la viande et travailler les peaux) qui font du Mont-Dol le plus important site paléolithique breton[29]. Ses travaux pourtant rigoureux n'échappent pas à la polémique sur l'origine de l'homme[30], des personnes comme l'abbé Hamard se refusant à admettre la haute antiquité de l'homme[31].

Mont-Dol et la religion

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Plan du temple païen et de l'ancienne chapelle du Mont-Dol.
Autel taurobolique du Mont-Dol.
Plan des autels tauroboliques établi par l'abbé Marie-François Rever
Fouilles archéologiques entreprises par l'abbé Rever au sujet des autels tauroboliques du Mont-Dol

Ce tertre dominant les marais, à 65 mètres de hauteur (comparable au mont Saint-Michel qui se dessine à l'horizon) ne pouvait que cristalliser les manifestations du sacré[32]. Il fut peut-être un haut lieu de culte païen : culte gaulois de Taranis[c] ? Cultes gallo-romains de Mithra, de Cybèle (au printemps et aux marées d'équinoxe) ? Des traces de temple (substructions, maçonnerie de pierres sèches à mi-coteau) sont encore visibles aujourd'hui aux visiteurs avertis. Saint Samson aurait fait édifier une chapelle dédiée à saint Michel dès le VIe siècle dans l'enceinte d'un temple dédié à Cybèle[d]. Sous les ruines de cette chapelle ont été découverts deux anciennes tables-passoires qui correspondraient aux autels tauroboliques[33] élevés au culte de Cybèle[e]. Un ouvrage remet en cause la fonction des autels, il pourrait s’agir d’un réemploi d’anciennes tables pour le briquetage du sel[34].

Le bas d'un pilier fut aussi récupéré pour l'église en contrebas[f].

L'église Saint-Pierre date des XIIe et XVe siècles. On peut découvrir sur les côtés de la nef principale des traces de fresques très anciennes représentant le cycle de la Passion. Certaines demeurent encore bien visibles aujourd'hui et la représentation du malin mangeant des hommes en enfer est très particulière. Au cœur de la nef, l'archange sous forme de statue en bois tient une place privilégiée où on le voit en train de terrasser le diable à l'aide de sa lance.

Beaucoup de légendes[35] courent sur le mont Dol, souvent liées à saint Michel. En voici quelques-unes : Celle-ci raconte la formation du relief : « Garguantua se promenait dans la baie du mont Saint-Michel et se sentit gêné dans sa botte, il enleva donc sa botte et la secoua pour chasser les cailloux qui le gênaient. Et c'est ainsi que les trois rochers provenant de la botte de Gargantua ont donné naissance au mont Saint-Michel, au rocher de Tombelaine et au mont Dol. »

Une autre raconte la formation de l'étang au sommet du mont : « Un jour le diable (très présent à Mont-Dol) construisit sur un rocher un immense palais (le Mont-Saint-Michel). Saint Michel voyant cela et jaloux du malin construisit au sommet du tertre dans la nuit un magnifique château de verre. Une fois terminé, il proposa au diable un échange. Le malin, impressionné par la beauté du monument, accepta sans hésitation. Mais au petit matin le palais commença à fondre puisqu'en fait il était non pas en verre mais en glace. Les eaux ont donc ruisselé et formé l'étang que l'on connaît aujourd'hui sur le sommet du tertre. »

Une autre concerne l'une des nombreuses chamailleries entre saint Michel et le diable :

« En temps de grande sécheresse, le diable et saint Michel ont dû s'allier. L'archange proposa donc au malin de cultiver ensemble du blé. Le diable accepta volontiers et c'est ainsi qu'ensemble ils cultivèrent leurs céréales. Au moment de récolter saint Michel dit au diable « si tu es d'accord, je prends ce qu'il y a au-dessus du sol et toi tu prends ce qu'il y en dessous ». Le diable accepta et se retrouva bien entendu avec uniquement les racines du blé, alors que l'archange lui récolta nombre de graines. Ensuite saint Michel proposa au diable de cultiver des pommes de terre, le malin accepta mais émit une condition : « À la récolte je prends ce qu'il y a au-dessus, et toi (saint Michel) tu prends ce qu'il y a en dessous, je ne me ferais pas avoir deux fois ! » Bien entendu le diable ne récolta que le feuillage pendant que saint Michel dégustait les délicieuses pommes de terre qu'il venait de récolter. Le diable fou de rage s'en alla combattre l'archange. »

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'azur au monde croiseté d'or.

