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{{En-tête label|BA|année=2008}}
{{Voir homonymes|Albi (homonymie)}}
{{Voir homonymes|Albi (homonymie)}}
{{Infobox Communes de France
{{Infobox Commune de France
| nomcommune =Albi
| nom = Albi
| image =Albi2007a.jpg
| image = (Albi) La chaussée des moulins à Albi.jpg
| légende = La vieille ville d'Albi vue depuis les rives du [[Tarn (rivière)|Tarn]].
| image-desc = <!-- facultatif -->
| armoiries = Blason ville fr Albi (Tarn).svg
| blason = Blason ville fr Albi (Tarn).svg
| armoiries-desc = Albi#Héraldique
| légende blason = Albi#Héraldique, logotype et devise
| drapeau = Logo Ville Albi.svg
| armoiries-taille = 80
| logo = Logo albi.gif
| légende drapeau = #Héraldique,_logotype_et_devise
| logo-desc = <!-- facultatif -->
| taille drapeau = 120
| région = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
| logo-taille = 120
| région = [[Midi-Pyrénées]]
| département = [[Tarn (département)|Tarn]]<br/><small>([[préfecture]])</small>
| département = [[Tarn (département)|Tarn]] ([[préfecture]])
| arrondissement = [[Arrondissement d'Albi|Albi]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
| canton = Cantons de [[Canton d'Albi-1|Albi-1]], [[Canton d'Albi-2|Albi-2]], [[Canton d'Albi-3|Albi-3]] et [[Canton d'Albi-4|Albi-4]]<br><small>([[bureau centralisateur]])</small>
| arrondissement = [[Arrondissement d'Albi|Albi]] ([[chef-lieu]])
| circonscription législative = [[Première circonscription du Tarn|Première circonscription]]<br>[[Deuxième circonscription du Tarn|Deuxième circonscription]]
| canton = [[Chef-lieu]] de six cantons
| insee = 81004
| insee = 81004
| cp = 81000
| cp = 81000
| maire = [[Philippe Bonnecarrère]] ([[Divers droite|DVD]])
| maire = Stéphanie Guiraud-Chaumeil ([[Horizons]])
| mandat = [[2008]] - [[2014]]
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans le Tarn|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté d'agglomération de l'Albigeois]]
| intercomm = [[Communauté d'agglomération de l'Albigeois]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
| longitude = 2.146389
| longitude = 2.146389
| latitude = 43.928889
| latitude = 43.928889
| alt mini = 130
| alt mini = 130
| alt maxi = 308
| alt maxi = 308
| km² = 44.26
| superficie = 44.26
| sans = 48889
| type = Centre urbain intermédiaire
| unité urbaine = [[Unité urbaine d'Albi|Albi]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
| date-sans = [[2007]]
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction d'Albi|Albi]] <br><small>(commune-centre)</small>
| aire-urbaine = 95960
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| nomhab = Albigeoises, Albigeois
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| siteweb = http://www.mairie-albi.fr/
| population agglomération = {{Population Unité urbaine d'Albi}}
| visite virtuelle = http://www.mairie-albi.fr/pano/albi_virtuel.htm
| année_pop agglomération = {{Population de France/dernière_année}}
| les voûtes de la cathédrale Sainte-Cécile = http://www.mairie-albi.fr/pano/25000px.htm
| gentilé = Albigeois, Albigeoise
| les artistes locaux= http://www.mairie-albi.fr/musique/musique.html
| siteweb = [http://www.mairie-albi.fr/ mairie-albi.fr]
| géoloc-département = <!-- facultatif -->
| géoloc-département = Tarn/région Occitanie
}}
}}
'''Albi''' est une [[Commune française|commune]] [[France|française]] située dans le sud de la France. Elle est la préfecture du [[Département français|département]] du [[Tarn (département)|Tarn]] en [[Région française|région]] [[Midi-Pyrénées]] et siège de l'archevêché.


'''Albi''' est une [[Commune (France)|commune française]], [[préfecture]] du [[Département français|département]] du [[Tarn (département)|Tarn]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]. En {{Population de France/dernière_année}}, la ville d'Albi compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref>{{Lien brisé|titre= Insee - Populations légales 2014 - 81 - Tarn|url= http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=81&annee=2014|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>, et son [[Unité urbaine d'Albi|unité urbaine]] {{Unité|{{Population Unité urbaine d'Albi}}habitants}}. Albi est la ville-centre de la [[communauté d'agglomération de l'Albigeois]] qui compte {{Unité|{{Population Communauté d'agglomération de l'Albigeois}}habitants}} avec seize communes adhérentes.
Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les Albigeois et Albigeoises. Albi est la ville principale de la [[Communauté d'agglomération de l'Albigeois]] (82 652 habitants) et de l'[[aire urbaine d'Albi]] (92 927 habitants). La banlieue s'étend vers [[Arthès]] et [[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]]. Albi est surnommée la « ville rouge » du fait de la couleur des [[brique (matériau)|briques]] de sa [[cathédrale]] et de son centre historique<ref>Danièle Devynck, ''Connaître Albi'', Éditions Sud-Ouest, collection « Villes et Régions », 1996, 64 pages {{ISBN|2-87901-039-0}}, {{p.}}2.</ref>.


Albi est remarquable par son impressionnante [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale fortifiée Sainte-Cécile]] et son [[Musée Toulouse-Lautrec|Palais de la Berbie]], ancien palais des archevêques d'Albi, qui dominent le centre-ville historique et la rivière. Ville natale d'[[Henri de Toulouse-Lautrec]], elle abrite un musée regroupant une très importante collection d'œuvres du peintre [[Post-impressionnisme|post-impressionniste]]. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du [[catharisme]], les Albigeois, qui subirent une répression violente au {{XIIIe siècle}} de la part de l'[[Église catholique]] connue sous le nom de [[Croisade des Albigeois]]<ref>''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', {{p.}}5.</ref>. La [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] fut édifiée par les catholiques pour lutter contre l'[[Catharisme|hérésie cathare]].
Albi est surnommée la « ville rouge » du fait des [[brique (matériau)|briques]] ocre apparentes de sa [[Église fortifiée|cathédrale fortifiée]] et de son centre historique<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=2}}.</ref>. Albi est ainsi remarquable par cette impressionnante [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]], construite entre [[1282]] et [[1480]], et son [[palais de la Berbie]], ancien palais des [[Liste des évêques et archevêques d'Albi|archevêques d'Albi]], qui dominent le centre-ville historique et les rives du [[Tarn (rivière)|Tarn]]. Ce palais abrite le [[musée Toulouse-Lautrec]] qui regroupe la plus importante collection au monde d'œuvres du [[Henri de Toulouse-Lautrec|peintre postimpressionniste]], né dans la commune. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du [[catharisme]], les albigeois<ref name=":1">Le mot « albigeois » (avec un « a » minuscule) sert à désigner les adeptes du [[catharisme]] ; on les appelle aussi « cathares ». La lutte féroce de l’[[Église catholique]] contre le catharisme, qu’elle considérait comme une [[hérésie]], a ainsi pris le nom de « [[croisade des albigeois]] », ou de « croisade contre les albigeois ».
Par ailleurs, le mot « Albigeois » (avec un « A » majuscule) désigne les habitants de la ville d’Albi. </ref> (aussi appelés « cathares »), qui subirent une répression violente au {{S|XIII}} de la part de l'[[Église catholique|Église catholique romaine]], répression connue sous le nom de [[croisade des albigeois]]<ref>''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', {{p.}}5.</ref>. La cathédrale Sainte-Cécile fut édifiée par les catholiques dans le cadre de leur lutte contre les cathares.


En {{date-|2010}}, l’ensemble architectural de la [[cité épiscopale d'Albi]] a été ajouté à la liste du [[Patrimoine mondial|Patrimoine mondial de l'UNESCO]]<ref name="whc_2010-07-31">Article [http://whc.unesco.org/fr/actualites/643 « Le Comité du patrimoine mondial inscrit cinq nouveaux sites culturels sur la Liste du patrimoine mondial et approuve deux extensions de biens existants »], {{date-|31 juillet 2010}}, sur le site du [[Patrimoine mondial]] de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]].</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre= Albi. Unesco : une aubaine pour l'hôtellerie|url= https://www.ladepeche.fr/article/2009/02/07/536940-Albi-Unesco-une-aubaine-pour-l-hotellerie.html|site=ladepeche.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>. Cet ensemble comprend dans son périmètre : la [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] ; le [[palais de la Berbie]] ; l'[[Collégiale Saint-Salvi d'Albi|église Saint-Salvi]] et son cloître ; les rives du [[Tarn (rivière)|Tarn]] ; le [[Pont Vieux (Albi)|pont Vieux]] ; plusieurs édifices classés « [[Monument historique|monuments historiques]] ».
En 2009, La France a proposé Albi pour être inscrit sur la liste du [[Patrimoine mondial|Patrimoine mondial de l'UNESCO]]. La décision devrait être prise en 2010<ref>[http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/07/536940-Albi-Unesco-une-aubaine-pour-l-hotellerie.html « Albi : Unesco, une aubaine pour l'hôtellerie », ''La Dépêche'', 7 février 2009.]</ref>.

Située sur la partie "est" du [[Pays toulousain|Midi toulousain]], Albi est exposée à un climat méditerranéen altéré ; la ville est drainée par le [[Tarn (rivière)|Tarn]] et certains de ses [[Affluent|affluents]], le [[ruisseau de Carrofoul]], le [[ruisseau de Caussels]], le [[ruisseau de Jauzou]], le [[ruisseau du Séoux]], le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau Lavergne, le ruisseau Rieumas et par divers autres petits cours d'eau. En outre, la commune possède un patrimoine naturel remarquable, composé d'une [[zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]].

Les habitants d'Albi [[gentilé|sont appelés]] les Albigeois<ref name=":1" /> et les Albigeoises.
{{sommaire|niveau=2}}


== Géographie ==
== Géographie ==
=== Localisation ===
=== Localisation ===
[[Image:Tarn topographic map-fr .svg|thumb|right|250px|Albi, préfecture du département du [[Tarn (département)|Tarn]].]]


Albi est une ville qui se situe sur le [[Tarn (rivière)|Tarn]] non loin des [[vignoble]]s de [[Gaillac (AOC)|Gaillac]], du plateau cordais et de la forêt de la Grésigne. La commune est située en région Occitanie, au nord du département du [[Tarn (département)|Tarn]], entre le [[bassin aquitain]] et le [[Massif central]], sur la partie est du Midi toulousain. La géologie du département du Tarn présente l'aspect d'un amphithéâtre de plateaux et de collines inclinés vers le sud-ouest. À l'est d'Albi, les premiers plateaux de faible altitude forment les contreforts des [[Causse]]s. Au sud-est, quelques moyennes montagnes, atteignant les {{Unité|1300|m}} d'altitude, forment une barrière : [[monts de Lacaune]], mont du [[Sidobre]] et la [[Montagne Noire (France)|montagne Noire]]. Au nord d'Albi, existe un plateau de basse altitude appelé le [[Ségala]]. Sa superficie est de {{Unité|4226|ha}} et son altitude moyenne de {{Unité|170|m}}. Albi est située à cinquante minutes en voiture de [[Toulouse]], à moins de trois heures des [[Pyrénées]] et à moins de deux heures de la [[mer Méditerranée]]. Les villes les plus proches sont : [[Castres]], [[Mazamet]], [[Graulhet]], [[Lavaur (Tarn)|Lavaur]], [[Gaillac]], [[Carmaux]], [[Montauban]], [[Rodez]], [[Carmaux]] et [[Toulouse]] (chef-lieu régional d'Occitanie).
==== Situation ====
Albi se situe sur le [[Tarn (rivière)|Tarn]] près des [[vignoble]]s de [[Gaillac]], du plateau cordais et de la forêt de la Grésigne. La commune est située au centre du département du [[Tarn (département)|Tarn]] entre le [[bassin aquitain]] et le [[Massif central|Massif Central]]. La géologie du département présente l'aspect d'un amphithéâtre de plateaux et de collines inclinés vers le sud-ouest. À l'est d'Albi, les premiers plateaux de faible altitude forment les contreforts des [[Causses]]. Au sud-est, quelques moyennes montagnes, atteignant les {{Unité|1300|m}} d'altitude, forment une barrière : [[monts de Lacaune]], mont du [[Sidobre]] et la [[montagne Noire]]. Au nord d'Albi, existe un plateau de basse altitude appelé le [[Ségala]].


=== Communes limitrophes ===
Sa superficie est de {{Unité|4226|ha}} et son altitude moyenne de {{Unité|170|m}}. Albi est situé à 50 minutes en voiture de [[Toulouse]], à moins de trois heures des [[Pyrénées]] et à moins de deux heures de la [[mer Méditerranée]]. Les villes les plus proches sont : [[Castres]], [[Toulouse]], [[Mazamet]], [[Graulhet]], [[Lavaur (Tarn)|Lavaur]], [[Gaillac]], [[Montauban]], [[Rodez]] et [[Carmaux]].
Albi est limitrophe de quinze autres communes.
{{Carte communes limitrophes|intro=oui|zoom=11}}


{{Communes limitrophes
==== Hydrologie et géologie ====
| commune= Albi
La rivière du [[Tarn (rivière)|Tarn]] traverse la ville d'Albi. C'est le troisième affluent de la [[Garonne]] après la [[Dordogne (cours d'eau)|Dordogne]] et le [[Lot (rivière)|Lot]]. Il prend sa source au [[mont Lozère]], traverse les [[gorges du Tarn]] puis atteint Albi par l'est. Le Tarn forme une grande boucle séparant en deux la ville. Le centre historique se situant sur la rive gauche de la rivière. Elle traverse la ville aux pieds des [[rempart]]s et continue sa course vers le sud-ouest pour se jeter dans la Garonne. La rivière est navigable depuis la Garonne. Elle permettait d'assurer le commerce du vin de [[Gaillac]], du [[chanvre]] et du [[Pastel|pastel]] grâce à des [[Gabare|gabarre]]s à fond plat. Le Tarn a longtemps été un élément important de l'industrie albigeoise grâce à la puissance et à la régularité de son débit<ref name="plaquette" />.
| élision= d
| notes=<ref name="ign">Carte IGN sous [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
| nord= [[Cagnac-les-Mines]]
| nord-est= [[Lescure-d'Albigeois]],<br/>[[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]]
| est= [[Cunac]],<br/>[[Cambon (Tarn)|Cambon]]
| sud-est= [[Fréjairolles]]
| sud= [[Saliès]], [[Puygouzon]]
| sud-ouest= [[Carlus]],<br/>[[Le Sequestre]],<br/>[[Carlus]]
| ouest= [[Terssac]],<br/>[[Marssac-sur-Tarn]]<br/>[[Florentin (Tarn)|Florentin]]<br/>[[Rouffiac (Tarn)|Rouffiac]]
| nord-ouest= [[Castelnau-de-Lévis]]
}}


==== Distances ====
La vallée du Tarn où se trouve Albi correspond aux terrains sédimentaires du bassin aquitain déposés dans le golfe de l'Albigeois et du Castrais. On y retrouve de la [[molasse]] datant du [[Quaternaire]] déposée sur des terrasses creusées par le [[Tarn (rivière)|Tarn]] et sensible à l'érosion. Autour d'Albi, les plateaux formant le Causse d'Albi ou de Carmaux fait de [[calcaire]] pauvre<ref>{{pdf}} [http://www.tarn.fr/fileadmin/telechargement/atlas/Relief_geologie.pdf Atlas du Tarn - Géologie]</ref>.
Le tableau ci-dessous présente les distances routières en kilomètres (km) entre Albi et les dix plus grandes villes françaises et quelques capitales [[Europe|européennes]]<ref>{{Lien web|titre=Via Michelin Itinéraires|url=http://calculerlesdistances.com/|site=viamichelin.fr|consulté le=2021-05-07}}, {{Citation|itinéraires conseillés par Michelin}}.</ref>.
{|class="wikitable centre" style="text-align:center; width:70%;"
![[Paris]]
![[Marseille]]
![[Lyon]]
![[Toulouse]]
![[Nice]]
![[Nantes]]
![[Montpellier]]
![[Strasbourg]]
![[Bordeaux]]
![[Lille]]
![[Londres]]
![[Berlin]]
![[Madrid]]
![[Rome]]
|-
|{{Nombre|681 km}}
|{{Nombre|369 km}}
|{{Nombre|472 km}}
|{{Nombre|76 km}}
|{{Nombre|525 km}}
|{{Nombre|652 km}}
|{{Nombre|201 km}}
|{{Nombre|937 km}}
|{{Nombre|310 km}}
|{{Nombre|897 km}}
|{{Nombre|1136 km}}
|{{Nombre|1674 km}}
|{{Nombre|875 km}}
|{{Nombre|1230 km}}
|}


==== Climat ====
=== Hydrographie et géologie ===
Le [[Tarn (rivière)|Tarn]] traverse la ville d'Albi. C'est le troisième plus important affluent de la [[Garonne]] après la [[Dordogne (fleuve français)|Dordogne]]<ref>Si on considère la [[Dordogne (fleuve français)|Dordogne]] comme un affluent de la [[Garonne]]. En effet, la Dordogne peut par ailleurs être considérée comme un fleuve qui se jette dans l’[[estuaire de la Gironde]], au même titre que la Garonne. </ref> et le [[Lot (rivière)|Lot]]. Il prend sa source au [[mont Lozère]], traverse les [[gorges du Tarn]] puis rejoint Albi par l'est. Le Tarn forme une grande boucle qui divise en deux la ville, le centre historique se situant sur la rive gauche de la rivière. Il traverse la ville aux pieds des [[rempart]]s et continue sa course vers le sud-ouest pour se jeter dans la Garonne. La rivière est navigable entre Albi et la Garonne. Elle permettait d'assurer le commerce du vin de [[Gaillac]], du [[chanvre]], du [[Pastel des teinturiers|pastel]] et du charbon de [[Compagnie minière de Carmaux|Carmaux]] grâce à des [[Gabare|gabarres]] à fond plat. Le Tarn a longtemps été un élément important de l'industrie albigeoise grâce à la puissance et à la régularité de son débit<ref name="plaquette"/>. Albi est aussi traversée par de petits affluents et sous-affluent du Tarn que sont le [[ruisseau du Séoux]], le [[ruisseau de Caussels]] et son affluent le [[ruisseau de Jauzou]]. La vallée du Tarn où se trouve Albi correspond aux terrains sédimentaires du bassin aquitain déposés dans le golfe de l'Albigeois et du Castrais. On y retrouve de la [[molasse]], datant du [[Quaternaire]], déposée sur des terrasses creusées par le [[Tarn (rivière)|Tarn]] et sensible à l'érosion. Autour d'Albi, les plateaux formant le causse d'Albi ou de Carmaux sont faits de [[calcaire]] pauvre<ref>{{pdf}} [http://www.tarn.fr/fileadmin/telechargement/atlas/Relief_geologie.pdf Atlas du Tarn - Géologie]</ref>.
La ville bénéficie d'un climat tempéré doux en automne, avec des printemps le plus souvent doux et humides et des étés chauds et secs. La température moyenne annuelle est de 15,3 °C, l'ensoleillement moyen annuel est {{formatnum:2150}} heures environ ce qui offre à la ville un climat méridional particulièrement agréable et les précipitations moyennes annuelles sont de 70 jours. Les extrêmes ont été enregistrés à -20,4 °C le {{date|16|janvier|1985}} et à 40,8 °C le {{date|12|août|2003}}<ref name="albi-tourisme.fr">{{lien web|url=http://www.albi-tourisme.fr/fr/pagesEditos.asp?id=29313B19&IDPAGE=61|éditeur=Site de l'office de tourisme d'Albi|titre=Fiche d'identité d'Albi|consulté le=12/10/2007}}</ref>. Le [[brouillard]] est souvent présent le long de la [[Tarn (rivière)|vallée du Tarn]]. La commune est peu touchée par les vents avec 25 jours de vent en moyenne par an. Le vent d'[[Vent d'autan|Autan]] touche particulièrement le département du [[Tarn (département)|Tarn]] mais il est peu présent à Albi contrairement à [[Castres]] et dans le [[Sidobre]] où le vent souffle 50 jours par an et jusqu'à 90 jours sur le causse de [[Labruguière]]<ref>{{lien web|url=http://www.meteofrance.com/FR/climat/dpt_tempsdumois.jsp?LIEUID=DEPT81|titre=Climat du Tarn|éditeur=météo France|consulté le=12/10/2007}}</ref>.


=== Climat ===
<center>'''Tableau comparatif des données météorologiques d'Albi et de quelques villes françaises<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/tourisme/meteo.html|titre=Climat d'Albi et sa région|éditeur=Site de la mairie d'Albi|consulté le=12/10/2007}}</ref>'''</center>
{{Article général|Climat de l'Occitanie|Climat du Tarn|position=section}}
{{Météo_France
En 2020, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T7|climat du Bassin du Sud-Ouest]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=8 mai 2024 |issn = 1278-3366 }}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T2|climat océanique altéré]] avec influence méditerranéenne mais reste classée dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R16| Aquitaine, Gascogne]], caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en hiver, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud et plutôt sec (température moyenne 22.80°C en juillet et 22.80°C en août), un début d'automne doux et ensoleillé (novembre humide), des vents faibles, des brouillards assez fréquents en hiver et des orages ponctuels en été (10 à 15 jours).
|Ville=Albi
|SoleilVille=2 264
|PluieVille=730
|NeigeVille=5
|OrageVille=22
|BrouillardVille=21
}}


Pour la période 1990-2020, la température annuelle moyenne est de 14.10, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|16.2| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|740 mm|mm}}, avec {{Unité|10.2|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|5.6|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Albi », sur la commune du [[Le Sequestre|Sequestre]] à {{Unité|4|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Albi,Tarn/Le Sequestre,Tarn |titre=Orthodromie entre Albi et Le Sequestre |site=fr.distance.to |consulté le=8 mai 2024}}.</ref>, est de {{tmp|14.10| °C |°C}} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|733.9|mm}}. {{StationMétéo|81284001}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_81284001.pdf |titre= Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=8 mai 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_81284001.pdf|titre= Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=8 mai 2024}}</ref>.
==== Transports et voies de communication ====
Albi est située sur l'axe de communication entre [[Toulouse]] et [[Rodez]]. L'[[Autoroute française A68|autoroute A68]] permet d'accéder à Albi au sud-ouest depuis Toulouse. Elle se transforme en [[route nationale 88]] à l'approche d'Albi. Cette même route nationale 88 continue au nord-est jusqu'à [[Rodez]] en [[Aveyron (département)|Aveyron]] et [[Lyon]] . Le réseau principal est aussi complété par la [[Route nationale 112|route départementale 612]] qui permet d'accéder au sud-est à [[Castres]] puis à [[Carcassonne]] via [[Mazamet]]. Sur le réseau secondaire, la [[Route nationale 99 (France)|départementale 999]] part à l'est en direction de [[Millau]] en traversant le [[parc naturel régional des Grands Causses]]. Au nord-ouest, la [[Route nationale 606|route départementale 600]] rejoint [[Cordes-sur-Ciel]] puis [[Saint-Antonin-Noble-Val]] et enfin [[Caussade (Tarn-et-Garonne)|Caussade]] dans le [[Tarn-et-Garonne]]. Albi est située à {{Unité|789|km}} de [[Paris]], {{Unité|390|km}} de [[Barcelone]] et {{Unité|290|km}} de [[Gérone]]<ref name="albi-tourisme.fr"/>.


<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
Albi possède deux gares ferroviaires : '' [[Gare d'Albi-Ville|Albi Ville (la plus grande)]] '' et '' [[Gare d'Albi-Madeleine|Albi Madeleine]] ''. La ligne principale est la ligne de chemin de fer [[Toulouse]]-[[Rodez]] qui passe aussi à [[Carmaux]]. Plusieurs lignes secondaires sont aujourd'hui fermées. C'est le cas de la ligne de chemin de fer [[Tournemire (Aveyron)|Tournemire]]-Albi qui ne fut jamais terminée. La partie Albi-[[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]] est ouverte en 1899 et fermée le {{date|12|février|2001}}<ref>{{lien web|url=http://perso.orange.fr/rue_du_petit_train/lignes/atlantique/tournemire-albi.htm|titre=ligne [[Tournemire (Aveyron)|Tournemire]]-Albi|éditeur=Site perso|consulté le=12/10/2007}}</ref>. Albi était aussi reliée par les chemins de fer à [[Castelnaudary]] entre 1865 et 1987 (voir [[Ligne Castelnaudary - Rodez]]) et gérés au début par la [[Compagnie des Chemins de fer du Midi|compagnie des chemins de fer du Midi]]<ref>{{lien web|url=http://perso.orange.fr/rue_du_petit_train/lignes/atlantique/castelnaudary-albi.htm|titre=ligne [[Castelnaudary]]-Albi|éditeur=Site perso|consulté le=12/10/2007}}</ref>.
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
<!-- Ce tableau peut être actualisé à la main à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 81284001.


Éviter de le modifier, excepté dans le cas où la station météorologique n'est pas cohérente avec la réalité climatique de la commune (cas des zones de montagne essentiellement). Mentionner alors la modification dans la page de discussion de l'article.-->
Albi, qui dispose du réseau de transport urbain [[Albibus]], est le siège du réseau départemental [[TarnBus]].
{{Climat
{{Article détaillé|Albibus}}
|titre=Statistiques 1991-2020 et records ALBI (81) - alt : 172m, lat : 43°54'52"N, lon : 2°06'58"E<br><small>Records établis sur la période du 01-11-1976 au 02-05-2024</small>
{{Article détaillé|TarnBus}}
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_81284001.pdf|titre=Fiche 81284001|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/05/2024 dans l'état de la base}}
|Charte=commune|diagramme=oui
|tmin-jan=1.9
|tmin-fev=1.7
|tmin-mar=4.2
|tmin-avr=6.7
|tmin-mai=10.5
|tmin-jui=14.2
|tmin-jul=16.1
|tmin-aou=16.1
|tmin-sep=12.6
|tmin-oct=9.6
|tmin-nov=5.2
|tmin-dec=2.3
|tmin-ann=8.4
|tmoy-jan=5.8
|tmoy-fev=6.5
|tmoy-mar=9.8
|tmoy-avr=12.4
|tmoy-mai=16.3
|tmoy-jui=20.2
|tmoy-jul=22.80
|tmoy-aou=22.80
|tmoy-sep=18.7
|tmoy-oct=14.8
|tmoy-nov=9.3
|tmoy-dec=6.3
|tmoy-ann=13.8
|tmax-jan=9.7
|tmax-fev=11.4
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|tmax-avr=18.1
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|tmax-jui=26.1
|tmax-jul=28.8
|tmax-aou=29.1
|tmax-sep=24.9
|tmax-oct=20
|tmax-nov=13.5
|tmax-dec=10.3
|tmax-ann=19.1
|prec-jan=60.7
|prec-fev=48.6
|prec-mar=54.8
|prec-avr=80.4
|prec-mai=78.9
|prec-jui=62.7
|prec-jul=45.8
|prec-aou=49
|prec-sep=57.1
|prec-oct=64.9
|prec-nov=65.5
|prec-dec=65.5
|prec-ann=733.9
|tmax-record-jan=19.5| tmax-record-date-jan=<small>13.01.1993</small>
|tmax-record-fev=24.7| tmax-record-date-fev=<small>23.02.1990</small>
|tmax-record-mar=28.3| tmax-record-date-mar=<small>25.03.1981</small>
|tmax-record-avr=30.1| tmax-record-date-avr=<small>14.04.24</small>
|tmax-record-mai=35.4| tmax-record-date-mai=<small>21.05.22</small>
|tmax-record-jui=40.5| tmax-record-date-jui=<small>27.06.19</small>
|tmax-record-jul=40.8| tmax-record-date-jul=<small>30.07.1983</small>
|tmax-record-aou=42.3| tmax-record-date-aou=<small>23.08.23</small>
|tmax-record-sep=36.5| tmax-record-date-sep=<small>12.09.22</small>
|tmax-record-oct=34.3| tmax-record-date-oct=<small>01.10.23</small>
|tmax-record-nov=25.3| tmax-record-date-nov=<small>07.11.15</small>
|tmax-record-dec=21| tmax-record-date-dec=<small>15.12.1989</small>
|tmax-record-ann=42.3| tmax-record-date-ann=2023
|tmin-record-jan=-20.4| tmin-record-date-jan=<small>16.01.1985</small>
|tmin-record-fev=-12| tmin-record-date-fev=<small>14.02.1983</small>
|tmin-record-mar=-9.8| tmin-record-date-mar=<small>01.03.05</small>
|tmin-record-avr=-3.6| tmin-record-date-avr=<small>03.04.22</small>
|tmin-record-mai=-0.2| tmin-record-date-mai=<small>05.05.1979</small>
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|tmin-record-aou=4.9| tmin-record-date-aou=<small>30.08.1986</small>
|tmin-record-sep=1| tmin-record-date-sep=<small>19.09.1977</small>
|tmin-record-oct=-2.7| tmin-record-date-oct=<small>25.10.03</small>
|tmin-record-nov=-9.4| tmin-record-date-nov=<small>23.11.1988</small>
|tmin-record-dec=-10.5| tmin-record-date-dec=<small>24.12.01</small>
|tmin-record-ann=-20.4| tmin-record-date-ann=1985
|soleil-jan=90.5
|soleil-fev=119.7
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|soleil-avr=187.9
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|soleil-jui=247.4
|soleil-jul=275.5
|soleil-aou=263.1
|soleil-sep=215.8
|soleil-oct=155.9
|soleil-nov=95.9
|soleil-dec=88.1
|soleil-ann=2134.2
}}
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=8 mai 2024}}</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=8 mai 2024}}</ref>.


== Urbanisme ==
Albi possède également un [[aérodrome]], l'aérodrome d'Albi-[[Le Séquestre]], situé à {{Unité|3|km}} au sud-ouest de la ville. Il est géré par le syndicat mixte de l'aérodrome d'Albi. Il a failli fermer en juillet 2005 par manque de trafic et la non volonté d'investir en augmentant la longueur de l'unique piste créée en 1974. L'aérodrome ne sert plus Paris, ni aucune autre destination. Sa proximité avec Toulouse le met en concurrence directe. En 2004, l'aérodrome a accueilli {{formatnum:4262}} passagers<ref>{{lien web|url=http://www.acga.fr/cdaa.htm|titre=Comité de défense de l'aéroport d'Albi|éditeur=Aéroclub de Gaillac-Albi|consulté le=12/10/2007}}</ref>.
=== Typologie ===
Les aéroports nationaux et internationaux les plus proches sont :
Au {{date|1er janvier 2024}}, Albi est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>.
*[[Aéroport de Rodez-Marcillac]]
Elle appartient à l'[[unité urbaine d'Albi]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine d'Albi]] comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/81502-albi |titre=Unité urbaine 2020 d'Albi|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|81004|albi}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Albi]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|91|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/082-albi|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>.
*[[Aéroport Toulouse-Blagnac|Aéroport de Toulouse]]
*[[Aéroport de Castres-Mazamet]]


=== Site ===
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:81004-Albi-Sols.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
Le site sur lequel est implantée la ville se trouve sur un promontoire creusé par [[Tarn (rivière)|la rivière du Tarn]].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), [[terres arables]] (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9 %), [[Eaux continentales en Seine-et-Marne|eaux continentales]]<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (2,4 %), forêts (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web|url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0|titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole).|site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=2.146389&y=43.928889&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.


=== Morphologie urbaine ===
=== Morphologie urbaine ===
Albi est délimitée par douze [[Quartier (ville)|quartier]]s formés en tenant compte du sentiment d’appartenance exprimé par les habitants, de l’histoire d’Albi et de caractéristiques urbaines et géographiques. Au nord se trouvent les quartiers Le Breuil-Mazicou, Madeleine et Cantepau, au sud, Rayssac-Veyrières-Ranteil et le Lude-Bellevue, au centre, le Grand-Centre, à l'ouest, les quartiers Ouest, Pointe de Marre, et à l'est, la Piscine et la Plaine du Gô, la Renaudié, la Viscose, Lapanouse-Saint-Martin, Jarlard-Le Peyroulié et le Marranel-Le Roc<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/francom/Images/carte-quartiers-700px.jpg|titre=carte des quartiers d'Albi|éditeur=mairie d'Albi|consulté le=12/10/2007}}</ref>.
Albi est délimitée par douze [[Quartier (ville)|quartiers]] formés en tenant compte du sentiment d’appartenance exprimé par les habitants, de l’histoire d’Albi et de caractéristiques urbaines et géographiques. Au nord se trouvent les quartiers Le Breuil-Mazicou, Madeleine et Cantepau, au sud, Rayssac-Veyrières-Ranteil et le Lude-Bellevue, au centre, le Grand-Centre, à l'ouest, les quartiers Ouest - Pointe de Marre, et à l'est, la Piscine et la Plaine du Gô, la Renaudié, la Viscose, Lapanouse-Saint-Martin, Jarlard-Le Peyroulié et le Marranel-Le Roc<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/quartiers/vie_quartiers/images/douze_quartier.jpg|titre=carte des quartiers d'Albi|éditeur=mairie d'Albi|consulté le=12/10/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. À noter que la Pointe de Marre forme une extension en [[Panhandle|queue de poêle]].


=== Logement ===
[[File:Albi panorama morning Wikimedia Commons.jpg|thumb|center|700px|Panorama d'Albi au matin, avec à gauche le pont du 22 août 1944 et à droite le pont vieux]]
[[Fichier:France Albi Cathedrale Maison brique.jpg|vignette|alt=photographie d'une façade de maison en brique en encorbellement avec en arrière plan la cathédrale Sainte-Cécile|Habitat traditionnel en brique près de la [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]].]]
Albi comptait {{nombre|28794|logements}} en 2015<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi">{{Lien web|titre= Insee - Dossier complet - Commune d'Albi (81004|url= https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-81004#chiffre-cle-4|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|consulté le= 19 juin 2017}}.</ref>. Les constructions neuves sont peu présentes et le parc immobilier est assez ancien puisque près de la moitié des résidences principales ont été construites avant 1970. Les constructions antérieures à 1945 représentent même 20,4 % du parc<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>.
[[Fichier:(Albi) place du cloître saint-Savy.jpg|vignette|left|redresse 1.6|alt=Place du cloître saint-Savy maison avec les colombage en brique|Maisons à colombages place du cloître Saint-Savy.]]
88,3 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,2 % en maisons individuelles et à 48,5 % en appartements. Albi possède donc beaucoup de logements collectifs. Par ailleurs, 8,8 % des logements sont vacants<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>. 47 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 51,4 % qui sont locataires<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>.


