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« John Nutt (pirate) » : différence entre les versions

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'''John Nutt''' était un [[Piraterie|pirate]] anglais du XVII<sup>e</sup> siècle.
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'''John Nutt''' était un [[Piraterie|pirate]] anglais du XVII<sup>e</sup> siècle.


Il était l'un des [[Brigandage|brigands]] les plus notoires de son temps à attaquer les côtes du sud du Canada et de l'ouest de l'Angleterre pendant plus de trois ans avant sa capture par Sir John Eliot en 1623. Son arrestation et sa condamnation ont provoqué un scandale devant le tribunal anglais, après que Nutt a payé 500 £ à John Eliot en échange d'une grâce, et a finalement été libéré par le secrétaire d'État [[George Calvert]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|prénom1=|coauteurs=|titre=Pirates of Canada|url=http://www.cindyvallar.com/canpirates.html|série=Pirates and Privateers: The History of Maritime Piracy|éditeur=CindyVallar.com|mois=|année=2001|date=|doi=|consulté le=|extrait=|page=}}</ref>.
Il était l'un des [[Brigandage|brigands]] les plus notoires de son temps à attaquer les côtes du sud du Canada et de l'ouest de l'Angleterre pendant plus de trois ans avant sa capture par Sir John Eliot en 1623. Son arrestation et sa condamnation ont provoqué un scandale devant le tribunal anglais, lorsqu'il a été mis en évidence des faits de corruption de la part de Nutt auprès d'Eliot. Il a finalement été libéré par le secrétaire d'État [[George Calvert]]<ref>{{Lien web|titre=Pirates of Canada|url=http://www.cindyvallar.com/canpirates.html|série=Pirates and Privateers: The History of Maritime Piracy|éditeur=CindyVallar.com|année=2001|date=}}</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
Né à [[Lympstone]], près d'[[Exmouth (Royaume-Uni)|Exmouth]] dans le [[Devon (comté)|Devon]], en [[Angleterre]], John Nutt est arrivé à [[Terre-Neuve]] comme canonnier sur un navire de [[Dartmouth (Royaume-Uni)|Dartmouth]] vers 1620. Il a décidé de s'établir dans la région de façon permanente et a déménagé sa famille pour vivre à Torbay, (Terre-Neuve-et-Labrador). Il a rapidement organisé un petit équipage avec lequel il a saisi un petit bateau de pêche français ainsi que deux autres navires français (un autre récit prétend que les navires étaient [[Angleterre|anglais]] et [[Région flamande|flamands]]) au cours de l'été 1621 avant de retourner sur la côte ouest de l'Angleterre. Il a continué à utiliser des marins au chômage, en particulier ceux enrôlés par la [[Presse (marine)|presse]], et a attiré un nombre important issu de la [[Royal Navy]], versant des salaires et des commissions réguliers<ref name="Pringle">Pringle, Patrick. ''Jolly Roger: The Story of the Great Age of Piracy''. Mineola, New York: Dover Publications, 2001. (pg. 48–49){{ISBN|0-486-41823-5}}</ref>. Il a également offert ses services pour protéger les établissements français et anglais, y compris la [[Province d'Avalon|colonie d'Avalon,]] alors sous la direction de [[George Calvert]]<ref>Krugler, John D. ''[https://books.google.com/books?id=Lo5Bbf1AqYAC&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false English and Catholic: The Lords Baltimore in the Seventeenth Century]''. Baltimore: Johns Hopkins University Press, 2004. (pg. 82){{ISBN|0-8018-7963-9}}</ref>.
Né à [[Lympstone]], près d'[[Exmouth (Royaume-Uni)|Exmouth]] dans le [[Devon (comté)|Devon]], en [[Angleterre]], John Nutt est arrivé à [[Terre-Neuve]] comme canonnier sur un navire de [[Dartmouth (Royaume-Uni)|Dartmouth]] vers 1620. Il a décidé de s'établir dans la région de façon permanente et a déménagé sa famille pour vivre à Torbay, (Terre-Neuve-et-Labrador). Il a rapidement organisé un petit équipage avec lequel il a saisi un petit bateau de pêche français ainsi que deux autres navires français (un autre récit prétend que les navires étaient [[Angleterre|anglais]] et [[Région flamande|flamands]]) au cours de l'été 1621 avant de retourner sur la côte ouest de l'Angleterre. Il a continué à utiliser des marins au chômage, en particulier ceux enrôlés par la [[Presse (marine)|presse]], et a attiré un nombre important issu de la [[Royal Navy]], versant des salaires et des commissions réguliers<ref name="Pringle">Pringle, Patrick. ''Jolly Roger: The Story of the Great Age of Piracy''. Mineola, New York: Dover Publications, 2001. (pg. 48–49){{ISBN|0-486-41823-5}}</ref>. Il a également offert ses services pour protéger les établissements français et anglais, y compris la [[Province d'Avalon|colonie d'Avalon]], alors sous la direction de [[George Calvert]]<ref>Krugler, John D. ''[https://books.google.com/books?id=Lo5Bbf1AqYAC&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false English and Catholic: The Lords Baltimore in the Seventeenth Century]''. Baltimore: Johns Hopkins University Press, 2004. (pg. 82){{ISBN|0-8018-7963-9}}</ref>.


