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===Les jeunes années===
===Les jeunes années===
A l'âge de six ans, son père lui apprend à jouer du violon. En l'espace de deux ans, le garçon compose des chansons et des danses. À neuf ans, il commence l'étude du violoncelle.Isaac est à ce moment le chantre permanent de la synagogue locale. Il peut se permettre de payer pour que son fils prenne les leçons du célèbre violoncelliste Bernhard Breuer. Trois ans plus tard, Jacob interprète ses propres compositions, dont les difficultés techniques impressionne son maître. Avec son frère Julius (violon) et sa sœur Isabella (piano), Jacob joue en trio dans des dancings locaux, des auberges et des cafés Ils y interprètent de la musique de danse populaire et des arrangements d'opéra. En 1833, Isaac décide que les deux plus talentueux de ses enfants, Julius (alors âgé de 18 ans) et Jacob (14 ans) doivent quitter la scène musicale provinciale de Cologne pour étudier à Paris. Avec le soutien généreux des mélomanes locaux et de l'orchestre municipal, avec qui ils ont donné un concert d'adieu le 9 octobre, les deux jeunes musiciens, accompagnés de leur père, font un voyage de quatre jours à Paris en novembre 1833.


===Le violoncelliste virtuose===
===Le violoncelliste virtuose===

Version du 10 juillet 2018 à 12:02

Jacques Offenbach
Description de cette image, également commentée ci-après
Offenbach par Nadar (1878).
Surnom Le Petit Mozart des Champs-Élysées
Nom de naissance Jacob Offenbach
Naissance
Cologne Rhénanie-du-Nord-Westphalie
Décès (à 61 ans)
Paris (France)
Lieux de résidence Paris, Étretat
Activité principale Compositeur, violoncelliste
Style Musique romantique
Activités annexes Directeur de la musique à la Comédie-Française, directeur de théâtre
Lieux d'activité Paris, Vienne
Années d'activité 1838 - 1880
Collaborations Ludovic Halévy, Henri Meilhac
Éditeurs Brandus, Heugel, Choudens
Formation Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
Élèves Léo Delibes
Distinctions honorifiques
Chevalier de la Légion d'honneur[1]

Œuvres principales

Scènes principales

Jacques (Jacob) Offenbach est un compositeur et violoncelliste français d'origine allemande[2], né le à Cologne et mort le à Paris.

Biographie

Origines

Jacob Offenbach naît en 1819 à Cologne dans le Grand-Duché du Bas-Rhin qui à cette époque, faisait partie de la Prusse. Sa maison natale se trouve sur le Großen Griechenmarkt, proche de la place qui porte maintenant son nom, l'Offenbachplatz. Il est le deuxième fils et le septième des dix enfants d'Isaac Juda Offenbach né Eberst (1779-1850) [3] et de son épouse Marianne, née Rindskopf (vers 1783-1840). Isaac, issu d'une famille de musiciens, abandonne son métier de relieur et gagne sa vie itinérante comme chantre dans les synagogues et violoniste dans les cafés. Il est connu sous le nom de der Offenbacher, d'après sa ville natale, Offenbach-sur-le-Main, près de Francfort-sur-le-Main. En 1808, en vertu du décret de Bayonne, il adopte Offenbach comme patronyme. En 1816, il s'établit à Cologne, où il devient professeur, donnant des leçons de chant, de violon, de flûte et de guitare, ainsi que la composition musicale.

Les jeunes années

A l'âge de six ans, son père lui apprend à jouer du violon. En l'espace de deux ans, le garçon compose des chansons et des danses. À neuf ans, il commence l'étude du violoncelle.Isaac est à ce moment le chantre permanent de la synagogue locale. Il peut se permettre de payer pour que son fils prenne les leçons du célèbre violoncelliste Bernhard Breuer. Trois ans plus tard, Jacob interprète ses propres compositions, dont les difficultés techniques impressionne son maître. Avec son frère Julius (violon) et sa sœur Isabella (piano), Jacob joue en trio dans des dancings locaux, des auberges et des cafés Ils y interprètent de la musique de danse populaire et des arrangements d'opéra. En 1833, Isaac décide que les deux plus talentueux de ses enfants, Julius (alors âgé de 18 ans) et Jacob (14 ans) doivent quitter la scène musicale provinciale de Cologne pour étudier à Paris. Avec le soutien généreux des mélomanes locaux et de l'orchestre municipal, avec qui ils ont donné un concert d'adieu le 9 octobre, les deux jeunes musiciens, accompagnés de leur père, font un voyage de quatre jours à Paris en novembre 1833.