Albi compte {{nombre|34643|logements}} HLM, soit 18,57 % du parc en 2016. La ville ne respecte donc pas les dispositions de l’{{nobr|article 55}} de la [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi solidarité et renouvellement urbains]] (SRU) de {{date-|décembre 2000}} fixant, pour Albi, à 20 % le taux minimum de logements sociaux. Elle est cependant exonérée de prélèvement<ref>{{Lien web|titre= Bilan SRU 2016 : {{nombre|1218|communes}} en déficit de logement social|url= http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/transparence-logement-social|site=cohesion-territoires.gouv.fr|consulté le= 2017-06-07|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre= Bilan 2016 de l'article 55 de la loi SRU|url= http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/IMG/xls/2016_bilan_art_55_transparence_sru.xls|site=cohesion-territoires.gouv.fr|consulté le= 2017-06-07|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.
=== Urbanisme ===
==== Logement ====
[[Image:France Albi Cathedrale Maison brique.jpg|thumb|upright|Habitat traditionnel en brique près de la cathédrale Sainte-Cécile]]
Albi comptait {{formatnum:24472}} logements en [[1999]] pour {{formatnum:46500}} habitants soit environ 2,1 personnes par habitation. Les constructions neuves sont peu présentes et le parc immobilier est assez ancien puisque 65 % des résidences principales ont été construites avant [[1974]]. Les constructions antérieures à [[1949]] représentent même 26 % du parc.


89,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 57,2 % en maisons individuelles et à 42,8 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). Albi possède donc beaucoup de logements collectifs. 48,5 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 47,5 % qui ne sont que locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=81&codgeo=81004&oldnivgeo=C&oldcodgeo=11206&c_produit=P_LOGA&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements à Albi : les occupants]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=R&theme=ALL&typeprod=ALL&codgeo=73&oldnivgeo=C&oldcodgeo=81004&c_produit=P_LOGA&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : les occupants]</ref>.
En 2015, la plupart des résidences principales possèdent {{nobr|4 pièces}} ou plus (55,2 %), ou {{nobr|3 pièces}} (19,1 %), puis {{nobr|2 pièces}} (15,5 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 10,2 %)<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>. La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements<ref>{{Lien web|titre= Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population|url= http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=81&codgeo=81004&oldnivgeo=C&oldcodgeo=11069&c_produit=P_LOGB&quelcas=SATGEO&lang=FR|site=recensement.insee.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre= Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population|url= http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=R&theme=ALL&typeprod=ALL&codgeo=73&oldnivgeo=C&oldcodgeo=81004&c_produit=P_LOGB&quelcas=SATGEO&lang=FR|site=recensement.insee.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 62,7 % ont un chauffage central collectif ou individuel et 33,8 % tout électrique. 67,4 % dispose d'au moins un emplacement réservé au stationnement<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>.


=== Projets d'aménagement ===
À noter qu’avec {{formatnum:3083}} logements HLM soit 14,1 % du parc en [[1999]] (8,5 % dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi solidarité et renouvellement urbain]] (SRU) de décembre [[2000]] fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en [[1999]] avec 8,4 % du parc contre seulement 7,5 % dans la région.
Au début du {{s-|XXI}}, la ville connaît un vaste chantier d'embellissement. De nombreux lieux publics et de nombreuses rues ont été réhabilités et rénovés dans le respect architectural de la ville. Ainsi, la ville a investi dans un nouvel espace culturel avec la [[bibliothèques d'Albi|médiathèque]] [[Pierre Amalric|Pierre-Amalric]]. La place du Vigan au cœur du centre-ville a été rénovée et est désormais totalement piétonne. Le marché couvert a été rénové afin de devenir un lieu d'échange et de communication. Enfin, la place Sainte-Cécile a été entièrement repensée pour le public.


La rocade d'Albi, dont la construction a démarré en 1972, est désormais à {{nobr|2×2 voies}} sur l'ensemble de son parcours jusqu'au giratoire de Larquipeyre depuis 2015. Elle contourne l'est de la ville par l'axe majeur menant à [[Toulouse]] au sud et à [[Rodez]] au nord. À partir de {{date-|février 2007}}, les travaux ont permis l'aménagement des ponts de la rocade et la mise en place de murs anti-bruits. Le sud de la rocade, la voie express Albi-Marssac, a été aménagée pour rejoindre l'[[autoroute A68 (France)|autoroute A68]] vers Toulouse. La section Albi-Marssac a été inaugurée en {{date-|janvier 2010}}. Les derniers tronçons au niveau du Lude, du stadium et de la route de Millau ont été ouverts en 2015.
La plupart des habitations possèdent 4 pièces (60,4 %), ou 3 pièces (18,4 %), puis 2 pièces (11,9 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 9,4 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=81&codgeo=81004&oldnivgeo=C&oldcodgeo=11069&c_produit=P_LOGB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements à Albi : le parc]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=R&theme=ALL&typeprod=ALL&codgeo=73&oldnivgeo=C&oldcodgeo=81004&c_produit=P_LOGB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : le parc]</ref>. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 94,6 % ont le chauffage central et 64,3 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80 % et 66,6 % pour la région).


À l'ouest, un centre commercial de {{unité|10|[[hectare]]s}} nommé les « Portes d'Albi » dans le quartier de Fonlabour au bord de la rocade avec de nombreuses enseignes a ouvert ses portes le {{date-|30 septembre 2009}}. Les bâtiments de {{unité|500|m}} de long sont équipés de [[Capteur solaire photovoltaïque|panneaux solaires]] et de récupérateurs de pluie<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2007/11/29/366319-Albi-le-chantier-du-centre-commercial-va-debuter.html|titre=Albi : le chantier du centre commercial va débuter|éditeur=La dépêche du Midi|consulté le=16/12/2007}}.</ref>.
==== Projet d'aménagement ====
Au début du {{XXIe siècle}}, la ville connaît un vaste chantier d'embellissement. De nombreux lieux publics et de nombreuses rues ont été réhabilités et rénovés dans le respect architectural de la ville. Ainsi, la ville a investi dans un nouvel espace culturel avec la [[médiathèque]] Pierre Amalric. La [[place du Vigan]] au cœur du centre-ville a été rénovée et est désormais totalement piétonne. Le marché couvert a été rénové afin de devenir un lieu d'échange et de communication. Enfin, la place Sainte-Cécile a été entièrement repensée pour le public.


La construction d'un grand complexe composé de salles de spectacle et de nombreux cinémas souterrains, d'un parking souterrain et d'un restaurant panoramique sur le toit du théâtre a eu lieu sur l'ancienne place de l'Amitié entre les peuples. Ce projet, appelé « grand théâtre d'Albi » ou parfois « projet des Cordeliers », a été remporté par l'architecte [[Dominique Perrault]]<ref>{{Lien web|prénom1= Dominique Perrault|nom1= Architecture|titre= Dominique Perrault Architecture - homepage|url= http://www.perraultarchitecte.com/actu/actualites.php?id=80&PHPSESSID=125bed5303bed308662ae39eddca37b9|site=perraultarchitecte.com|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>. Le début des travaux a débuté en 2011 et s'est terminé en {{date-|janvier 2014}}.
Le périphérique d'Albi est en cours de doublement. Il contourne l'est de la ville par l'axe majeur menant à [[Toulouse]] au sud et à [[Rodez]] au nord. Depuis février 2007, les travaux ont permis l'aménagement des ponts de la rocade et la mise en place de murs anti-bruits. Le sud de la rocade, la voie express Albi-Marssac, a été aménagée pour rejoindre l'[[autoroute française A68|autoroute A68]] vers Toulouse. La section Albi-Marssac a été inaugurée en janvier 2010. Les travaux devraient se poursuivre en plusieurs phases, notamment au niveau du Lude.
Autour de la place de l'Amitié entre les peuples, de nombreux aménagements urbains ont été réalisés, notamment sur la place Lapérouse, qui est devenue entièrement piétonne, agrémentée de fontaines conçues par des designers étrangers, ainsi que la rue des Cordeliers qui mène au [[parc Rochegude]].


Depuis 2015, une passerelle est en projet pour relier la rive droite du Tarn et le centre historique. Les travaux ont débuté le {{date-|20 juin 2017}} et doivent se terminer en 2020<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Présentation du projet "La Passerelle" {{!}} Albi|url=http://www.mairie-albi.fr/pr%C3%A9sentation-du-projet-la-passerelle|site=mairie-albi.fr|consulté le=2018-10-21}}.</ref>.
Un centre commercial de 10 hectares nommé les « Portes d'Albi » dans le quartier de Fonlabour au bord de la rocade avec de nombreuses enseignes a ouvert ses portes le 30 septembre 2009. Les bâtiments sont équipés de [[panneau solaire|panneaux solaires]] et des récupérateurs de pluie<ref>{{lien web|url=http://www.ladepeche.fr/article/2007/11/29/366319-Albi-le-chantier-du-centre-commercial-va-debuter.html|titre=Albi : le chantier du centre commercial va débuter|éditeur=La dépêche du Midi|consulté le=16/12/2007}}</ref>.


=== Risques naturels et technologiques ===
La construction d'une salle de spectacle sur l'actuelle Place de l'amitié entre les Peuples est à l'étude. Ce projet appelé "Grand Théâtre d'Albi" ou parfois "Projet des Cordeliers" a été remporté par l'architecte Dominique Perrault<ref>http://www.perraultarchitecte.com/actu/actualites.php?id=80&PHPSESSID=125bed5303bed308662ae39eddca37b9</ref>. Le début des travaux sont prévus pour 2011.
Albi est concernée par plusieurs risques majeurs : l'[[inondation]], les mouvements de terrain, le transport de matières dangereuses et la tempête<ref>[http://www.tarn.gouv.fr/IMG/pdf/DDRM.pdf Dossier départemental des risques majeurs]</ref>.


Du fait de sa construction sur les rives du [[Tarn (rivière)|Tarn]], dans sa plaine alluviale, Albi est concerné par un risque d'inondation. Plusieurs ruisseaux, tel ceux de [[Ruisseau de Caussels|Caussels]], [[Ruisseau de Maranel|Maranel]], [[Ruisseau de Jauzou|Jauzou]], [[Ruisseau de Falcou|Falcou]] et [[Ruisseau du Séoux|Séoux]] au sud, mais aussi ceux de [[Ruisseau de Cunac|Cunac]] à l'est et de [[Ruisseau de Carrofoul|Carrofoul]] et [[Ruisseau de Lavergne|Lavergne]] à l'ouest menacent les faubourgs de la ville en cas de fortes précipitations<ref name="ALBI-2_1_.pdf">[http://www.tarn.gouv.fr/IMG/pdf/ALBI-2_1_.pdf Dossier communal synthétique des risques majeurs]</ref>.
== Étymologie ==
Albi s'écrit de la même manière ''Albi'' en [[occitan]]. Ce nom aurait deux origines. L'une viendrait de ''Alp'' qui est un préfixe qui désigne un lieu escarpé ou un oppidum, tandis que l'autre origine serait ''Albius'' qui était le nom d'un notable romain qui vivait à Albi à l'époque romaine<ref name="plaquette">{{pdf}} [http://www.albitourisme.com/upload/pagesEdito/fichiers/albalb_fr_2007(2).pdf Plaquette de présentation de la ville d'Albi], éditée par la mairie</ref><ref>{{Ouvrage|auteur=Bénédicte et Jean-Jacques Fénié|année=1997|titre=Toponymie occitane}}</ref>. Une autre hypothèse est ''alba'' (blanc en latin) des falaises calcaires entourant la ville. On note aussi l'orthographe (vieillie) d'''Alby''.


Un risque d'effondrement de terrain est présent à Albi, du fait notamment de l'érosion des berges du Tarn, du tassements superficiels dus à la sécheresse par un phénomène de gonflement-retrait des sols argileux et un effondrement des galeries de carrières souterraines datant des années 1980<ref name="ALBI-2_1_.pdf"/>.
== Héraldique ==
{|class="wikitable"
|-valign="top"
|align="center" style="padding:8px"|[[Image:Blason ville fr Albi (Tarn).svg|150px]]
|
*Les armes d'Albi se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi : ''De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonné de sable, ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, adextrée en chef d'un soleil du même et sénestrée d'une lune en décours d'argent.''
*Devise : La devise de la ville est ''Stat baculus vigilatque leo turresque tuetur'' ce qui signifie « La croix est levée, le lion veille et protège les tours ». Elle date de [[1764]]. La croix fait allusion à la croix archiépiscopale des armes de la ville. En [[1236]], la première devise de la ville était ''sigillum comutatis albie''.


Par ailleurs, le site de Dyrup présente un risque d'explosion, d'incendie et de nuage toxique<ref name="ALBI-2_1_.pdf"/>.
Le blason de la ville est constitué de :

*un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée,
=== Voies de communication et transports ===
*un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des Comtes de Toulouse puis du Languedoc,
==== Voies routières ====
*un [[lion (héraldique)|léopard]] placé sur ce mur, symbole de la force.
Albi est située sur l'axe de communication entre [[Toulouse]] et [[Lyon]]. L'[[autoroute A68 (France)|autoroute A68]] permet d'accéder à Albi au sud-ouest depuis Toulouse. Elle se transforme en [[Route nationale 88 (France)|route nationale 88]] à l'approche d'Albi. Cette même {{nobr|route nationale 88}} continue au nord-est jusqu'à [[Rodez]] en [[Aveyron (département)|Aveyron]] et [[Lyon]]. Le réseau principal est aussi complété par la [[Route nationale 112 (France)|route départementale 612]] qui permet d'accéder au sud-est à [[Castres]] puis à [[Carcassonne]] ''via'' [[Mazamet]]. Sur le réseau secondaire, la [[Route nationale 99 (France)|départementale 999]] part à l'est en direction de [[Millau]] en traversant le [[parc naturel régional des Grands Causses]]. Au nord-ouest, la [[Route nationale 606|route départementale 600]] rejoint [[Cordes-sur-Ciel]] puis [[Saint-Antonin-Noble-Val]] et enfin [[Caussade (Tarn-et-Garonne)|Caussade]] en [[Tarn-et-Garonne]]. Albi est située à {{Unité|789|km}} de [[Paris]], {{Unité|390|km}} de [[Barcelone]] et {{Unité|195|km}} de [[Montpellier]].
|-

|}
==== Transports en commun ====
===== Rail =====
Albi possède deux gares ferroviaires : [[Gare d'Albi-Ville|Albi-Ville]] (la plus grande) et [[Gare d'Albi-Madeleine|Albi-Madeleine]]. La ligne principale est la ligne de chemin de fer [[Toulouse]]-[[Rodez]] qui passe aussi à [[Carmaux]]. Ces deux gares sont desservies par des [[Intercités de nuit]] qui les relient à la [[Gare de Paris-Austerlitz|Paris-Austerlitz]], mais aussi par des [[TER Occitanie]] qui les relient aux gares de [[Gare de Toulouse-Matabiau|Toulouse-Matabiau]] et de [[Gare de Carmaux|Carmaux]] ou de [[Gare de Rodez|Rodez]]<ref>{{Lien web|titre=TER Occitanie - Horaires et informations pratiques au départ de la gare de Albi-Ville|url=https://www.ter.sncf.com/occitanie/gares/87615005/Albi-Ville/pratique|site=ter.sncf.com|consulté le=2020-06-01}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=TER Occitanie - Horaires et informations pratiques au départ de la gare de Albi-Madeleine.|url=https://www.ter.sncf.com/occitanie/gares/87615195/Albi-Madeleine.|site=ter.sncf.com|consulté le=2020-06-01}}.</ref>.

Plusieurs lignes secondaires sont aujourd'hui fermées. C'est le cas de la ligne de chemin de fer [[Tournemire (Aveyron)|Tournemire]]-Albi qui ne fut jamais terminée. La partie Albi-[[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]] est ouverte en 1899 et fermée le {{date|12|février|2001}}<ref>{{lien web|url=http://perso.orange.fr/rue_du_petit_train/lignes/atlantique/tournemire-albi.htm|titre=ligne Tournemire-Albi|éditeur=Site perso|consulté le=12/10/2007}}.</ref>. Albi était aussi reliée par les chemins de fer à [[Castelnaudary]] entre 1865 et 1987 (voir [[ligne de Castelnaudary à Rodez]]) et gérés au début par la [[Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne|Compagnie des chemins de fer du Midi]]<ref>{{lien web|url=http://perso.orange.fr/rue_du_petit_train/lignes/atlantique/castelnaudary-albi.htm|titre=ligne Castelnaudary-Albi|éditeur=Site perso|consulté le=12/10/2007}}.</ref>.

===== Bus et cars =====
{{Article connexe|Transport en Albigeois}}
Albi est desservie par le réseau urbain [[Albibus]], qui se compose de {{nobr|16 lignes}} régulières traversant l'[[Communauté d'agglomération de l'Albigeois|agglomération]], et qui transitent toutes par le centre-ville<ref>{{Lien web|titre=Tout sur les bus - Grand Albigeois|url=https://www.grand-albigeois.fr/361-transports.htm|site=grand-albigeois.fr|consulté le=2020-06-01}}.</ref>. La gare routière de la ville, située au niveau de la Place Jean Jaurès, en centre-ville, constitue le cœur du réseau puisqu'elle est desservie par l'ensemble de ces lignes régulières. Cette gare routière est également un point central du réseau régional [[Lignes intermodales d'Occitanie|liO]], puisque {{nobr|14 lignes}} régulières desservent la place, reliant Albi à de nombreuses villes du [[Tarn (département)|Tarn]] et d'au-delà, et notamment à [[Castres]], [[Millau]], [[Rodez]], [[Montauban]], [[Saint-Sulpice-la-Pointe]], [[Lavaur (Tarn)|Lavaur]], [[Carmaux]] ou encore [[Lacaune (Tarn)|Lacaune]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Documents - Site web de la région Occitanie|url=https://www.mestrajets.lio.laregion.fr/documents/|consulté le=2020-06-01}}.</ref>.

==== Transports aériens ====
Albi est également desservie par l'[[aérodrome d'Albi - Le Sequestre]], situé à {{Unité|2.5|km}} au sud-ouest de la ville. Il est géré par le syndicat mixte de l'aérodrome d'Albi. Il a failli fermer en {{date-|juillet 2005}} par manque de trafic et la non volonté d'investir en augmentant la longueur de l'unique piste créée en 1974. L'aérodrome ne sert plus Paris, ni aucune autre destination. Sa proximité avec Toulouse le met en concurrence directe. En 2004, l'aérodrome a accueilli {{nombre|4262|passagers}}<ref>{{lien web|url=http://www.acga.fr/cdaa.htm|titre=Comité de défense de l'aéroport d'Albi|éditeur=Aéroclub de Gaillac-Albi|consulté le=12/10/2007}}.</ref>.
Les aéroports nationaux et internationaux les plus proches sont l'[[aéroport de Toulouse-Blagnac]], l'[[aéroport de Castres-Mazamet]] et l'[[aéroport de Rodez-Aveyron]].

== Toponymie ==
Albi s'écrit de la même manière ''Albi'' en [[occitan]], mais se prononce accentué sur la première syllabe.

La forme *''Albiga'' en [[latin médiéval|latin tardif]], reconstituée à partir de mentions telles que ''civitas Albigensium'' « la cité des Albigeois » dans la ''[[Notitia provinciarum et civitatum Galliae|Notitia Galliarum]]'' (fin {{s-|IV}} ou début {{s-|V}}), ou encore ''apud Albiginsem Galliarum urbem'', « à la ville albigeoise des Gaules », relevé chez [[Grégoire de Tours]] ({{s-|VI}}), n'est jamais attestée telle quelle dans les textes, comme le fait remarquer Ernest Nègre<ref name="Nègre">Ernest Nègre, ''Les Noms de lieux du Tarn'', Éditions D'Artrey, coll. « Bibliothèque du français moderne », 1972, {{p.|39-40}}, {{§|75}}.</ref>. Si l'on exclut les nombreux emplois adjectivaux ou dérivés (les seuls apparemment rencontrés à date ancienne), les premières formes autonomes attestées du nom d'Albi semblent être ''Albio'' en 961, puis ''Albi'' vers 972<ref name= Nègre/>.

Trois hypothèses étymologiques ont été avancées :

La première en date (dans les années 1930) est attribuable à [[Auguste Vincent (toponymiste)|Auguste Vincent]], qui en fait le dérivé adjectival d'un nom de personne gallo-roman ''Albius'', soit « (le domaine/ la maison) d'Albius »<ref>Auguste Vincent, ''Toponymie de la France'', Bruxelles, 1937, {{p.|118b}}, {{§|283}}.</ref>. Cette explication est reprise en 1972 puis 1990 par [[Ernest Nègre]], qui n'y voit cependant qu'un réemploi pur et simple du nom ''Albius'', et non d'une forme adjectivale qui en serait dérivée<ref name= Nègre/>{{,}}<ref>Ernest Nègre, ''[[Toponymie générale de la France]]'', Droz, Genève, {{t.|{{I}}}}, 1990, {{p.|639}}, {{§|10568}}.</ref>. Cette dernière analyse est reproduite à l'identique quelques années plus tard par [[Bénédicte et Jean-Jacques Fénié]]<ref>Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, ''Toponymie occitane'', Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 1997 {{ISBN|978-2-87901-215-5}}, {{p.|33}}, {{§|75}} ; ''Toponymie des pays occitans'', Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 2007 {{ISBN|978-2-87901-808-9}}, {{p.|128}}, {{§|406}}.</ref>, et mentionnée par certaines publications locales<ref name="plaquette"/>.

La seconde explication, apparue en 1963, est due à [[Albert Dauzat]] et [[Charles Rostaing]], qui en font le dérivé obscur d'un appellatif pré-celtique *''alba'' « colline », d'où « forteresse (comprendre ''[[oppidum]]''), ville »<ref>{{Dic-Dauzat-1989|passage=8}}.</ref>. Charles Rostaing avait en effet mis en évidence l'emploi fréquent d'une base *''al-b-'' « hauteur » tout autour de la Méditerranée, et plus diffus ailleurs<ref>Charles Rostaing, ''Toponymie de la Provence'', Paris, 1950, {{p.|45-46}}.</ref>. Cet auteur la rattache à la racine pré-celtique *''al-'' « hauteur », étudiée en particulier par {{lien|lang=it|Alfredo Trombetti|texte=Alfredo Trombetti}}<ref>Alfredo Trombetti, « Saggio di antica onomastica mediterranea », ''Arkiv za arbanasku starinu, jesik i etnologiju'', {{t.|{{III}}}}, 1925, {{p.|14}}.</ref>. Une telle interprétation ne semble pas avoir été reprise depuis, mais elle est également mentionnée dans quelques publications locales<ref name="plaquette">{{pdf}} [http://www.albitourisme.com/upload/pagesEdito/fichiers/albalb_fr_2007(2).pdf Plaquette de présentation de la ville d'Albi], éditée par la Mairie.</ref>.

Une troisième analyse a été proposée en 2011 par Pierre-Henri Billy<ref>Pierre-Henri Billy, ''Dictionnaire des noms de lieux de France'', Errance, Paris, 2011, {{p.|56}}.</ref>. Ce dernier pense que certaines formes anciennes considérées comme adjectivales (par exemple, ''Albigæ'', ''Albige'' en 575-594 chez Grégoire de Tours) sont en fait des formes féminines représentant un étymon gallo-roman *<small>ALBIGA</small> ou *<small>ALBICA</small>. Le toponyme serait par la suite devenu masculin, pour une raison inconnue. Pierre-Henri Billy considère que ce nom a été formé sur celui des ''Albici'' ou [[Albiques]], tribu [[Ligures|celto-ligure]] du groupe des [[Commoni]]ens autrefois installés à [[Riez]], à l'origine du nom d'Albiosc (aujourd'hui réunie à [[Esparron-de-Verdon]]) au sud-ouest de Riez, et dont une partie serait venue s'installer sur le site actuel d'Albi. Dans cette hypothèse, la ''civitas Albigensium'' mentionnée dans la ''Notitia Galliarum'' (voir ci-dessus) serait à interpréter par « la cité des Albiques », un type d'appellation récurrent dans la Gaule romaine, formé sur un nom de peuple.


== Histoire ==
== Histoire ==
[[Image:(Albi) Palais de la Berbie - Jardin ancienne place d'arme.jpg|vignette|alt=Photo du jardin du palais de la Berbie|Jardin du [[palais de la Berbie]].]]
La ville d'Albi est une ville antique dont l'histoire est riche. D'abord fief des seigneurs Trencavel au Moyen-Âge puis du [[catharisme]], elle devient une cité épiscopale dès le {{XIIIe siècle}}. C'est durant la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]] que la ville s'enrichit grâce à la culture du [[pastel]]. Plusieurs hôtels particuliers restent les témoins de cette époque. À la [[Révolution française]], les biens du Clergé sont vendus et les différents bâtiments deviennent des centres administratifs. Le {{XIXe siècle}} est marqué par l'essor de l'industrie avec la verrerie et la chapellerie ainsi que l'extraction de la houille près de [[Carmaux]].
Ville créée pendant l'Antiquité, elle est le fief des seigneurs Trencavel au [[Moyen Âge]] puis du [[catharisme]]. Elle devient une [[Cité épiscopale d'Albi|cité épiscopale]] dès le {{s-|XIII}}. C'est durant la [[Renaissance]] que la ville s'enrichit grâce à la culture du [[pastel des teinturiers|pastel]]. Plusieurs hôtels particuliers restent les témoins de cette époque. À la [[Révolution française]], les biens du Clergé sont vendus et les différents bâtiments deviennent des centres administratifs. Le {{s-|XIX}} est marqué par l'essor de l'industrie avec la verrerie et la chapellerie ainsi que l'extraction de la houille près de [[Carmaux]].
[[Image:Albi statue.jpg|thumb|right|Statue au palais de la Berbie]]


=== Les origines ===
=== Préhistoire ===
Les premiers hommes s'installent sur les bords du [[Tarn (rivière)|Tarn]] attirés par l'eau et par l'abondance de galets. Ils laissent derrière eux de nombreuses pierres taillées comme des [[biface]]s, des [[racloir]]s ou des [[Galet aménagé|chopper]]s. Puis des restes d'objets en [[bronze]] puis en [[fer]] sont retrouvés dans les environs d'Albi. Un atelier de fondeur est découvert près de l'oppidum naturel du Castelviel<ref name="origine">{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/arthisto/histoire/origins.html|éditeur=Mairie d'Albi|titre=Les origines|consulté le=09/11/2007}}</ref>. Le Tarn est navigable à partir d'Albi d'où l'installation des premiers hommes dans cette région. De plus, le site est proche de vallées fertiles et de richesses minières exploitables. Durant la seconde moitié du {{IVe siècle}} avant J.-C., les [[Ruthène]]s, des Gaulois, créent un large domaine correspondant aux futurs diocèses d'Albi et de [[Rodez]]<ref>Danièle Devynck, ''Connaître Albi'', p.5</ref>.
Les premiers hommes s'installent sur les bords du [[Tarn (rivière)|Tarn]] attirés par l'eau et par l'abondance de galets. Ils laissent derrière eux de nombreuses pierres taillées comme des [[biface]]s, des [[racloir]]s ou des [[Galet aménagé|choppers]]. Puis des restes d'objets en [[bronze]] puis en [[fer]] sont retrouvés dans les environs d'Albi. Un atelier de fondeur est découvert près de l'oppidum naturel du Castelviel<ref name="origine">{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/arthisto/histoire/origins.html|éditeur=Mairie d'Albi|titre=Les Origines|consulté le=09/11/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. Le Tarn est navigable à partir d'Albi d'où l'installation des premiers hommes dans cette région. De plus, le site est proche de vallées fertiles et de richesses minières exploitables. Durant la seconde moitié du {{-s|IV}}, les [[Rutènes]], des Gaulois, créent un large domaine correspondant aux futurs diocèses d'Albi et de [[Rodez]]<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=5}}.</ref>.


=== Antiquité ===
En 120 avant notre ère, la région est envahie par les [[empire romain|Romains]], mais la romanisation est faible et Albi conserve son caractère de petite cité gauloise. Le port d'Albi devient un lieu d'échange et de transit de nombreuses marchandises et de voyageurs. L'[[agriculture]] reste tout de même l'activité économique majeure de la cité<ref name="origine" />. Le premier [[évêque]] d'Albi est Diogène vers 405 et la première mention de ''Civitas albigensium'' date de 406.
En [[120 av. J.-C.]], la région est conquise par les [[empire romain|Romains]], mais la romanisation est faible et Albi conserve son caractère de petite cité gauloise. Le port d'Albi devient un lieu d'échange et de transit de nombreuses marchandises et de voyageurs. L'[[agriculture]] reste tout de même l'activité économique majeure de la cité<ref name="origine"/>. Le premier [[évêque]] d'Albi est Diogène vers 405 et la première mention de ''[[Albiga|Civitas albigensium]]'' date de 406.


En [[418]], les [[Wisigoths]] envahissent la région et en prennent le contrôle, puis les [[Francs]] s'en emparent en [[507]]. Le duc Didier la soumet de façon temporaire à la tutelle de [[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric I{{er}}]], le roi de [[Neustrie]]. Rapidement, le royaume des Francs récupère l'Albigeois sous la gouvernance de [[Clotaire II]]. En juillet [[666]], un grand incendie ravage la ville<ref>Laurence Catinot-Cros, ''Autrefois Albi'', Édition Atlantica autrefois, juillet 2004, {{ISBN|2-84394-709}}, p.10</ref>.
En [[418]], les [[Wisigoths]] envahissent la région et en prennent le contrôle, puis les [[Francs]] s'en emparent en [[507]]. Le duc Didier la soumet de façon temporaire à la tutelle de {{souverain2|Chilpéric Ier (roi des Francs)}}, le roi de [[Neustrie]]. Rapidement, le royaume des Francs récupère l'Albigeois sous la gouvernance de {{souverain2|Clotaire II}}. En {{date|juillet 666}}, un grand incendie ravage la ville<ref>Laurence Catinot-Cros, ''Autrefois Albi'', Édition Atlantica autrefois, {{date-|juillet 2004}}, {{ISBN|9782843947094}}, {{p.|10}}.</ref>.


=== Le Moyen Âge ===
=== Moyen Âge ===
{{Article détaillé|Liste des comtes et vicomtes d'Albi}}
{{Article détaillé|Liste des comtes et vicomtes d'Albi}}
Durant le [[Moyen Âge]], la ville est un oppidum ceint de murailles. Au {{Xe siècle}}, le premier pont sur le Tarn est construit à Albi. Il s'agit de l'actuel Pont-Vieux. Ce pont permet le développement de la ville sur les deux rives du Tarn<ref>Danièle Devynck, ''op. cit.'', p.6</ref>. Vers l'[[An mil|An Mil]], Albi entre dans le fief de la [[Maison Trencavel|famille Trencavel]], les seigneurs d'[[Ambialet]]. La ville est pourtant fief ecclésiastique, mais comme un Trencavel était toujours évêque, la famille en use comme de son bien.
Durant le [[Moyen Âge]], la ville est un ''[[oppidum]]'' ceint de murailles. Au {{s|X}}, le premier pont sur le [[Tarn (rivière)|Tarn]] est construit à Albi. Il s'agit de l'actuel Pont-Vieux. Ce pont permet le développement de la ville sur les deux rives du Tarn<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=6}}.</ref>. Vers l'[[An mille|An Mil]], Albi entre dans le fief de la [[Maison Trencavel|famille Trencavel]], les seigneurs d'[[Ambialet]]. La ville est pourtant fief ecclésiastique, mais comme un Trencavel était toujours évêque, la famille en use comme de son bien.


Aux {{XIIe s}} et {{XIIIe siècle}}s, Albi est un centre du mouvement religieux [[Catharisme|cathare]] ; une controverse qui s'y tient donne d'ailleurs aux Cathares le surnom d'Albigeois (ceux qui défendent la doctrine défendue à Albi). L'hérésie progresse rapidement et les diverses missions et prédications des prêtres de l'[[Église catholique]] n'empêchent pas son essor. Le [[catharisme]] est violemment réprimé lors de la [[croisade des Albigeois|croisade contre les Albigeois]]. Albi passe pourtant dans le camp catholique sans résistance ; le vicomte de Carcassonne, [[Raimond-Roger Trencavel]], perd son fief en 1209 lors de la prise de [[Carcassonne]]<ref>''Ibid.'', p.13</ref>. Par la suite la construction du palais épiscopal fortifié de la Berbie et de l'imposante [[cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] ancre la ville dans le giron de l'Église. Les évêques veulent marquer le pouvoir de l'Église grâce à ces nouveaux bâtiments. La ville est aussi un important centre culturel connu pour son [[scriptorium]]. Il permet de copier des textes et des livres de la vie liturgique<ref>''Ibid.'', p.10</ref>.
Aux {{s2|XII|XIII}}, Albi est un centre du mouvement religieux [[Catharisme|cathare]] ; une controverse qui s'y tient donne d'ailleurs aux Cathares le [[Catharisme|surnom d'Albigeois]] (ceux qui défendent la doctrine prônée à Albi). L'[[hérésie]] progresse rapidement et les diverses missions et prédications des prêtres de l'[[Église catholique romaine]] n'empêchent pas son essor. Le [[catharisme]] est violemment réprimé lors de la [[croisade des Albigeois|croisade contre les Albigeois]]. Albi passe pourtant dans le camp catholique sans résistance sous l'impulsion de son évêque [[Guilhem Peyre]] qui renforce notablement l'autonomie de la ville<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Louis de Lacger|Chanoine Louis de Lacger]]|titre=Histoire religieuse de l'Albigeois|passage=90-98|lieu=Albi|éditeur=Imprimerie coopérative du Sud-Ouest|date=1962|pages totales=375}}.</ref> ; le [[Liste des vicomtes de Carcassonne|vicomte de Carcassonne]], [[Raimond-Roger Trencavel]], perd son [[fief]] en 1209 lors de la prise de [[Carcassonne]]<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=13}}.</ref>. Par la suite, sous l'égide du seigneur de la ville et vice-inquisiteur de France [[Bernard de Castanet]], la construction du [[Palais de la Berbie|palais épiscopal fortifié de la Berbie]] et de l'imposante [[cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] ancre la ville dans le giron de l'Église. Les évêques veulent marquer le pouvoir de l'Église grâce à ces nouveaux bâtiments. La ville est aussi un important centre culturel connu pour son [[scriptorium]]. Il permet de copier des textes et des livres de la vie liturgique<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=10}}.</ref>.