Il a continué à effectuer des raids maritimes dans le [[golfe du Saint-Laurent]] et la [[mer d'Irlande]] pendant plus de trois ans, évitant souvent de se faire arrêter. Il achète sa rédemption au vice-amiral du Devon : [[John Eliot]] en échange de 500 £ mais il a été arrêté par John Eliot et emprisonné une fois de retour en Angleterre. Jugé et reconnu coupable de piraterie, John Nutt était sur le point d'être pendu lorsque George Calvert, alors secrétaire d'État, est intervenu pour sauver son ciel ami. Il avait connu John Nutt et sa famille vivaient dans la [[Province d'Avalon|colonie d'Avalon]]. John Nutt a été gracié et a également accordé 100 £ d'indemnisation tandis qu'Eliot, pour sa trahison, a été accusé de malversation et emprisonné<ref name="Pringle2">Pringle, Patrick. ''Jolly Roger: The Story of the Great Age of Piracy''. Mineola, New York: Dover Publications, 2001. (pg. 48–49){{ISBN|0-486-41823-5}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Lien web|titre=John Nutt, Newfoundland Pirate|url=http://www.infonet.st-johns.nf.ca/green/johnnutt.html|série=Piracy in early Newfoundland history|éditeur=Terra Nova Greens|archive-url=https://web.archive.org/web/20081007011033/http://www.infonet.st-johns.nf.ca/green/johnnutt.html|archive-date=2008-10-07}}</ref>.
Il a continué à effectuer des raids maritimes dans le [[golfe du Saint-Laurent]] et la [[mer d'Irlande]] pendant plus de trois ans, évitant souvent de se faire arrêter. Il achète sa rédemption au vice-amiral du Devon : {{lien|trad=John Eliot (statesman)|John Eliot (homme politique)|texte=John Eliot}} en échange de 500 £ mais il a été arrêté par John Eliot et emprisonné une fois de retour en Angleterre. Jugé et reconnu coupable de piraterie, John Nutt était sur le point d'être pendu lorsque George Calvert, alors secrétaire d'État, est intervenu pour sauver son vieil ami. Il avait connu John Nutt et sa famille vivaient dans la [[Province d'Avalon|colonie d'Avalon]]. John Nutt a été gracié et a également accordé 100 £ d'indemnisation tandis qu'Eliot, pour sa trahison, a été accusé de malversation et emprisonné<ref name="Pringle" />{{,}}<ref>{{Lien web|titre=John Nutt, Newfoundland Pirate|url=http://www.infonet.st-johns.nf.ca/green/johnnutt.html|série=Piracy in early Newfoundland history|éditeur=Terra Nova Greens|archive-url=https://web.archive.org/web/20081007011033/http://www.infonet.st-johns.nf.ca/green/johnnutt.html|archive-date=2008-10-07}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
* [http://www.biographi.ca/009004-119.01-e.php?&id_nbr=490 Biographie dans le ''Dictionnaire biographique du Canada en ligne'']

=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Amery, John S. ''Devon & Cornwall Notes & Queries: A Quarterly Journal Devoted to the Local History, Archeology, Biography & Antiquities of the Counties of Devon and Cornwall''. Exeter: James G. Commin, 1900.
* Amery, John S. ''Devon & Cornwall Notes & Queries: A Quarterly Journal Devoted to the Local History, Archeology, Biography & Antiquities of the Counties of Devon and Cornwall''. Exeter: James G. Commin, 1900.
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* Cordingly, David. ''Under the Black Flag: The Romance and the Reality of Life Among the Pirates''. New York: Random House, 1996. {{ISBN|0-679-42560-8}}
* Cordingly, David. ''Under the Black Flag: The Romance and the Reality of Life Among the Pirates''. New York: Random House, 1996. {{ISBN|0-679-42560-8}}
* Rogozinski, Jan. ''Pirates!: Brigands, Buccaneers, and Privateers in Fact, Fiction, and Legend''. New York: Da Capo Press, 1996. {{ISBN|0-306-80722-X}}
* Rogozinski, Jan. ''Pirates!: Brigands, Buccaneers, and Privateers in Fact, Fiction, and Legend''. New York: Da Capo Press, 1996. {{ISBN|0-306-80722-X}}