Le violoncelliste virtuose

Bouffes-Parisiens, Champs-Élysées

La salle Choisel

Orphée aux enfers

Les années 1860

La guerre de 1870 et ses conséquences

Les dernières années

Ancien article en cours de correction

Le jeune Jacob révèle très jeune ses dons pour le violoncelle, ce qui conduit son père à lui faire poursuivre dès 1833 ses études musicales à Paris, seule ville où un artiste juif peut à l'époque faire carrière[4]. Offenbach est admis à titre dérogatoire au Conservatoire de Paris, dans la classe de violoncelle d'Olivier-Charlier Vaslin. Indiscipliné, il quitte l'établissement au bout d'un an pour rejoindre l'orchestre de l'Ambigu-Comique, puis celui de l'Opéra-Comique. Ayant francisé son prénom en « Jacques », il mène parallèlement une carrière de soliste virtuose. En 1847, il devient directeur musical de la Comédie-Française, grâce à la notoriété acquise par ses mélodies. En 1844, après s'être converti au catholicisme, il se marie avec Hérminie Marie Manuela de Alcain [Alcan] (1826-1887) qui lui donnera cinq enfants[5]. Il crée en 1855 son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens, situés sur les Champs-Élysées, afin d'y faire exécuter ses œuvres. Il travaille entre autres avec les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy et y engage ses interprètes fétiches, Hortense Schneider et Jean Berthelier.

Émule de Rossini et de Mozart, il est le créateur de l'opéra bouffe français, que l'on confondra par la suite avec l'opérette, genre dans lequel il excelle également mais dont on doit la paternité à son rival – et néanmoins ami – le compositeur-interprète Hervé. Parmi la centaine d'œuvres qu'il compose en 40 ans d'activité, plusieurs sont devenues des classiques du répertoire lyrique, d’Orphée aux Enfers (1858), son premier grand succès, grâce notamment à son « galop » infernal[6], aux Contes d'Hoffmann (1881), en passant par La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein (1867) ou Les Brigands (et le fameux « bruit de bottes » des carabiniers qui arrivent « toujours trop tard ») (1869). Son succès populaire est l'objet de nombreuses jalousies et critiques. C'est ainsi que Théophile Gautier propage son image de jettatore (jeteur de sorts) qu'il avait lui-même créée[4].

La guerre franco-prussienne de 1870 met brutalement fin à cette « fête impériale » dont Offenbach est devenu en quinze ans l'une des figures emblématiques. Cible d'attaques virulentes des deux côtés du Rhin en raison de son origine germanique (les uns l'accusant d'être un traître, les autres un espion), il quitte Paris quelques jours avant que l'armée prussienne n'en commence le siège (19 septembre 1870). Durant l'année qui suit, on le retrouve à Bordeaux, à Milan, à Vienne ou encore à Saint-Sébastien[7].

Tombe de Jacques Offenbach au Cimetière de Montmartre.

Il est de retour à Paris en mai 1871, mais l'heure n'est plus à l'humour bouffon, et son Boule-de-neige, créé aux Bouffes-Parisiens (d'après Barkouf), en fait les frais, tout comme son opéra-comique Fantasio, d'après la pièce homonyme de Musset. Il lance alors un nouveau genre, l'« opéra bouffe-féerie » : grâce à quoi Le Roi Carotte, écrit sur un livret de Victorien Sardou, attire à nouveau les foules au théâtre de la Gaîté, dont Offenbach prend la direction en juin 1873. Ses capacités de gestionnaire sont néanmoins inversement proportionnelles à ses qualités artistiques : le coût exorbitant des productions (par exemple le canon géant dans Le Voyage dans la Lune ou les costumes de La Haine) le conduit à la faillite en 1875. Il règle ses dettes grâce à sa fortune personnelle et en donnant une tournée de concerts aux États-Unis en 1876.