Au {{XIVe siècle}}, la structure de la ville se transforme de façon importante. Elle se divise en six quartiers, ou « gaches » entourés de [[muraille]]s. Le Pont-Vieux est fortifié à la fois du côté du faubourg et de la ville, avec un [[pont-levis]] à chaque extrémité. Il est surmonté de maisons avec en son centre une chapelle dédiée à la Vierge. La Plassa est le cœur de la cité située au pied de la cathédrale. Dans les faubourgs se trouvent les moulins et les tanneries<ref>''Ibid.'', p.15</ref>.
Au {{s|XIV}}, la structure de la ville se transforme de façon importante. Elle se divise en six quartiers, ou « gaches » entourés de [[muraille]]s. Le pont Vieux est fortifié à la fois du côté du faubourg<ref>{{Lien web|titre= Le bout du Pont|url= https://www.ladepeche.fr/article/2012/05/12/1351412-le-bout-du-pont.html|site=ladepeche.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref> et de la ville, avec un [[pont-levis]] à chaque extrémité. Il est surmonté de maisons avec en son centre une chapelle dédiée à la Vierge. La Plassa est le cœur de la cité située au pied de la cathédrale. Dans les faubourgs se trouvent les moulins et les tanneries<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=15}}.</ref>. Le grand nombre de ces moulins, dix destinés aux céréales, plus les moulins à [[Foulon (moulin)|foulon]]s, les moulins actionnant des forges (soufflets et outils battant le métal) et enfin les moulins installés sur des barques par manque de place sur les rives, encombre le lit de la rivière, qui ne peut plus s'écouler. Son cours naturel étant modifié, le dépôt de sédiments comme l'érosion sont eux aussi modifiés<ref>{{Leguay-catastrophes}}, {{p.}}14.</ref>, conduisant à sacrifier certains de ces moulins pour laisser les eaux s'écouler<ref>Leguay (2005), {{opcit}}, {{p.}}114.</ref>.


Le fort [[Tremblement de terre de 1428 en Catalogne|séisme catalan]] du {{date-|2 février 1428}} est ressenti jusqu'à Albi<ref>Leguay (2005), {{opcit}}, {{p.}}75.</ref>.
=== De la Renaissance au XVII{{e}} siècle ===
[[File:Albi Cathedral Choir nonHDR Wikimedia Commons.jpg|thumb|300px|Chœur et jubé de la Cathédrale Sainte-Cécile construite entre le {{XIIIe}} et le {{XVIe}} siècle]]
L'époque de la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]] est marquée par la prospérité grâce à la culture du [[pastel]]. La région est un véritable pays de cocagne. De nombreux bourgeois deviennent rapidement riches et influents dans la vie de la ville. C'est l'époque de la construction de nombreuses demeures et hôtels particuliers encore visibles de nos jours dans les rues d'Albi<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/arthisto/histoire/renaissance.html|éditeur=Mairie d'Albi|titre=La Renaissance|consulté le=09/11/2007}}</ref>. La maison Enjalbert, l'hôtel Gorsse et l'hôtel de Reynès sont de bons exemples de l'architecture de cette période. Elle se caractérise par l'utilisation exclusive de la [[brique (matériau)|brique]] pour les murs et de la pierre pour les encorbellements et les entourages de portes et fenêtres.


=== Temps modernes ===
En [[1474]], [[Louis d'Amboise]] est nommé évêque d'Albi. Il a été auparavant ambassadeur de France à [[Rome]] puis conseiller du roi [[Louis XI de France|Louis XI]] et Lieutenant général de la province du Languedoc. Il est à l'origine de l'installation de Neumeister, un maître-imprimeur originaire de Mayence et collaborateur de [[Johannes Gutenberg|Gutenberg]]. C'est l'un des premiers ateliers d'imprimeurs de France après celui de Paris et Lyon<ref>Danièle Devynck, ''op. cit.'', p.20</ref>.
[[Fichier:Albi Sainte-Cécile Cathedral Roodscreen 2009-06-25.jpg|vignette|alt=photographie du chœur du jubilé de la cathédrale.|[[Chœur (architecture)|Chœur]] et [[jubé]] de la [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] construite entre le {{sp-|XIII|et le|XVI}}.]]
L'époque de la [[Renaissance]] est marquée par la prospérité grâce à la culture du [[pastel des teinturiers|pastel]], plante servant entre autres à faire un colorant bleu très recherché à l'époque. La région est appelée « [[pays de Cocagne|pays de cocagne]] ». De nombreux bourgeois deviennent rapidement riches et influents dans la vie de la ville. C'est l'époque de la construction de nombreuses demeures et hôtels particuliers encore visibles de nos jours dans les rues d'Albi<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/arthisto/histoire/renaissance.html|éditeur=Mairie d'Albi|titre=La Renaissance|consulté le=09/11/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. La maison Enjalbert, l'hôtel Gorsse et l'hôtel de Reynès sont de bons exemples de l'architecture de cette période. Elle se caractérise par l'utilisation exclusive de la [[brique foraine]] pour les murs et de la pierre pour les encorbellements et les entourages de portes et fenêtres.


En [[1474]], [[Louis Ier d'Amboise|Louis d'Amboise]] est nommé évêque d'Albi. Il a été auparavant ambassadeur de France à [[Rome]] puis conseiller du roi {{souverain2|Louis XI}} et Lieutenant général de la [[Languedoc|province de Languedoc]]. Il est à l'origine de l'installation de Neumeister, un maître-imprimeur originaire de Mayence et collaborateur de [[Johannes Gutenberg|Gutenberg]]. C'est l'un des premiers ateliers d'imprimeurs de France après celui de Paris et Lyon<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=20}}.</ref>.
Au {{XVIe siècle}}, de nouveaux troubles apparaissent et avec l'arrivée du [[calvinisme]] en France vers 1540. Le {{date|25|février|1560}}, Albi organise une grande procession expiatoire et la régente [[Catherine de Médicis]] nomme au siège épiscopal son cousin [[Laurent Strozzi]]. Il est chargé de défendre la ville contre les protestants. Le [[massacre de la Saint-Barthélemy]] ({{date|24|août|1572}} à Paris) se répète à Albi le [[5 octobre]], et donne lieu à des règlements de compte<ref>{{Guerres de religion-Miquel}}, p. 287</ref>. Albi adhère à la fronde politique de la [[Ligue catholique (France)|Sainte Ligue]]. En [[1593]], les États de la Ligue ont lieu en présence du duc de Joyeuse. Le Palais de Berbie devient une place forte armée jusqu'en 1598, date à laquelle la Ligue disparaît avec la nomination de [[Henri IV de France|Henry IV]] comme [[Liste des monarques de France|roi de France]]<ref>Danièle Devynck, ''op. cit.'', p.18</ref>.


Au {{s|XVI}}, de nouveaux troubles apparaissent avec l'arrivée du [[calvinisme]] en France vers 1540. L'évêché d'Albi est considéré comme l'un des plus importants du royaume, à cause de ses revenus considérables. Toutefois les guerres civiles qui désolaient l'[[Albigeois (vicomté)|Albigeois]] en firent l'un des plus difficiles à administrer. Plusieurs Italiens se succédèrent sur ce siège. En les choisissant, le pouvoir était sans doute convaincu qu'il trouverait en eux plus de fermeté et plus d'empressement que chez les [[prélature|prélat]]s français à exécuter les mesures sévères qu'il avait à ordonner pour réprimer les désordres intérieurs<ref name="CC">Clément Compayré, ''Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur'', Albi, Maurice Papailhau, [[1841]], p. 101 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k28984n/f107.image.r=se%20succederent lire en ligne].</ref>.
Le {{XVIIe siècle}} est une période de déclin économique pour Albi et sa région. Le pastel est en perte de vitesse et la ville recherche de nouveaux débouchés économiques. La verrerie, la tannerie et le tissage sont des activités importantes mais la ville n'arrive pas à revenir au niveau de prospérité passée. Plusieurs briqueteries se sont installées en périphérie et fournissent le matériau de construction de la ville. Le contexte économique à la veille de la [[Révolution française]] en 1789 est particulièrement difficile<ref>''Ibid.'', p.21</ref>.


Le {{date|25|février|1560}}, Albi organise une grande procession expiatoire et la régente [[Catherine de Médicis]] nomme au [[Liste des évêques et archevêques d'Albi|siège épiscopal]] son cousin [[Laurent Strozzi]] qui est chargé de défendre la ville contre les protestants. Le [[massacre de la Saint-Barthélemy]] ({{date|24|août|1572}} à Paris) se répète à Albi le {{date|5 octobre}}, et donne lieu à des règlements de compte<ref>{{Guerres de Religion-Miquel}}, {{p.|287}}.</ref>. Albi adhère à la fronde politique de la [[Ligue catholique (France)|Ligue]].
=== Les XVIII{{e}} et XIX{{e}} siècles ===
[[Image:Alby cassini map.png|thumb|[[Carte de Cassini]] d'Alby en 1780]]


Vers [[1581]], en plus des [[guerres de Religion (France)|guerres de religion]], la [[peste]] fait des ravages dans Albi<ref>Clément Compayré, ''Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur'', Albi, Maurice Papailhau, [[1841]], p. 102.</ref>.
À la [[Révolution française|Révolution]], Albi perd un temps son rôle moteur au profit de [[Castres]] devenu le chef-lieu du nouveau département du Tarn en 1790. Mais les républicains jugent Castres peu sûre et la fuient pour se réfugier à Albi. La ville devient chef-lieu en [[1797]], après cette brève période d'hégémonie castraise. Les biens du clergé sont vendus et le couvent des Carmes devient l'actuel palais de justice et celui des Cordeliers est transformé en prison. Le Palais de Berbie devient le siège de l'administration départementale jusqu'en 1823. En [[1794]], les archives du clergé sont brûlées sur la place du Vigan<ref>''Ibid.'', p. 26</ref>.


En [[1593]], les États de la Ligue ont lieu en présence de [[Henri de Joyeuse|Henri]] [[Liste des ducs de Joyeuse|duc de Joyeuse]]. Le [[Palais de la Berbie]] devient une place forte armée jusqu'en 1598, date à laquelle la [[Ligue catholique (France)|Ligue]] disparaît avec la nomination de {{souverain3|Henri IV de France}} comme [[Liste des monarques de France|roi de France]]<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=18}}.</ref>.
Au {{XVIIIe siècle}}, le marquis de Solages, seigneur de [[Carmaux]], tente l'une des premières extractions industrielles de [[houille|charbon]] en France. Il obtient l'autorisation de construire une ligne de [[chemin de fer]] hippomobile jusqu'à Albi. Ainsi naît le faubourg de la Madeleine.


Le {{XVIIe siècle}} est une période de déclin économique pour Albi et sa région. Le [[pastel]] est en perte de vitesse et la ville recherche de nouveaux débouchés économiques. La verrerie, la tannerie et le tissage sont des activités importantes mais la ville n'arrive pas à revenir au niveau de prospérité passée. Plusieurs briqueteries se sont installées en périphérie et fournissent le matériau de construction de la ville. Le contexte économique à la veille de la [[Révolution française]] en 1789 est particulièrement difficile<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=21}}.</ref>.
Le chemin de fer arrive à Albi en [[1864]]. Un deuxième pont, l'actuel Pont Neuf, est construit sur le Tarn ainsi qu'un viaduc pour le train. La métallurgie s'implante au Saut du Tarn entraînant l'apparition de fonderies spécialisées. Mais l'activité la plus connue est la [[verrerie]], fondée en 1896 en coopérative ouvrière grâce à l'aide de [[Jean Jaurès]]. La [[Chapeau|chapellerie]] est aussi une industrie importante d'Albi, la plaçant parmi les premières de France au {{XIXe siècle}}<ref>''Ibid.'', p. 27</ref>.


=== Depuis le XX{{e}} siècle ===
=== Révolution française et Empire ===
[[Image:Alby cassini map.png|vignette|Albi (Alby) et ses environs sur la [[carte de Cassini]] (1780).]]
[[Image:Albi.jpg|thumb|upright|Carte d'Albi en 1914]]
À la [[Révolution française|Révolution]], Albi perd un temps son rôle moteur au profit de [[Castres]] devenu le chef-lieu du nouveau département du Tarn en 1790. Mais les républicains jugent Castres peu sûre et la fuient pour se réfugier à Albi. La ville devient chef-lieu en [[1797]], après cette brève période d'hégémonie castraise. Les biens du clergé sont vendus et le couvent des Carmes devient l'actuel palais de justice et celui des Cordeliers est transformé en prison. Le Palais de Berbie devient le siège de l'administration départementale jusqu'en 1823. En [[1794]], les archives du clergé sont brûlées sur la place du Vigan<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=26}}.</ref>.
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], les habitants de la ville subissent un épisode du [[Régime de Vichy]], avec la création d'un [[Camp de concentration français|Centre de rassemblement des étrangers]]. Peu avant la [[Libération (Histoire)|Libération]], une colonne allemande tenta de passer le [[Tarn (rivière)|Tarn]], en venant de la Madeleine. Des [[Résistance intérieure française|résistants]] locaux et étrangers (beaucoup de Polonais et d'Espagnols) livrent un combat acharné sur le Pont-Neuf avant de devoir décrocher. Un monument aux morts rappelle toujours leur action<ref>Yves Benezech, ''Les Terroristes de l'espérance''</ref>.


Au {{XVIIIe siècle}}, le [[François Paul de Solages|marquis de Solages]], seigneur de [[Carmaux]], tente l'une des premières extractions industrielles de [[houille|charbon]] en France. Il obtient l'autorisation de construire une ligne de [[chemin de fer]] hippomobile jusqu'à Albi. Ainsi naît le faubourg de la Madeleine.
Des unités militaires ont stationné à Albi: le [[143e régiment d'infanterie de ligne|143{{e}} Régiment d'Infanterie]] en 1906.


=== Époque contemporaine ===
De nos jours, Albi est un pôle d'innovation prometteur avec l'école des mines d'Albi-[[Carmaux]] (recherches sur l'énergie solaire, les voitures et les carburants propres). La ville met en avant ses atouts naturels (climat agréable et paysages) et culturels pour développer le tourisme vert, qui est en expansion. Par ailleurs, la ville fait des efforts soutenus pour s'améliorer et s'embellir : la place du Vigan, ainsi que, tout récemment, celle de la Cathédrale, ont été entièrement refaites.
Le chemin de fer arrive à Albi le {{date|24 octobre 1864}}, rattaché à la ligne de la Cie du P-O Toulouse-Lexos par l'embranchement depuis Tessonières. Un deuxième pont, l'actuel Pont Neuf, est construit sur le Tarn, ainsi qu'un [[viaduc ferroviaire d'Albi|viaduc pour le train]] ouvert en {{date-|octobre 1864}}. La métallurgie s'implante au [[Saut du Tarn]] entraînant l'apparition de fonderies spécialisées, mais l'activité la plus connue est la [[verrerie ouvrière d'Albi]], fondée en 1896 en coopérative ouvrière autogérée grâce à l'aide d'une souscription nationale et de [[Jean Jaurès]], et à la suite de la [[grèves de Carmaux de 1892-1895|grève de Carmaux de 1895]]. La [[Chapeau|chapellerie]] est aussi une industrie importante d'Albi, la plaçant parmi les premières de France au {{XIXe siècle}}<ref>{{harvsp|Danièle Devynck|1996|p=27}}.</ref>. En 1931, cette verrerie autogérée passe au statut de [[société coopérative et participative|société coopérative ouvrière de production]] (SCOP)<ref>[http://www.carmaux.fr/verrerie.htm Petite histoire de la verrerie], site de Carmaux.</ref>.


[[Fichier:Albi Panorama Sunset Panini General.jpg|vignette|centré|redresse=3.2|Albi au Soleil couchant. Autour du [[Tarn (rivière)|Tarn]], enjambé par le [[Pont Vieux (Albi)|Pont Vieux]], la vieille ville va s'endormir, tandis que la [[cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] reste debout dans le ciel. Juin 2009.]]
== Administration ==
[[Image:Albi Palais Justice.JPG|thumb|Palais de justice d'Albi]]
[[Image:Albi Gendarmerie Nationale.JPG|thumb|Gendarmerie nationale]]
Albi est la préfecture du département du [[Tarn (département)|Tarn]] depuis [[1797]]<ref name="albi-tourisme.fr"/>. C'est aussi le chef-lieu de six cantons :
* Le [[canton d'Albi-Centre]] est formé d'une partie d'Albi ({{formatnum:11772}} habitants) ;
* Le [[canton d'Albi-Est]] est formé d'une partie d'Albi et de la commune de [[Fréjairolles]] ({{formatnum:10419}} habitants) ;
* Le [[canton d'Albi-Nord-Est]] est formé d'une partie d'Albi et des communes d'[[Arthès]], [[Le Garric]] et [[Lescure-d'Albigeois]] ({{formatnum:11725}} habitants) ;
* Le [[canton d'Albi-Nord-Ouest]] est formé d'une partie d'Albi et des communes de [[Cagnac-les-Mines]], [[Castelnau-de-Lévis]], [[Mailhoc]], [[Milhavet]], [[Sainte-Croix (Tarn)|Sainte-Croix]] et [[Villeneuve-sur-Vère]] ({{formatnum:11570}} habitants) ;
* Le [[canton d'Albi-Ouest]] est formé d'une partie d'Albi et des communes de [[Marssac-sur-Tarn]] et [[Terssac]] ({{formatnum:9836}} habitants) ;
* Le [[canton d'Albi-Sud]] est formé d'une partie d'Albi et des communes de [[Carlus]], [[Puygouzon]], [[Rouffiac (Tarn)|Rouffiac]], [[Saliès]] et [[Le Séquestre|Le Sequestre]] ({{formatnum:12406}} habitants).


Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], le [[régime de Vichy]] créé un [[Camp d'internement français|Centre de rassemblement des étrangers]]. En {{date-|août 1942}}, des manifestations ont lieu contre [[Relève (régime de Vichy)|la Relève]].
Albi est le pilier de la [[communauté d'agglomération de l'Albigeois]] qui, créée en 2003, regroupe aujourd'hui 17 communes. Elle possède une police municipale, un commissariat de police et un poste de [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmerie nationale]]<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/vivre/urgencesnumerosutiles.html|titre=urgences|éditeur=Mairie d'Albi|consulté le=11/12/2007}}</ref>. La ville abrite désormais une nouvelle caserne de pompiers dernier cri sur le site d'une ancienne usine qui a servi à plusieurs entreprises comme Spanghero ou [[Fleury Michon]]<ref>{{lien web|url=http://www.ladepeche.fr/article/2007/05/14/1670-Albi-La-nouvelle-caserne-sera-construite-en-juin.html|éditeur=La dépêche du Midi|titre=Albi. La nouvelle caserne sera construite en juin|consulté le=11/12/2007}}</ref>.


L'[[Liste des évêques et archevêques d'Albi|archevêque d’Albi]], [[Jean-Joseph Moussaron]], proteste ouvertement dès 1942 contre les persécutions à l’encontre des [[Juifs]]<ref>{{Lien web|titre=Yad-Vashem France|url=https://yadvashem-france.org/les-justes-parmi-les-nations/les-justes-de-france/dossier-10533/|date=|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. Il organise parallèlement l’accueil clandestin de réfugiés juifs dans certaines institutions catholiques de la région et nomme secrètement des aumôniers dans les maquis<ref>{{Ouvrage|auteur1=Collectif sous la direction de Jacques Fijalkow|titre=Vichy, les Juifs et les Justes. L'exemple du tarn|éditeur=Privat|date=2003|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>. Arrêté par la [[Gestapo]] le {{date-|12 juin 1944}} puis incarcéré à [[Toulouse]], Moussaron est accueilli triomphalement par les Albigeois à sa libération.
Le [[palais de justice]] d'Albi fait partie de la juridiction de l'arrondissement judiciaire d'Albi regroupant le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, les tribunaux d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes, et bien sûr y siègent les assises du Tarn<ref>{{lien web|url=http://www.ca-toulouse.justice.fr/courdassises/albi.php3|titre=L'arrondissement judiciaire d'Albi|éditeur=Cour d'appel de Toulouse|consulté le=11/12/2007}}</ref>.. Le bâtiment est l'ancien couvent de Carmes dont il reste le [[cloître]] du {{XIVe siècle}}<ref>{{lien web|url=http://www.cosmovisions.com/monuAlbi.htm|éditeur=Imago Mundi|titre=Albi|consulté le =11/12/2007}}</ref>.


Peu avant la [[Libération de la France|Libération]], une colonne allemande tenta de passer le [[Tarn (rivière)|Tarn]], en venant de la Madeleine. Des [[Résistance intérieure française|résistants]] locaux et étrangers (beaucoup de Polonais et d'Espagnols) livrent un combat acharné sur le Pont-Neuf avant de devoir décrocher. Un monument aux morts rappelle toujours leur action<ref>Yves Benezech, ''Les Terroristes de l'espérance''</ref>.
=== Conseil municipal et tendances politiques ===
Le [[conseil municipal]] d'Albi est composé de quarante-trois membres, dont le maire, Philippe Bonnecarrère, et treize adjoints<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/vivre/citoyennete.html |éditeur=Site de la ville d'Albi|titre= Le conseil municipal|consulté le =12/10/2007}}</ref>. Le maire est également le président de la [[communauté d'agglomération de l'Albigeois]] et le secrétaire de la Fédération Française des Maires des villes moyennes. De plus, un conseil municipal des enfants est formé de 43 élèves de classes de CM1 et CM2<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/vivre/citoyennete5.html|éditeur=Site de la ville d'Albi|titre=Albi entre les mains des jeune|consulté le =12/10/2007}}</ref>.


On peut noter la présence d'un camp de {{nombre|1200 prisonniers}} de guerre russes situé à 1 à {{unité|2|km}} de la ville sur la route de Saint-Juéry en {{date-|octobre 1945}}<ref>Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 17. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre= Camp soviétique d'Albi|url= http://bastas.assoc.pagespro-orange.fr/pga/camps-francais/rapports-quaker/albi.htm#deb|site=bastas.assoc.pagespro-orange.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>.
Politiquement, Albi est une ville de droite depuis l'élection de Philippe Bonnecarrère en [[1995]]. Cependant, le maire précédent était de gauche et les [[Élection présidentielle française de 2002|élections présidentielles de 2002]] et [[Élection présidentielle française de 2007|2007]] montrent une légère préférence pour les candidats de gauche.


Des unités militaires ont stationné à Albi, dont le [[143e régiment d'infanterie|{{143e|régiment}} d'infanterie]] en 1906.
À l’[[élection présidentielle de 2002]], le premier tour a vu arriver en tête [[Lionel Jospin]] avec 20,51 %, suivi de [[Jacques Chirac]] avec 19,95 %, puis de [[Jean-Marie Le Pen]] avec 14,55 % et enfin [[François Bayrou]] avec 6,65 %, puis [[Jean-Pierre Chevènement]] avec 6,03 %, [[Noël Mamère]] avec 5,91 % et [[Arlette Laguiller]] avec 5,06 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,74 % pour [[Jacques Chirac]] contre 13,26 % pour [[Jean-Marie Le Pen]] avec un taux d’abstention de 15,72 %, résultat supérieur aux tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29%) avec cependant quatre points supplémentaires pour Jacques Chirac<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/073/081/81004.html|titre=Scrutin présidentiel de 2002 - Albi|éditeur=Ministère de l'intérieur|consulté le =12/10/2007}}</ref>.


De nos jours, Albi est un pôle d'innovation prometteur avec l'école des mines d'Albi-[[Carmaux]] (recherches sur l'énergie solaire, les voitures et les carburants propres). La ville met en avant ses atouts naturels (climat agréable et paysages) et culturels pour développer le tourisme vert, qui est en expansion. Par ailleurs, la ville fait des efforts soutenus pour s'améliorer et s'embellir : la place du Vigan, ainsi que, tout récemment, celle de la Cathédrale, ont été entièrement refaites.
Au référendum sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les albigeois ont voté contre la [[Traité de Rome de 2004|Constitution européenne]], avec 52,61 % de Non contre 47,39 % de Oui avec un taux d’abstention de 26,7 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont inférieurs à la tendance départementale du [[Tarn (département)|Tarn]] (Non à 59,21 % ; Oui à 40,79 %) démontrant le caractère rural du département et de sa petite ville. L'électorat ayant choisi le vote positif est, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/073/081/81004.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Albi|éditeur=ministère de l'intérieur|consulté le =12/10/2007}}</ref>.


== Politique et administration ==
À l’[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], le premier tour a vu se démarquer en tête [[Ségolène Royal]] avec 29,30 %, suivi par [[Nicolas Sarkozy]] avec 26,95 %, [[François Bayrou]] avec 18,78 %, [[Jean-Marie Le Pen]] avec 10,58 %, puis [[Olivier Besancenot]] avec 3,94 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête [[Ségolène Royal]] avec 50,71 % (national : 46,94 %) contre 49,29 % pour [[Nicolas Sarkozy]] (résultat national : 53,06 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/073/081/7381.html|titre=Scrutin présidentiel de 2007 - Albi|éditeur=Ministère de l'intérieur|consulté le =12/10/2007}}</ref>. La victoire au premier tour et au second tour de la gauche à Albi indique que les habitants de la ville sont plutôt favorables à une politique de gauche.
=== Rattachements administratifs et électoraux ===
[[Image:Court of First Instance of Albi.jpg|vignette|alt=photographie du palais de justice|Palais de justice d'Albi.]]
[[Image:Albi Gendarmerie Nationale.JPG|vignette|alt=photographie de l'entrée de la gendarmerie|Gendarmerie nationale.]]
[[Image:Albi.jpg|vignette|alt=carte du centre d'Albi en 1914|Carte d'Albi en 1914.]]
Albi est la préfecture du département du [[Tarn (département)|Tarn]] depuis [[1797]]. C'est aussi le chef-lieu de six cantons :
* le [[canton d'Albi-Centre]] est formé d'une partie d'Albi ({{nombre|11772|habitants}}) ;
* le [[canton d'Albi-Est]] est formé d'une partie d'Albi et de la commune de [[Fréjairolles]] ({{nombre|10419|habitants}}) ;
* le [[canton d'Albi-Nord-Est]] est formé d'une partie d'Albi et des communes d'[[Arthès]], [[Le Garric]] et [[Lescure-d'Albigeois]] ({{nombre|11725|habitants}}) ;
* le [[canton d'Albi-Nord-Ouest]] est formé d'une partie d'Albi et des communes de [[Cagnac-les-Mines]], [[Castelnau-de-Lévis]], [[Mailhoc]], [[Milhavet]], [[Sainte-Croix (Tarn)|Sainte-Croix]] et [[Villeneuve-sur-Vère]] ({{nombre|11570|habitants}}) ;
* le [[canton d'Albi-Ouest]] est formé d'une partie d'Albi et des communes de [[Marssac-sur-Tarn]] et [[Terssac]] ({{nombre|9836|habitants}}) ;
* le [[canton d'Albi-Sud]] est formé d'une partie d'Albi et des communes de [[Carlus]], [[Puygouzon]], [[Rouffiac (Tarn)|Rouffiac]], [[Saliès]] et [[Le Sequestre]] ({{nombre|12406|habitants}}).


Albi est le pilier de la [[communauté d'agglomération de l'Albigeois]] qui, créée en 2003, regroupe aujourd'hui 17 communes. Elle possède une police municipale, un commissariat de police et une brigade de [[gendarmerie nationale française|gendarmerie nationale]]<ref>{{lien web|url= http://www.mairie-albi.fr/astreintes-et-urgences|titre= urgences|éditeur= Mairie d'Albi|consulté le= 20/02/2016}}.</ref>. La ville abrite désormais une nouvelle caserne de pompiers sur le site d'une ancienne usine qui a servi à plusieurs entreprises comme Spanghero ou [[Fleury Michon]]<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2007/05/14/1670-Albi-La-nouvelle-caserne-sera-construite-en-juin.html|éditeur=La dépêche du Midi|titre=Albi. La nouvelle caserne sera construite en juin|consulté le=11/12/2007}}.</ref>.
=== Maires d'Albi ===
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{Élu |Début= mars 2008 |Fin= |Identité=[[Philippe Bonnecarrère]] |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= juin 1995 |Fin= |Identité=[[Philippe Bonnecarrère]] |Parti= [[Rassemblement pour la République|RPR]] puis [[Divers droite|DVD]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1977 |Fin=1995 |Identité=Michel Castel |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 23 mars 1959 |Fin= |Identité=Laurent Mathieu |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=3 janvier 1958 |Fin= |Identité=Louis Marty|Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=19 août 1944 |Fin= |Identité=Marcel Ricard |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=28 mai 1941 |Fin= |Identité=Raymond Brault |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=16 mai 1929 |Fin= |Identité=[[Laurent Camboulives]] |Parti= [[Union socialiste républicaine|USR]] |Qualité= }}
{{Élu |Début=12 mai 1925 |Fin= |Identité=Louis Devoisins |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=23 mai 1897 |Fin= |Identité=Édouard Andrieu |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=27 septembre 1896 |Fin= |Identité=Justin Alibert |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=17 mai 1896 |Fin= |Identité=Edmond Marty |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=24 mai 1892 |Fin= |Identité=Auguste de Berne-Lagarde |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=16 novembre 1880 |Fin= |Identité=Alfred Monestié|Parti= |Qualité= }}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}


Le [[palais de justice]] d'Albi fait partie de la juridiction de l'arrondissement judiciaire d'Albi regroupant le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, les tribunaux d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes, et bien sûr y siègent les assises du Tarn<ref>{{lien web|url=http://www.ca-toulouse.justice.fr/courdassises/albi.php3|titre=L'arrondissement judiciaire d'Albi|éditeur=Cour d'appel de Toulouse|consulté le=11/12/2007}}.</ref>. Le bâtiment est l'ancien couvent de Carmes dont il reste le [[cloître]] du {{s|XIV}}<ref>{{lien web|url=http://www.cosmovisions.com/monuAlbi.htm|éditeur=Imago Mundi|titre=Albi|consulté le=11/12/2007}}.</ref>.
=== Budget et fiscalité ===
Lors du vote du [[Finances locales|budget]] primitif principal 2007, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de {{Unité|74189135|€}} et la section investissement à {{Unité|47633038|€}} (les deux étant équilibrées en dépenses et en recettes). Le budget de fonctionnement est utilisé en grande partie par l'administration générale de la collectivité (18,3 %) et par l'enseignement (13 %). En ce qui concerne les investissements, ce sont les travaux de voirie et de réseaux qui utilisent 16,4 % du budget, suivis de l'aménagement urbain avec 12,3 %.


=== Tendances politiques et résultats ===
Les taux des quatre taxes de [[2006]] votés par le conseil municipal d'Albi sont les suivants : 14,31 % pour la [[taxe d'habitation]], 26,90 % pour la [[taxe foncière]] bâti, 91,25 % pour la taxe foncière non bâti, et 22,5 % pour la [[taxe professionnelle]] (taux intercommunal)<ref>{{xls}} [http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4342/fichedescriptive_4342.xls Site officiel de la direction générale des Impôts] - Données communales du Tarn 2006</ref>. Les taux départementaux étaient respectivement la même année de 8,45 %, 18,39 %, 62,83 % et 14,86 %.
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans le Tarn}}


Le [[conseil municipal (France)|conseil municipal]] d'Albi est composé de quarante-trois membres, dont le maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, et treize adjoints<ref>{{lien web|url= http://www.mairie-albi.fr/présentation-du-conseil-municipal-dalbi|éditeur= Site de la ville d'Albi|titre= Le conseil municipal|consulté le= 20/02/2016}}.</ref>.
Le taux de la taxe d’habitation est passé de 13,75 % en [[2003]] à 14,45 % en [[2007]].


Politiquement, Albi est une ville de droite depuis l'élection de [[Philippe Bonnecarrère]] en [[1995]]. Cependant, le maire précédent était de gauche et les [[Élection présidentielle française de 2002|élections présidentielles de 2002]] et [[Élection présidentielle française de 2007|2007]] montrent une légère préférence pour les candidats de gauche.
=== Sécurité ===
Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Albi est de 60,61 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres [[2005]]) ce qui en fait le plus élevé du département du Tarn, mais inférieur à la moyenne nationale (83/1000). Ce taux est inférieur au taux de criminalité de la région [[Midi-Pyrénées]] (85,46/1000). Ce taux est bien sûr très largement inférieur à de grandes agglomérations comme [[Toulouse]] (111,49/1000) ou [[Montauban]] (91,56/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 30,11 %, le plus faible du département mais proche des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/delinquance/midi-pyrenees.html|éditeur=Le Figaro - Délinquance |titre= Palmarès 2005 de Midi-Pyrénées|consulté le=18/10/2007}}</ref>. Ces taux de crimes et délits s'expliquent par la proximité de [[Toulouse]] contrairement à [[Rodez]] qui enregistre des taux plus faibles (39,2/1000)<ref>{{lien web|éditeur=L'express.com|titre=Albi-Castres-Rodez: où vit-on le mieux?|consulté le=18/10/2007|url=http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/tarn/dossier.asp?ida=456142}}</ref>


À l’[[élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle de 2002]], le premier tour a vu arriver en tête [[Lionel Jospin]] avec 20,51 %, suivi de [[Jacques Chirac]] avec 19,95 %, puis de [[Jean-Marie Le Pen]] avec 14,55 % et enfin [[François Bayrou]] avec 6,65 %, puis [[Jean-Pierre Chevènement]] avec 6,03 %, [[Noël Mamère]] avec 5,91 % et [[Arlette Laguiller]] avec 5,06 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,74 % pour [[Jacques Chirac]] contre 13,26 % pour [[Jean-Marie Le Pen]] avec un taux d’abstention de 15,72 %, résultat supérieur aux résultats nationaux (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant quatre points supplémentaires pour Jacques Chirac<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/073/081/81004.html|titre=Scrutin présidentiel de 2002 - Albi|éditeur=Ministère de l'intérieur|consulté le=12/10/2007}}.</ref>.
=== Jumelage ===
Il existe un jumelage entre Albi et la ville de [[Gérone]] en [[Catalogne]] espagnole depuis le {{date|9|juin|1985}}<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/tourisme/jumelage.htm|éditeur=Site de la mairie d'Albi|consulté le=18/10/2007|titre=Jumelage Albi/Gérone en Catalogne}}</ref>, ainsi qu'un jumelage avec [[Palo Alto]] en [[Californie]], ville souvent désignée comme étant le berceau de la [[Silicon Valley]]. La ville entretient aussi un accord de coopération décentralisée depuis 2004 avec [[Abomey (Zou)|Abomey]], une ville du [[Bénin]] dont le musée historique est inscrit au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'UNESCO]] et qui est la capitale historique du royaume du [[Dahomey]].