=== Liens externes ===
* [http://www.biographi.ca/009004-119.01-e.php?&id_nbr=490 Biographie dans le ''Dictionnaire biographique du Canada en ligne'']


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Dernière version du 11 octobre 2023 à 08:41

John Nutt était un pirate anglais du XVIIe siècle.

Il était l'un des brigands les plus notoires de son temps à attaquer les côtes du sud du Canada et de l'ouest de l'Angleterre pendant plus de trois ans avant sa capture par Sir John Eliot en 1623. Son arrestation et sa condamnation ont provoqué un scandale devant le tribunal anglais, lorsqu'il a été mis en évidence des faits de corruption de la part de Nutt auprès d'Eliot. Il a finalement été libéré par le secrétaire d'État George Calvert[1].

Né à Lympstone, près d'Exmouth dans le Devon, en Angleterre, John Nutt est arrivé à Terre-Neuve comme canonnier sur un navire de Dartmouth vers 1620. Il a décidé de s'établir dans la région de façon permanente et a déménagé sa famille pour vivre à Torbay, (Terre-Neuve-et-Labrador). Il a rapidement organisé un petit équipage avec lequel il a saisi un petit bateau de pêche français ainsi que deux autres navires français (un autre récit prétend que les navires étaient anglais et flamands) au cours de l'été 1621 avant de retourner sur la côte ouest de l'Angleterre. Il a continué à utiliser des marins au chômage, en particulier ceux enrôlés par la presse, et a attiré un nombre important issu de la Royal Navy, versant des salaires et des commissions réguliers[2]. Il a également offert ses services pour protéger les établissements français et anglais, y compris la colonie d'Avalon, alors sous la direction de George Calvert[3].

Il a continué à effectuer des raids maritimes dans le golfe du Saint-Laurent et la mer d'Irlande pendant plus de trois ans, évitant souvent de se faire arrêter. Il achète sa rédemption au vice-amiral du Devon : John Eliot (en) en échange de 500 £ mais il a été arrêté par John Eliot et emprisonné une fois de retour en Angleterre. Jugé et reconnu coupable de piraterie, John Nutt était sur le point d'être pendu lorsque George Calvert, alors secrétaire d'État, est intervenu pour sauver son vieil ami. Il avait connu John Nutt et sa famille vivaient dans la colonie d'Avalon. John Nutt a été gracié et a également accordé 100 £ d'indemnisation tandis qu'Eliot, pour sa trahison, a été accusé de malversation et emprisonné[2],[4].

Notes et références

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  1. « Pirates of Canada », Pirates and Privateers: The History of Maritime Piracy, CindyVallar.com,
  2. a et b Pringle, Patrick. Jolly Roger: The Story of the Great Age of Piracy. Mineola, New York: Dover Publications, 2001. (pg. 48–49) (ISBN 0-486-41823-5)
  3. Krugler, John D. English and Catholic: The Lords Baltimore in the Seventeenth Century. Baltimore: Johns Hopkins University Press, 2004. (pg. 82) (ISBN 0-8018-7963-9)
  4. « John Nutt, Newfoundland Pirate » [archive du ], Piracy in early Newfoundland history, Terra Nova Greens

Bibliographie

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  • Amery, John S. Devon & Cornwall Notes & Queries: A Quarterly Journal Devoted to the Local History, Archeology, Biography & Antiquities of the Counties of Devon and Cornwall. Exeter: James G. Commin, 1900.
  • Copplestone, Bennet and Frederick Kitchin. Dead Men's Tales. Edinburgh and London: William Blackwood & Sons, 1926.
  • Cordingly, David. Under the Black Flag: The Romance and the Reality of Life Among the Pirates. New York: Random House, 1996. (ISBN 0-679-42560-8)
  • Rogozinski, Jan. Pirates!: Brigands, Buccaneers, and Privateers in Fact, Fiction, and Legend. New York: Da Capo Press, 1996. (ISBN 0-306-80722-X)

Liens externes

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