Toujours à l'affût des aspirations du public, il adopte avec succès la mode de l'opéra-comique patriotique ou historique dans lequel Charles Lecocq est passé maître depuis l'immense succès de La Fille de madame Angot (1873), et compose Madame Favart (1878), puis La Fille du tambour-major (1879), qui demeure l'une de ses œuvres les plus populaires.

Offenbach meurt des suites de la goutte dans la nuit du 4 au , à 3 heures et demie, au 8 boulevard des Capucines. Son décès survient quatre mois avant la création de son opéra fantastique Les Contes d'Hoffmann, alors en répétitions à l'Opéra-Comique[8]. Le compositeur ne pensait pas que cet ouvrage allait lui apporter enfin la reconnaissance officielle à laquelle il avait aspiré tout au long de sa carrière, et devenir l'un des opéras français les plus joués au monde[9].

Il est enterré au cimetière de Montmartre (9e division). Sa tombe, réalisée par Charles Garnier, est ornée d'un buste à son effigie dû au sculpteur Jules Franceschi[10],[11].

Postérité

Caricature de Jacques Offenbach par Édouard Riou & Nadar

La popularité d'Offenbach s'est manifestée, dès son époque, par l'adaptation de nombre de ses thèmes musicaux par d'autres compositeurs. Une importante quantité de musiques de danse (quadrilles, polkas, valses) a ainsi été fournie par les « arrangeurs » de l'époque, parmi lesquels Arban, Louis-Antoine Jullien, Olivier Métra, Philippe Musard, Léon Roques ou Isaac Strauss.

D'autres arrangements ont été réalisés dans des circonstances particulières, comme les ouvertures « de concert », bien plus développées que les originales, souvent spécialement composées pour les créations autrichiennes des œuvres d'Offenbach, ou Les Contes d'Hoffmann, laissés inachevés à la mort du compositeur et « complétés » par plusieurs musiciens tels Ernest Guiraud, Raoul Gunsbourg, Karl-Fritz Voigtmann ou Fritz Œser avant que les partitions d'origine ne soient retrouvées par les musicologues Michael Kay et Jean-Christophe Keck dans les années 1990.

Cette habitude ne s'est pas démentie au fil des siècles, notamment pour le ballet, le plus célèbre étant la Gaîté parisienne composé par Manuel Rosenthal pour les Ballets russes en 1938.

Parmi les principales adaptations, on peut citer :

Œuvre

Principales œuvres scéniques

.

Mélodies
Musique symphonique
  • Grande scène espagnole, op. 22 (1840, manuscrit inédit)
  • Concerto pour violoncelle et orchestre « Concerto militaire » (1847-1848)
  • Polka des mirlitons pour cornet, trois mirlitons et orchestre (1857)
  • Offenbachiana, pot-pourri (1876)
  • Offenbach-Waltz ou American Eagle Waltz pour cornet à pistons et orchestre (1876)
Musique pour violoncelle
Musique pour piano
  • Le Décaméron dramatique, « album du Théâtre-Français », danses pour piano dédiées aux comédiennes de la Comédie-Française (1854) [7]
  • Les Arabesques (1841-1852)
  • Les Roses du Bengale, six valses sentimentales (1844)

Publications

  • Jacques Offenbach, Offenbach en Amérique. Notes d'un musicien en voyage, 1877
  • Arnold Mortier, Les Soirées parisiennes de 1874, 1875 - Préface de J. Offenbach

Analyse de l'œuvre

Peut-on effectuer aujourd'hui une analyse de l'œuvre du compositeur? Jean-Christophe Keck préconisait la parution critique des ouvrages, puisque « Ce n’est qu’à ce moment que les musicologues auront en main un matériel leur permettant de s’exprimer sérieusement sur Offenbach. »[16]

Étendue de l'œuvre

D'après le musicologue Jean-Christophe Keck, directeur de l'Offenbach Édition Keck (OEK)[17], le catalogue de Jacques Offenbach compte plus de 650 opus[18], dont environ 100 ouvrages lyriques[19] mais aussi « de nombreuses pièces de musique de chambre, de musique de danse, ou encore de grands tableaux symphoniques ou concertants »[18]. Parmi celles-ci on peut citer, par exemple, sa mélodie Espoir en Dieu (1851, réécrite plus tard pour soprano solo et chœur), son ballet Le Papillon (1860) ou encore sa musique de scène pour La Haine (1874), drame de Victorien Sardou.