Au référendum sur le [[Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les Albigeois ont voté contre la [[Traité de Rome de 2004|Constitution européenne]], avec 52,61 % de Non contre 47,39 % de Oui avec un taux d’abstention de 26,7 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont inférieurs aux résultats du département du [[Tarn (département)|Tarn]] (Non à 59,21 % ; Oui à 40,79 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/073/081/81004.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Albi|éditeur=ministère de l'intérieur|consulté le=12/10/2007}}.</ref>.
== Population et société ==
=== Démographie ===
La ville d'Albi comptait {{formatnum:46 274}} habitants au recensement de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]] en [[1999]] ce qui la place au 102{{e}} rang national. En [[2007]], la population totale est de {{formatnum:51302}} habitants<ref>{{pdf}} [http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/chiffres_cles/n2/n2_81004.pdf Chiffres-clé d'Albi]</ref>. Albi est la ville la plus peuplée du [[Tarn (département)|département du Tarn]] suivi de [[Castres]] ({{formatnum:43 141}} hab. Les communes de [[Graulhet]] possèdent {{formatnum:11 991}} habitants, de [[Gaillac]] {{formatnum:12397}} habitants, de [[Mazamet]] {{formatnum:10 158}} et [[Carmaux]] {{formatnum:10273}}. La densité de la commune est de {{formatnum:1100}} hab/km². C'est aussi la plus densément peuplé du département. Castres n'ayant qu'une densité de 269 hab/km². Mais cette densité est largement inférieure à des villes comme [[Toulouse]] ({{formatnum:3299}} hab/km²), [[Montpellier]] ({{formatnum:3965}} hab/km²) ou [[Perpignan]] ({{formatnum:1544}} hab/km²). C'est aussi l'[[aire urbaine]] la plus peuplée du département avec {{formatnum:95960}} habitants couvrant 44 communes avant [[Castres]] ({{formatnum:61760}} hab) et [[Mazamet]] ({{formatnum:26186}} hab)<ref>{{lien web|url=http://splaf.free.fr/depurb.php?depnum=81|éditeur=SPLAF|titre=Agglomérations et villes du Tarn|consulté le =23/10/2007}}</ref>.


À l’[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], le premier tour a vu se démarquer en tête [[Ségolène Royal]] avec 29,30 %, suivie par [[Nicolas Sarkozy]] avec 26,95 %, [[François Bayrou]] avec 18,78 %, [[Jean-Marie Le Pen]] avec 10,58 %, puis [[Olivier Besancenot]] avec 3,94 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête [[Ségolène Royal]] avec 50,71 % (national : 46,94 %) contre 49,29 % pour [[Nicolas Sarkozy]] (résultat national : 53,06 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/073/081/7381.html|titre=Scrutin présidentiel de 2007 - Albi|éditeur=Ministère de l'intérieur|consulté le=12/10/2007}}.</ref>.
{{DemogFR| 1793= 11 176 | 1800= 9 649 | 1806= 10 061 | 1821= 10 644 | 1831= 11 665 | 1836= 11 801 | 1841= 12 408 | 1846= 14 211 | 1851= 13 788 | 1856= 14 636 | 1861= 15 493 | 1866= 16 596 | 1872= 17 469 | 1876= 19 169 | 1881= 20 379 | 1886= 21 224 | 1891= 20 903 | 1896= 21 948 | 1901= 22 571 | 1906= 23 303 | 1911= 25 100 | 1921= 26 628 | 1926= 29 015 | 1931= 29 351 | 1936= 30 293 | 1946= 34 342 | 1954= 34 693 | 1962= 38 709 | 1968= 42 930 | 1975= 46 162 | 1982= 45 947 | 1990= 46 579 | 1999= 46 264 | 2006= 48 712 | date1= 2007 | pop1= 48 889<ref>Insee - Population légale 2007 entrée en vigueur le 1er janvier 2010 [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=81004&annee=2007]</ref> |<ref>[http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/pages2008/pdf/dep81.pdf Recensement de 2006 des communes du Tarn]</ref>|
source = Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)]</ref> et [[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]]<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE : Population depuis le recensement de 1962]</ref>
}}


Lors de l'élection présidentielle française de 2012,François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 35,07 % des voix, suivi par Nicolas Sarkozy (23,71 % des voix), Marine Le Pen (13,76 %), Jean-Luc Mélenchon (13,07 %), François Bayrou (9,04 %), puis Eva Joly (2,50 %), les autres candidats ne dépassant pas les 2 %. Le taux d'abstention était de 33,77 % et celui de votes blancs de 6,70 %. Au deuxième tour, François Hollande l'emporte avec 59,54 % des voix suivi de Nicolas Sarkozy, qui récolte 40,46 % des voix.
==== Tableau démographique du {{s-|XX|e}} ====
<center>
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Lors de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 27,16 % des voix, suivi par Jean-Luc Mélenchon (21,87 %), François Fillon (19,72 %), Marine Le Pen (15,29 %), Benoît Hamon (8,37 %) et Nicolas Dupont-Aignan (3,60 %), aucun autre candidat ne dépassant les 2 %. L'abstention a atteint 21,03 % et les blancs et nuls 1,84 %. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 75,12 % des voix contre 24,88 % à Marine Le Pen<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=Ministère de l'intérieur, rubrique Elections|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/076/081/081004.html|date=}}.</ref>.
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=== Liste des maires ===
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{{Article détaillé|Liste des maires d'Albi}}
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=== Budget et fiscalité ===
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Lors du vote du [[Finances locales|budget]] primitif principal 2017, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de {{Unité|56741919|€}} et la section investissement à {{Unité|75805513|€}} (les deux étant équilibrées en dépenses et en recettes)<ref>{{pdf}} [http://www.mairie-albi.fr/sites/default/files/atoms/files//compte-rendu.pdf Site officiel de la mairie d'Albi] - Compte-rendu du conseil municipal du {{date-|19 décembre 2016}}</ref>. {{refnec|Le budget de fonctionnement est utilisé en grande partie par l'administration générale de la collectivité (18,3 %) et par l'enseignement (13 %). En ce qui concerne les investissements, ce sont les travaux de voirie et de réseaux qui utilisent 16,4 % du budget, suivis de l'aménagement urbain avec 12,3 %}}.
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Les taux des trois taxes de [[2017]] votés par le conseil municipal d'Albi sont les suivants : 15,64 % pour la [[taxe d'habitation]], 29,38 % pour la [[taxe foncière]] bâti, 99,70 % pour la taxe foncière non bâti<ref>{{pdf}} [http://www.mairie-albi.fr/sites/default/files/atoms/files/compte%20rendu_4.pdf Site officiel de la mairie d'Albi] - Compte-rendu du conseil municipal du {{date-|24 avril 2017}}</ref>.
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=== Politique de développement durable ===
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La ville a engagé une politique de [[développement durable]] en lançant une démarche d'[[Agenda 21]] en 2005<ref>[http://www.agenda21france.org/agenda-21-de-territoire/fiche.html?r_id=168&list FICHE| Agenda 21 de Territoires - Albi], consultée le {{date-|27 octobre 2017}}</ref>.
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En partenariat avec l'association [[Les incroyables comestibles]], la municipalité a engagé une démarche visant l'[[Sécurité alimentaire|autosuffisance alimentaire]] grâce à une [[agriculture urbaine]], des cultures [[agriculture biologique|biologiques]] ou en [[permaculture]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Albi fait le pari de l'agriculture urbaine|périodique=La Tribune Toulouse|jour=15|mois=février|année=2016|pages=|lire en ligne=http://objectifnews.latribune.fr/economie/developpement-economique/2016-02-15/albi-fait-le-pari-de-l-agriculture-urbaine.html|consulté le=17 février 2016 }}.</ref>. Le maire-adjoint à l'agriculture urbaine, Jean-Michel Bouat, vise cet objectif pour 2020. La ville vise à préempter {{unité|73|[[hectare]]s}} de terres agricoles, en créant une [[Zone d'aménagement différé|ZAD]]. Ces terrains situés en zone inondable, permettront à installer des agriculteurs urbains, ou des maraîchers, qui s'engagent à une production biologique et à revendre leur production localement<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Paul|nom1=Carcenac|titre=Comment la ville d'Albi veut conquérir son autosuffisance alimentaire|périodique=Le Figaro|date=2016-04-14|issn=0182-5852|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/04/14/01016-20160414ARTFIG00180-comment-la-ville-d-albi-veut-conquerir-son-autosuffisance-alimentaire.php|consulté le=2016-10-22}}.</ref>. En échange, ces producteurs locaux peuvent s'installer gratuitement les deux premières années<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Albi : "L'idée est de vendre directement aux consommateurs"|url=http://www.europe1.fr/emissions/bonjour-monsieur-le-maire/albi-lidee-est-de-vendre-directement-aux-consommateurs-2758966|site=europe1.fr|consulté le=2016-10-22}}.</ref>.
TextData=
fontsize:S pos:(40,30)


En 2016, Albi remporte le concours de la meilleure ville pour la biodiversité dans la catégorie {{nombre|20000}} à {{nombre|100000|habitants}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Albi : "Albi lauréate du concours Capitale française de la Biodiversité"|url=http://www.mairie-albi.fr/actu/albi-laur%C3%A9ate-du-concours-capitale-fran%C3%A7aise-de-la-biodiversit%C3%A9|site=mairie-albi.fr|consulté le=2017-05-07}}.</ref>.
text:source INSEE
</timeline>
</center>


==== Pyramide des âges ====
=== Sécurité ===
En 2014, pour la circonscription de sécurité publique d'Albi et ses environs ([[Lescure-d'Albigeois]], [[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]], [[Arthès]]), la violence aux personnes concerne 8,81 cas pour {{nombre|1000|habitants}} (5,89 pour le [[Tarn (département)|Tarn]] et 7,57 pour [[Midi-Pyrénées]]), les vols et dégradations 31,43 cas pour {{formatnum:1000}} (22,71 pour le Tarn, 31,32 pour Midi-Pyrénées)<ref>{{lien web|titre= Délinquance à Albi (81000) : les chiffres|url=https://www.linternaute.com/actualite/delinquance/albi/ville-81004|éditeur=L'internaute.com d'après l'ONDRP|consulté le=10/06/2017}}.</ref>. En 2005, le taux de résolution des affaires par les services de police est de 30,11 %, le plus faible du département mais proche des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/delinquance/midi-pyrenees.html|éditeur=Le Figaro - Délinquance|titre= Palmarès 2005 de Midi-Pyrénées|consulté le=18/10/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. Ces taux de crimes et délits s'expliquent par la proximité de [[Toulouse]] contrairement à [[Rodez]] qui enregistre des taux plus faibles (39,2/{{formatnum:1000}})<ref>{{lien web|éditeur=L'express.com|titre=Albi-Castres-Rodez: où vit-on le mieux?|consulté le=18/10/2007|url=http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/tarn/dossier.asp?ida=456142|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.
{{Pyramide des âges 2
|float=center
|width=50%
|maxvalue=27
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|border=1px solid blue|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges à Albi en 1999<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=81004&produit=P_POPB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Pyramide des âges, Recensement 1999] sur le site de l'INSEE </ref> en pourcentage.
|barcolor=rgb(0%,0%,100%)
|Avant 1904|0.1|0.5
|1905-1924|9.2|13.6
|1925–1939|15.4|17.1
|1940-1954|18.6|18.7
|1955-1969|19.5|18.3
|1970-1984|22.3|19.3
|1985-1999|14.9|12.5
}}


=== Jumelages ===
La ville connaît quelques différences par rapport à la pyramide des âges de la région [[Midi-Pyrénées]]. Les parts des 15-29 ans et des 30-44 ans sont les plus représentées avec 22,3% et 19,5% en [[1999]] (respectivement : 19,7 et 22,1 % pour la région). La population albigeoise est donc relativement plus jeune que le reste de la région. Les personnes âgées sont peu représentées avec 9,2 % en [[1999]] comme dans le reste de la région (7,4 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=11069&produit=P_POPB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Albi]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=R&theme=ALL&typeprod=ALL&codgeo=73&oldnivgeo=R&oldcodgeo=91&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Midi-Pyrénées]</ref>.
Il existe un jumelage entre Albi et la ville de [[Gérone]] en [[Catalogne]] depuis le {{date-|9|juin|1985}}<ref>{{lien web|url= http://www.mairie-albi.fr/le-jumelage-albi-g%C3%A9rone|éditeur= Site de la mairie d'Albi|consulté le= 20/02/2016|titre= Jumelage Albi/Gérone en Catalogne}}.</ref>, ainsi qu'un jumelage avec [[Palo Alto]] en [[Californie]], ville souvent désignée comme étant le berceau de la [[Silicon Valley]]. La ville entretient aussi un accord de coopération décentralisée depuis 2004 avec [[Abomey]], une ville du [[Bénin]] dont le musée historique est inscrit au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'UNESCO]] et qui est la capitale historique du [[royaume de Dahomey]].


Albi a aussi développé un jumelage avec la ville de [[Lijiang]] en [[Chine]], une ville dont une [[Vieille ville de Lijiang|partie]] est sur la liste du [[patrimoine mondial]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le partenariat entre les villes d’Albi et de lijiang est officialisé|url=https://jumelages-partenariats.com/actualites.php?n=54|site=jumelages-partenariats.com|consulté le=2020-09-03}}.</ref>, l'intérêt de la ville chinoise pour ce jumelage est de pouvoir gérer son patrimoine<ref>{{Lien web|langue=fr|prénom=Geneviève|nom=Clastres|titre=Le cadeau empoisonné du tourisme culturel|url=https://www.monde-diplomatique.fr/2019/07/CLASTRES/60056|site=Le Monde diplomatique|date=2019-07-01|consulté le=2020-09-03}}.</ref>.
=== Enseignement ===
* {{jumelage|Palo Alto|États-Unis}} ;
L'enseignement secondaire regroupe plusieurs lycées. Trois lycées publics sont présents à Albi avec le [[Lycée Bellevue]], le [[Lycée Lapérouse]] où [[Jean Jaurès]] a enseigné, et où [[Georges Pompidou]] a étudié, le [[Lycée Louis-Rascol|Lycée Louis Rascol]]. Les trois lycées publics ont des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE). Elle possède aussi deux lycées privés : le [[Lycée d'Amboise]] et le [[Lycée Sainte-Cécile]]. Enfin, Albi possède aussi deux lycées professionnels publics, le Lycée Rascol et le [[Lycée Toulouse-Lautrec]] et deux privés, le [[Lycée Sainte-Cécile]] et le [[Lycée Saint Dominique]]<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/vivre/lycees.html|titre=Albi, enseignement|éditeur=Mairie d'Albi|consulté le=22/10/2007}}</ref>. Le lycée agricole Albi-Fonlabour offre aussi un enseignement spécialisé en [[agriculture]]<ref>[http://www.fonlabour.educagri.fr/ SIte du lycée agricole]</ref>.
* {{jumelage|Gérone|Espagne|année=1985|mois=juin|jour=9}} ;
* {{Jumelage|Lijiang|Chine|année=2017|mois=mars}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Albi et Lijiang sont désormais jumelées !|url=https://www.mairie-albi.fr/fr/albi-et-lijiang-sont-desormais-jumelees|site=Albi|consulté le=2020-09-03|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.


== Population et société ==
Albi est aussi un centre universitaire dynamique avec {{formatnum:3790}} étudiants en 2006<ref>{{pdf}} [ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/atlas2006/atlas2006.pdf Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale] Consulté le 11/09/2007</ref>. Le Centre universitaire Jean-François Champollion, créé sur le site d'une ancienne caserne, dans le but de décentraliser l'offre universitaire de Toulouse, avec comme prochain objectif la mutation en une université autonome, la 5{{e}} de Midi-Pyrénées, regroupant autour d'Albi les centres universitaires et IUT du Tarn, de l'Aveyron et du Lot (Albi, Castres, Rodez et Figeac, ville natale de Champollion) <ref>[http://www.univ-jfc.fr/ Site de l'Université d'Albi]</ref>. Cette faculté est complétée par l'[[École des Mines d'Albi-Carmaux]]<ref>[http://www.enstimac.fr L'École des Mines d'Albi-Carmaux]</ref>, créée en 1992 à l'initiative du Ministère de l'Industrie, dont l'enseignement est tourné vers les équipements pour les procédés industriels, à l'interface entre le génie des procédés, le génie mécanique, le génie électrique et le génie industriel.
=== Démographie ===
==== Évolution démographique ====
{{Population de France/section}}


=== Santé ===
==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement jeune.
Albi est le principal siège des hôpitaux du Tarn. Elle possède un centre hospitalier général et deux cliniques : la clinique Claude Bernard et la clinique Toulouse-Lautrec. Elle dispose aussi de l'important CHS Pierre Jamet, hôpital privé (appartenant à la fondation du Bon Sauveur d'Alby) intervenant principalement dans la psychiatrie et le médico-social, et qui compte aussi un Laboratoire d'exploration du sommeil dirigé par le docteur Eric Mullens, précurseur et reconnu dans ce domaine. L'Union Mutualiste Tarnaise y a aussi installé une grande clinique de rééducation fonctionnelle.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 31,9 % la même année, au niveau communal et départemental.


En 2018, la commune comptait {{Unité|22407|hommes}} pour {{Unité|26586|femmes}}, soit un taux de 54,26 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,78 %).
=== Médias ===
* Une antenne locale de [[France 3]] Tarn est implantée à Albi.


Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
* Le principal journal est le quotidien ''[[La Dépêche du Midi]]'', mais des journaux locaux comme ''le Tarn libre'' sont diffusés à Albi.


{{Pyramide des âges communes de France
* Outre les chaînes de radios nationales, Albi reçoit des chaînes locales : ''Radio Albigès'', ''RCF Pays Tarnais'', ''Radio cent pour cent'', ''Radio Menergy''.
|année=2018
|département=Tarn (département)
|ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Albi (81004) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-81004#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2022-01-17 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
|h90=1.3 |f90=3.3
|h75=9.6 |f75=12.9
|h60=16.9 |f60=19.2
|h45=17.7 |f45=17.6
|h30=15.9 |f30=13.8
|h15=23.7 |f15=21.0
|h00=15.0 |f00=12.2
}}


=== Enseignement ===
* La mairie diffuse un mensuel d'information : ''Albimag''<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/evenements/albimag.htm|éditeur=Mairie d'Albi|titre=Albimag|consulté le=16/12/2007}}</ref>.
L'enseignement secondaire regroupe plusieurs lycées. Trois lycées publics sont présents à Albi avec le lycée Bellevue, le [[Lycée Lapérouse (Albi)|lycée Lapérouse]] où [[Jean Jaurès|Jean-Jaurès]] a enseigné, et où [[Georges Pompidou]] a étudié, le [[lycée Louis-Rascol]]. Les trois lycées publics ont des classes préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE). Elle possède aussi deux lycées privés : le lycée d'Amboise et le lycée Sainte-Cécile. Enfin, Albi possède aussi deux lycées professionnels publics, le lycée Rascol et le lycée Toulouse-Lautrec et deux privés, le lycée Sainte-Cécile et le lycée Saint-Dominique<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/vivre/lycees.html|titre=Albi, enseignement|éditeur=Mairie d'Albi|consulté le=22/10/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. Le lycée agricole Albi-Fonlabour offre aussi un enseignement spécialisé en [[agriculture]]<ref>[http://www.fonlabour.educagri.fr/ Site du lycée agricole]</ref>.


Albi est aussi un [[université|centre universitaire]] avec {{unité|3790|étudiants}} en 2006<ref>{{pdf}} [ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/atlas2006/atlas2006.pdf Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale] Consulté le {{date-|11/09/2007}}</ref>. L'[[institut national universitaire Jean-François Champollion|institut national universitaire Jean-François-Champollion]] {{incise|créé dans le but de décentraliser l'offre universitaire de Toulouse et étant depuis devenu la {{5e}} université autonome de Midi-Pyrénées}} regroupe autour d'Albi les centres universitaires et [[Institut universitaire de technologie|IUT]] du Tarn (à Albi et [[Castres]]), de l'Aveyron ([[Rodez]]) et du Lot ([[Figeac]])<ref>{{Lien web|titre= Institut National Universitaire Champollion|url= http://www.univ-jfc.fr/|site=Institut national universitaire Jean-François Champollion|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>. Cette faculté est complétée par l'[[École nationale supérieure des mines d'Albi-Carmaux|École des Mines d'Albi-Carmaux]]<ref>{{Lien web|titre= Accueil {{!}} École nationale supérieure des mines d'Albi-Carmaux|url= http://www.enstimac.fr|site=enstimac.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>, créée en 1992 à l'initiative du [[Ministère de l'Industrie (France)|ministère de l'Industrie]], dont l'enseignement est tourné vers les équipements pour les procédés industriels, à l'interface entre le [[génie des procédés]], le [[génie mécanique]], le [[génie électrique]] et le [[génie industriel]]. Albi possède aussi un [[Institut national supérieur du professorat et de l'éducation|INSPE]], anciennement [[Institut universitaire de formation des maîtres|IUFM]], formant les professeurs des écoles mais également un IFMS (institut de formation aux métiers de la santé) au sein de l'institut national universitaire Jean-François Champollion regroupant la formation en soins infirmiers et la formation d'aide-soignant.
* Le site internet de la ville d'Albi [http://www.mairie-albi.fr] propose notamment une visite virtuelle de la cité épiscopale [http://www.mairie-albi.fr/pano/albi_virtuel.htm] ainsi qu'un outil de visualisation des voûtes [http://www.mairie-albi.fr/pano/25000px.htm] de la [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]]. En outre, il permet l'accès à un espace de promotion des artistes locaux [http://www.mairie-albi.fr/musique/musique.html].


=== Événements ===
=== Santé ===
Albi possède un hôpital public (le [[centre hospitalier (France)|centre hospitalier]] d'Albi), ainsi que deux [[clinique]]s (la clinique Claude-Bernard et la clinique Toulouse-Lautrec). Elle dispose aussi de l'important CHS Pierre-Jamet, hôpital privé (appartenant à la fondation du Bon Sauveur d'Alby) intervenant principalement dans la [[psychiatrie]] et le médico-social, et qui compte aussi un laboratoire d'exploration du sommeil dirigé par le docteur Éric Mullens, somnologue reconnu dans ce domaine<ref>{{Lien web|titre= Eric Mullens|url= https://www.franceinter.fr/personnes/eric-mullens|site=franceinter.fr|consulté le= 2017-08-26}}.</ref>. L'Union mutualiste tarnaise y a aussi installé une [[Médecine physique et de réadaptation|clinique de rééducation fonctionnelle]].
* Les ''festival des Œillades'' est un festival de cinéma de films français et francophones se déroulant au mois de décembre<ref>{{lien web|url=http://www.cine-oeillades.fr/|titre=Site officiel du festival|éditeur=Les Œillades|consulté le=16/12/2007}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.ladepeche.fr/article/2006/12/07/29845-Festival-Les-illades-Plein-ecran-a-Albi.html|titre=Festival Les Œillades. Plein écran à Albi|éditeur=La dépêche du Midi|consulté le=16/12/2007}}</ref>.
* Le ''Winter Rock festival'' est un festival de rock itinérant du département du [[Tarn (département)|Tarn]].
* ''[[Pause Guitare]]'' est un festival musical (chanson francophone) ayant lieu au début de juillet à Albi.
* ''Complot sur le Campus'' est un éco-festival sur 3 jours fait par les étudiants de l'Université JF Champollion pour tous. Il est gratuit et réunit concerts, tables-rondes, animations pour petits et grands, théâtre, danse, ateliers créatifs, village associatif et bien sur tout un panel de petites choses à sensibilité écologique.
* Le 7 mai 2004, a eu lieu le Le 15{{e}} Concours des Vins Vinifiés par le Vigneron Indépendant qui est un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons (http://www.vigneron-independant.com/concours/). Lors de cette manifestation, 338 médailles d'or, 445 médailles d'argent et 275 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.
* Tous les ans au mois de mai se déroule le festival de théâtre [[Acthéa]], organisé par les étudiants de l'École des Mines d'Albi-Carmaux.
* Le ''Zguen Fest'', festival de musiques actuelles organisé par l'association Pollux<ref>[http://www.myspace.com/polluxassociation Myspace de l'association Pollux]</ref> se tient sur 2 ou 3 jours, tous les ans en juin, à la MJC d'Albi.


Entre 1919 et 1930, l'Union des Femmes de France gérait le dispensaire au 7 rue des Carmélites<ref>{{Lien web |titre=Journal du Tarn |url=https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/2021-2186/1921/10/29/v0001.simple.selectedTab=search.highlight=dispensaire |site=ressourcespatrimoines.laregion}}.</ref>.
=== Sport ===
[[Fichier:7 rue carmelites albi 2021.jpg|centré|vignette]]
Le club de [[rugby à XV]] du [[Sporting club albigeois|Sporting Club Albigeois]] a fait partie du [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]] deux saisons consécutives 2006 puis 2007, élite du rugby français. Bien qu'ayant gagné son maintien sur le terrain, le SCA a été victime d'une décision administrative de rétrogradation et a évolué en Pro D2 en 2008 avec pour objectif de remonter immédiatement en Top 14. Ce pari de remontée immédiate a été gagné (c'est une première) au terme d'une saison pleine et d'une finale épique contre Oyonnax (pénalité à la dernière seconde qui passe sous la barre). Rendons hommage à Oyonnax qui avait éliminé en demi-finale Agen présenté comme l'ogre de la Pro D2. En 2009-2010, le SCA est dernier de Top14 et retourne en Pro D2. Les Albigeois évoluent au [[Stadium Municipal (Albi)|stadium municipal]] possédant {{formatnum:12000}} places. Le SCA bénéficie du soutien d'un public fidèle avec une moyenne de spectateurs de {{formatnum:7000}} personnes par match. Ce public fidèle lui a certainement {{Référence nécessaire|permis de se maintenir}} en 2006 en décrochant une très honorable 9{{e}} place, alors que beaucoup de journalistes condamnaient les « jaunes et noirs » à la descente immédiate. Durant la saison 2006-2007, le SCA aura fait montre de la puissance de son paquet d'avants, notamment grâce à sa première ligne. Avec un jeu largement axé sur la puissance physique, le SCA a démontré la solidité d'un groupe, capable de se surpasser pour gagner de nombreux matchs, notamment à domicile (21-18 face à [[Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby|Bourgoin]], 16-7 face à l'[[Union sportive arlequins perpignanais|USAP]], 13-13 face au [[Stade toulousain]]).
À treize, le [[Racing Club albigeois XIII|Racing Club Albi XIII]] retrouve l'élite (2007), le [[Championnat de France de rugby à XIII]]. Le club qui partage le Stadium municipal avec les quinzistes compte cinq titres de champion de France (1938, 1956, 1958, 1962, 1977).


=== Social ===
Chez les féminines, l'[[USSP Albi Volley-Ball]] joue aussi au plus haut niveau national, la [[Championnat de France de volley-ball féminin|Pro F]].
==== Association caritative ====
* La Croix-Rouge


De 1947 à 1951 la Croix-Rouge gère la crèche Tanies<ref>{{Lien web |titre=Le Cri des Travailleurs |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4555982w |site=BNF |date=1947}}.</ref>.
Le club de football principal de la ville est l'[[US Albi]] qui utilise le [[stade Maurice Rigaud]] en [[Championnat de France amateur|Championnat de France Amateurs]]. Les Albigeois ont terminé en 2006-2007 à la 2{{e}} place de leur groupe de CFA, derrière Rodez.
[[Fichier:3 rue de Metz Albi 2021.jpg|centré|vignette|3 rue de Metz.]]


=== Médias ===
La ville est assez bien dotée en équipements sportifs. Elle possède six stades dont le [[Stadium Municipal (Albi)|Stadium municipal]] et le [[Stade Maurice Rigaud]], quatre salles omnisports, deux bases de loisirs à Pratgraussals et Cantepau ainsi que la base nautique de Canavière. Enfin, un parcours de [[golf]], le Golf Albi Lasbordes, borde le Tarn dominé par la Cathédrale Sainte-Cécile sur soixante hectares<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/vivre/sp2.html|éditeur=Mairie d'Albi|titre=Équipements sportifs municipaux|consulté le=09/11/2007}}</ref>.
==== Télévision ====
* Une antenne départementale de [[France 3 Midi-Pyrénées]] (région Occitanie) est implantée à Albi (pour l'édition du Tarn).
* TV TARN : Chaîne de télévision départementale (chaîne 30 sur la TNT). Ses plateaux de télévision et ses locaux sont implantés à Albi.


==== Presse locale écrite ====
La ville d'Albi a un riche passé de compétition automobile, le [[Circuit automobile d'Albi (Les Planques)]] a accueilli de nombreuses épreuves jusqu'en 1957.
* Le principal journal est ''[[La Dépêche du Midi]]'' (Tarn), il est le seul quotidien départemental et ses locaux sont implantés à Albi et Castres. Les journaux départementaux et hebdomadaires ''Le Journal d'ici'' et ''Le Tarn libre'' ont également leurs locaux implantés à Albi et Castres.


==== Radios locales ====
En 1959 un nouveau circuit a été inauguré, le [[Circuit d'Albi]].
Outre les radios nationales, on compte parmi les radios locales :
* 88.9 fm / 100 % RADIO : radio commerciale basée à [[Aussillon]], dans l'agglomération de Castres-Mazamet. Elle émet sur une grande partie de la région Occitanie (dans le [[Roussillon (géographie)|Roussillon]] et sur les parties "nord" et "est" de [[Midi-Pyrénées]] ) ainsi que dans les [[Pyrénées-Atlantiques]].
* 90.3 fm / Radio Ménergy : radio commerciale couvrant le [[Tarn (département)|Tarn]] et l'[[Aveyron (département)|Aveyron]]. Elle émet depuis [[Lescure-d'Albigeois]], au lieu-dit L'Hermet<ref>[http://www.annuradio.fr/details.php?bande=radios&code=1043 Détails de Radio Ménergy à Albi]</ref> .
* 95.4 fm / [[Radio Albigés]] : radio associative albigeoise. Elle émet aussi à [[Carmaux]] sur 104.2 FM<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1558 Fiche de Radio Albiges sur SchooP]</ref>.
* 96.0 fm / Radio Cagnac : radio associative se voulant communautaire<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=3999 Fiche de Radio Cagnac sur SchooP]</ref>. Elle émet depuis [[Cagnac-les-Mines]]. Elle possède un réémetteur pour [[Carmaux]] sur 93.4 fm .
* 99.6 fm / [[Radios chrétiennes francophones|RCF Pays Tarnais]] : radio chrétienne du Tarn<ref>[https://rcf.fr/rcf-pays-tarnais Site web d'RCF Pays Tarnais]</ref>. Sa fréquence est émise depuis [[Carmaux]] ;
* 101.2 fm / [[Sud Radio (France)|SUD RADIO]] : radio généraliste du Sud de la France (ses studios sont implantés à Labège, en périphérie de Toulouse).
* 106.1 fm / [[Chérie FM|Chérie FM (Tarn)]] : radio nationale ayant un décrochage départemental (toutes les matinales, dès 6h du matin et jusqu'à 13h). Les studios de Chérie FM (Tarn) se situent à [[Castres]]<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=4588 Fiche de Chérie FM Tarn sur SchooP]</ref>.


=== Personnalités liées à la commune ===
==== Presse locale numérique ====
La mairie diffuse le mensuel d'information ''Albimag''<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/evenements/albimag.htm|éditeur=Mairie d'Albi|titre=Albimag|consulté le=16/12/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. Le site internet de la mairie d'Albi<ref>[http://www.mairie-albi.fr Site web de la marie d'Albi]</ref> propose notamment une visite virtuelle de la cité épiscopale<ref>[http://www.mairie-albi.fr/pano/albi_virtuel.htm visite virtuelle de la cité épiscopale]</ref> ainsi qu'un outil de visualisation des voûtes<ref>[http://www.mairie-albi.fr/pano/25000px.htm visualisation des voûtes]</ref> de la [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]]. En outre, il permet l'accès à un espace de promotion des artistes locaux<ref>[http://www.mairie-albi.fr/musique/musique.html promotion des artistes locaux]</ref>, à l'agenda des événements sur Albi et un accès aux textes officiels.
[[Image:Photolautrec.jpg|thumb|left|upright|Photographie de [[Henri de Toulouse-Lautrec]], célèbre peintre originaire d'Albi]]
[[Image:Jean jaures.jpg|thumb|upright|[[Jean Jaurès]] a été professeur de philosophie au Lycée Lapérouse d'Albi et député de la première circonscription du Tarn]]


=== Manifestations culturelles et festivités ===
* [[Robert Belfiore]], né en 1951. Auteur de livres pour la jeunesse.
Pour les événements de type concert d'artistes, la ville possède une salle de spectacle au sein du parc des expositions, appelé le [[Scénith d'Albi]].


Tout au long de l'année, divers événements se déroulent à Albi, tels :
* [[Pierre Benoit]], né le {{Date|16|juillet|1886}} à Albi et mort le {{Date|3|mars|1962}} à [[Ciboure]] ([[Pyrénées-Atlantiques]]) : écrivain français, membre de [[l'Académie française]], auteur de ''l'[[Atlantide]]'' en [[1919]].
* le [[carnaval d'Albi]] qui se tient chaque année dans les rues d'Albi durant une dizaine de jours au mois de février. Il est accompagné par une fête foraine ;
* le festival des Œillades, un festival de cinéma de films français et francophones se déroulant au mois de décembre<ref>{{lien web|url=http://www.cine-oeillades.fr/|titre=Site officiel du festival|éditeur=Les Œillades|consulté le=16/12/2007}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2006/12/07/29845-Festival-Les-illades-Plein-ecran-a-Albi.html|titre=Festival Les Œillades. Plein écran à Albi|éditeur=La dépêche du Midi|consulté le=16/12/2007}}.</ref> ;
* le [[festival Pause Guitare]], festival musical ayant lieu au début de juillet ;
* Complot sur le Campus, un éco-festival sur trois jours organisé par les étudiants de l'université J. F.-Champollion pour tous. Gratuit, il réunit concerts, tables-rondes, animations pour petits et grands, théâtre, danse, ateliers créatifs, village associatif et tout un panel de choses à sensibilité écologique ;
* le festival international de théâtre Acthéa, au mois d'avril, organisé par les étudiants de l'École des mines d'Albi-Carmaux ;
* l'Urban festival, un festival de culture urbaine. Organisé chaque été, sur trois jours fin août, il permet aux jeunes Albigeois de présenter leurs talents (hip-hop, graph, BMX, Roller, etc.) ;
* le Zguen Fest, un festival de musiques actuelles organisé par l'association Pollux<ref>{{Lien web|titre= Pollux Association|url= http://www.polluxasso.com|site=polluxasso.com|consulté le= 2016-02-20}}.</ref> qui se tient sur trois jours, tous les ans en juin ;
* l'El3ctrolyse Fest, un festival consacré entièrement aux musiques électroniques et organisé par Pollux se déroule dans différents lieux albigeois à la mi-décembre ;
* l'Xtreme Fest, un festival organisé début août par Pollux depuis 2013, et consacré entièrement aux musiques alternatives telles que le métal, le punk, le hardcore ;
* le Gloose Festival, un festival du jeu d'Albi organisé par la [[ludothèque]] la Marelle<ref>{{Lien web|nom1= Florian|titre= Ludothèque la Marelle à Albi dans le Tarn jeux et jouets parents enfants|url= http://www.ludo-lamarelle.fr/|site=ludo-lamarelle.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>, depuis 2014 ;
* le festival Tons Voisins consacré à la musique de chambre. Son directeur artistique est le pianiste [[Denis Pascal]]. Il se déroule au mois de juin depuis 2007 ;
* le Winter Rock festival, un festival de rock itinérant du département du [[Tarn (département)|Tarn]] ;
* le festival Place(s) aux Artistes, organisé par la mairie, qui propose une cinquantaine de concerts, spectacles et animations culturelles gratuits sur certaines places de la ville pendant environ un mois de juillet à août.


