« Bernard Barbier (ingénieur) » : différence entre les versions
m typo |
Ajout du chapitre Publication |
||
Ligne 19 : | Ligne 19 : | ||
En janvier 2014, conformément aux règles de la haute fonction publique, il quitte son poste de haut fonctionnaire pour être recruté par la Sogeti en tant que conseiller spécial pour la cybersécurité et la cyberdéfense<ref name="Sogeti">[http://www.fr.sogeti.com/sites/default/files/Documents/Presse/CP_Nomination_Bernard_Barbier.pdf Communiqué de presse de nomination, Sogeti]</ref>{{,}}<ref name="lemonde20140114">{{article |prénom1=Nathalie |nom1=Guibert |url texte=http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/14/l-ex-monsieur-grandes-oreilles-de-la-dgse-part-dans-le-prive_4347510_3234.html | titre=L'ex-M. Grandes Oreilles de la DGSE part dans le privé |sous-titre= |extrait= |jour=14 |mois=janvier |année=2014 |consulté le=27/9/2014 |ISBN= |périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde}}</ref>, avec l'aval de la commission de déontologie de l’État<ref name="Sogeti" />. |
En janvier 2014, conformément aux règles de la haute fonction publique, il quitte son poste de haut fonctionnaire pour être recruté par la Sogeti en tant que conseiller spécial pour la cybersécurité et la cyberdéfense<ref name="Sogeti">[http://www.fr.sogeti.com/sites/default/files/Documents/Presse/CP_Nomination_Bernard_Barbier.pdf Communiqué de presse de nomination, Sogeti]</ref>{{,}}<ref name="lemonde20140114">{{article |prénom1=Nathalie |nom1=Guibert |url texte=http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/14/l-ex-monsieur-grandes-oreilles-de-la-dgse-part-dans-le-prive_4347510_3234.html | titre=L'ex-M. Grandes Oreilles de la DGSE part dans le privé |sous-titre= |extrait= |jour=14 |mois=janvier |année=2014 |consulté le=27/9/2014 |ISBN= |périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde}}</ref>, avec l'aval de la commission de déontologie de l’État<ref name="Sogeti" />. |
||
== Publication == |
|||
* {{ouvrage |prénom1= Quentin|nom1=Michaud |prénom2=Olivier |nom2=Kempf |préface=Bernard Barbier |titre=L'Affaire Edward Snowden : une rupture stratégique |éditeur=[[Economica]] |jour=4|mois=12|année=2014 |isbn=978-2717867534}} |
|||
== Notes et références == |
== Notes et références == |
Version du 10 décembre 2014 à 00:57
Bernard Barbier, né en , est ingénieur de formation, expert en cryptographie et en interception des communications. Il a occupé des postes de direction, d'abord au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) puis à la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), dont il a notamment assuré la direction technique pendant sept ans, de 2006 à 2013. Depuis 2014, il est conseiller pour la cybersécurité et la cyberdéfense auprès du président du groupe Sogeti.
Biographie
Enfance et formation
Fils d'agriculteurs, né à Yèvre, un village du Loiret, Bernard Barbier travaille dans une volaillerie dès l'âge de quatorze ans[1].
Sur les conseils de son instituteur à ses parents, il poursuit ses études pour obtenir son baccalauréat et intégrer en l'École Centrale Paris[1].
Carrière
Il commence sa carrière au CEA, au sein de la prestigieuse Direction des applications militaires (DAM), de 1977 jusqu'à 1989. Il y est notamment chargé du déploiement du programme d'équipement des super-calculateurs nécessaires aux calculs de simulation de l'arme nucléaire française.
En 1989, il intègre la DGSE en tant que directeur du service de cryptographie, puis comme directeur de la recherche technologique[2].
Il devient en 1996 chef du département Système du Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information (LETI), à nouveau au sein du CEA. Il prend la direction du LETI, l'un des tous premiers laboratoires mondiaux de microélectronique et de nanotechnologie.
En , Bernard Barbier est nommé à la tête de la direction technique de la DGSE[3],[4], la direction la plus étoffée (plus de 2 000 agents sur un total de 6 000), en charge des interceptions des communications électroniques[5],[6]. À ce poste, il oriente le développement sur l'intégration des technologies les plus pointues à des fins de sécurité nationale. Il obtient de la présidence un renforcement sans précédent des moyens de renseignement technique français[7]. Il est l'homologue du général Keith Alexander, le patron de la NSA américaine[5].
En janvier 2014, conformément aux règles de la haute fonction publique, il quitte son poste de haut fonctionnaire pour être recruté par la Sogeti en tant que conseiller spécial pour la cybersécurité et la cyberdéfense[8],[9], avec l'aval de la commission de déontologie de l’État[8].
Publication
- Quentin Michaud et Olivier Kempf (préf. Bernard Barbier), L'Affaire Edward Snowden : une rupture stratégique, Economica, (ISBN 978-2717867534)
Notes et références
- Laurance N'Kaoua, « Bernard Barbier, de l'ombre de la DGSE à la lumière chez Sogeti », Les Échos, (lire en ligne)
- Jacques, « Sogeti recrute l'ancien directeur technique de la DGSE », Le Monde informatique, (lire en ligne)
- http://www.intelligenceonline.com/search/search.aspx?type=&rub=&can=11&page=2&keywords=bernard+barbierprend la tête de la Direction technique de la DGSE
- Décret portant nomination
- Nathalie Guibert, « Ecoutes : Bernard Barbier, le « Monsieur Grandes Oreilles » français », Le Monde, (lire en ligne)
- Reynald Fléchaux, « Le directeur technique de la DGSE rejoint Sogeti », Silicon.fr, (lire en ligne)
- Rémy Maucourt, « DGSE: quand les espions cherchent des ingénieurs », L'Usine nouvelle, (lire en ligne)
- Communiqué de presse de nomination, Sogeti
- Nathalie Guibert, « L'ex-M. Grandes Oreilles de la DGSE part dans le privé », Le Monde, (lire en ligne)