État des sources

À la mort de Jacques Offenbach, c'est à son fils Auguste que revenait naturellement la charge de veiller sur l'œuvre de son père mais lui-même meurt le 7 décembre 1883, trois ans après son père. À la mort d'Herminie, l'épouse de Jacques Offenbach, les manuscrits restent dans la famille, cachés, jusqu'à ce qu'en 1938 Jacques Brindejont-Offenbach en fasse un rapide inventaire dans sa biographie Offenbach, mon grand-père. L'accès à ces archives a donc été longtemps impossible et Jean-Claude Yon dans sa biographie note que « La situation actuelle est du reste à peine plus favorable. »[20].

Nombre de partitions originales d'Offenbach n'ont pas survécu, ce qui explique la diversité des orchestrations utilisées au cours du XXe siècle, la seule référence étant la partition chant-piano, quand celle-ci était publiée et qui servait traditionnellement de conducteur pour le chef d'orchestre. Depuis les années 1990, les éditions Boosey & Hawkes ont entrepris la publication de l'intégralité des œuvres du compositeur (partitions d'orchestre, chant-piano et livret) au travers de l'Offenbach Édition Keck (OEK). Ces matériels critiques donnent également des indications sur la genèse et les différentes versions de chaque œuvre. En 2010, seules 26 œuvres lyriques ont été éditées[21].

Le , alors qu'on la croyait détruite, la partition d'orchestre de l'opéra fantastique Les Contes d'Hoffmann a été retrouvée dans les archives de l'Opéra de Paris. Cette partition, créée le , avait disparu dans l'incendie de la salle Favart, le  ; la partition de la version allemande fut également réduite en cendres lors de l'incendie du Ringtheater de Vienne, en décembre 1881, conférant à l'œuvre une réputation « maudite ».

Le 3 mars 2009, le bâtiment des archives municipales de Cologne, où étaient conservés plusieurs manuscrits originaux d'Offenbach ainsi que la partition autographe du Tristan und Isolde de Richard Wagner, s'effondre causant la perte de nombreux documents[22].

Citations et avis

  • Le 18 mars 1857, après une soirée passée aux Bouffes-Parisiens, Léon Tolstoï note : « Une chose véritablement française. Drôle. »[23]
  • En 1869, Richard Wagner — qui, après avoir loué son confrère, s'est fâché avec lui suite aux caricatures dont il avait fait les frais — écrit dans ses Souvenirs sur Auber : « Offenbach possède la chaleur qui manque à Auber ; mais c'est la chaleur du fumier ; tous les cochons d'Europe ont pu s'y vautrer. »[24]
  • En 1876, Albert Wolff écrit dans la préface de Notes d'un musicien en voyage, publié par Offenbach à son retour des États-Unis : « […] Il y a de tout dans son inépuisable répertoire : l’entrain qui soulève une salle, les gros éclats de rire qui plaisent aux uns, l’esprit parisien qui charme les autres et la note tendre qui plaît à tous, parce qu’elle vient du cœur et va droit à l’âme. »[25]

Discographie sélective

Bien des œuvres d'Offenbach ne sont plus jouées en France. Les « grands classiques » mis à part, seuls des extraits sont en général disponibles. Certaines ne sont même disponibles que dans des adaptations en langue étrangère tel Robinson Crusoé, une des rares œuvres du compositeur créée à l'Opéra-Comique, uniquement en version anglaise (direction Alun Francis chez Opéra Rara).

Néanmoins, depuis la mise en chantier de l'édition critique chez Boosey & Hawkes, on assiste à la publication de nouveaux enregistrements ou d'enregistrements historiques, la plupart réalisés par l'ORTF dans les années 1950-1960, jusque lors indisponibles.