Le {{date-|7 mai 2004}} a eu lieu le {{15e|concours}} des vins vinifiés par le vigneron indépendant, un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons<ref>[http://www.vigneron-independant.com/concours/ Voir sur ''vigneron-independant.com''.]</ref> ; lors de cette manifestation, 338 médailles d'or, 445 médailles d'argent et 275 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.
* [[Claude Boyer]], [[Prédication|prédicateur]] et [[Liste chronologique de poètes|poète]] français.


=== Sports ===
* [[Nicolas Dieuze]], né à Albi le 7 février 1979 : joueur de football professionnel.
==== Rugby à XV ====
[[Image:Le Sporting Club Albigeois, champion des Pyrénées 1927.jpg|vignette|Le Sporting club albigeois est champion des Pyrénées en 1926.]]
Le [[Sporting club albigeois|SC Albi]] évolue en championnat de France de [[Championnat de France de rugby à XV de Nationale|Nationale]], l'équivalent de la {{3e|division}} nationale, la [[pandémie de Covid-19 en France|pandémie de Covid-19]]<ref>{{Lien web
|langue=fr
|url=https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavirus/2020/coronavirus-la-ffr-decide-de-l-arret-definitif-de-la-saison-des-championnats-amateurs_sto7714205/story.shtml
|titre=La FFR décide de l'arrêt définitif de la saison des championnats amateurs
|site=[[Eurosport|rugbyrama.fr]]
|auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]
|en ligne le=27 mars 2020
|consulté le=27 mars 2020
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|langue=fr
|url=https://www.ffr.fr/actualites/federation/covid-19-arret-des-competitions-de-rugby-amateur-pour-la-saison-2019-2020
|titre=COVID-19 : arrêt des compétitions de rugby amateur pour la saison 2019-2020
|site=[[Fédération française de rugby|ffr.fr]]
|auteur=Bastien Mathieu
|en ligne le=27 mars 2020
|consulté le=28 mars 2020
}}.</ref> ayant privé le club alors second au classement national de la possibilité de remonter en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division|Pro D2]] en fin de saison.


Les Albigeois deviennent notamment champions des Pyrénées en battant le champion de France en [[Championnat de France de rugby à XV 1925-1926|titre]] le [[Stade toulousain]] en 1926<ref>{{Lien web
* [[Michel Folco]] est un écrivain français né à Albi le {{Date|23|septembre|1943}}.
|url=https://surlatouche.fr/albi-a-travers-ses-stades/
|titre=Albi à travers ses stades
}}.</ref>, club axé sur la formation qui a récemment vu éclore [[Adrien Seguret]] [[Championnat du monde junior de rugby à XV 2018|champion du monde junior en 2018]]. L'équipe professionnelle joue ses matchs au [[Stadium municipal (Albi)|Stadium municipal d'Albi]] avec une capacité maximale d'environ {{nombre|13058|places}}<ref>{{ouvrage|nom1=Delaney|prénom1=Trevor|titre=The International Grounds of Rugby League|date=1995|éditeur=Trevor Delaney|isbn=0950998249|pages=156}}</ref> dont ({{formatnum:8000}} assises).


Le SC Albi a évolué en [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]] pour les saisons [[Championnat de France de rugby à XV 2006-2007|2006-2007]]<ref>{{Lien web
* [[Jean-François Galaup de La Pérouse]], né le {{Date|23|août|1741}} près d'Albi et mort en [[1788]], était un illustre officier de marine, navigateur et explorateur. Il dirige une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de [[James Cook]] dans l'[[océan Pacifique]]. Il disparaît avec le reste de l'équipage en [[1788]] à [[Vanikoro]], [[îles Salomon]].
|url=https://www.humanite.fr/node/351267
|titre=Albi dans l'ascenseur
|site=humanite.fr
|éditeur=''[[L'Humanité]]''
|auteur=Bruno Vincens
|en ligne le=6 juin 2006
|consulté le=4 juin 2015
|brisé le = 2024-02-29}}.</ref> et [[Championnat de France de rugby à XV 2007-2008|2007-2008]]. Alors que le maintien en [[Top 14]] est acquis<ref>[http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2007-2008/le-bilan-sc-albi_sto1621067/story.shtml ''Le bilan: SC Albi'', bilan de la saison 2007-2008]</ref>, la [[Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion|DNACG]] prononce une rétrogradation du club en Pro D2 à cause de « problèmes de gestion financière ».
Une saison après cette relégation administrative, le SCA réussit l'exploit de remonter immédiatement en [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]] en battant en demi-finale à domicile le [[Stade rochelais]] sur le score de 15-15 (au bénéfice des pénalités) et en finale d'accession au Top 14 [[Union sportive Oyonnax rugby|l'US Oyonnax]] au [[Stade Yves-du-Manoir (Montpellier)|Stade Yves-du-Manoir]] de [[Montpellier]] sur le score de 14-12.
La saison [[Championnat de France de rugby à XV 2009-2010|2009-2010]] sera la dernière en [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]] pour le SCA rétrogradé en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division|Pro D2]] puis [[Championnat de France de rugby à XV de 1re division fédérale|Fédérale 1]].


==== Rugby à XIII ====
* [[Michel Henry]], [[philosophe]] et [[romancier]] français.
Le club [[Albi Rugby League XIII]] a remplacé le '''Racing Club albigeois XIII''' en 2008. Ce dernier a longtemps constitué l'un des clubs les populaires comme en témoigne les cinq titres de [[Championnat de France de rugby à XIII Élite 1|Championnat de France]] remportés en 1938, 1956, 1958, 1962 et 1977, ainsi qu'une [[Coupe de France de rugby à XIII|Coupe de France]] en 1974.
L'équipe professionnelle joue ses matchs au [[Stade Mazicou]] avec une capacité maximale d'environ {{nombre|5000|places}}.


==== Football ====
* [[Jean Jaurès]], natif de [[Castres]], a enseigné la philosophie de [[1881]] à [[1883]] au [[Lycée Lapérouse]], où une salle lui est dédiée. Également député de la première circonscription du Tarn (Albi nord - Carmaux).
Le club de football masculin principal de la ville est l'[[US Albi]] qui utilise le [[stade Maurice-Rigaud]] en [[championnat de France de football de National 2|championnat de France Amateurs]]. Mais après plus d'une décennie à évoluer en CFA, le club connut deux descentes consécutives en 2012-2013 et 2013-2014, se retrouvant en DH, la sixième division française.


En revanche, l'équipe féminine de l'[[ASPTT Albi]] joue depuis 2014-2015 en [[Championnat de France de football féminin|première division, l'élite du football féminin français]].
* [[Maurice Joyant]] (1864-1930), protecteur et ami intime de [[Henri de Toulouse-Lautrec|Toulouse-Lautrec]], créateur et organisateur du musée de l'œuvre de Henri de Toulouse-Lautrec dans l'ancien palais des évêques d'Albi, le Palais de la Berbie. Maurice Joyant offrit aussi sa superbe collection de tableaux au musée d'Albi.


==== Football américain ====
* [[Atmen Kelif]] (de son vrai nom Athmane Khelif) acteur français, membre de la troupe des [[Les Deschiens|Deschiens]], né le {{1er avril}} [[1968]].
La ville dispose aussi d'un club de [[football américain]] nommé [[Hurricane d'Albi|Hurricane]] participant au championnat régional.


==== Volley-ball ====
* [[Grégory Lacombe]], né à Albi le 11 janvier 1982 : joueur de football professionnel.
L'équipe féminine de [[volley-ball|volley-Ball]], l'[[Albi Volley-Ball - USSPA]] joue aussi au plus haut niveau national, la [[Championnat de France de volley-ball féminin|Ligue A]]. Depuis 2019, Albi accueille l'équipe France Avenir 2024, en tant qu'arrière base de l'équipe jeune qui participera aux futurs JO de Paris.


==== Autres ====
* [[Georges Pompidou]], [[Président de la République française]] de [[1969]] à [[1974]], a vécu sa jeunesse et a fait ses études à Albi jusqu'au [[Baccalauréat en France|baccalauréat]].
En matière d'équipements sportifs, Albi possède six stades dont le [[Stadium municipal (Albi)|Stadium municipal]] et le [[stade Maurice-Rigaud]], quatre salles omnisports, deux bases de loisirs à Pratgraussals et Cantepau ainsi que la base nautique de Canavière. Enfin, un parcours de [[golf]], le Golf Albi Lasbordes, borde le Tarn dominé par la cathédrale Sainte-Cécile sur soixante [[hectare]]s<ref>{{lien web|url= http://www.mairie-albi.fr/les-équipements-sportifs|éditeur= Mairie d'Albi|titre= Équipements sportifs municipaux|consulté le= 20/02/2016}}.</ref>. La piste d'athlétisme du Stadium a permis d'accueillir les [[championnats de France d'athlétisme 2011]] au cours duquel, le sprinteur [[Christophe Lemaitre]], a battu le record de France en 9 s 91, mais aussi en [[Championnats de France d'athlétisme 2008|2008]] et [[championnats de France d'athlétisme 2018]].


En 2012, Albi a accueilli la rencontre d'athlétisme [[DécaNation]]. Ces évênements étaient organisés par l'[[ECLA Albi]], le club d'athlétisme de la ville.
* [[Romain Mesnil]], perchiste, médaillé d'argent en [[2006]].


La ville d'Albi a un important passé de compétition automobile, le [[circuit automobile d'Albi (Les Planques)|circuit automobile d'Albi]] a accueilli de nombreuses épreuves jusqu'en 1957.
* [[Pierre Mondy]], acteur français, est un ancien élève du [[Lycée Lapérouse]].


En 1959 un [[circuit d'Albi|nouveau circuit]] a été inauguré sur la commune voisine du [[Le Sequestre|Séquestre]]. C'est le deuxième site de compétition le plus ancien de France. Il accueille chaque année le Grand Prix d'Albi.
* [[Gérard Onesta]], né à Albi le {{Date|5|août|1960}}, député au parlement européen de 1989 à 2009.


==== Distinction ====
* [[Alexandre Rauzy]] (1901-1977), homme politique.
En 2012 en 2019, Albi a été élue, ville la plus sportive de France par le journal ''[[L'Équipe]]''<ref>{{article|langue=fr|nom1=Éric Théron|titre=Albi élue ville la plus sportive par L'Équipe|périodique=[[La Dépêche du Midi]]|jour=8|mois=juin|année=2012|pages=|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/2012/06/08/1372955-albi-elue-ville-la-plus-sportive-par-l-equipe.html|consulté le=16 août 2012}}.</ref>, dans la catégorie des communes de plus de {{nombre|20000|habitants}}.


==== Albi Terre de jeux 2024 ====
* [[Adrien Barthélemy Louis Henri Rieunier|Henri Rieunier]], originaire d'Albi, né à [[Castelsarrasin]] en [[1833]] et mort à Albi en [[1918]] - Ministre de la marine, député.
Le label « Terre de Jeux 2024 » entend fédérer une communauté d’acteurs locaux convaincus que le sport change les vies. A l’occasion du congrès de l’Association des maires de France, 500 communes ont reçu le label « Terre de Jeux 2024 », destiné aux collectivités qui s’engagent dès aujourd’hui dans l’aventure des Jeux avec leurs habitants. Albi a ainsi reçu ce label en 2019.


Les collectivités labellisées s’engagent également à développer des actions pour promouvoir le sport et les Jeux auprès de leurs habitants, dans le respect de la Charte Olympique et de la charte éthique de Paris 2024.
* [[Jean Rieux]], poète et chansonnier (né à Albi 9 juin [[1883]], mort à Paris le 4 janvier [[1959]]), était élève du Lycée Lapérouse d'Albi. Il fut à l'affiche de nombreux cabarets parisiens : La Lune Rousse, La Tomate, le Théâtre des Deux Ânes, etc. En 1928, un référendum organisé par le journal ''[[L'Intransigeant]]'' lui décerna, à une énorme majorité, le titre de « Prince des poètes chansonniers ». Il publia en 1945 ''Le Meunier en smoking'', poèmes de chansonnier, et en 1950 le Président de la République lui remit la [[Légion d'honneur|Légion d'Honneur]].


Parmi les 500 communes et intercommunalités labellisées en novembre 2019, 416 ont candidaté pour devenir Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations étrangères au sein de leurs infrastructures.
* [[Henri Pascal de Rochegude]], né à Albi en [[1741]], navigateur, il prend part à un voyage d'exploration.


==== Randonnée ====
* [[Rossignol (cryptologues)|Antoine Rossignol]], né à Albi en [[1600]], fondateur de la dynastie de [[cryptologie|cryptologues]] qui porte son nom et qui servit les rois de France deux siècles durant.
Albi est un point de départ ou d'arrivée du [[Sentier de grande randonnée 736|GR736]], qui part ou arrive (selon le sens) du Mas de la Barque.


==== Billard ====
* [[Raymond Adolphe Séré de Rivières]], né le [[20 mai]] [[1815]] à Albi, mort le {{Date|16|février|1895}} à [[Paris]], était un ingénieur et militaire français.
Du 8 au 15 octobre 2022, le parc des expositions d'Albi accueille le championnat du monde de [[blackball]].


==== Cyclisme ====
* [[François Sudre]], né à Albi en [[1787]], mort à [[Paris]] en [[1862]], est un auteur français.
En 2019, Albi accueille l'arrivée de la [[10e étape du Tour de France 2019|10eme étape du Tour de France]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Tour de France 2019 : la 10e étape ira de Saint-Flour à Albi - France Bleu |url=https://www.francebleu.fr/sports/cyclisme/tour-de-france-2019-la-10eme-etape-ira-de-saint-flour-a-albi-1540401701 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2018-10-25 |consulté le=2024-02-24}}.</ref> ainsi que le départ de la [[11e étape du Tour de France 2019|11eme étape]].


Le 27 juillet 2023, la ville est le lieu d'arrivée de la 5eme étape du Tour de France Femmes avec Zwift<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Ricarda Bauernfeind s'impose en solitaire à Albi |url=https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Ricarda-bauernfeind-s-impose-en-solitaire-a-albi/1410502 |site=L'Équipe |consulté le=2024-02-24}}.</ref>. Les 11 et 12 novembre de la même année, Albi reçoit les manches 3 et 4 de la Coupe de France de cyclo-cross.
* [[Louis-Casimir Teyssier]], né à Albi {{Date|25|août|1821}}, était un [[militaire]] français.

* [[Henri de Toulouse-Lautrec]], né le {{Date|24|novembre|1864}} à Albi, était un illustre peintre français. Le [[musée Toulouse-Lautrec]] d'Albi regroupe l'ensemble de son œuvre.


== Économie ==
== Économie ==
De l'ère du charbon dans le bassin Carmaux-Albi, il subsiste encore des traces comme la [[Verrerie ouvrière d'Albi]] (VOA) et la centrale thermique [[Électricité de France|EDF]] ''Le Pélissier'' (en cours de démantelement), anciens débouchés du charbon, tout comme le lieu-dit ''Le Saut du Tarn''. Depuis les années 1990, le [[Centre universitaire Jean-François-Champollion|Centre universitaire Jean-François Champollion]], né du regroupement des antennes des trois universités toulousaines ([[Université de Toulouse-Le Mirail|Le Mirail]], [[Université de Toulouse I|les Sciences sociales]] et [[Université Paul Sabatier|l'UPS]]) en 2002, et l'[[École des Mines d'Albi-Carmaux]] favorisent la ville située au cœur de la région [[Midi-Pyrénées]]. Albi est le deuxième pôle économique de la région avec 14 zones d'activités aménagées dans l'agglomération sur plus de 250 hectares. Albi est aussi le siège de la [[Chambre de commerce et d'industrie]] d'Albi-[[Carmaux]]-[[Gaillac]]. Elle gère le [[Centre de formation d'apprentis|CFA]], l'aéroport d'Albi, les zones industrielles de Jarlard, de Fonlabour, de [[Le Garric]], de Montplaisir.
De l'ère du [[charbon]] dans le bassin Carmaux-Albi, il subsiste encore des traces comme la [[Verrerie ouvrière d'Albi]] (VOA) et la centrale thermique [[Électricité de France|EDF]] ''Le Pélissier'' (en cours de démantèlement et dont la cheminée a déjà été déconstruite), anciens débouchés du charbon, tout comme le lieu-dit ''le [[Saut du Tarn]]''. Albi est le deuxième pôle économique de l'ex région Midi Pyrénées<ref name=":0">[http://www.mairie-albi.fr/decouvrir_albi/albi_chiffres/chiffres.html Page officielle de la ville d'Albi.]</ref> avec 14 zones d'activités aménagées dans l'agglomération sur plus de {{unité|250|[[hectare]]s}}. Albi est aussi le siège de la [[Chambre de commerce|Chambre de commerce et d'industrie]] d'Albi-[[Carmaux]]-[[Gaillac]]. Elle gère le [[Centre de formation d'apprentis|CFA]], l'aéroport d'Albi, les zones industrielles de Jarlard, de Fonlabour, de [[Le Garric]], de Montplaisir. Depuis les années 1990, l'[[École nationale supérieure des mines d'Albi-Carmaux|École des Mines d'Albi-Carmaux]] et l'[[Institut national universitaire Jean-François Champollion]] (2002), né du regroupement des antennes des trois universités toulousaines ([[Université Toulouse-Jean-Jaurès|Le Mirail]], [[Université Toulouse-I-Capitole|les Sciences sociales]] et [[Université Toulouse-III-Paul-Sabatier|l'UPS]]) en 2002, structurent l'offre universitaire de la ville.


Quelques industries importantes dynamisent la région comme les [[Laboratoires Pierre Fabre|laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre]] et des sous-traitants pour l'avionneur [[Airbus]].
Quelques industries importantes dynamisent la région comme les [[Laboratoires Pierre Fabre|laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre]] et des sous-traitants pour l'avionneur [[Airbus]].
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=== Emploi ===
=== Emploi ===
{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #FFFFFF"
{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #FFFFFF"
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Répartition de l'emploi<ref>Répartition des actifs par secteur économique selon le RP INSEE 1999, [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=81004&p_id_princ=ACT4&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR étude de l’INSEE (1999)]</ref>
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Répartition de l'emploi en 1999<ref>Répartition des actifs par secteur économique selon le RP INSEE 1999, [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=81004&p_id_princ=ACT4&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR étude de l’INSEE (1999)]</ref>
|-style="background: #adcdf1"
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! !! [[Secteur tertiaire|Tertiaire]] !! [[Industrie]] !! [[Construction]] !! [[Agriculture]]
! !! [[Secteur tertiaire|Tertiaire]] !! [[Industrie]] !! [[Construction]] !! [[Agriculture]]
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| '''Albi''' || align=center|'''83,28&nbsp;%''' || align=center|'''10,95&nbsp;%''' || align=center|'''4,98&nbsp;%''' || align=center|'''0,80&nbsp;%'''
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| Moyenne nationale || align=center|71,5&nbsp;% || align=center|18,3&nbsp;% || align=center|6,1&nbsp;% || align=center|4,1&nbsp;%
| Moyenne nationale|| align=center|71,5 %|| align="center"|18,3 %|| align="center"|6,1 %|| align="center"|4,1 %
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|}


L'[[agriculture]] est très peu représentée parmi les emplois albigeois avec 0,80 %. L'industrie et la construction représentent aussi peu d'emploi avec respectivement 10,95 % et 4,98 % des emplois. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité de l'emploi avec un taux de 83,28 %<ref>{{lien web|url=http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=81004&p_id_princ=ACT5&p_id_second=ACT5A&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent=3| titre=Catégorie socioprofessionnelle de l'emploi carcassonnais|éditeur=INSEE|consulté le=11/07/2007}}</ref>. Le taux d'Albigeois ayant suivi des études supérieures est de 19,8 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=81004&p_id_princ=FOR3&p_id_second=FOR3A&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent=3 INSEE - Population de quinze ans ou plus par sexe et âge selon le niveau d’études]</ref>. Le taux de [[chômage]] est d’environ 9,8 % (estimation [[2005]]), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ {{Unité|15158|€}} par an (moyenne nationale : {{Unité|20363|€}} par an).
En [[2013]], l'[[agriculture]] est très peu représentée parmi les emplois albigeois avec 0,60 %. Avec respectivement 5 % et 7,4 % des emplois, l'industrie et la construction représentent également une part faible de l’emploi dans la ville. Le commerce, le transport et les services divers représentent 67,2 % des emplois et 19,9 % pour l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. La sphère productive représente ainsi 18,3 % des postes salariés contre 81,7 pour la sphère présentielle en 2013<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>. Le taux d'Albigeois ayant suivi des études supérieures est de 19,8 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine<ref>{{Lien web|titre= Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population|url= http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=81004&p_id_princ=FOR3&p_id_second=FOR3A&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent=3|site=recensement.insee.fr|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>. Le taux de [[chômage]] est d’environ 9,8 % (estimation [[2005]]), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ {{Unité|15158|€}} par an (moyenne nationale : {{Unité|20363|€}} par an).


Au {{1er}} janvier 2007, les plus gros employeurs de la région sont la [[Verrerie ouvrière d'Albi]] avec 297 salariés, puis [[Teddy Smith (vêtement)|Teddy Smith]] avec 161 employés et enfin S.A.F.R.A, une usine de carrosserie industrielle et agencement magasins comprenant 145 employés<ref>{{lien web|url=http://www.albi.cci.fr/infoeco/Tarn_chiffre_arrondissement_albi.asp#2|éditeur=Chambre de commerce et d'Industrie d'Albi|titre=Les entreprises|consulté le=16/12/2007}}</ref>.
Au {{date-|1er janvier 2007}}, les plus gros employeurs de la ville sont la [[Verrerie ouvrière d'Albi]] avec 297 salariés, puis Teddy Smith avec 161 employés et enfin S.A.F.R.A, une usine de carrosserie industrielle et agencement magasins comprenant 145 employés<ref>{{lien web|url=http://www.albi.cci.fr/infoeco/Tarn_chiffre_arrondissement_albi.asp#2|éditeur=Chambre de commerce et d'Industrie d'Albi|titre=Les entreprises|consulté le=16/12/2007}}.</ref>.


=== Industrie ===
=== Industrie ===
[[Fichier:(Albi) Centrale Hydroélectrique du Chapitre.jpg|vignette|Centrale hydroélectrique du Chapitre.]]
L'industrie à Albi est dominée par une entreprise qu'est la [[Verrerie ouvrière d'Albi]] (VOA) créée par [[Jean Jaurès]] en 1895. Elle appartient à [[Saint-Gobain]] depuis 1998. Ce rachat lui a permis de surmonter son endettement important. Aujourd'hui, VOA a un chiffre d'affaires de 66 millions d'euros et possède 297 salariés. C'est le numéro 2 mondial du conditionnement en verre avec 360 millions de bouteilles par an<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/tarn/dossier.asp?ida=453160|éditeur=L'Express|titre=Les 50 qui font bouger Albi|consulté le=13/02/2008}}</ref>.
L'industrie à Albi est dominée par une entreprise qu'est la [[Verrerie ouvrière d'Albi]] (VOA) créée par [[Jean Jaurès]] en 1896. Son rachat par [[Saint-Gobain]] en 1998 lui a permis de surmonter son endettement important. Aujourd'hui, VOA a un chiffre d'affaires de 66 millions d'euros et emploie 297 salariés. Son entreprise mère [[Verallia]], indépendante depuis 2015, est le numéro 2 mondial du conditionnement en verre avec 360 millions de bouteilles par an<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/tarn/dossier.asp?ida=453160|éditeur=L'Express|titre=Les 50 qui font bouger Albi|consulté le=13/02/2008|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.


Dans le domaine de la [[chimie]], l'entreprise ''Dyrup'' s'est spécialisée dans le traitement du bois et des matériaux. Elle a doublé son chiffre d'affaires (80 millions d'euros) en dix ans et emploie 70 personnes. En mécanique de pointe, l'entreprise ''Mécanuméric'' fabrique des équipements de découpe à commande numérique depuis 10 ans. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros et possède 84 salariés. Elle exporte dans une cinquantaine de pays<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/tarn/dossier.asp?ida=453160&p=2|éditeur=L'Express|titre=Les 50 qui font bouger Albi|consulté le=13/02/2008}}</ref>.
Dans le domaine de la [[chimie]], l'entreprise ''Dyrup'' s'est spécialisée dans le traitement du bois et des matériaux. Elle a doublé son chiffre d'affaires (80 millions d'euros) en dix ans et emploie 70 personnes. En mécanique de pointe, l'entreprise ''Mécanuméric'' fabrique des équipements de découpe à commande numérique depuis 1994. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires en croissance, de plus de 20 millions d'euros et emploie 150 salariés. Elle exporte dans une cinquantaine de pays<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/tarn/dossier.asp?ida=453160&p=2|éditeur=L'Express|titre=Les 50 qui font bouger Albi|consulté le=13/02/2008|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>. L'entreprise a définitivement fermé ses portes en 2020.


Albi possède aussi la plus ancienne [[fonderie]] de France, la ''Fonderie Gillet''. Construite le {{Date-|1 novembre 1687}} sous le règne de {{souverain2|Louis XIV}}, c'est la {{3e}} plus vieille fonderie du monde<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Sté Nouvelle Fonderie Gillet Industries - CCI Tarn|url=https://www.tarn.cci.fr/ste-nouvelle-fonderie-gillet-industries|site=tarn.cci.fr|consulté le=2021-05-25}}.</ref>. Ce fut une entreprise familiale pendant près de {{Nombre|320 ans}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Albi. Gillet industrie : la famille ne veut pas «d'amalgame»|url=https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/15/1972665-gillet-industrie-la-famille-ne-veut-pas-d-amalgame.html|site=ladepeche.fr|date=15 octobre 2014|consulté le=2021-05-25}}.</ref>. À la suite de deux liquidations judiciaires, survenues en 2008 et en 2014, les salariés de l'entreprise décident de reprendre l'ancienne fonderie, qu'ils rebaptisent [[Nouvelle Fonderie Gillet]] ou ''Nouvelle Fonderie Gillet Industries''<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Laurence Boffet|titre=Albi : la fonderie Gillet reprise par ses salariés|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi-la-fonderie-gillet-reprise-par-ses-salaries-594968.html|site=France 3 Occitanie|date=19/11/2014|consulté le=2021-05-26}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Marina Angel|titre=La fonderie Gillet reprise par ses salariés|url=https://www.usinenouvelle.com/article/la-fonderie-gillet-reprise-par-ses-salaries.N298074|site=usinenouvelle.com|date=19 Novembre 2014}}.</ref>.
Textile: [[teddy Smith]], premier fabricant français de jeans, 500 salariés.

On compte aussi dans le textile l'entreprise [[teddy Smith]], {{refnec|premier fabricant français de jeans}}.

[[Safra (usine)|Safra]], carrossier spécialisé dans la rénovation d'[[autobus]] et [[autocar]]s, est également implanté à Albi. L'entreprise constitue l'avenir industriel du bassin. Les projets de développement de véhicules propres (bus à hydrogène) ont permis à l'entreprise de fortement se développer au cours des années 2010. En 2021 l'entreprise comptait 245 salariés. L'entreprise ambitionne de recruter 400 salariés supplémentaire pour les 2 prochaines années afin de faire face à ses objectif de développement.

Albi possédé une centrale hydroélectrique, la ''Centrale hydroélectrique du Chapitre'', sur le Tarn. Elle produit chaque année, en moyenne, 9 millions de kw/h soit la consommation annuelle en électricité de {{nombre|8000|habitants}}. Soit plus de {{nombre|2000|maisons}} alimentées.

=== Artisanat ===
La [[poterie]] d'Albi, entreprise familiale centenaire, est la dernière en France à fabriquer de la poterie émaillée à la main<ref>{{Article|auteur1=|titre=10 idées de visites insolites dans la région|périodique=La Dépêche du midi|date=15 septembre 2018|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2018/09/15/2869303-10-idees-de-visites-insolites-dans-la-region.html|pages=}}.</ref>.


=== Tourisme ===
=== Tourisme ===
Albi est une ville touristique du sud de la France. En 2006, le nombre de nuitées en [[hôtel]]s a augmenté de 10% pour toutes les catégories d'hôtels par rapport à 2005. C'est la plus grande progression des villes du [[Tarn (département)|Tarn]], le département n'ayant lui-même qu'une progression de 3%. Pour 2006 cela représente {{formatnum:209400}} nuitées avec {{formatnum:133400}} touristes dans les hôtels d'Albi dont 84% de français et 16% d'étrangers. La durée moyenne des séjours est de 1,6 nuits, le taux d'occupation des hôtels étant de 50%. Cela correspond aux moyennes du département avec 1,6 jours et 47% d'occupations<ref>{{pdf}}[http://www.pro-tourisme-tarn.com/download.php3?id_doc=38679&fichier=/home/amerg/htdocs/www.pro-tourisme-tarn.com/images/00003081.pdf&libel_fic=Bilan%20touristique%202006.pdf Bilan touristique pour 2006], Comité départemental du Tourisme du Tarn, p.5</ref>.
Albi est une ville touristique du Sud de la France. En [[2016]], elle a attiré {{nombre|1500000|visiteurs}}. En 2006, le nombre de nuitées en [[hôtel]]s a augmenté de 10 % pour toutes les catégories d'hôtels par rapport à 2005. C'est la plus grande progression des villes du [[Tarn (département)|Tarn]], le département n'ayant lui-même qu'une progression de 3 %. Pour 2006 cela représente {{nombre|209400 nuitées}} avec {{nombre|133400 touristes}} dans les hôtels d'Albi dont 84 % de Français et 16 % d'étrangers. La durée moyenne des séjours est de 1,6 nuit, le taux d'occupation des hôtels étant de 50 %. Cela correspond aux moyennes du département avec 1,6 jour et 47 % d'occupations<ref>{{pdf}}[http://www.pro-tourisme-tarn.com/download.php3?id_doc=38679&fichier=/home/amerg/htdocs/www.pro-tourisme-tarn.com/images/00003081.pdf&libel_fic=Bilan%20touristique%202006.pdf Bilan touristique pour 2006], Comité départemental du Tourisme du Tarn, {{p.|5}}.</ref>.


Le [[musée Toulouse-Lautrec]] à Albi est le premier musée du Tarn avec {{formatnum:137566}} entrées en 2006 dont 79 % d'entrées payantes soit 3 % de moins qu'en 2005. Mais le monument le plus visité d'Albi est sans conteste la [[cathédrale Sainte-Cécile d'Albi]] avec un total de {{formatnum:700042}} entrées pour la cathédrale, le chœur et le trésor<ref>{{pdf}}[http://www.pro-tourisme-tarn.com/download.php3?id_doc=38679&fichier=/home/amerg/htdocs/www.pro-tourisme-tarn.com/images/00003081.pdf&libel_fic=Bilan%20touristique%202006.pdf Bilan touristique pour 2006], Comité départemental du Tourisme du Tarn, p.7</ref>.
Le [[musée Toulouse-Lautrec]] à Albi est le premier musée du Tarn avec {{nombre|163855|visiteurs}} en 2016. Mais le monument le plus visité d'Albi est sans conteste la [[cathédrale Sainte-Cécile d'Albi]] avec un total de {{nombre|802681|visiteurs}} pour la cathédrale<ref>[https://www.albi-tourisme.fr/fr/observatoire-touristique Observatoire touristique de l'office de tourisme d'Albi], chiffres de 2016</ref>.


== Culture et patrimoine ==
=== Numérique ===
Albi est labellisée niveau 4 des Territoires numériques libre.
=== Monuments et lieux touristiques ===

[[Image:Albi castelviel pont vieux.jpg|thumb|Pont vieux]]
Lors de la {{21e|édition}} de la cérémonie du label national Territoires, Villes et Villages Internet, la ville obtient 4@ au label ville internet.
Albi est riche en monuments historiques. Le centre-ville est remarquablement bien préservé et possède de nombreux témoins de l'âge d'or d'Albi. De vieux quartiers sont riches en rues aux allures médiévales, aux hôtels Renaissance et les panoramas sur le Tarn et ses ponts donnent à cet espace urbain un caractère unique en France. La ville d'Albi tente depuis 1996 d'inscrire son centre urbain sur la liste du [[Patrimoine mondial|Patrimoine mondial de l'UNESCO]]<ref>{{lien web|url=http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/232/|titre=Albi (Tarn) : ensemble urbain de briques, cathédrale, Palais de la Berbie, Pont sur le Tarn|éditeur=UNESCO.org|consulté le=22/10/2007}}</ref>.

== Tourisme et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
[[Fichier:Vieux Pont and Saint Cecilia Cathedral of Albi 09.jpg|vignette|alt=Photographie du pont vieux en premier plan et du pont neuf en second plan.|Pont Vieux et viaduc ferroviaire.]]
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques d'Albi}}
Albi est riche en monuments historiques. Le centre-ville est remarquablement bien préservé et possède de nombreux témoins de l'âge d'or d'Albi. De vieux quartiers sont riches en rues aux allures médiévales, aux hôtels Renaissance et les panoramas sur le Tarn et ses ponts donnent à cet espace urbain un caractère unique en France. La ville d'Albi, qui tentait depuis [[1996]] d'inscrire son centre urbain sur la liste du [[Patrimoine mondial|Patrimoine mondial de l'UNESCO]]<ref>{{lien web|url=http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/232/|titre=Albi (Tarn) : ensemble urbain de briques, cathédrale, Palais de la Berbie, Pont sur le Tarn|éditeur=UNESCO.org|consulté le=22/10/2007}}.</ref>, a obtenu gain de cause le {{Date|31|juillet|2010}} lors de la session de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]] réunie à [[Brasilia]], au [[Brésil]].

Dans la [[Cité épiscopale d'Albi|cité épiscopale]], [[art roman]] et [[art gothique]] se mêlent dans un festival de tons ocre. Tandis que dans les quartiers médiévaux, on admire les influences de l'époque [[catharisme|cathare]] ({{s-|XIII}}).


==== Monuments civils ====
==== Monuments civils ====
[[Fichier:(Albi) - Maison des Viguiers, dite hôtel Reynès ou maison Guise - MériméePA00095477 - La tour.jpg|vignette|Tour de l'hôtel Reynès (Renaissance).]]
Le Pont Vieux enjambe le [[Tarn (rivière)|Tarn]] depuis [[1035]] date de sa construction. Il a été plusieurs fois remanié et a permis le développement de la ville sur la rive droite avec le quartier de la Madeleine. Au {{XIVe siècle}}, il est fortifié et possède des ponts-levis<ref name="plaquette" />. Un autre pont plus récent permet de traverser le Tarn. Il s'agit du Pont Neuf construit en [[1868]].
Le [[Pont Vieux (Albi)|pont Vieux]] enjambe le [[Tarn (rivière)|Tarn]] depuis [[1035]] date de sa construction. Il a été plusieurs fois remanié et a permis le développement de la ville sur la rive droite avec le quartier de la Madeleine. Au {{XIVe siècle}}, il est fortifié et possède des ponts-levis<ref name="plaquette"/>. Un autre pont plus récent permet de traverser le Tarn. Il s'agit du pont Neuf construit en [[1868]].