Politique et administration

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Le monument aux morts.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
    Guillaume Macé    
1946 février 1968
(décès)
Auguste Bourdais    
1968 mars 1989 Joseph Peltier
(1918-2009)
  Maire honoraire
mars 1989 mars 2001 Éliane Quesnel
(1936-2019)
  Maire honoraire (2001)
mars 2001 mars 2008 Charles Bourdais   Retraité de l'Equipement, maire honoraire (2008)
Président du syndicat intercommunal du Guyoult
mars 2008 février 2010[36] Rémy Fontaine   Pharmacien retraité
avril 2010 En cours Marie-Élisabeth Solier[37] SE Employée
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 1 079 habitants[Note 4], en évolution de −3,75 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3881 5211 6651 7131 8541 8971 9261 9341 873
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7861 7501 8601 8591 8821 8491 8611 8221 710
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6171 6541 6151 5081 3731 3021 2801 2291 245
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1111 1051 0601 0461 1111 0951 1941 2161 136
2018 2021 - - - - - - -
1 0761 079-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Depuis le Mont Dol, panorama de la baie du Mont Saint Michel
  • Église Saint-Pierre.
  • Chapelle Saint-Michel.
  • La tour Notre-Dame-de-l'Espérance ou de Bonne-Espérance, piédestal d'une statue de Notre-Dame : tour octogonale en granite construite en 1857 à l'initiative du recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac. La statue géante sur la plate-forme supérieure est l'œuvre du sculpteur rennais Rouaux[42].
  • Autels tauroboliques remontant à l'antiquité, découverts en 1778 par l'abbé Rever

Le Mont (la butte )

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Survol du Mont Dol (2011)

Vue aérienne du Mont Dol. On distingue deux moulins, un ancien bâtiment de ferme, la tour Notre-Dame-de-l'Espérance et la chapelle Saint-Michel

La chapelle Saint-Michel

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Une chapelle aurait été édifiée par Saint Samson dès le VIe siècle. Tombant en ruines en 1802, elle est démolie et ses matériaux sont réutilisés pour la construction de la cage du télégraphe Chappe, un point clef de la ligne Paris-Brest. Le télégraphe électrique, basé sur le morse, ayant rendu obsolète le télégraphe optique de Chappe supprimé en 1854, la commune récupère le bâtiment désaffecté et le recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac, décide en 1857 d'en faire une petite chapelle consacrée à Notre-Dame de l'Espérance, protectrice des laboureurs et des marins. L'abbé ne laisse que le rez-de-chaussée[g] et rétablit la fonction première du bâtiment[43].

Les moulins

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Un des deux moulins de Mont-Dol.

Il y a deux moulins sur le sommet du mont Dol. L'un, qui a perdu ses ailes au début du XXe siècle, appartient à un propriétaire privé. Le second, le moulin du Tertre, construit en 1843, n'est plus exploité depuis 1954, mais est encore en état de fonctionnement. Il appartient à la commune et est géré par l'association des Courous d'pouchées (littéralement en gallo : « coureurs de sac »).

Il y a eu deux autres moulins dans le marais mais ceux-ci n'ont pas fonctionné très longtemps.


Personnalités liées à la commune

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  • Les religieux de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet, propriétaires de rentes, terres et juridictions à Mont-Dol[44].
  • Louis Lemarié (1852-1932), homme politique, maire de Mont-Dol de 1882 à 1932, sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1907 à 1932.

Dans la culture populaire

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La fin du tome 3 de la série La Porte des anges: les cavaliers du chaos se déroule au Mont-Dol[45].