Œuvres originales

Parmi les enregistrements historiques reparus en CD dans les années 1980, la plupart sont des productions de l'ORTF. Parmi elles :

  • Barbe-Bleue avec Henri Legay, Christiane Gayraud, Aimé Doniat, René Terrasson, Jean Doussard (dir.) – Bourg
  • Barbe-Bleue avec Anna Ringart, Janine Capderou, Michel Sénéchal, Jean Giraudeau, Luis Masson, Michel Fusté-Lambezat (dir.) et Pépito avec Mady Mesplé, Yves Bisson, Albert Voli. Catherine Comet (dir.) – UORC
  • Les Bavards et Ba-ta-clan avec Lina Dachary, Huguette Boulangeau, Aimé Doniat, Raymond Amade, René Terrasson, Marcel Couraud (dir.) – Erato, 1967
  • La Belle Hélène avec Danièle Millet, Charles Burles, Jean-Christophe Benoît, Michel Dens, Jean-Pierre Marty (dir.) – EMI, 1970
  • La Chanson de Fortunio, Lischen et Fritzchen et La Leçon de chant électromagnétique avec Lina Dachary, Freda Betti, Michel Hamel, Joseph Peyron, Jean-Claude Hartemann (dir.) – Bourg
  • La Chanson de Fortunio et Madame l'Archiduc avec Lina Dachary, Jeannette Levasseur, Dominique Tirmont, Pierre Miguel, Jean-Claude Hartemann (dir.) – Musidisc
  • Le Château à Toto et L'Île de Tulipatan avec Lina Dachary, Monique Stiot, Raymond Amade, Dominique Tirmont, Joseph Peyron (dir.) – EJS
  • La Créole avec Huguette Boulangeot, Lina Dachary, Aimé Doniat, Michel Hamel, Marcel Cariven (dir.) – Bourg (version révisée par George Delance et Albert Willemetz en 1934[26])
  • Croquefer ou le Dernier des paladins et Tromb-al-ca-zar, Alfred Walter (dir.) – TPL
  • L'Île de Tulipatan ; Pomme d'Api, Emmanuel Koch (dir.) – TPL
  • Croquefer ou le Dernier des paladins, Les Deux Aveugles et Le Violoneux, Louis-Vincent Bruère (dir.) – Bourg
  • Geneviève de Brabant, Marcel Cariven (dir.) – Bourg
  • La Fille du tambour-major, avec Christiane Harbell, Étienne Arnaud, Louis Musy, Richard Blareau (dir.) – Accord, 1962
  • Madame Favart, avec Suzanne Lafaye, Lina Dachary, Camille Maurane, Joseph Peyron, Marcel Cariven (dir.) – Musidisc
  • La Périchole avec Suzanne Lafaye, Raymond Amade, Raymond Noguera, Igor Markevitch (dir.) – EMI, 1959
  • Le Pont des soupirs[27] avec Claudine Collart, Monique Stiot, Michel Hamel, Aimé Doniat, Joseph Peyron, Jean Doussard (dir.) – Bourg

Une Anthologie d'enregistrements rares (début du XXe siècle) en 4 volumes est parue également aux éditions Forlane en 1997.

Le chef d'orchestre Michel Plasson a été le premier à réenregistrer avec des distributions prestigieuses les grandes œuvres d'Offenbach dans les années 1970-1980, la plupart chez EMI :

Parmi les autres enregistrements « modernes », on peut citer :

Le chef d'orchestre Marc Minkowski a entrepris depuis une dizaine d'années l'enregistrement de plusieurs œuvres-maîtresses, mises en scène par Laurent Pelly et basées sur le travail d'éditions critiques :

Parmi les œuvres instrumentales, on peut citer :

  • Concerto pour violoncelle et orchestre « Concerto militaire », Jérôme Pernoo (violoncelle) – Archiv Produktion, 2006
  • Ballade symphonique, Jean-Christophe Keck (dir.), Orchestre national de Montpellier – Accor, 2006
Ouvertures, préludes et mélodrames (La Vie parisienne, Barbe-Bleue, Les Bergers, Ba-ta-clan, La Périchole, Orphée, Sur un volcan, Souvenirs d'Aix-les-Bains).
  • Le Papillon, Richard Bonynge (dir.) – Decca, 1973
  • Cello Concertos – CPO, 2004, (EAN 0761203706921).
Les miniatures Deux âmes au ciel, Introduction et Valse mélancolique et La Course en traîneau, originellement pour piano, sont orchestrées par Heinz Geese.
La plupart des œuvres de ce disque sont des réductions pour piano.