Durant le {{XVe s}} et le {{XVIe siècle}}, Albi connaît une prospérité importante grâce à la culture et au commerce du [[pastel]] dans la région. De riches Albigeois font construire plusieurs hôtels particuliers avec des tours et des loggias italiennes. Ainsi, les plus beaux sont l'hôtel de la Rivière, l'hôtel de Gorsse et l'hôtel de Reynès. Ce dernier hébergeait la chambre de commerce et d'industrie. L'Hôtel Reynès est un hôtel d'art [[Architecture Renaissance|Renaissance]] construit en [[1520]] par un marchand de [[pastel]] du nom de Reynès. L'hôtel contient une cour construite en brique et pierre et bordée par une loggia et des sculptures de [[François Ier de France|François I{{er}}]] et de sa seconde épouse, [[Éléonore d'Autriche]]. C'est aujourd'hui le siège de la [[chambre de commerce et d'industrie]].
Durant les {{S2-|XV|XVI}}, Albi connaît une prospérité importante grâce à la culture et au commerce du [[pastel des teinturiers|pastel]] dans la région. De riches Albigeois font construire plusieurs hôtels particuliers avec des tours et des loggias italiennes. Ainsi, les plus beaux sont l'hôtel de la Rivière, l'hôtel de Gorsse et l'hôtel de Reynès. Ce dernier hébergeait la chambre de commerce et d'industrie. L'Hôtel Reynès est un hôtel d'art [[Architecture de la Renaissance|Renaissance]] construit en [[1520]] par un marchand de [[pastel]] du nom de Reynès. L'hôtel contient une cour construite en brique et pierre et bordée par une loggia et des sculptures de {{souverain2|François Ier (roi de France)}} et de sa seconde épouse, [[Éléonore de Habsbourg|Éléonore d'Autriche]]. C'est aujourd'hui le siège de la [[chambre de commerce|chambre de commerce et d'industrie]].


Plusieurs rues du centre urbain possèdent des [[Maison à colombages|maisons à colombages]] et [[encorbellement]]s typiques de l'architecture médiévale. La maison du Vieil Alby située à l'angle des rues Puech Béringuier et Croix Blanche est une maison albigeoise médiévale typique. C'est la maison d'Albi la plus visitée car elle offre aux visiteurs un lieu d'exposition unique. La Pharmacie des pénitents ou maison Enjalbert est une autre maison médiévale datant du {{XVIe siècle}}. Elle possède une sculpture de bois représentant un personnage phallique<ref>''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', p.60</ref>.
{{référence nécessaire|Le Vieil-Alby est le plus vaste quartier sauvegardé et classé du sud de la France}}. On trouve au centre de ce quartier le château du Castelnau. Plusieurs rues du centre urbain possèdent des [[Maison à colombages|maisons à colombages]] et [[encorbellement]]s typiques de l'architecture Renaissance. La maison du Vieil Alby située à l'angle des rues Puec-Béringuier et Croix-Blanche est une maison albigeoise typique. C'est la maison d'Albi la plus visitée car elle offre aux visiteurs un lieu d'exposition unique, notamment sur l'enfance de Toulouse-Lautrec<ref>{{Article
|langue=fr
|auteur1=Béatrice Grau
|titre=Hommage au [[Pierre Amalric|docteur Amalric]]
|périodique=Le journal d'ICI
|date=Samedi 25 Juin 2016
|pages=
|lire en ligne=http://www.lejournaldici.com/actualite/a-la-une/hommage-au-docteur-amalric#.WcXP2RdhDNM
|consulté le=23 septembre 2017
}}.</ref>. La pharmacie des Pénitents ou maison Enjalbert est une autre maison Renaissance datant du {{XVIe siècle}}. Elle possède une sculpture de bois représentant un personnage phallique<ref>''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', {{p.|60}}.</ref>.


==== Monuments religieux ====
==== Édifices religieux ====
[[Image:Albi01.jpg|thumb|Le palais Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile]]
[[Image:(Albi) Cité épiscopale d'Albi - Le palais de la Berbie et la cathédrale Ste Cécile.jpg|vignette|alt=photographie du palais de la Berbie depuis la rive nord du Tarn avec la cathédrale Sainte-Cécile en arrière plan.|Le palais de la Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile.]]
[[image:Albi palais berbie.JPG|thumb|left|Le palais de la Berbie]]
[[image:Palais de la Berbie 33.jpg|vignette|alt=photographie du palais de la Berbie depuis l'entrée principale|Le palais de la Berbie.]]
{{Article détaillé|Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi}}
{{Article détaillé|Cité épiscopale d'Albi}}
Le '''[[Palais de la Berbie]]''' et ses jardins forment avec la cathédrale l'ensemble de la cité épiscopale édifiée après la [[Croisade des Albigeois|croisade contre les Albigeois]]. L'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville, des hostilités des cathares et des bourgeois d'Albi. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'[[inquisition]]<ref name="bernard de castanet">''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', p.10</ref>. Le nom de Berbie vient de l'occitan ''bisbé'' qui signifie évêques. Au {{XIIIe siècle}}, l'évêque [[Bernard de Castanet]] est le personnage décisif dans la construction de cet ensemble. Il fait construire le [[donjon]] haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn<ref name="bernard de castanet" />. C'est à l'origine un [[Château fort|château-fort]] qui se transforme au fil des siècles en résidence. En [[1905]], le palais devient le domaine du département et le maire Andrieu y installe le musée d'Albi. Il devient ensuite après la mort d'[[Henri de Toulouse-Lautrec]] en 1922 le musée en l'honneur de Toulouse-Lautrec avec la dotation de ses œuvres par sa mère à la municipalité<ref>''Ibid.'', p.32</ref>.
Le [[palais de la Berbie]] et ses jardins forment avec la cathédrale l'ensemble de la cité épiscopale édifiée après la [[Croisade des Albigeois|croisade contre les Albigeois]]. l'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville, des hostilités des cathares et des bourgeois d'Albi. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'[[inquisition]]<ref name="bernard de castanet">''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', {{p.|10}}.</ref>. Le palais dispose en effet d'une salle des questions et d'une prison. Le nom de Berbie vient de l'occitan ''bisbé'' qui signifie évêques. Au {{s|XIII}}, l'évêque [[Bernard de Castanet]] est le personnage décisif dans la construction de cet ensemble. Il fait construire le [[donjon]] haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn<ref name="bernard de castanet"/>. C'est à l'origine un [[Château fort|château-fort]] qui se transforme au fil des siècles en résidence. En [[1905]], le palais devient le domaine du département et le maire Andrieu y installe le musée d'Albi. Il devient ensuite après la mort d'[[Henri de Toulouse-Lautrec]] en 1922 le musée en l'honneur de Toulouse-Lautrec avec la dotation de ses œuvres par sa mère à la municipalité<ref>''Ibid.'', {{p.|32}}.</ref>.


[[Image:Albi clocher ste cecile.JPG|thumb|left|upright|Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi]]
[[Image:Bell tower of the Saint Cecilia Cathedral of Albi 01.jpg|vignette|alt=photographie du clocher de la cathédrale Sainte-Cécile|Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.]]
[[Image:Cloître Saint-Salvi, Albi.jpg|vignette|alt=photographie de l'intérieur du cloître de la collégiale Saint-Salvi|Cloître de la collégiale Saint-Salvi.]]
[[Image:Albi ste cecile baldaquin.JPG|thumb|upright|Le porche en forme de baldaquin de la cathédrale Sainte-Cécile]]


La [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|'''Cathédrale Sainte-Cécile''']] a été édifiée entre le {{XIIIe siècle}} et le {{XVIe siècle}} par les évêques d'Albi devenus seigneurs d'Albi après la [[Croisade des Albigeois|croisade contre les Albigeois]]<ref>''Ibid.'', p.4</ref>. C'est un chef-d'œuvre du gothique méridional grâce à son architecture unique de [[brique (matériau)|brique]] et son décor intérieur constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France<ref>''Ibid.'', p.5</ref>. La cathédrale présente des dimensions importantes avec {{Unité|114|mètres}} de long, {{Unité|35|mètres}} de large et {{Unité|40|mètres}} de haut, {{Référence nécessaire|ce qui en fait le plus grand bâtiment en brique du monde}}. Les tours du clocher se dressent à {{Unité|78|mètres}} de haut. L'entrée se fait sur le côté dans la nef et non par le portail d'entrée sous le clocher à cause du manque de place. La cathédrale a été restaurée au {{XIXe siècle}} par l'architecte [[César Daly]] qui suréleva les murs et les contreforts de sept mètres<ref>''Ibid.'', p.11</ref>. D'autres modifications ont été faites au {{XVe siècle}} avec la porte Dominique de Florence et le porche ou baldaquin du {{XVIe siècle}}. En [[1948]], la cathédrale est élevée au rang de [[Basilique (christianisme)|basilique]]. La place qui entoure la cathédrale Sainte-Cécile est la place du même nom qui a été réaménagée avec de nombreux espaces piétons en [[2005]].
La [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] place Sainte-Cécile a été édifiée entre le {{s|XIII}} et le {{s|XVI}} par les évêques d'Albi devenus seigneurs d'Albi après la [[Croisade des Albigeois|croisade contre les Albigeois]]<ref>''Ibid.'', {{p.|4}}.</ref>. C'est un chef-d'œuvre du gothique méridional grâce à son architecture unique de [[brique (matériau)|brique]] et son décor intérieur constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France<ref>''Ibid.'', {{p.|5}}.</ref>. La cathédrale présente des dimensions importantes avec {{Unité|114|mètres}} de long, {{Unité|35|mètres}} de large et {{Unité|40|mètres}} de haut<ref>{{Lien web|url=http://www.cite-episcopale-albi.fr/comprendre/analyse-comparative/comparaison-avec-d-autres.html|titre=Comparaison avec d’autres constructions en brique|éditeur=Site internet cite-epscopale-albi.fr|consulté le=22 octobre 2011 }}.</ref>. Les tours du clocher se dressent à {{Unité|78|mètres}} de haut. l'entrée se fait sur le côté dans la nef et non par le portail d'entrée sous le clocher à cause du manque de place. La cathédrale a été restaurée au {{XIXe siècle}} par l'architecte [[César Daly]] qui suréleva les murs et les contreforts de sept mètres<ref>''Ibid.'', {{p.|11}}.</ref>. D'autres modifications ont été faites au {{XVe siècle}} avec la porte Dominique de Florence et le porche ou baldaquin du {{XVIe siècle}}. En [[1948]], la cathédrale est élevée au rang de [[Basilique (christianisme)|basilique]]. La place qui entoure la cathédrale Sainte-Cécile est la place du même nom qui a été réaménagée avec de nombreux espaces piétons en [[2005]].


La '''[[collégiale Saint-Salvi]]''' est la plus vieille église d'Albi élevée en l'honneur de [[saint Salvi]], le premier évêque d'Albi au {{VIe siècle}}. L'ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la [[brique (matériau)|brique]]. Son architecture a longtemps été modifiée du {{XIe s}} au {{XVIIIe siècle}}. Elle possède un [[cloître]] du {{XIIe siècle}} mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du {{XIe siècle}} et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d'un couronnement en brique surmonté d'une [[échauguette]] dite tour du guetteur, d'allure florentine<ref>''Ibid.'', p.56</ref>.
La [[collégiale Saint-Salvi]] , rue Mariès, est la plus vieille église d'Albi élevée en l'honneur de [[Liste des évêques et archevêques d'Albi|saint Salvi]], le premier évêque d'Albi au {{s|VI}}. l'ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la [[brique (matériau)|brique]]. Son architecture a longtemps été modifiée du {{XIe s}} au {{s|XVIII}}. Elle possède un [[cloître]] du {{s|XII}} mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du {{s|XI}} et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d'un couronnement en brique surmonté d'une [[échauguette]] dite tour du guetteur, d'allure florentine<ref>''Ibid.'', {{p.|56}}.</ref>.


Albi possède aussi des églises plus modernes :
Albi possède aussi une église plus moderne, l'église Sainte-Madeleine, une église orthodoxe, l'église orthodoxe Saint-Denis, et un temple protestant ([[temple réformé d'Albi]]).
* l'[[église Notre-Dame-du-Breuil]], rue Notre-Dame du Breuil. l'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2005<ref>{{Lien web|titre=Eglise Notre-Dame du Breuil|url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA81000023|site=pop.culture.gouv.fr|consulté le=2021-07-02}}.</ref>.
* l'[[Église Sainte-Madeleine d'Albi|église Sainte-Madeleine]], rue de la Madeleine ;
* l'[[église Saint-Jean de Rayssac]], rue Dumont d'Urville. l'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2005<ref>{{Lien web|titre=Eglise Saint-Jean de Rayssac|url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA81000024|site=pop.culture.gouv.fr|consulté le=2021-07-02}}.</ref> ;
* l'église Saint-[[Joseph (Nouveau Testament)|Joseph]], Boulevard Montebello ;
* l'église [[Marie (mère de Jésus)|Notre-Dame]] de Fonlabour, chemin de l'Église Fonlabour ;
* l'église Saint-[[Saint Antoine|Antoine]], rue Comté Chardonnet ;
* l'[[église Notre-Dame-de-la-Drèche]]. l'édifice a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1995<ref>{{Lien web|titre=Eglise Notre-Dame-de-la-Drèche (également sur communes de Cagnac-les-Mines et Lescure-d'Albigeois)|url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00135474|site=pop.culture.gouv.fr|consulté le=2021-07-02}}.</ref> ;
* le clocher de l'ancienne église Saint-[[Loup de Troyes|Loup]], rue Saint-Loup ;
* l'église Saint-[[Jean le Baptiste|Jean-Baptiste]] des Brus.
Albi possède aussi de nombreuses chapelles :
* la chapelle du centre hospitalier spécialisé Pierre Jamet, rue de Lavazière ;
* la chapelle du couvent des Dominicaines, rue de la République ;
* la chapelle du Grand Séminaire, rue de la République ;
* la chapelle de l'hôpital général, place de Lapérouse ;
* la chapelle du lycée Lapérouse, rue Émile Grand ;
* la chapelle Sainte-Carême, rue Sainte-Carême ;
* la chapelle Saint-Jean de Veyrières, rue Paul Claudel ;
* la chapelle Saint-Joseph, rue Négo Danos ;
* la chapelle Saint-Martin, rue Jean Rieux ;
* le [[temple protestant]], rue Fontvieille ([[temple réformé d'Albi]]). l'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2015<ref>{{Lien web|titre=Temple protestant|url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA81000046|site=pop.culture.gouv.fr|consulté le=2021-07-22}}.</ref> ;
* l'assemblée évangélique action chrétienne, rue Gaspard Monge ;
* l'église évangélique baptiste, rue de la Curveillère ;
* l'église évangélique, place Stalingrad ;
* l'église évangélique protestante, rue Marranel ;
* la salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue des 3 buissons.


=== Équipements culturels ===
==== Musées ====
==== Musées ====
[[Fichier:Vermicellery of Albi 07.jpg|vignette|Centre d'art Le LAIT aux Moulins Albigeois.]]
[[Image:Get lautrec 1894 salon in the rue des moulins.jpg|thumb|''Au salon de la rue des Moulins'', œuvre majeure d'[[Henri de Toulouse-Lautrec]]]]
Le musée Toulouse-Lautrec est un musée dédié aux œuvres d'[[Henri de Toulouse-Lautrec]] né à Albi.
Le [[musée Toulouse-Lautrec]] est un musée consacré aux œuvres d'[[Henri de Toulouse-Lautrec]] né à Albi.
Le musée retrace l'ensemble de l'œuvre de l'artiste de sa première composition sur les chevaux jusqu'à sa dernière toile, ''Un examen à la faculté de Paris'' en passant par des œuvres majeures comme ''Au salon de la rue des Moulins''<ref>''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', p.38</ref>.
Le musée retrace l'ensemble de l'œuvre de l'artiste de sa première composition sur les chevaux jusqu'à sa dernière toile, ''Un examen à la faculté de Paris'' en passant par des œuvres majeures comme ''Au salon de la rue des Moulins''<ref>''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', {{p.|38}}.</ref>.
[[Fichier:Don Maquettes musée Lapérouse.JPG|vignette|gauche|Le [[musée Lapérouse]].]]
{{Article détaillé|Musée Toulouse-Lautrec|}}
Albi possède un autre musée important : le [[musée Lapérouse]]. Il regroupe la collection de l'explorateur [[Jean-François de La Pérouse|Jean-François de Galaup]], comte de Lapérouse du {{s-|XVIII}}. Les collections permettent d'avoir un aperçu de la connaissance du monde avant Lapérouse, jusqu'au navigateur [[James Cook|Cook]], puis de l'après Lapérouse<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/arthisto/gens/lemuseelaperouse.htm|titre=Musée d'Albi|éditeur=Mairie d'Albi|consulté le=21/10/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.
Albi possède un autre musée important : le musée Lapérouse. Il regroupe la collection de l'explorateur [[Jean-François de La Pérouse|Jean-François de Galaup]], comte de Lapérouse du {{XVIIIe siècle}}. Les collections permettent d'avoir un aperçu de la connaissance du monde avant Lapérouse, jusqu'au navigateur [[Cook]], puis de l'après Lapérouse<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/arthisto/gens/lemuseelaperouse.htm|titre=Musée d'Albi|éditeur=Mairie d'Albi|consulté le=21/10/2007}}</ref>.


La ville héberge aussi un centre d'art Le [[Centre d'art Le Lait|centre d’art Le Lait]], laboratoire de recherches consacré à la création contemporaine et sa transmission : production d’œuvres inédites, films documentaires, expositions, éditions, conférences, colloques et ateliers. Le Laboratoire Artistique International du Tarn, a déjà accueilli de nombreux créateurs émergents et des artistes de renommée internationale comme [[Daniel Buren]], [[Claude Lévêque]], [[Chen Zhen (artiste)|Chen Zhen]]<ref>{{Lien web|titre= Centre d’art Le LAIT|url= http://www.centredartlelait.com|site=centredartlelait.com|consulté le= 2016-02-20}}.</ref>.
==== Espaces verts ====
[[Image:Albi statue laperouse.jpg|thumb|left|upright|Statue de Jean François Galaup, Comte de Lapérouse au square Lapérouse]]
Albi possède de nombreux espaces verts ainsi que deux bases de loisir. Le square Lapérouse situé sur la place du même nom au sud de la ville est un petit jardin public construit en hommage à [[Jean-François de La Pérouse|Jean-François de Galaup]], Comte de Lapérouse, un grand voyageur qui a parcouru de nombreux pays exotiques. Le Jardin national est un autre jardin public situé au sud de la place du Vigan. Il est constitué de formes géométriques mêlant perspectives et chemins de promenade. Il possède un bassin circulaire central et un kiosque à musique. Les jardins du Palais de le Berbie sont des jardins de style renaissance situés autour du Palais de la Berbie, l'ancien palais épiscopal d'Albi. Ce sont d'anciens jardins en terrasses datant du {{XIIe siècle}}. Enfin, le parc Rochegude est un parc de quatre hectares possédant un hôtel du {{XVIIIe siècle}} et un petit cours d'eau. Il possède aussi le buste de l'Amiral Rochegude.


On trouve également un musée unique de miniatures dans le quartier de la Madeleine. Le Musée Académie des Miniatures présente une collection originale de vitrines réalisées à l'échelle 1/{{7e}} par l'artiste Annie Jaurès. Bien implanté dans le paysage culturel et artistique de la ville, ce lieu insolite propose aussi des ateliers, des soirées lecture ou thématiques et des événements originaux<ref>{{Lien web|titre= Musée Académie des Miniatures|url= http://www.academiedesminiatures.fr|site=academiedesminiatures.fr|consulté le= 2017-01-14}}.</ref>.
Depuis 2002, Albi est récompensée par quatre fleurs au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/cahors.htm Fiche de Cahors] sur le site des villes et villages fleuris.</ref>.


==== Musique ====
La ville possède aussi deux bases de loisirs situées le long du [[Tarn (rivière)|Tarn]] : La base de loisirs de Cantepau et celle de Pratgraussals<ref>{{lien web|url=http://www.albi-tourisme.fr/fr/pagesEditos.asp?id=C8705F95&IDPAGE=295|titre=Bases de loisir d'Albi|éditeur= Mairie d'Albi|consulté le=20/10/2007}}</ref>.
La ville possède un centre national de création musicale, le ''GMEA''. Côté milieu associatif, on trouve ''Pollux Association, Le local à bohème''<ref name="localaboheme.wixsite.com">{{Article|langue=francais|auteur1=|titre=le local a boheme|périodique=le local a boheme|date=01/06/2017|lire en ligne=https://localaboheme.wixsite.com/music|consulté le=2017-06-01|pages=}}.</ref>.


==== Théâtres ====
Depuis [[1997]], les services municipaux embellissent la ville grâce à des compositions florales renouvelées chaque année<ref>{{lien web|url=http://www.albi-tourisme.fr/fr/pagesEditos.asp?id=64B52535&IDPAGE=293|titre=Parcs et Jardins|éditeur= Mairie d'Albi|consulté le=20/10/2007}}</ref>.
[[Image:Place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan.jpg|vignette|alt=Photographie de la place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan|Place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan.]]
[[Image:(Albi) Théâtre des Lices - Façade.jpg|vignette|left|alt=photographie de la façade avant du théâtre|Le théâtre municipal d'Albi.]]
Il existe deux théâtres à Albi. Le grand théâtre des Cordeliers, inauguré en 2014, dispose de trois salles mais aussi d'un restaurant au sommet et d'un parking souterrain. Il sert parfois de salle de congrès<ref>{{lien web|url= http://www.mairie-albi.fr/le-grand-th%C3%A9%C3%A2tre-des-cordeliers|éditeur= Site de la mairie d'Albi|titre= Le Grand Théâtre des Cordeliers|consulté le= 17/06/2017}}.</ref>. Le [[théâtre municipal d'Albi]] date pour sa part de 1893.


=== Musique ===
==== Cinémas ====
Albi possède trois cinémas. Le cinéma des Cordeliers, premier multiplexe du Tarn, a ouvert ses portes en {{date-|décembre 2013}}. Il dispose de 8 salles et est équipé pour la 3D. Les deux autres cinémas, le Lapérouse et la salle Arcé, sont plutôt orientés art et essai<ref>{{lien web|url= http://www.mairie-albi.fr/les-cinémas-dalbi|éditeur= Site de la mairie d'Albi|titre= Cinémas|consulté le= 20/02/2016}}.</ref>. L'ancien cinéma le Tivoli situé place Fernand-Pelloutier a fermé ses portes pour laisser place au Cordeliers.
La ville possède un centre national de création musicale, le [http://www.gmea.net/ GMEA].


=== Cinéma===
==== Bibliothèques ====
La ville d'Albi propose un [[bibliothèques d'Albi|réseau de bibliothèques]] constitué de la médiathèque Pierre-Amalric, de la bibliothèque de Cantepau et du médiabus. Par ailleurs, la médiathèque [[Pierre Amalric]] conserve la [[Mappa mundi d'Albi|Mappa mundi]], une des plus anciennes représentations du monde, datant du haut Moyen Âge. Elle est en possession des Albigeois depuis plus de {{nombre|1300|ans}} et est inscrite depuis 2015 comme Mémoire du Monde par l'UNESCO<ref>{{lien web|titre=La Mappa Mundi d'Albi|url=http://www.mairie-albi.fr/la-mappa-mundi-dalbi|site=Albi|consulté le=07-08-2020}}.</ref>.
Albi possède trois cinémas : le Arcé Athanor, le Lapérouse et le Tivoli<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-albi.fr/evenements/cinema.html|éditeur=Site de la mairie d'Albi|titre=Cinémas|consulté le=09/11/2007}}</ref>.


=== Bibliothèques ===
=== Espaces verts ===
[[Image:Albi statue laperouse.jpg|vignette|alt=photographie d'une statue en bronze de Lapérouse, debout en costume|Statue de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse au square Lapérouse.]]
La ville d'Albi propose un [[bibliothèques d'Albi|réseau de bibliothèques]] constitué de la médiathèque Pierre-Amalric, de la bibliothèque de Cantepau et du médiabus.
Albi possède de nombreux espaces verts ainsi que deux bases de loisir. Le square Lapérouse situé sur la place du même nom au sud de la ville est un petit jardin public construit en hommage à [[Jean-François de La Pérouse|Jean-François de Galaup]], comte de Lapérouse, un grand voyageur qui a parcouru de nombreux pays exotiques. Le Jardin national est un autre jardin public situé au sud de la place du Vigan. Il est constitué de formes géométriques mêlant perspectives et chemins de promenade. Il possède un bassin circulaire central et un kiosque à musique. Les jardins du Palais de le Berbie sont des jardins de style renaissance situés autour du palais de la Berbie, l'ancien palais épiscopal d'Albi. Ce sont d'anciens jardins en terrasses datant du {{s-|XII}}. Enfin, le [[parc Rochegude]] est un parc de quatre [[hectare]]s possédant un hôtel du {{s-|XVIII}} et un petit cours d'eau. Il possède aussi le buste de l'amiral [[Henri Pascal de Rochegude|Rochegude]].


Depuis 2002, Albi est récompensée par quatre fleurs au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/cahors.htm Fiche de Cahors] sur le site des villes et villages fleuris.</ref>.
== Vie militaire ==
Unités ayant été stationnées à Albi :
*[[143e régiment d'infanterie de ligne|''117{{e}} Régiment d'Infanterie'']], [[1906]]
*[[15e régiment d'infanterie (France)|''15{{e}} Régiment d'Infanterie Alpine'']], 1939 - 1940


La ville possède aussi deux bases de loisirs situées le long du [[Tarn (rivière)|Tarn]] : La base de loisirs de Cantepau et celle de Pratgraussals<ref>{{lien web|url=http://www.albi-tourisme.fr/fr/pagesEditos.asp?id=C8705F95&IDPAGE=295|titre=Bases de loisir d'Albi|éditeur= Mairie d'Albi|consulté le=20/10/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.
== Voir aussi ==


Depuis [[1997]], les services municipaux embellissent la ville grâce à des compositions florales renouvelées chaque année<ref>{{lien web|url=http://www.albi-tourisme.fr/fr/pagesEditos.asp?id=64B52535&IDPAGE=293|titre=Parcs et Jardins|éditeur= Mairie d'Albi|consulté le=20/10/2007|brisé le = 2024-02-29}}.</ref>.
=== Liens internes ===
* [[Liste des évêques et archevêques d'Albi]]
{{Autres projets|commons=Albi}}


===Liens externes===
=== Vie militaire ===
Unités ayant été stationnées à Albi :
* [http://www.mairie-albi.fr/ Site officiel de la mairie d'Albi]
* [[143e régiment d'infanterie|{{117e|régiment}} d'infanterie]], 1906 ;
* [http://www.albi-tourisme.fr/ Office de tourisme]
* [[15e régiment d'infanterie (France)|{{15e|régiment}} d'infanterie alpine]], 1939 - 1940 ;
* [[22e régiment d'infanterie de marine (France)|{{22e|régiment}} d'infanterie coloniale]], 1968 - 1979 ;
* [[7e régiment parachutiste de commandement et de soutien|{{7e|régiment}} parachutiste de commandement et de soutien]] dissous en 1992.


=== Personnalités liées à la commune ===
[[Image:Photolautrec.jpg|vignette|alt=photographie en noir et blanc de Toulouse-Lautrec habillé en noir avec sa canne et son chapeau melon|[[Henri de Toulouse-Lautrec]], né à Albi en 1864.]]
{{Article détaillé|Liste de personnalités liées à Albi}}
Parmi les personnalités les plus célèbres d'Albi, on trouve le peintre [[Henri de Toulouse-Lautrec]], l'explorateur [[Jean-François de La Pérouse|Jean-François Galaup de La Pérouse]], le marquis [[Henri Pascal de Rochegude]], [[Henri Pistre]] prêtre surnommé « le Pape du rugby », [[Jean-Joseph Moussaron]], [[Liste des évêques et archevêques d'Albi|archevêque]] sous l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|Occupation]] et [[Juste parmi les nations|Juste parmi les Nations]] et saint [[Eugène de Carthage]]. Notons également que l'ancien Président de la République Française, Georges Pompidou, a fait toutes ses études à Albi (cité dans l'énigme Pompidou et de Gaulle D'Arnaud Teyssiee Tempus éd.).

=== Héraldique, logotype et devise ===

==== Héraldique et devise ====
{|class="wikitable"
|-valign="top"
|align="center" style="padding:8px"|[[Image:Blason ville fr Albi (Tarn).svg|150px]]
|
* Les armes d'Albi se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi : ''De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonné de sable, ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, sénestrée en chef d'un soleil du même et adextrée d'une lune en décours d'argent.''
* Devise : La devise de la ville est ''Stat baculus vigilatque leo turresque tuetur'' ce qui signifie « La croix est levée, le lion veille et protège les tours ». Elle date de [[1764]]. La croix fait allusion à la croix archiépiscopale des armes de la ville.
Le blason de la ville est constitué de :
* un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée ;
* un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des comtes de Toulouse, puis du Languedoc ;
* un [[lion (héraldique)|léopard]] placé sur ce mur, symbole de la force.
|}

==== Logotype ====
<gallery>
Fichier:Logo albi 1.jpg|Logo de la Ville d'Albi de 1987 à 1996.
Fichier:Logo-albi-2.jpg|alt=Logo de la Ville d'Albi de 1996 à 2021|Logo de la Ville d'Albi de 1996 à 2021.
Fichier:Logo Ville Albi.svg|Logotype de la Ville d'Albi depuis 2021.
</gallery>

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{fr}} [[Jean-Louis Biget]], Michel Escourbiac (photographe), ''La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Peintures'', Toulouse : éd. Odyssée, 1994.
* [[Jean-Louis Biget]], Michel Escourbiac (photographe), ''La Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Peintures'', Toulouse : éd. Odyssée, 1994.
* {{fr}} [[Jean-Louis Biget]], Michel Escourbiac (photographe), ''La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Architecture'', Toulouse : éd. Odyssée, 1998.
* [[Jean-Louis Biget]], Michel Escourbiac (photographe), ''La Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Architecture'', Toulouse : éd. Odyssée, 1998.
* {{fr}} Henri Bru, ''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', Éditions Grand Sud, décembre 2005, {{ISBN|2-908778-48-3}}
* Henri Bru, ''Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles'', Éditions Grand Sud, {{date-|décembre 2005}}, {{ISBN|2-908778-48-3}}
* Olivier Cabayé et Guillaume Gras, ''Cinq regards d'Albigeois sur leur ville ({{sp-|XVI|-|XVIII}}) à travers les écrits du for privé'', Presses du Centre universitaire Champollion, 2012, 327 pages.
* {{fr}} Danièle Devynck, ''Connaître Albi'', Éditions Sud Ouest, Collection Villes et Régions, 1996, 64 pages, {{ISBN|2-87901-039-0}}
* {{ouvrage|auteur=Danièle Devynck|titre=Connaître Albi|éditeur=Éditions Sud Ouest|collection=Villes et Régions|année=1996|pages totales=64|ISBN=2-87901-039-X}}
* {{fr}} Hervé Bernard, ''Albi.Patrie de Rieunier'', Éditions Atlantica, [[2005]].
* {{Chapitre| libellé=Fournier 1891|auteur=[[Marcel Fournier (juriste)|Marcel Fournier]]| titre ouvrage= Statuts et privilèges des universités françaises|sous-titre ouvrage=Depuis leur fondation jusqu'en 1789| tome=2, Première partie :''Moyen Âge''| titre chapitre=Studium d'Albi| sous-titre chapitre= {{s-|XIV}}| éditeur=L. Larose et Forcel éditeurs| lieu= Paris| année=1891|passage=744| lire en ligne=https://archive.org/details/statutsetprivile02four/page/744/mode/2up }}
* {{fr}} Jean Roques, ''Albi, la biographie de ma ville'', Albi, I.C.S.O., collection ''Rives du temps'', 2007.
* {{fr}} [[Laurence Catinot-Crost]], ''Autrefois Albi'', Éditions Atlantica, [[2004]].
* Hervé Bernard, ''Albi.Patrie de Rieunier'', Éditions Atlantica, [[2005]].
* Jean Roques, ''Albi, la biographie de ma ville'', Albi, ICSO, collection ''Rives du temps'', 2007.
* [[Laurence Catinot-Crost]], ''Autrefois Albi'', Éditions Atlantica, [[2004]].


== Références ==
=== Articles connexes ===
{{début de colonnes|taille=30}}
* [[Liste des évêques et archevêques d'Albi]]
* [[Généralité de Toulouse]]
* [[Parlement de Toulouse]]
* [[Languedoc]]
* [[États de Languedoc]]
* [[Pays d'états]]
* {{page h|Fenasse}}
* [[Albi (cratère)]] nom donné à un [[Cratère d'impact|cratère]] de la [[Mars (planète)|planète Mars]].
{{fin de colonnes}}


=== Liens externes ===
{{Références|colonnes = 2}}
{{Liens}}
{{Autres projets|commons=Albi|wiktionnaire=Albi|wikinews=Catégorie:Albi}}
* [http://www.cite-episcopale-albi.fr Site de La cité épiscopale d'Albi, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco]
* [http://www.albi.fr/ Portail du territoire Albigeois]
* [http://www.albi-tourisme.fr/ Site de l'office du tourisme]
* [https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1930_num_1_2_3958 Passé industriel, historique, archives]


== Notes et références ==
{{Villes Midi-Pyrénées}}
=== Notes et cartes ===
{{Préfectures des départements de France}}
* Notes
{{Références|groupe=Note}}
* Cartes
{{Références|groupe=Carte}}


=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=30}}

{{Palette|Unités urbaines d'Occitanie|Préfectures des départements de France|Albigeois|Villes d'Occitanie}}
{{Portail|communes de France|Tarn}}
{{Portail|communes de France|Tarn}}
{{Bon article|vote=BA|oldid=26376926|date=18 février 2008}}
{{Bon article|vote=BA|oldid=26376926|date=18 février 2008}}


[[Catégorie:Albi|*]]
[[Catégorie:Albi| ]]
[[Catégorie:Commune du Tarn]]
[[Catégorie:Commune dans le Tarn]]
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[[Catégorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[Catégorie:Unité urbaine d'Albi]]

[[ar:ألبي]]
[[Catégorie:Tarn]]
[[Catégorie:Occitanie]]
[[bg:Алби (Франция)]]
[[Catégorie:Ville-étape du Tour de France dans le Tarn]]
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Dernière version du 26 septembre 2024 à 15:05

Albi
Albi
La vieille ville d'Albi vue depuis les rives du Tarn.
Blason de Albi
Blason
Albi
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
(préfecture)
Arrondissement Albi
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
(siège)
Maire
Mandat
Stéphanie Guiraud-Chaumeil (Horizons)
2020-2026
Code postal 81000
Code commune 81004
Démographie
Gentilé Albigeois, Albigeoise
Population
municipale
49 714 hab. (2021 en évolution de +0,48 % par rapport à 2015)
Densité 1 123 hab./km2
Population
agglomération
73 911 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 44″ nord, 2° 08′ 47″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 308 m
Superficie 44,26 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Albi
(ville-centre)
Aire d'attraction Albi
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Albi-1, Albi-2, Albi-3 et Albi-4
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Albi
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Albi
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Albi
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Albi
Liens
Site web mairie-albi.fr

Albi est une commune française, préfecture du département du Tarn, en région Occitanie. En 2021, la ville d'Albi compte 49 714 habitants[1], et son unité urbaine 73 911 habitants. Albi est la ville-centre de la communauté d'agglomération de l'Albigeois qui compte 83 240 habitants avec seize communes adhérentes.