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. La montée irrégulière de la mer se traduit par la construction de cordons littoraux. Le sol tourbeux se développe dans des dépressions à l'arrière de ces cordons qui bloquent l'écoulement des eaux continentales.
  3. Hypothèse fondée sur un nom ancien du mont Dol, Mons Jovis (mont de Jupiter, à l'époque gallo-romaine un lieu consacré à Taranis, le Jupiter celtique. La découverte dans un manuscrit d'une abbaye de Clermont-Ferrand relatant la vie de Saint Turiau, évêque de Dol, d'un nom plus ancien Lecteren, issu peut-être d'une évolution de Lexo-Taranis, le « lieu sacré de Taranis », appuie cette hypothèse.
  4. Cet édifice se trouvait sur la pointe orientale, entre la petite chapelle actuelle et la tour octogonale surmontée par la statue monumentale de la Vierge.
  5. Le temple possédait, à sa partie orientale, deux autels-passoires en pierre, dont la table, percée de trois rangs de neuf quadrilatères en entonnoir, reposait, par ses bords sur trois pièces de support, de manière que l'autel restât creux. Ces autels sont détruits en 1802 pour utiliser ses matériaux à la construction du télégraphe Chappe. Une maquette du plus grand des autels a été faite.
  6. Il est encore en place aujourd'hui, il s'agit du pilier gauche lorsque l'on rentre face à la nef, doté de croix de christianisation gravées à sa base. Des croix de christianisation sont également présentes sur un rocher en haut du tertre.
  7. Aujourd'hui, il encore possible de voir les anciennes pierres du télégraphe.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Insee (dont les Notes du § Démographie)

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  1. Population concernée, pourcentage de la population totale concernée, superficie du bâti exposé, bâti de plain-pied exposé, et part des entreprises situées en zone inondable.
  2. L'Observatoire National des Risques Naturels a été créé en France en 2012, à la suite des conséquences catastrophiques de la tempête Xynthia de 2010.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Autres sources

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  1. « Territoire de la commune de Mont-Dol (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 9 août 2018) » sur Géoportail..
  2. « Limites communales de Mont-Dol (zone entourée d’une ligne orange) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  3. S. Durand, H. Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 30 et suivantes.
  4. Charles Le Goffic, L'âme bretonne : Série 3, Paris, Honoré Champion, (lire en ligne)
  5. Blandine Le Cain, « Submersion marine : notre classement des communes bretonnes les plus exposées », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Carte géologique du Mont Dol et ses marais.
  7. Chantal Bonnot-Courtois, Bruno Caline, Alain L'Homer, Monique Le Vot, La Baie du Mont-Saint-Michel et l'Estuaire de la Rance, Éditions Technip, , p. 15.
  8. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  9. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
  10. Bruno Cabanis, Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions, , p. 29.
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  13. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  14. « Orthodromie entre Mont-Dol et Pontorson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Mont-Dol ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Malo », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  23. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. « Etymologie et Histoire de Mont-Dol », infobretagne (consulté le ).
  26. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 243b
  27. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 20.
  28. Gwenc'hlan Le Scouëzec, Jean-Robert Masson, Bretagne mégalithique, Seuil, , p. 70.
  29. Pierre-Roland Giot, Jean L'Helgouach, Jean-Laurent Monnier, Préhistoire de la Bretagne, Ouest-France Université, , p. 96-100.
  30. Simon Sirodot, Conférence faite le 17 mai 1873 à la Société d’émulation des Côtes-du-Nord sur les fouilles exécutées au Mont-Dol (Ille-et-Vilaine) en 1872, éditeur Francisque Guyon, 49 p.
  31. M. l'abbé Hamard, Le gisement préhistorique du Mont-Dol (Ille-et-Vilaine) et les conséquences de cette découverte au point de vue de l’ancienneté de l’Homme et de l’Histoire, éditeur Plihon, 1877, 270 p.
  32. Louis Pape, La Bretagne romaine, Ouest-France Université, , p. 175-176.
  33. Gilles Déric, Histoire ecclésiastique de Bretagne, t. IV, 1780.
  34. Laurent Garreau & Jean Claude Voisin, LE CULTE DE MITHRA DU MONT-DOL AU MONT-SAINT-MICHEL,
  35. « Légendes », sur mont-dol.net.
  36. « Décès de Rémy Fontaine, maire de Mont-Dol », sur saint-malo.maville.com, .
  37. « Marie-Elisabeth Solier réélue maire », sur ouest-france.fr, .
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. « Tour Notre-Dame-de-l’Espérance », sur fr.topic-topos.com.
  43. Eugène Royer, Joël Bigot, Guide des chapelles en Bretagne, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 28.
  44. Déclaration de l'évêque de Dol, 1575.
  45. Michael Dor, La Porte des anges : les cavaliers du chaos, p. 348.

Liens externes

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