Rue de Cléry
2e arrt Rue de Cléry
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Quartier | Mail, Bonne-Nouvelle | ||
Début | 106 rue Montmartre | ||
Fin | 5 boulevard de Bonne-Nouvelle | ||
Morphologie | |||
Longueur | 600 m | ||
Largeur | 10,7 m | ||
Historique | |||
Création | XVIIe siècle | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2110 | ||
DGI | 2110 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue de Cléry est une rue du 2e arrondissement de Paris.
Histoire
La rue de Cléry correspond au chemin longeant les fossés côté campagne de l'enceinte de Charles V, et permettait d'aller de la porte Montmartre à la porte Saint-Denis. Le chemin se prolonge dans le même axe vers le sud-ouest par l'actuelle rue du Mail (en direction de la porte Saint-Honoré).
Lors de la démolition du mur (l'actuelle rue d'Aboukir en longeait le pied) et le comblement des fossés (espace entre la rue de Cléry et la rue d'Aboukir) en 1633-1634, le chemin est transformé en rue, reliée au reste de la Ville par des perpendiculaires (rue Chénier, rue Saint-Philippe, rue des Petits-Carreaux et rue Thévenot).
La rue a d'abord été appelée au XVIIe siècle le « chemin des Gravois » (la butte-aux-Gravois était un dépotoir de déchets), la partie orientale (du croisement avec la rue Poissonnière jusqu'au boulevard de Bonne-Nouvelle) s'est d'ailleurs appelée la « rue Mouffetard » (à cause de l'odeur des ordures) au début du XVIIIe siècle. Le nom de Cléry lui a été donné en souvenir d'un Hôtel de Cléry voisin, datant du règne de François Ier.
Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire
- no 4 bis : fut le siège de l'hebdomadaire Samedi Soir aujourd'hui disparu.
- no 29 : statue de sainte Catherine à l'angle de la rue Poissonnière.Jacques Necker habita de 1766 à 1789 (dans l'hôtel Le Blanc, à l'emplacement du no 29).
- no 97 : maison du poète André Chénier[1].
- Emplacements non localisés
- C'est dans cette rue que se trouvait un petit établissement, débit de boissons, où fut fondée fin 1868 la goguette des Enfants d'Apollon.
- Pierre Corneille a habité cette rue de 1665 à 1681, rue qu'il quitta pour habiter rue d'Argenteuil où il mourut en 1684[2].
- Élisabeth Vigée Le Brun habita dans cette rue de 1776 (date de son mariage) à 1789, d'après Jacques Hillairet aux n°19 et 21[3].
- L'amiral de Vence y a habité également.
- Philippe de Cuisy (1691-1779), fermier général de 1744 à 1764 habita dans cette rue. Il contribua dans des proportions différentes des 64 autres fermiers généraux à l'édition dite des Fermiers généraux de 1762 par Joseph Gérard Barbou, à Paris, des Fables de La Fontaine.
Accès
Les stations de métro les plus proches sont :
- Bonne-Nouvelle (lignes 8 et 9) ;
- Strasbourg - Saint-Denis (lignes 4, 8 et 9) ;
- Sentier (ligne 3).
Notes et références
- « La maison d’André Chénier », sur terresdecrivains.com, (consulté le ).
- Jacques Hillairet - Dictionnaire historique des rues de Paris - T.1, p.356.
- Jacques Hillairet - Dictionnaire historique des rues de Paris - T.1, pp.356 et 357.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris, rive droite, rive gauche, les îles & les villages, éditions Payot & Rivages, Paris, 1993. (ISBN 2-86930-648-2)
- Renaud Gagneux & Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris, promenade au long des murs disparus, éditions Parigramme, Paris, 2004. (ISBN 2-84096-322-1)