Albi est surnommée la « ville rouge » du fait des briques ocre apparentes de sa cathédrale fortifiée et de son centre historique[2]. Albi est ainsi remarquable par cette impressionnante cathédrale Sainte-Cécile, construite entre 1282 et 1480, et son palais de la Berbie, ancien palais des archevêques d'Albi, qui dominent le centre-ville historique et les rives du Tarn. Ce palais abrite le musée Toulouse-Lautrec qui regroupe la plus importante collection au monde d'œuvres du peintre postimpressionniste, né dans la commune. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les albigeois[3] (aussi appelés « cathares »), qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l'Église catholique romaine, répression connue sous le nom de croisade des albigeois[4]. La cathédrale Sainte-Cécile fut édifiée par les catholiques dans le cadre de leur lutte contre les cathares.

En , l’ensemble architectural de la cité épiscopale d'Albi a été ajouté à la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO[5],[6]. Cet ensemble comprend dans son périmètre : la cathédrale Sainte-Cécile ; le palais de la Berbie ; l'église Saint-Salvi et son cloître ; les rives du Tarn ; le pont Vieux ; plusieurs édifices classés « monuments historiques ».

Située sur la partie "est" du Midi toulousain, Albi est exposée à un climat méditerranéen altéré ; la ville est drainée par le Tarn et certains de ses affluents, le ruisseau de Carrofoul, le ruisseau de Caussels, le ruisseau de Jauzou, le ruisseau du Séoux, le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau Lavergne, le ruisseau Rieumas et par divers autres petits cours d'eau. En outre, la commune possède un patrimoine naturel remarquable, composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Les habitants d'Albi sont appelés les Albigeois[3] et les Albigeoises.

Géographie

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Localisation

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Albi est une ville qui se situe sur le Tarn non loin des vignobles de Gaillac, du plateau cordais et de la forêt de la Grésigne. La commune est située en région Occitanie, au nord du département du Tarn, entre le bassin aquitain et le Massif central, sur la partie est du Midi toulousain. La géologie du département du Tarn présente l'aspect d'un amphithéâtre de plateaux et de collines inclinés vers le sud-ouest. À l'est d'Albi, les premiers plateaux de faible altitude forment les contreforts des Causses. Au sud-est, quelques moyennes montagnes, atteignant les 1 300 m d'altitude, forment une barrière : monts de Lacaune, mont du Sidobre et la montagne Noire. Au nord d'Albi, existe un plateau de basse altitude appelé le Ségala. Sa superficie est de 4 226 ha et son altitude moyenne de 170 m. Albi est située à cinquante minutes en voiture de Toulouse, à moins de trois heures des Pyrénées et à moins de deux heures de la mer Méditerranée. Les villes les plus proches sont : Castres, Mazamet, Graulhet, Lavaur, Gaillac, Carmaux, Montauban, Rodez, Carmaux et Toulouse (chef-lieu régional d'Occitanie).

Communes limitrophes

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Albi est limitrophe de quinze autres communes. Les communes limitrophes sont Lescure-d'Albigeois, Cagnac-les-Mines, Cambon, Carlus, Castelnau-de-Lévis, Cunac, Florentin, Fréjairolles, Marssac-sur-Tarn, Puygouzon, Rouffiac, Saint-Juéry, Saliès, Le Sequestre, Terssac et Puygouzon (d).

Le tableau ci-dessous présente les distances routières en kilomètres (km) entre Albi et les dix plus grandes villes françaises et quelques capitales européennes[8].

Paris Marseille Lyon Toulouse Nice Nantes Montpellier Strasbourg Bordeaux Lille Londres Berlin Madrid Rome
681 km 369 km 472 km 76 km 525 km 652 km 201 km 937 km 310 km 897 km 1 136 km 1 674 km 875 km 1 230 km

Hydrographie et géologie

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Le Tarn traverse la ville d'Albi. C'est le troisième plus important affluent de la Garonne après la Dordogne[9] et le Lot. Il prend sa source au mont Lozère, traverse les gorges du Tarn puis rejoint Albi par l'est. Le Tarn forme une grande boucle qui divise en deux la ville, le centre historique se situant sur la rive gauche de la rivière. Il traverse la ville aux pieds des remparts et continue sa course vers le sud-ouest pour se jeter dans la Garonne. La rivière est navigable entre Albi et la Garonne. Elle permettait d'assurer le commerce du vin de Gaillac, du chanvre, du pastel et du charbon de Carmaux grâce à des gabarres à fond plat. Le Tarn a longtemps été un élément important de l'industrie albigeoise grâce à la puissance et à la régularité de son débit[10]. Albi est aussi traversée par de petits affluents et sous-affluent du Tarn que sont le ruisseau du Séoux, le ruisseau de Caussels et son affluent le ruisseau de Jauzou. La vallée du Tarn où se trouve Albi correspond aux terrains sédimentaires du bassin aquitain déposés dans le golfe de l'Albigeois et du Castrais. On y retrouve de la molasse, datant du Quaternaire, déposée sur des terrasses creusées par le Tarn et sensible à l'érosion. Autour d'Albi, les plateaux formant le causse d'Albi ou de Carmaux sont faits de calcaire pauvre[11].

En 2020, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré avec influence méditerranéenne mais reste classée dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en hiver, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud et plutôt sec (température moyenne 22.80°C en juillet et 22.80°C en août), un début d'automne doux et ensoleillé (novembre humide), des vents faibles, des brouillards assez fréquents en hiver et des orages ponctuels en été (10 à 15 jours).

Pour la période 1990-2020, la température annuelle moyenne est de 14.10, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 4 km à vol d'oiseau[13], est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Statistiques 1991-2020 et records ALBI (81) - alt : 172m, lat : 43°54'52"N, lon : 2°06'58"E
Records établis sur la période du 01-11-1976 au 02-05-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,7 4,2 6,7 10,5 14,2 16,1 16,1 12,6 9,6 5,2 2,3 8,4
Température moyenne (°C) 5,8 6,5 9,8 12,4 16,3 20,2 22,8 22,8 18,7 14,8 9,3 6,3 13,8
Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,4 15,3 18,1 22 26,1 28,8 29,1 24,9 20 13,5 10,3 19,1
Record de froid (°C)
date du record
−20,4
16.01.1985
−12
14.02.1983
−9,8
01.03.05
−3,6
03.04.22
−0,2
05.05.1979
4,3
01.06.06
6,5
08.07.1978
4,9
30.08.1986
1
19.09.1977
−2,7
25.10.03
−9,4
23.11.1988
−10,5
24.12.01
−20,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
13.01.1993
24,7
23.02.1990
28,3
25.03.1981
30,1
14.04.24
35,4
21.05.22
40,5
27.06.19
40,8
30.07.1983
42,3
23.08.23
36,5
12.09.22
34,3
01.10.23
25,3
07.11.15
21
15.12.1989
42,3
2023
Ensoleillement (h) 90,5 119,7 175 187,9 219,4 247,4 275,5 263,1 215,8 155,9 95,9 88,1 2 134,2
Précipitations (mm) 60,7 48,6 54,8 80,4 78,9 62,7 45,8 49 57,1 64,9 65,5 65,5 733,9
Source : « Fiche 81284001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
1,9
60,7
 
 
 
11,4
1,7
48,6
 
 
 
15,3
4,2
54,8
 
 
 
18,1
6,7
80,4
 
 
 
22
10,5
78,9
 
 
 
26,1
14,2
62,7
 
 
 
28,8
16,1
45,8
 
 
 
29,1
16,1
49
 
 
 
24,9
12,6
57,1
 
 
 
20
9,6
64,9
 
 
 
13,5
5,2
65,5
 
 
 
10,3
2,3
65,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au , Albi est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est la commune-centre[Note 4],[20]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), terres arables (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9 %), eaux continentales[Note 5] (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (2,4 %), forêts (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Albi est délimitée par douze quartiers formés en tenant compte du sentiment d’appartenance exprimé par les habitants, de l’histoire d’Albi et de caractéristiques urbaines et géographiques. Au nord se trouvent les quartiers Le Breuil-Mazicou, Madeleine et Cantepau, au sud, Rayssac-Veyrières-Ranteil et le Lude-Bellevue, au centre, le Grand-Centre, à l'ouest, les quartiers Ouest - Pointe de Marre, et à l'est, la Piscine et la Plaine du Gô, la Renaudié, la Viscose, Lapanouse-Saint-Martin, Jarlard-Le Peyroulié et le Marranel-Le Roc[24]. À noter que la Pointe de Marre forme une extension en queue de poêle.

photographie d'une façade de maison en brique en encorbellement avec en arrière plan la cathédrale Sainte-Cécile
Habitat traditionnel en brique près de la cathédrale Sainte-Cécile.

Albi comptait 28 794 logements en 2015[25]. Les constructions neuves sont peu présentes et le parc immobilier est assez ancien puisque près de la moitié des résidences principales ont été construites avant 1970. Les constructions antérieures à 1945 représentent même 20,4 % du parc[25].

Place du cloître saint-Savy maison avec les colombage en brique
Maisons à colombages place du cloître Saint-Savy.

88,3 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,2 % en maisons individuelles et à 48,5 % en appartements. Albi possède donc beaucoup de logements collectifs. Par ailleurs, 8,8 % des logements sont vacants[25]. 47 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 51,4 % qui sont locataires[25].

Albi compte 34 643 logements HLM, soit 18,57 % du parc en 2016. La ville ne respecte donc pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) de fixant, pour Albi, à 20 % le taux minimum de logements sociaux. Elle est cependant exonérée de prélèvement[26],[27].

En 2015, la plupart des résidences principales possèdent 4 pièces ou plus (55,2 %), ou 3 pièces (19,1 %), puis 2 pièces (15,5 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 10,2 %)[25]. La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements[28],[29]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 62,7 % ont un chauffage central collectif ou individuel et 33,8 % tout électrique. 67,4 % dispose d'au moins un emplacement réservé au stationnement[25].

Projets d'aménagement

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Au début du XXIe siècle, la ville connaît un vaste chantier d'embellissement. De nombreux lieux publics et de nombreuses rues ont été réhabilités et rénovés dans le respect architectural de la ville. Ainsi, la ville a investi dans un nouvel espace culturel avec la médiathèque Pierre-Amalric. La place du Vigan au cœur du centre-ville a été rénovée et est désormais totalement piétonne. Le marché couvert a été rénové afin de devenir un lieu d'échange et de communication. Enfin, la place Sainte-Cécile a été entièrement repensée pour le public.

La rocade d'Albi, dont la construction a démarré en 1972, est désormais à 2×2 voies sur l'ensemble de son parcours jusqu'au giratoire de Larquipeyre depuis 2015. Elle contourne l'est de la ville par l'axe majeur menant à Toulouse au sud et à Rodez au nord. À partir de , les travaux ont permis l'aménagement des ponts de la rocade et la mise en place de murs anti-bruits. Le sud de la rocade, la voie express Albi-Marssac, a été aménagée pour rejoindre l'autoroute A68 vers Toulouse. La section Albi-Marssac a été inaugurée en . Les derniers tronçons au niveau du Lude, du stadium et de la route de Millau ont été ouverts en 2015.

À l'ouest, un centre commercial de 10 hectares nommé les « Portes d'Albi » dans le quartier de Fonlabour au bord de la rocade avec de nombreuses enseignes a ouvert ses portes le . Les bâtiments de 500 m de long sont équipés de panneaux solaires et de récupérateurs de pluie[30].

La construction d'un grand complexe composé de salles de spectacle et de nombreux cinémas souterrains, d'un parking souterrain et d'un restaurant panoramique sur le toit du théâtre a eu lieu sur l'ancienne place de l'Amitié entre les peuples. Ce projet, appelé « grand théâtre d'Albi » ou parfois « projet des Cordeliers », a été remporté par l'architecte Dominique Perrault[31]. Le début des travaux a débuté en 2011 et s'est terminé en . Autour de la place de l'Amitié entre les peuples, de nombreux aménagements urbains ont été réalisés, notamment sur la place Lapérouse, qui est devenue entièrement piétonne, agrémentée de fontaines conçues par des designers étrangers, ainsi que la rue des Cordeliers qui mène au parc Rochegude.

Depuis 2015, une passerelle est en projet pour relier la rive droite du Tarn et le centre historique. Les travaux ont débuté le et doivent se terminer en 2020[32].

Risques naturels et technologiques

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Albi est concernée par plusieurs risques majeurs : l'inondation, les mouvements de terrain, le transport de matières dangereuses et la tempête[33].

Du fait de sa construction sur les rives du Tarn, dans sa plaine alluviale, Albi est concerné par un risque d'inondation. Plusieurs ruisseaux, tel ceux de Caussels, Maranel, Jauzou, Falcou et Séoux au sud, mais aussi ceux de Cunac à l'est et de Carrofoul et Lavergne à l'ouest menacent les faubourgs de la ville en cas de fortes précipitations[34].

Un risque d'effondrement de terrain est présent à Albi, du fait notamment de l'érosion des berges du Tarn, du tassements superficiels dus à la sécheresse par un phénomène de gonflement-retrait des sols argileux et un effondrement des galeries de carrières souterraines datant des années 1980[34].

Par ailleurs, le site de Dyrup présente un risque d'explosion, d'incendie et de nuage toxique[34].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Albi est située sur l'axe de communication entre Toulouse et Lyon. L'autoroute A68 permet d'accéder à Albi au sud-ouest depuis Toulouse. Elle se transforme en route nationale 88 à l'approche d'Albi. Cette même route nationale 88 continue au nord-est jusqu'à Rodez en Aveyron et Lyon. Le réseau principal est aussi complété par la route départementale 612 qui permet d'accéder au sud-est à Castres puis à Carcassonne via Mazamet. Sur le réseau secondaire, la départementale 999 part à l'est en direction de Millau en traversant le parc naturel régional des Grands Causses. Au nord-ouest, la route départementale 600 rejoint Cordes-sur-Ciel puis Saint-Antonin-Noble-Val et enfin Caussade en Tarn-et-Garonne. Albi est située à 789 km de Paris, 390 km de Barcelone et 195 km de Montpellier.

Transports en commun

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Albi possède deux gares ferroviaires : Albi-Ville (la plus grande) et Albi-Madeleine. La ligne principale est la ligne de chemin de fer Toulouse-Rodez qui passe aussi à Carmaux. Ces deux gares sont desservies par des Intercités de nuit qui les relient à la Paris-Austerlitz, mais aussi par des TER Occitanie qui les relient aux gares de Toulouse-Matabiau et de Carmaux ou de Rodez[35],[36].

Plusieurs lignes secondaires sont aujourd'hui fermées. C'est le cas de la ligne de chemin de fer Tournemire-Albi qui ne fut jamais terminée. La partie Albi-Saint-Juéry est ouverte en 1899 et fermée le [37]. Albi était aussi reliée par les chemins de fer à Castelnaudary entre 1865 et 1987 (voir ligne de Castelnaudary à Rodez) et gérés au début par la Compagnie des chemins de fer du Midi[38].

Bus et cars
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Albi est desservie par le réseau urbain Albibus, qui se compose de 16 lignes régulières traversant l'agglomération, et qui transitent toutes par le centre-ville[39]. La gare routière de la ville, située au niveau de la Place Jean Jaurès, en centre-ville, constitue le cœur du réseau puisqu'elle est desservie par l'ensemble de ces lignes régulières. Cette gare routière est également un point central du réseau régional liO, puisque 14 lignes régulières desservent la place, reliant Albi à de nombreuses villes du Tarn et d'au-delà, et notamment à Castres, Millau, Rodez, Montauban, Saint-Sulpice-la-Pointe, Lavaur, Carmaux ou encore Lacaune[40].

Transports aériens

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Albi est également desservie par l'aérodrome d'Albi - Le Sequestre, situé à 2,5 km au sud-ouest de la ville. Il est géré par le syndicat mixte de l'aérodrome d'Albi. Il a failli fermer en par manque de trafic et la non volonté d'investir en augmentant la longueur de l'unique piste créée en 1974. L'aérodrome ne sert plus Paris, ni aucune autre destination. Sa proximité avec Toulouse le met en concurrence directe. En 2004, l'aérodrome a accueilli 4 262 passagers[41]. Les aéroports nationaux et internationaux les plus proches sont l'aéroport de Toulouse-Blagnac, l'aéroport de Castres-Mazamet et l'aéroport de Rodez-Aveyron.

Albi s'écrit de la même manière Albi en occitan, mais se prononce accentué sur la première syllabe.

La forme *Albiga en latin tardif, reconstituée à partir de mentions telles que civitas Albigensium « la cité des Albigeois » dans la Notitia Galliarum (fin IVe siècle ou début Ve siècle), ou encore apud Albiginsem Galliarum urbem, « à la ville albigeoise des Gaules », relevé chez Grégoire de Tours (VIe siècle), n'est jamais attestée telle quelle dans les textes, comme le fait remarquer Ernest Nègre[42]. Si l'on exclut les nombreux emplois adjectivaux ou dérivés (les seuls apparemment rencontrés à date ancienne), les premières formes autonomes attestées du nom d'Albi semblent être Albio en 961, puis Albi vers 972[42].

Trois hypothèses étymologiques ont été avancées :

La première en date (dans les années 1930) est attribuable à Auguste Vincent, qui en fait le dérivé adjectival d'un nom de personne gallo-roman Albius, soit « (le domaine/ la maison) d'Albius »[43]. Cette explication est reprise en 1972 puis 1990 par Ernest Nègre, qui n'y voit cependant qu'un réemploi pur et simple du nom Albius, et non d'une forme adjectivale qui en serait dérivée[42],[44]. Cette dernière analyse est reproduite à l'identique quelques années plus tard par Bénédicte et Jean-Jacques Fénié[45], et mentionnée par certaines publications locales[10].

La seconde explication, apparue en 1963, est due à Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui en font le dérivé obscur d'un appellatif pré-celtique *alba « colline », d'où « forteresse (comprendre oppidum), ville »[46]. Charles Rostaing avait en effet mis en évidence l'emploi fréquent d'une base *al-b- « hauteur » tout autour de la Méditerranée, et plus diffus ailleurs[47]. Cet auteur la rattache à la racine pré-celtique *al- « hauteur », étudiée en particulier par Alfredo Trombetti (it)[48]. Une telle interprétation ne semble pas avoir été reprise depuis, mais elle est également mentionnée dans quelques publications locales[10].

Une troisième analyse a été proposée en 2011 par Pierre-Henri Billy[49]. Ce dernier pense que certaines formes anciennes considérées comme adjectivales (par exemple, Albigæ, Albige en 575-594 chez Grégoire de Tours) sont en fait des formes féminines représentant un étymon gallo-roman *ALBIGA ou *ALBICA. Le toponyme serait par la suite devenu masculin, pour une raison inconnue. Pierre-Henri Billy considère que ce nom a été formé sur celui des Albici ou Albiques, tribu celto-ligure du groupe des Commoniens autrefois installés à Riez, à l'origine du nom d'Albiosc (aujourd'hui réunie à Esparron-de-Verdon) au sud-ouest de Riez, et dont une partie serait venue s'installer sur le site actuel d'Albi. Dans cette hypothèse, la civitas Albigensium mentionnée dans la Notitia Galliarum (voir ci-dessus) serait à interpréter par « la cité des Albiques », un type d'appellation récurrent dans la Gaule romaine, formé sur un nom de peuple.

Photo du jardin du palais de la Berbie
Jardin du palais de la Berbie.

Ville créée pendant l'Antiquité, elle est le fief des seigneurs Trencavel au Moyen Âge puis du catharisme. Elle devient une cité épiscopale dès le XIIIe siècle. C'est durant la Renaissance que la ville s'enrichit grâce à la culture du pastel. Plusieurs hôtels particuliers restent les témoins de cette époque. À la Révolution française, les biens du Clergé sont vendus et les différents bâtiments deviennent des centres administratifs. Le XIXe siècle est marqué par l'essor de l'industrie avec la verrerie et la chapellerie ainsi que l'extraction de la houille près de Carmaux.

Préhistoire

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Les premiers hommes s'installent sur les bords du Tarn attirés par l'eau et par l'abondance de galets. Ils laissent derrière eux de nombreuses pierres taillées comme des bifaces, des racloirs ou des choppers. Puis des restes d'objets en bronze puis en fer sont retrouvés dans les environs d'Albi. Un atelier de fondeur est découvert près de l'oppidum naturel du Castelviel[50]. Le Tarn est navigable à partir d'Albi d'où l'installation des premiers hommes dans cette région. De plus, le site est proche de vallées fertiles et de richesses minières exploitables. Durant la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C., les Rutènes, des Gaulois, créent un large domaine correspondant aux futurs diocèses d'Albi et de Rodez[51].

En 120 av. J.-C., la région est conquise par les Romains, mais la romanisation est faible et Albi conserve son caractère de petite cité gauloise. Le port d'Albi devient un lieu d'échange et de transit de nombreuses marchandises et de voyageurs. L'agriculture reste tout de même l'activité économique majeure de la cité[50]. Le premier évêque d'Albi est Diogène vers 405 et la première mention de Civitas albigensium date de 406.

En 418, les Wisigoths envahissent la région et en prennent le contrôle, puis les Francs s'en emparent en 507. Le duc Didier la soumet de façon temporaire à la tutelle de Chilpéric Ier, le roi de Neustrie. Rapidement, le royaume des Francs récupère l'Albigeois sous la gouvernance de Clotaire II. En , un grand incendie ravage la ville[52].

Durant le Moyen Âge, la ville est un oppidum ceint de murailles. Au Xe siècle, le premier pont sur le Tarn est construit à Albi. Il s'agit de l'actuel Pont-Vieux. Ce pont permet le développement de la ville sur les deux rives du Tarn[53]. Vers l'An Mil, Albi entre dans le fief de la famille Trencavel, les seigneurs d'Ambialet. La ville est pourtant fief ecclésiastique, mais comme un Trencavel était toujours évêque, la famille en use comme de son bien.

Aux XIIe et XIIIe siècles, Albi est un centre du mouvement religieux cathare ; une controverse qui s'y tient donne d'ailleurs aux Cathares le surnom d'Albigeois (ceux qui défendent la doctrine prônée à Albi). L'hérésie progresse rapidement et les diverses missions et prédications des prêtres de l'Église catholique romaine n'empêchent pas son essor. Le catharisme est violemment réprimé lors de la croisade contre les Albigeois. Albi passe pourtant dans le camp catholique sans résistance sous l'impulsion de son évêque Guilhem Peyre qui renforce notablement l'autonomie de la ville[54] ; le vicomte de Carcassonne, Raimond-Roger Trencavel, perd son fief en 1209 lors de la prise de Carcassonne[55]. Par la suite, sous l'égide du seigneur de la ville et vice-inquisiteur de France Bernard de Castanet, la construction du palais épiscopal fortifié de la Berbie et de l'imposante cathédrale Sainte-Cécile ancre la ville dans le giron de l'Église. Les évêques veulent marquer le pouvoir de l'Église grâce à ces nouveaux bâtiments. La ville est aussi un important centre culturel connu pour son scriptorium. Il permet de copier des textes et des livres de la vie liturgique[56].

Au XIVe siècle, la structure de la ville se transforme de façon importante. Elle se divise en six quartiers, ou « gaches » entourés de murailles. Le pont Vieux est fortifié à la fois du côté du faubourg[57] et de la ville, avec un pont-levis à chaque extrémité. Il est surmonté de maisons avec en son centre une chapelle dédiée à la Vierge. La Plassa est le cœur de la cité située au pied de la cathédrale. Dans les faubourgs se trouvent les moulins et les tanneries[58]. Le grand nombre de ces moulins, dix destinés aux céréales, plus les moulins à foulons, les moulins actionnant des forges (soufflets et outils battant le métal) et enfin les moulins installés sur des barques par manque de place sur les rives, encombre le lit de la rivière, qui ne peut plus s'écouler. Son cours naturel étant modifié, le dépôt de sédiments comme l'érosion sont eux aussi modifiés[59], conduisant à sacrifier certains de ces moulins pour laisser les eaux s'écouler[60].

Le fort séisme catalan du est ressenti jusqu'à Albi[61].

Temps modernes

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photographie du chœur du jubilé de la cathédrale.
Chœur et jubé de la cathédrale Sainte-Cécile construite entre le XIIIe et le XVIe siècle.

L'époque de la Renaissance est marquée par la prospérité grâce à la culture du pastel, plante servant entre autres à faire un colorant bleu très recherché à l'époque. La région est appelée « pays de cocagne ». De nombreux bourgeois deviennent rapidement riches et influents dans la vie de la ville. C'est l'époque de la construction de nombreuses demeures et hôtels particuliers encore visibles de nos jours dans les rues d'Albi[62]. La maison Enjalbert, l'hôtel Gorsse et l'hôtel de Reynès sont de bons exemples de l'architecture de cette période. Elle se caractérise par l'utilisation exclusive de la brique foraine pour les murs et de la pierre pour les encorbellements et les entourages de portes et fenêtres.

En 1474, Louis d'Amboise est nommé évêque d'Albi. Il a été auparavant ambassadeur de France à Rome puis conseiller du roi Louis XI et Lieutenant général de la province de Languedoc. Il est à l'origine de l'installation de Neumeister, un maître-imprimeur originaire de Mayence et collaborateur de Gutenberg. C'est l'un des premiers ateliers d'imprimeurs de France après celui de Paris et Lyon[63].

Au XVIe siècle, de nouveaux troubles apparaissent avec l'arrivée du calvinisme en France vers 1540. L'évêché d'Albi est considéré comme l'un des plus importants du royaume, à cause de ses revenus considérables. Toutefois les guerres civiles qui désolaient l'Albigeois en firent l'un des plus difficiles à administrer. Plusieurs Italiens se succédèrent sur ce siège. En les choisissant, le pouvoir était sans doute convaincu qu'il trouverait en eux plus de fermeté et plus d'empressement que chez les prélats français à exécuter les mesures sévères qu'il avait à ordonner pour réprimer les désordres intérieurs[64].

Le , Albi organise une grande procession expiatoire et la régente Catherine de Médicis nomme au siège épiscopal son cousin Laurent Strozzi qui est chargé de défendre la ville contre les protestants. Le massacre de la Saint-Barthélemy ( à Paris) se répète à Albi le , et donne lieu à des règlements de compte[65]. Albi adhère à la fronde politique de la Ligue.

Vers 1581, en plus des guerres de religion, la peste fait des ravages dans Albi[66].

En 1593, les États de la Ligue ont lieu en présence de Henri duc de Joyeuse. Le Palais de la Berbie devient une place forte armée jusqu'en 1598, date à laquelle la Ligue disparaît avec la nomination de Henri IV de France comme roi de France[67].

Le XVIIe siècle est une période de déclin économique pour Albi et sa région. Le pastel est en perte de vitesse et la ville recherche de nouveaux débouchés économiques. La verrerie, la tannerie et le tissage sont des activités importantes mais la ville n'arrive pas à revenir au niveau de prospérité passée. Plusieurs briqueteries se sont installées en périphérie et fournissent le matériau de construction de la ville. Le contexte économique à la veille de la Révolution française en 1789 est particulièrement difficile[68].

Révolution française et Empire

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Albi (Alby) et ses environs sur la carte de Cassini (1780).

À la Révolution, Albi perd un temps son rôle moteur au profit de Castres devenu le chef-lieu du nouveau département du Tarn en 1790. Mais les républicains jugent Castres peu sûre et la fuient pour se réfugier à Albi. La ville devient chef-lieu en 1797, après cette brève période d'hégémonie castraise. Les biens du clergé sont vendus et le couvent des Carmes devient l'actuel palais de justice et celui des Cordeliers est transformé en prison. Le Palais de Berbie devient le siège de l'administration départementale jusqu'en 1823. En 1794, les archives du clergé sont brûlées sur la place du Vigan[69].

Au XVIIIe siècle, le marquis de Solages, seigneur de Carmaux, tente l'une des premières extractions industrielles de charbon en France. Il obtient l'autorisation de construire une ligne de chemin de fer hippomobile jusqu'à Albi. Ainsi naît le faubourg de la Madeleine.

Époque contemporaine

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Le chemin de fer arrive à Albi le , rattaché à la ligne de la Cie du P-O Toulouse-Lexos par l'embranchement depuis Tessonières. Un deuxième pont, l'actuel Pont Neuf, est construit sur le Tarn, ainsi qu'un viaduc pour le train ouvert en . La métallurgie s'implante au Saut du Tarn entraînant l'apparition de fonderies spécialisées, mais l'activité la plus connue est la verrerie ouvrière d'Albi, fondée en 1896 en coopérative ouvrière autogérée grâce à l'aide d'une souscription nationale et de Jean Jaurès, et à la suite de la grève de Carmaux de 1895. La chapellerie est aussi une industrie importante d'Albi, la plaçant parmi les premières de France au XIXe siècle[70]. En 1931, cette verrerie autogérée passe au statut de société coopérative ouvrière de production (SCOP)[71].

Albi au Soleil couchant. Autour du Tarn, enjambé par le Pont Vieux, la vieille ville va s'endormir, tandis que la cathédrale Sainte-Cécile reste debout dans le ciel. Juin 2009.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy créé un Centre de rassemblement des étrangers. En , des manifestations ont lieu contre la Relève.

L'archevêque d’Albi, Jean-Joseph Moussaron, proteste ouvertement dès 1942 contre les persécutions à l’encontre des Juifs[72]. Il organise parallèlement l’accueil clandestin de réfugiés juifs dans certaines institutions catholiques de la région et nomme secrètement des aumôniers dans les maquis[73]. Arrêté par la Gestapo le puis incarcéré à Toulouse, Moussaron est accueilli triomphalement par les Albigeois à sa libération.

Peu avant la Libération, une colonne allemande tenta de passer le Tarn, en venant de la Madeleine. Des résistants locaux et étrangers (beaucoup de Polonais et d'Espagnols) livrent un combat acharné sur le Pont-Neuf avant de devoir décrocher. Un monument aux morts rappelle toujours leur action[74].

On peut noter la présence d'un camp de 1 200 prisonniers de guerre russes situé à 1 à 2 km de la ville sur la route de Saint-Juéry en [75],[76].

Des unités militaires ont stationné à Albi, dont le 143e régiment d'infanterie en 1906.

De nos jours, Albi est un pôle d'innovation prometteur avec l'école des mines d'Albi-Carmaux (recherches sur l'énergie solaire, les voitures et les carburants propres). La ville met en avant ses atouts naturels (climat agréable et paysages) et culturels pour développer le tourisme vert, qui est en expansion. Par ailleurs, la ville fait des efforts soutenus pour s'améliorer et s'embellir : la place du Vigan, ainsi que, tout récemment, celle de la Cathédrale, ont été entièrement refaites.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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photographie du palais de justice
Palais de justice d'Albi.
photographie de l'entrée de la gendarmerie
Gendarmerie nationale.
carte du centre d'Albi en 1914
Carte d'Albi en 1914.

Albi est la préfecture du département du Tarn depuis 1797. C'est aussi le chef-lieu de six cantons :

Albi est le pilier de la communauté d'agglomération de l'Albigeois qui, créée en 2003, regroupe aujourd'hui 17 communes. Elle possède une police municipale, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie nationale[77]. La ville abrite désormais une nouvelle caserne de pompiers sur le site d'une ancienne usine qui a servi à plusieurs entreprises comme Spanghero ou Fleury Michon[78].

Le palais de justice d'Albi fait partie de la juridiction de l'arrondissement judiciaire d'Albi regroupant le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, les tribunaux d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes, et bien sûr y siègent les assises du Tarn[79]. Le bâtiment est l'ancien couvent de Carmes dont il reste le cloître du XIVe siècle[80].

Tendances politiques et résultats

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Le conseil municipal d'Albi est composé de quarante-trois membres, dont le maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, et treize adjoints[81].

Politiquement, Albi est une ville de droite depuis l'élection de Philippe Bonnecarrère en 1995. Cependant, le maire précédent était de gauche et les élections présidentielles de 2002 et 2007 montrent une légère préférence pour les candidats de gauche.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 20,51 %, suivi de Jacques Chirac avec 19,95 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 14,55 % et enfin François Bayrou avec 6,65 %, puis Jean-Pierre Chevènement avec 6,03 %, Noël Mamère avec 5,91 % et Arlette Laguiller avec 5,06 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,74 % pour Jacques Chirac contre 13,26 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 15,72 %, résultat supérieur aux résultats nationaux (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant quatre points supplémentaires pour Jacques Chirac[82].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Albigeois ont voté contre la Constitution européenne, avec 52,61 % de Non contre 47,39 % de Oui avec un taux d’abstention de 26,7 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont inférieurs aux résultats du département du Tarn (Non à 59,21 % ; Oui à 40,79 %)[83].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 29,30 %, suivie par Nicolas Sarkozy avec 26,95 %, François Bayrou avec 18,78 %, Jean-Marie Le Pen avec 10,58 %, puis Olivier Besancenot avec 3,94 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 50,71 % (national : 46,94 %) contre 49,29 % pour Nicolas Sarkozy (résultat national : 53,06 %)[84].

Lors de l'élection présidentielle française de 2012,François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 35,07 % des voix, suivi par Nicolas Sarkozy (23,71 % des voix), Marine Le Pen (13,76 %), Jean-Luc Mélenchon (13,07 %), François Bayrou (9,04 %), puis Eva Joly (2,50 %), les autres candidats ne dépassant pas les 2 %. Le taux d'abstention était de 33,77 % et celui de votes blancs de 6,70 %. Au deuxième tour, François Hollande l'emporte avec 59,54 % des voix suivi de Nicolas Sarkozy, qui récolte 40,46 % des voix.

Lors de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 27,16 % des voix, suivi par Jean-Luc Mélenchon (21,87 %), François Fillon (19,72 %), Marine Le Pen (15,29 %), Benoît Hamon (8,37 %) et Nicolas Dupont-Aignan (3,60 %), aucun autre candidat ne dépassant les 2 %. L'abstention a atteint 21,03 % et les blancs et nuls 1,84 %. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 75,12 % des voix contre 24,88 % à Marine Le Pen[85].