Adaptations

La Gaîté parisienne est certainement l'adaptation la plus enregistrée (d'où généralement une confusion du public avec l'œuvre originale d'Offenbach).

On peut citer :

  • Manuel Rosenthal (dir.), Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, EMI Classics ;
  • Arthur Fielder (dir.), Boston Pops Orchestra, RCA, 1954 ;
  • Herbert von Karajan (dir.), Philharmonia Orchestra, EMI Classics ;
  • Lorin Maazel (dir.), Orchestre national de France, Sony, 1980 ;
  • Charles Munch (dir.), New Philharmonia Orchestra, Decca, 1964 ;
  • André Previn (dir.), Orchestre symphonique de Pittsburgh, Philips Classics, 1994 ;
  • Yutaka Sado (dir.), Orchestre philharmonique de Radio-France, Warner, 2006 ;
Autres adaptations
  • Offenbachiana (+ Gaîté parisienne), Manuel Rosenthal (dir.), Orchestre de l'Opéra de Monte-Carlo, Naxos, 1997
  • Offenbachiana, Manuel Rosenthal (dir.), Orchestre de l'Opéra de Paris, Accord, 2002
  • Operetten Zauber, Josef Drexler (dir.), Orchester der Wiener Staatsoper, Elite Special, 2005 – Enregistrement de l’Offenbachiana de 1869.
  • La Belle Hélène, ballet (+ Gaîté parisienne), Robert Blot (dir.), Orchestre de l'Opéra de Paris, EMI Classics, 1957
  • Offenbach Overtures, Bruno Weil (dir.), Wiener Symphoniker, Sony, 1993 – Ouvertures de concert et ouvertures originales.
  • Offenbach in America, Arthur Fielder (dir.), Boston Pops Orchestra, RCA, 1956 – Ouvertures de concert et musique de danse.
  • Folies dansantes chez Jacques Offenbach, Jean-Christophe Keck (dir.), Solistes de l'Orchestre Pasdeloup, Orphée 58, 2008 – Quadrilles et fantaisies par Strauss, Métra, Marx et Dufils.
  • Offenbach : Hommage Mécanique, Malibran CDRG 214, 2016 - Suites de danses (quadrilles, valses, polkas...) par Strauss, Dufils, Métra, Arban... sur des œuvres telles que Orphée aux Enfers, La Chatte métamorphosée en Femme, Le Papillon, Barbe-Bleue, La Vie parisienne, La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Diva, Le Roi Carotte, La Marocaine...
  • Christopher Columbus, opéra bouffe en 4 actes, livret en anglais de Don White, Opéra Rara, 1977
    Pastiche reprenant des extraits d'œuvres rares d'Offenbach (entre autres, Le Docteur Ox, La Princesse de Trébizonde, Fantasio, La Boîte au lait, Maître Peronilla, Vert-Vert, Les Bergers, Les Braconniers, La Boulangère a des écus, La Créole, Les Trois Baisers du Diable, Dragonette, etc.) auxquels les paroles sont substituées pour illustrer l'intrigue.

Bibliographie

Source

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Claude Yon, Jacques Offenbach, coll. « Biographies », Gallimard, Paris, 2000.

Biographies

  • André Martinet, Offenbach, sa vie et son œuvre, Dentu, Paris, 1887 sur archive.org.
  • Siegfried Kracauer, Offenbach ou le Secret du second Empire, Paris, 1937.
  • Florian Bruyas, Histoire de l'opérette en France, 1855-1965, E. Vitte, 1974.
  • Robert Pourvoyeur, Offenbach, Paris, Seuil, coll. « Solfèges », , 254 p. (ISBN 2-02-014433-6, OCLC 32895410)
  • Claude Dufresne, Offenbach ou la Joie de vivre, Perrin, 1998.
  • Jean-Claude Yon, Jacques Offenbach, coll. « Biographies », Éditions Gallimard, Paris, 2000.
  • Philippe Luez, Jacques Offenbach, musicien européen, Anglet, Séguier, 2001.
  • Jean-Claude Yon, « Jacques Offenbach » dans : Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle (Joël-Marie Fauquet, dir.), Fayard, 2003 (ISBN 2-213-59316-7).