Liste des maires

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Budget et fiscalité

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Lors du vote du budget primitif principal 2017, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 56 741 919  et la section investissement à 75 805 513  (les deux étant équilibrées en dépenses et en recettes)[86]. Le budget de fonctionnement est utilisé en grande partie par l'administration générale de la collectivité (18,3 %) et par l'enseignement (13 %). En ce qui concerne les investissements, ce sont les travaux de voirie et de réseaux qui utilisent 16,4 % du budget, suivis de l'aménagement urbain avec 12,3 %[réf. nécessaire].

Les taux des trois taxes de 2017 votés par le conseil municipal d'Albi sont les suivants : 15,64 % pour la taxe d'habitation, 29,38 % pour la taxe foncière bâti, 99,70 % pour la taxe foncière non bâti[87].

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[88].

En partenariat avec l'association Les incroyables comestibles, la municipalité a engagé une démarche visant l'autosuffisance alimentaire grâce à une agriculture urbaine, des cultures biologiques ou en permaculture[89]. Le maire-adjoint à l'agriculture urbaine, Jean-Michel Bouat, vise cet objectif pour 2020. La ville vise à préempter 73 hectares de terres agricoles, en créant une ZAD. Ces terrains situés en zone inondable, permettront à installer des agriculteurs urbains, ou des maraîchers, qui s'engagent à une production biologique et à revendre leur production localement[90]. En échange, ces producteurs locaux peuvent s'installer gratuitement les deux premières années[91].

En 2016, Albi remporte le concours de la meilleure ville pour la biodiversité dans la catégorie 20 000 à 100 000 habitants[92].

En 2014, pour la circonscription de sécurité publique d'Albi et ses environs (Lescure-d'Albigeois, Saint-Juéry, Arthès), la violence aux personnes concerne 8,81 cas pour 1 000 habitants (5,89 pour le Tarn et 7,57 pour Midi-Pyrénées), les vols et dégradations 31,43 cas pour 1 000 (22,71 pour le Tarn, 31,32 pour Midi-Pyrénées)[93]. En 2005, le taux de résolution des affaires par les services de police est de 30,11 %, le plus faible du département mais proche des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[94]. Ces taux de crimes et délits s'expliquent par la proximité de Toulouse contrairement à Rodez qui enregistre des taux plus faibles (39,2/1 000)[95].

Il existe un jumelage entre Albi et la ville de Gérone en Catalogne depuis le [96], ainsi qu'un jumelage avec Palo Alto en Californie, ville souvent désignée comme étant le berceau de la Silicon Valley. La ville entretient aussi un accord de coopération décentralisée depuis 2004 avec Abomey, une ville du Bénin dont le musée historique est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et qui est la capitale historique du royaume de Dahomey.

Albi a aussi développé un jumelage avec la ville de Lijiang en Chine, une ville dont une partie est sur la liste du patrimoine mondial[97], l'intérêt de la ville chinoise pour ce jumelage est de pouvoir gérer son patrimoine[98].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[100],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 49 714 habitants[Note 7], en évolution de +0,48 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
11 1769 64910 06110 64411 66511 80112 40814 21113 788
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14 63615 49316 59617 46919 16920 37921 22420 90321 948
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
22 57123 30325 10026 62829 01529 35130 29334 34234 693
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
38 70942 93046 16245 94746 57946 27448 71249 17949 024
2021 - - - - - - - -
49 714--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[101] puis Insee à partir de 2006[102].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, au niveau communal et départemental.

En 2018, la commune comptait 22 407 hommes pour 26 586 femmes, soit un taux de 54,26 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,78 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[103]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,3 
9,6 
75-89 ans
12,9 
16,9 
60-74 ans
19,2 
17,7 
45-59 ans
17,6 
15,9 
30-44 ans
13,8 
23,7 
15-29 ans
21,0 
15,0 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département du Tarn en 2021 en pourcentage[104]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,8 
9,5 
75-89 ans
12,2 
19,6 
60-74 ans
20,1 
20,7 
45-59 ans
20,1 
16,7 
30-44 ans
16,3 
15,4 
15-29 ans
13,3 
17 
0-14 ans
15,1 

Enseignement

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L'enseignement secondaire regroupe plusieurs lycées. Trois lycées publics sont présents à Albi avec le lycée Bellevue, le lycée LapérouseJean-Jaurès a enseigné, et où Georges Pompidou a étudié, le lycée Louis-Rascol. Les trois lycées publics ont des classes préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE). Elle possède aussi deux lycées privés : le lycée d'Amboise et le lycée Sainte-Cécile. Enfin, Albi possède aussi deux lycées professionnels publics, le lycée Rascol et le lycée Toulouse-Lautrec et deux privés, le lycée Sainte-Cécile et le lycée Saint-Dominique[105]. Le lycée agricole Albi-Fonlabour offre aussi un enseignement spécialisé en agriculture[106].

Albi est aussi un centre universitaire avec 3 790 étudiants en 2006[107]. L'institut national universitaire Jean-François-Champollion — créé dans le but de décentraliser l'offre universitaire de Toulouse et étant depuis devenu la 5e université autonome de Midi-Pyrénées — regroupe autour d'Albi les centres universitaires et IUT du Tarn (à Albi et Castres), de l'Aveyron (Rodez) et du Lot (Figeac)[108]. Cette faculté est complétée par l'École des Mines d'Albi-Carmaux[109], créée en 1992 à l'initiative du ministère de l'Industrie, dont l'enseignement est tourné vers les équipements pour les procédés industriels, à l'interface entre le génie des procédés, le génie mécanique, le génie électrique et le génie industriel. Albi possède aussi un INSPE, anciennement IUFM, formant les professeurs des écoles mais également un IFMS (institut de formation aux métiers de la santé) au sein de l'institut national universitaire Jean-François Champollion regroupant la formation en soins infirmiers et la formation d'aide-soignant.

Albi possède un hôpital public (le centre hospitalier d'Albi), ainsi que deux cliniques (la clinique Claude-Bernard et la clinique Toulouse-Lautrec). Elle dispose aussi de l'important CHS Pierre-Jamet, hôpital privé (appartenant à la fondation du Bon Sauveur d'Alby) intervenant principalement dans la psychiatrie et le médico-social, et qui compte aussi un laboratoire d'exploration du sommeil dirigé par le docteur Éric Mullens, somnologue reconnu dans ce domaine[110]. L'Union mutualiste tarnaise y a aussi installé une clinique de rééducation fonctionnelle.

Entre 1919 et 1930, l'Union des Femmes de France gérait le dispensaire au 7 rue des Carmélites[111].

Association caritative

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  • La Croix-Rouge

De 1947 à 1951 la Croix-Rouge gère la crèche Tanies[112].

3 rue de Metz.

Télévision

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  • Une antenne départementale de France 3 Midi-Pyrénées (région Occitanie) est implantée à Albi (pour l'édition du Tarn).
  • TV TARN : Chaîne de télévision départementale (chaîne 30 sur la TNT). Ses plateaux de télévision et ses locaux sont implantés à Albi.

Presse locale écrite

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  • Le principal journal est La Dépêche du Midi (Tarn), il est le seul quotidien départemental et ses locaux sont implantés à Albi et Castres. Les journaux départementaux et hebdomadaires Le Journal d'ici et Le Tarn libre ont également leurs locaux implantés à Albi et Castres.

Radios locales

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Outre les radios nationales, on compte parmi les radios locales :

  • 88.9 fm / 100 % RADIO : radio commerciale basée à Aussillon, dans l'agglomération de Castres-Mazamet. Elle émet sur une grande partie de la région Occitanie (dans le Roussillon et sur les parties "nord" et "est" de Midi-Pyrénées ) ainsi que dans les Pyrénées-Atlantiques.
  • 90.3 fm / Radio Ménergy : radio commerciale couvrant le Tarn et l'Aveyron. Elle émet depuis Lescure-d'Albigeois, au lieu-dit L'Hermet[113] .
  • 95.4 fm / Radio Albigés : radio associative albigeoise. Elle émet aussi à Carmaux sur 104.2 FM[114].
  • 96.0 fm / Radio Cagnac : radio associative se voulant communautaire[115]. Elle émet depuis Cagnac-les-Mines. Elle possède un réémetteur pour Carmaux sur 93.4 fm .
  • 99.6 fm / RCF Pays Tarnais : radio chrétienne du Tarn[116]. Sa fréquence est émise depuis Carmaux ;
  • 101.2 fm / SUD RADIO : radio généraliste du Sud de la France (ses studios sont implantés à Labège, en périphérie de Toulouse).
  • 106.1 fm / Chérie FM (Tarn) : radio nationale ayant un décrochage départemental (toutes les matinales, dès 6h du matin et jusqu'à 13h). Les studios de Chérie FM (Tarn) se situent à Castres[117].

Presse locale numérique

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La mairie diffuse le mensuel d'information Albimag[118]. Le site internet de la mairie d'Albi[119] propose notamment une visite virtuelle de la cité épiscopale[120] ainsi qu'un outil de visualisation des voûtes[121] de la cathédrale Sainte-Cécile. En outre, il permet l'accès à un espace de promotion des artistes locaux[122], à l'agenda des événements sur Albi et un accès aux textes officiels.

Manifestations culturelles et festivités

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Pour les événements de type concert d'artistes, la ville possède une salle de spectacle au sein du parc des expositions, appelé le Scénith d'Albi.

Tout au long de l'année, divers événements se déroulent à Albi, tels :

  • le carnaval d'Albi qui se tient chaque année dans les rues d'Albi durant une dizaine de jours au mois de février. Il est accompagné par une fête foraine ;
  • le festival des Œillades, un festival de cinéma de films français et francophones se déroulant au mois de décembre[123],[124] ;
  • le festival Pause Guitare, festival musical ayant lieu au début de juillet ;
  • Complot sur le Campus, un éco-festival sur trois jours organisé par les étudiants de l'université J. F.-Champollion pour tous. Gratuit, il réunit concerts, tables-rondes, animations pour petits et grands, théâtre, danse, ateliers créatifs, village associatif et tout un panel de choses à sensibilité écologique ;
  • le festival international de théâtre Acthéa, au mois d'avril, organisé par les étudiants de l'École des mines d'Albi-Carmaux ;
  • l'Urban festival, un festival de culture urbaine. Organisé chaque été, sur trois jours fin août, il permet aux jeunes Albigeois de présenter leurs talents (hip-hop, graph, BMX, Roller, etc.) ;
  • le Zguen Fest, un festival de musiques actuelles organisé par l'association Pollux[125] qui se tient sur trois jours, tous les ans en juin ;
  • l'El3ctrolyse Fest, un festival consacré entièrement aux musiques électroniques et organisé par Pollux se déroule dans différents lieux albigeois à la mi-décembre ;
  • l'Xtreme Fest, un festival organisé début août par Pollux depuis 2013, et consacré entièrement aux musiques alternatives telles que le métal, le punk, le hardcore ;
  • le Gloose Festival, un festival du jeu d'Albi organisé par la ludothèque la Marelle[126], depuis 2014 ;
  • le festival Tons Voisins consacré à la musique de chambre. Son directeur artistique est le pianiste Denis Pascal. Il se déroule au mois de juin depuis 2007 ;
  • le Winter Rock festival, un festival de rock itinérant du département du Tarn ;
  • le festival Place(s) aux Artistes, organisé par la mairie, qui propose une cinquantaine de concerts, spectacles et animations culturelles gratuits sur certaines places de la ville pendant environ un mois de juillet à août.

Le a eu lieu le 15e concours des vins vinifiés par le vigneron indépendant, un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons[127] ; lors de cette manifestation, 338 médailles d'or, 445 médailles d'argent et 275 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.

Rugby à XV

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Le Sporting club albigeois est champion des Pyrénées en 1926.

Le SC Albi évolue en championnat de France de Nationale, l'équivalent de la 3e division nationale, la pandémie de Covid-19[128],[129] ayant privé le club alors second au classement national de la possibilité de remonter en Pro D2 en fin de saison.

Les Albigeois deviennent notamment champions des Pyrénées en battant le champion de France en titre le Stade toulousain en 1926[130], club axé sur la formation qui a récemment vu éclore Adrien Seguret champion du monde junior en 2018. L'équipe professionnelle joue ses matchs au Stadium municipal d'Albi avec une capacité maximale d'environ 13 058 places[131] dont (8 000 assises).

Le SC Albi a évolué en Top 14 pour les saisons 2006-2007[132] et 2007-2008. Alors que le maintien en Top 14 est acquis[133], la DNACG prononce une rétrogradation du club en Pro D2 à cause de « problèmes de gestion financière ». Une saison après cette relégation administrative, le SCA réussit l'exploit de remonter immédiatement en Top 14 en battant en demi-finale à domicile le Stade rochelais sur le score de 15-15 (au bénéfice des pénalités) et en finale d'accession au Top 14 l'US Oyonnax au Stade Yves-du-Manoir de Montpellier sur le score de 14-12. La saison 2009-2010 sera la dernière en Top 14 pour le SCA rétrogradé en Pro D2 puis Fédérale 1.

Rugby à XIII

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Le club Albi Rugby League XIII a remplacé le Racing Club albigeois XIII en 2008. Ce dernier a longtemps constitué l'un des clubs les populaires comme en témoigne les cinq titres de Championnat de France remportés en 1938, 1956, 1958, 1962 et 1977, ainsi qu'une Coupe de France en 1974. L'équipe professionnelle joue ses matchs au Stade Mazicou avec une capacité maximale d'environ 5 000 places.

Le club de football masculin principal de la ville est l'US Albi qui utilise le stade Maurice-Rigaud en championnat de France Amateurs. Mais après plus d'une décennie à évoluer en CFA, le club connut deux descentes consécutives en 2012-2013 et 2013-2014, se retrouvant en DH, la sixième division française.

En revanche, l'équipe féminine de l'ASPTT Albi joue depuis 2014-2015 en première division, l'élite du football féminin français.

Football américain

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La ville dispose aussi d'un club de football américain nommé Hurricane participant au championnat régional.

Volley-ball

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L'équipe féminine de volley-Ball, l'Albi Volley-Ball - USSPA joue aussi au plus haut niveau national, la Ligue A. Depuis 2019, Albi accueille l'équipe France Avenir 2024, en tant qu'arrière base de l'équipe jeune qui participera aux futurs JO de Paris.

En matière d'équipements sportifs, Albi possède six stades dont le Stadium municipal et le stade Maurice-Rigaud, quatre salles omnisports, deux bases de loisirs à Pratgraussals et Cantepau ainsi que la base nautique de Canavière. Enfin, un parcours de golf, le Golf Albi Lasbordes, borde le Tarn dominé par la cathédrale Sainte-Cécile sur soixante hectares[134]. La piste d'athlétisme du Stadium a permis d'accueillir les championnats de France d'athlétisme 2011 au cours duquel, le sprinteur Christophe Lemaitre, a battu le record de France en 9 s 91, mais aussi en 2008 et championnats de France d'athlétisme 2018.

En 2012, Albi a accueilli la rencontre d'athlétisme DécaNation. Ces évênements étaient organisés par l'ECLA Albi, le club d'athlétisme de la ville.

La ville d'Albi a un important passé de compétition automobile, le circuit automobile d'Albi a accueilli de nombreuses épreuves jusqu'en 1957.

En 1959 un nouveau circuit a été inauguré sur la commune voisine du Séquestre. C'est le deuxième site de compétition le plus ancien de France. Il accueille chaque année le Grand Prix d'Albi.

Distinction

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En 2012 en 2019, Albi a été élue, ville la plus sportive de France par le journal L'Équipe[135], dans la catégorie des communes de plus de 20 000 habitants.

Albi Terre de jeux 2024

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Le label « Terre de Jeux 2024 » entend fédérer une communauté d’acteurs locaux convaincus que le sport change les vies. A l’occasion du congrès de l’Association des maires de France, 500 communes ont reçu le label « Terre de Jeux 2024 », destiné aux collectivités qui s’engagent dès aujourd’hui dans l’aventure des Jeux avec leurs habitants. Albi a ainsi reçu ce label en 2019.

Les collectivités labellisées s’engagent également à développer des actions pour promouvoir le sport et les Jeux auprès de leurs habitants, dans le respect de la Charte Olympique et de la charte éthique de Paris 2024.

Parmi les 500 communes et intercommunalités labellisées en novembre 2019, 416 ont candidaté pour devenir Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations étrangères au sein de leurs infrastructures.

Albi est un point de départ ou d'arrivée du GR736, qui part ou arrive (selon le sens) du Mas de la Barque.

Du 8 au 15 octobre 2022, le parc des expositions d'Albi accueille le championnat du monde de blackball.

En 2019, Albi accueille l'arrivée de la 10eme étape du Tour de France[136] ainsi que le départ de la 11eme étape.

Le 27 juillet 2023, la ville est le lieu d'arrivée de la 5eme étape du Tour de France Femmes avec Zwift[137]. Les 11 et 12 novembre de la même année, Albi reçoit les manches 3 et 4 de la Coupe de France de cyclo-cross.

De l'ère du charbon dans le bassin Carmaux-Albi, il subsiste encore des traces comme la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) et la centrale thermique EDF Le Pélissier (en cours de démantèlement et dont la cheminée a déjà été déconstruite), anciens débouchés du charbon, tout comme le lieu-dit le Saut du Tarn. Albi est le deuxième pôle économique de l'ex région Midi Pyrénées[138] avec 14 zones d'activités aménagées dans l'agglomération sur plus de 250 hectares. Albi est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Albi-Carmaux-Gaillac. Elle gère le CFA, l'aéroport d'Albi, les zones industrielles de Jarlard, de Fonlabour, de Le Garric, de Montplaisir. Depuis les années 1990, l'École des Mines d'Albi-Carmaux et l'Institut national universitaire Jean-François Champollion (2002), né du regroupement des antennes des trois universités toulousaines (Le Mirail, les Sciences sociales et l'UPS) en 2002, structurent l'offre universitaire de la ville.

Quelques industries importantes dynamisent la région comme les laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre et des sous-traitants pour l'avionneur Airbus.

Répartition de l'emploi en 1999[139]
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Albi 83,28 % 10,95 % 4,98 % 0,80 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

En 2013, l'agriculture est très peu représentée parmi les emplois albigeois avec 0,60 %. Avec respectivement 5 % et 7,4 % des emplois, l'industrie et la construction représentent également une part faible de l’emploi dans la ville. Le commerce, le transport et les services divers représentent 67,2 % des emplois et 19,9 % pour l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. La sphère productive représente ainsi 18,3 % des postes salariés contre 81,7 pour la sphère présentielle en 2013[25]. Le taux d'Albigeois ayant suivi des études supérieures est de 19,8 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine[140]. Le taux de chômage est d’environ 9,8 % (estimation 2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ 15 158  par an (moyenne nationale : 20 363  par an).

Au , les plus gros employeurs de la ville sont la Verrerie ouvrière d'Albi avec 297 salariés, puis Teddy Smith avec 161 employés et enfin S.A.F.R.A, une usine de carrosserie industrielle et agencement magasins comprenant 145 employés[141].

Centrale hydroélectrique du Chapitre.

L'industrie à Albi est dominée par une entreprise qu'est la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) créée par Jean Jaurès en 1896. Son rachat par Saint-Gobain en 1998 lui a permis de surmonter son endettement important. Aujourd'hui, VOA a un chiffre d'affaires de 66 millions d'euros et emploie 297 salariés. Son entreprise mère Verallia, indépendante depuis 2015, est le numéro 2 mondial du conditionnement en verre avec 360 millions de bouteilles par an[142].

Dans le domaine de la chimie, l'entreprise Dyrup s'est spécialisée dans le traitement du bois et des matériaux. Elle a doublé son chiffre d'affaires (80 millions d'euros) en dix ans et emploie 70 personnes. En mécanique de pointe, l'entreprise Mécanuméric fabrique des équipements de découpe à commande numérique depuis 1994. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires en croissance, de plus de 20 millions d'euros et emploie 150 salariés. Elle exporte dans une cinquantaine de pays[143]. L'entreprise a définitivement fermé ses portes en 2020.

Albi possède aussi la plus ancienne fonderie de France, la Fonderie Gillet. Construite le sous le règne de Louis XIV, c'est la 3e plus vieille fonderie du monde[144]. Ce fut une entreprise familiale pendant près de 320 ans[145]. À la suite de deux liquidations judiciaires, survenues en 2008 et en 2014, les salariés de l'entreprise décident de reprendre l'ancienne fonderie, qu'ils rebaptisent Nouvelle Fonderie Gillet ou Nouvelle Fonderie Gillet Industries[146],[147].

On compte aussi dans le textile l'entreprise teddy Smith, premier fabricant français de jeans[réf. nécessaire].

Safra, carrossier spécialisé dans la rénovation d'autobus et autocars, est également implanté à Albi. L'entreprise constitue l'avenir industriel du bassin. Les projets de développement de véhicules propres (bus à hydrogène) ont permis à l'entreprise de fortement se développer au cours des années 2010. En 2021 l'entreprise comptait 245 salariés. L'entreprise ambitionne de recruter 400 salariés supplémentaire pour les 2 prochaines années afin de faire face à ses objectif de développement.

Albi possédé une centrale hydroélectrique, la Centrale hydroélectrique du Chapitre, sur le Tarn. Elle produit chaque année, en moyenne, 9 millions de kw/h soit la consommation annuelle en électricité de 8 000 habitants. Soit plus de 2 000 maisons alimentées.

La poterie d'Albi, entreprise familiale centenaire, est la dernière en France à fabriquer de la poterie émaillée à la main[148].

Albi est une ville touristique du Sud de la France. En 2016, elle a attiré 1 500 000 visiteurs. En 2006, le nombre de nuitées en hôtels a augmenté de 10 % pour toutes les catégories d'hôtels par rapport à 2005. C'est la plus grande progression des villes du Tarn, le département n'ayant lui-même qu'une progression de 3 %. Pour 2006 cela représente 209 400 nuitées avec 133 400 touristes dans les hôtels d'Albi dont 84 % de Français et 16 % d'étrangers. La durée moyenne des séjours est de 1,6 nuit, le taux d'occupation des hôtels étant de 50 %. Cela correspond aux moyennes du département avec 1,6 jour et 47 % d'occupations[149].

Le musée Toulouse-Lautrec à Albi est le premier musée du Tarn avec 163 855 visiteurs en 2016. Mais le monument le plus visité d'Albi est sans conteste la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi avec un total de 802 681 visiteurs pour la cathédrale[150].

Albi est labellisée niveau 4 des Territoires numériques libre.

Lors de la 21e édition de la cérémonie du label national Territoires, Villes et Villages Internet, la ville obtient 4@ au label ville internet.

Tourisme et patrimoine

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Lieux et monuments

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Photographie du pont vieux en premier plan et du pont neuf en second plan.
Pont Vieux et viaduc ferroviaire.

Albi est riche en monuments historiques. Le centre-ville est remarquablement bien préservé et possède de nombreux témoins de l'âge d'or d'Albi. De vieux quartiers sont riches en rues aux allures médiévales, aux hôtels Renaissance et les panoramas sur le Tarn et ses ponts donnent à cet espace urbain un caractère unique en France. La ville d'Albi, qui tentait depuis 1996 d'inscrire son centre urbain sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO[151], a obtenu gain de cause le lors de la session de l'UNESCO réunie à Brasilia, au Brésil.

Dans la cité épiscopale, art roman et art gothique se mêlent dans un festival de tons ocre. Tandis que dans les quartiers médiévaux, on admire les influences de l'époque cathare (XIIIe siècle).

Monuments civils

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Tour de l'hôtel Reynès (Renaissance).

Le pont Vieux enjambe le Tarn depuis 1035 date de sa construction. Il a été plusieurs fois remanié et a permis le développement de la ville sur la rive droite avec le quartier de la Madeleine. Au XIVe siècle, il est fortifié et possède des ponts-levis[10]. Un autre pont plus récent permet de traverser le Tarn. Il s'agit du pont Neuf construit en 1868.

Durant les XVe et XVIe siècles, Albi connaît une prospérité importante grâce à la culture et au commerce du pastel dans la région. De riches Albigeois font construire plusieurs hôtels particuliers avec des tours et des loggias italiennes. Ainsi, les plus beaux sont l'hôtel de la Rivière, l'hôtel de Gorsse et l'hôtel de Reynès. Ce dernier hébergeait la chambre de commerce et d'industrie. L'Hôtel Reynès est un hôtel d'art Renaissance construit en 1520 par un marchand de pastel du nom de Reynès. L'hôtel contient une cour construite en brique et pierre et bordée par une loggia et des sculptures de François Ier et de sa seconde épouse, Éléonore d'Autriche. C'est aujourd'hui le siège de la chambre de commerce et d'industrie.

Le Vieil-Alby est le plus vaste quartier sauvegardé et classé du sud de la France[réf. nécessaire]. On trouve au centre de ce quartier le château du Castelnau. Plusieurs rues du centre urbain possèdent des maisons à colombages et encorbellements typiques de l'architecture Renaissance. La maison du Vieil Alby située à l'angle des rues Puec-Béringuier et Croix-Blanche est une maison albigeoise typique. C'est la maison d'Albi la plus visitée car elle offre aux visiteurs un lieu d'exposition unique, notamment sur l'enfance de Toulouse-Lautrec[152]. La pharmacie des Pénitents ou maison Enjalbert est une autre maison Renaissance datant du XVIe siècle. Elle possède une sculpture de bois représentant un personnage phallique[153].

Édifices religieux

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photographie du palais de la Berbie depuis la rive nord du Tarn avec la cathédrale Sainte-Cécile en arrière plan.
Le palais de la Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile.
photographie du palais de la Berbie depuis l'entrée principale
Le palais de la Berbie.

Le palais de la Berbie et ses jardins forment avec la cathédrale l'ensemble de la cité épiscopale édifiée après la croisade contre les Albigeois. l'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville, des hostilités des cathares et des bourgeois d'Albi. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'inquisition[154]. Le palais dispose en effet d'une salle des questions et d'une prison. Le nom de Berbie vient de l'occitan bisbé qui signifie évêques. Au XIIIe siècle, l'évêque Bernard de Castanet est le personnage décisif dans la construction de cet ensemble. Il fait construire le donjon haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn[154]. C'est à l'origine un château-fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. En 1905, le palais devient le domaine du département et le maire Andrieu y installe le musée d'Albi. Il devient ensuite après la mort d'Henri de Toulouse-Lautrec en 1922 le musée en l'honneur de Toulouse-Lautrec avec la dotation de ses œuvres par sa mère à la municipalité[155].

photographie du clocher de la cathédrale Sainte-Cécile
Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.
photographie de l'intérieur du cloître de la collégiale Saint-Salvi
Cloître de la collégiale Saint-Salvi.

La cathédrale Sainte-Cécile place Sainte-Cécile a été édifiée entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle par les évêques d'Albi devenus seigneurs d'Albi après la croisade contre les Albigeois[156]. C'est un chef-d'œuvre du gothique méridional grâce à son architecture unique de brique et son décor intérieur constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France[157]. La cathédrale présente des dimensions importantes avec 114 mètres de long, 35 mètres de large et 40 mètres de haut[158]. Les tours du clocher se dressent à 78 mètres de haut. l'entrée se fait sur le côté dans la nef et non par le portail d'entrée sous le clocher à cause du manque de place. La cathédrale a été restaurée au XIXe siècle par l'architecte César Daly qui suréleva les murs et les contreforts de sept mètres[159]. D'autres modifications ont été faites au XVe siècle avec la porte Dominique de Florence et le porche ou baldaquin du XVIe siècle. En 1948, la cathédrale est élevée au rang de basilique. La place qui entoure la cathédrale Sainte-Cécile est la place du même nom qui a été réaménagée avec de nombreux espaces piétons en 2005.

La collégiale Saint-Salvi , rue Mariès, est la plus vieille église d'Albi élevée en l'honneur de saint Salvi, le premier évêque d'Albi au VIe siècle. l'ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique. Son architecture a longtemps été modifiée du XIe au XVIIIe siècle. Elle possède un cloître du XIIe siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du XIe siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d'un couronnement en brique surmonté d'une échauguette dite tour du guetteur, d'allure florentine[160].

Albi possède aussi des églises plus modernes :

Albi possède aussi de nombreuses chapelles :

  • la chapelle du centre hospitalier spécialisé Pierre Jamet, rue de Lavazière ;
  • la chapelle du couvent des Dominicaines, rue de la République ;
  • la chapelle du Grand Séminaire, rue de la République ;
  • la chapelle de l'hôpital général, place de Lapérouse ;
  • la chapelle du lycée Lapérouse, rue Émile Grand ;
  • la chapelle Sainte-Carême, rue Sainte-Carême ;
  • la chapelle Saint-Jean de Veyrières, rue Paul Claudel ;
  • la chapelle Saint-Joseph, rue Négo Danos ;
  • la chapelle Saint-Martin, rue Jean Rieux ;
  • le temple protestant, rue Fontvieille (temple réformé d'Albi). l'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2015[164] ;
  • l'assemblée évangélique action chrétienne, rue Gaspard Monge ;
  • l'église évangélique baptiste, rue de la Curveillère ;
  • l'église évangélique, place Stalingrad ;
  • l'église évangélique protestante, rue Marranel ;
  • la salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue des 3 buissons.

Équipements culturels

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Centre d'art Le LAIT aux Moulins Albigeois.

Le musée Toulouse-Lautrec est un musée consacré aux œuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec né à Albi. Le musée retrace l'ensemble de l'œuvre de l'artiste de sa première composition sur les chevaux jusqu'à sa dernière toile, Un examen à la faculté de Paris en passant par des œuvres majeures comme Au salon de la rue des Moulins[165].

Le musée Lapérouse.

Albi possède un autre musée important : le musée Lapérouse. Il regroupe la collection de l'explorateur Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse du XVIIIe siècle. Les collections permettent d'avoir un aperçu de la connaissance du monde avant Lapérouse, jusqu'au navigateur Cook, puis de l'après Lapérouse[166].

La ville héberge aussi un centre d'art Le centre d’art Le Lait, laboratoire de recherches consacré à la création contemporaine et sa transmission : production d’œuvres inédites, films documentaires, expositions, éditions, conférences, colloques et ateliers. Le Laboratoire Artistique International du Tarn, a déjà accueilli de nombreux créateurs émergents et des artistes de renommée internationale comme Daniel Buren, Claude Lévêque, Chen Zhen[167].

On trouve également un musée unique de miniatures dans le quartier de la Madeleine. Le Musée Académie des Miniatures présente une collection originale de vitrines réalisées à l'échelle 1/7e par l'artiste Annie Jaurès. Bien implanté dans le paysage culturel et artistique de la ville, ce lieu insolite propose aussi des ateliers, des soirées lecture ou thématiques et des événements originaux[168].

La ville possède un centre national de création musicale, le GMEA. Côté milieu associatif, on trouve Pollux Association, Le local à bohème[169].

Photographie de la place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan
Place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan.
photographie de la façade avant du théâtre
Le théâtre municipal d'Albi.

Il existe deux théâtres à Albi. Le grand théâtre des Cordeliers, inauguré en 2014, dispose de trois salles mais aussi d'un restaurant au sommet et d'un parking souterrain. Il sert parfois de salle de congrès[170]. Le théâtre municipal d'Albi date pour sa part de 1893.

Albi possède trois cinémas. Le cinéma des Cordeliers, premier multiplexe du Tarn, a ouvert ses portes en . Il dispose de 8 salles et est équipé pour la 3D. Les deux autres cinémas, le Lapérouse et la salle Arcé, sont plutôt orientés art et essai[171]. L'ancien cinéma le Tivoli situé place Fernand-Pelloutier a fermé ses portes pour laisser place au Cordeliers.

Bibliothèques

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La ville d'Albi propose un réseau de bibliothèques constitué de la médiathèque Pierre-Amalric, de la bibliothèque de Cantepau et du médiabus. Par ailleurs, la médiathèque Pierre Amalric conserve la Mappa mundi, une des plus anciennes représentations du monde, datant du haut Moyen Âge. Elle est en possession des Albigeois depuis plus de 1 300 ans et est inscrite depuis 2015 comme Mémoire du Monde par l'UNESCO[172].

Espaces verts

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photographie d'une statue en bronze de Lapérouse, debout en costume
Statue de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse au square Lapérouse.

Albi possède de nombreux espaces verts ainsi que deux bases de loisir. Le square Lapérouse situé sur la place du même nom au sud de la ville est un petit jardin public construit en hommage à Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, un grand voyageur qui a parcouru de nombreux pays exotiques. Le Jardin national est un autre jardin public situé au sud de la place du Vigan. Il est constitué de formes géométriques mêlant perspectives et chemins de promenade. Il possède un bassin circulaire central et un kiosque à musique. Les jardins du Palais de le Berbie sont des jardins de style renaissance situés autour du palais de la Berbie, l'ancien palais épiscopal d'Albi. Ce sont d'anciens jardins en terrasses datant du XIIe siècle. Enfin, le parc Rochegude est un parc de quatre hectares possédant un hôtel du XVIIIe siècle et un petit cours d'eau. Il possède aussi le buste de l'amiral Rochegude.

Depuis 2002, Albi est récompensée par quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[173].

La ville possède aussi deux bases de loisirs situées le long du Tarn : La base de loisirs de Cantepau et celle de Pratgraussals[174].

Depuis 1997, les services municipaux embellissent la ville grâce à des compositions florales renouvelées chaque année[175].

Vie militaire

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Unités ayant été stationnées à Albi :

Personnalités liées à la commune

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photographie en noir et blanc de Toulouse-Lautrec habillé en noir avec sa canne et son chapeau melon
Henri de Toulouse-Lautrec, né à Albi en 1864.

Parmi les personnalités les plus célèbres d'Albi, on trouve le peintre Henri de Toulouse-Lautrec, l'explorateur Jean-François Galaup de La Pérouse, le marquis Henri Pascal de Rochegude, Henri Pistre prêtre surnommé « le Pape du rugby », Jean-Joseph Moussaron, archevêque sous l'Occupation et Juste parmi les Nations et saint Eugène de Carthage. Notons également que l'ancien Président de la République Française, Georges Pompidou, a fait toutes ses études à Albi (cité dans l'énigme Pompidou et de Gaulle D'Arnaud Teyssiee Tempus éd.).

Héraldique, logotype et devise

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Héraldique et devise

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  • Les armes d'Albi se blasonnent ainsi : De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonné de sable, ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, sénestrée en chef d'un soleil du même et adextrée d'une lune en décours d'argent.
  • Devise : La devise de la ville est Stat baculus vigilatque leo turresque tuetur ce qui signifie « La croix est levée, le lion veille et protège les tours ». Elle date de 1764. La croix fait allusion à la croix archiépiscopale des armes de la ville.

Le blason de la ville est constitué de :

  • un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée ;
  • un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des comtes de Toulouse, puis du Languedoc ;
  • un léopard placé sur ce mur, symbole de la force.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Albi comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
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