Article connexe

  • Synagogue Nazareth à Paris. Le compositeur Jacques Offenbach, à son arrivée à Paris, y a été chargé, avec son frère, « de la formation et de la direction du chœur » durant 6 mois à partir du [30].

Liens externes

Notes et références

  1. Le 13 août 1861, « Cote LH/2011/54 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Il obtient sa naturalisation le 14 janvier 1860.
  3. (de)Isaac Judas Eberst, Katalog der Deutschen Nationalbibliothek
  4. a et b Jean-Claude Yon, « Actualité de Jacques Offenbach », émission Concordance des temps sur France Culture, 8 septembre 2012.
  5. [https://www.musicologie.org/Biographies/o/offenbach_jacques.html Jacques Offenbach 1819-1880
  6. Détourné plus tard en french cancan, danse spectacle totalement étrangère à Offenbach.
  7. a b c d e f g h et i Jean-Claude Yon, Jacques Offenbach.
  8. Ces circonstances expliquent les modifications radicales que l'œuvre a subies dès sa création sur ordre du directeur de l'Opéra-Comique. Il faudra près d'un siècle et les travaux de plusieurs musicologues pour retrouver la forme originelle voulue par le compositeur (cf. article détaillé).
  9. Ce sera aussi le cas de Georges Bizet, découvert par Offenbach et disparu avant de pouvoir assister au triomphe de Carmen (1875).
  10. Tombe de Jacques Offenbach, sur le site landrucimetieres.fr, consulté le 22 août 2014
  11. Tombe de Jacques Offenbach, sur le site tombes-sepultures.com, consulté le 22 août 2014
  12. Fantasio, article sur www.opera-online.com
  13. Jean-Claude Yon analyse les rapports entre Verne et Offenbach dans Jules Verne et Jacques Offenbach, destins croisés, Revue Jules Verne 11, 2001, p. 95-100.
  14. Pièce J100 du catalogue FRAD071_J1-1149 Archives d'origine privée, petits fonds et pièces isolées (J 1 - 1149), Archives départementales de Saône et Loire
  15. (en) « Les larmes de jacqueline, Op.76 No.2 (Offenbach, Jacques) - IMSLP/Petrucci Music Library: Free Public Domain Sheet Music », sur www.imslp.org (consulté le )
  16. Offenbach Édition Keck, rubrique Pourquoi ?
  17. Édition monumentale critique publiée chez Boosey & Hawkes
  18. a et b Jean-Christophe Keck, « Guide d'écoute », Les Contes d'Hoffmann, L'Avant-scène opéra no 235, p. 81.
  19. Lors de la création de La Fille du tambour-major en 1879 (la dernière œuvre créée de son vivant), les journalistes évoquaient la « centième [pièce] d'Offenbach ». Cf. « La Soirée Théâtrale » Le Figaro, 25e année, no 344, mercredi 10 décembre 1879.
  20. Jean-Claude Yon, op. cit., page 645.
  21. Offenbach Édition Keck, rubrique Œuvres théâtrales
  22. « Deux disparus dans l'effondrement des archives de Cologne », Le Monde (03/03/09)
  23. Léon Tolstoï, Journaux et Carnets, tome I : 1847-1889, La Pléiade, Gallimard, 1979, p. 413, cité dans Jean-Claude Yon, op. cit.
  24. Louis Schneider cité in Jean-Claude Yon, op. cit.
  25. Jacques Offenbach, Offenbach en Amérique. Notes d'un musicien en voyage, Calmann-Lévy, 1877.
  26. Cette version passe de 17 numéros musicaux à 30.
  27. « Le Pont des soupirs : opéra-bouffe en quatre actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  28. L'édition critique de Jean-Christophe Keck (la plus récente à ce jour) n'a quant à elle pas encore été enregistrée bien que représentée, entre autres, à l'Opéra de Lyon sous la direction de Marc Minkowski, mise en scène de Laurent Pelly. La publication d'une édition commune Kaye/Keck est prévue par les éditeurs Schott/Boosey & Hawkes.
  29. Fantasio, sur opera-rara.com (consulté le 7 novembre 2015).
  30. Jean-Claude Yon, , op. cit., p. 25-28.

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