Couronne boréale
Couronne boréale | |
Vue de la constellation. | |
Désignation | |
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Nom latin | Corona Borealis |
Génitif | Coronae Borealis |
Abréviation | CrB |
Observation | |
(Époque J2000.0) | |
Ascension droite | Entre 227,75° et 245,00° |
Déclinaison | Entre 26° et 40° |
Taille observable | 179 deg2 (72e) |
Visibilité | Entre 90° N et 50° S |
Méridien | 30 juin, 21h00 |
Étoiles | |
Brillantes (m≤3,0) | 1 (α) |
À l’œil nu | 38 |
Bayer / Flamsteed | 22 |
Proches (d≤16 al) | 0 |
La plus brillante | α CrB (2,22) |
La plus proche | ? (? al) |
Objets | |
Objets de Messier | 0 |
Essaims météoritiques | Aucune |
Constellations limitrophes | Bouvier Hercule Serpent |
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La Couronne boréale est une petite constellation de l'hémisphère nord. Elle est effectivement formée d'étoiles disposées en un arc-de-cercle, l'étoile centrale, α Coronae Borealis (Alphecca), étant la plus brillante et formant le diadème. Elle est le pendant septentrional de la Couronne australe.
Histoire
Cette constellation était déjà répertoriée par Ptolémée dans son Almageste. Elle représenterait la couronne que portait Dionysos, qu'il jeta dans le ciel lorsqu'il voulut séduire Ariane.
Observation des étoiles
La constellation est faible, mais ramassée, et donne un spectacle plaisant quand les conditions d'observation sont bonnes.
La couronne boréale se repère assez facilement (quand elle est visible) entre α Lyrae (Véga) et α Bootis (Arcturus), et dans le prolongement du « manche de la casserole » que forme la partie gauche de la Grande Ourse.
Sa forme en couronne est assez nette, contrairement à celle de son homologue austral.
Étoiles principales
α Coronae Borealis (Alphecca)
L'étoile la plus brillante de la Couronne boréale est α Coronae Borealis (Alphecca) dont le nom dérive de l'arabe cassé et qui est également connue par son nom latin Gemma, la gemme. Alphecca est une étoile blanche de la séquence principale et en réalité une étoile binaire ; son compagnon est une étoile similaire au Soleil et l'éclipse légèrement tous les 17,4 jours.
Autres étoiles
β Coronae Borealis (Nusakan) est la deuxième plus brillante étoile, de magnitude 3,68. Il s'agit d'une étoile binaire et la principale est une étoile naine étrangement riche en terres rares et dépourvue d'oxygène.
θ CrB, au bout d'une des pointes de la couronne, est une étoile environ trois fois plus grande que le Soleil, dont la rotation à l'équateur est égale à 393 km/s, soit 200 fois celle de ce dernier. Cette vitesse est encore inexpliquée.
T CrB est une nova récurrente. D'ordinaire, elle a une magnitude d'environ 10, mais par deux fois elle est devenue suffisamment brillante pour être visible à l'œil nu : en 1866, elle atteignit la deuxième magnitude et en 1946, la troisième.
NB. Anatole France, dans Le Jardin d’Épicure (1894) - texte "Sur le miracle" - parle de cette observation, mais sans en connaître la cause : "(nous) avons vu, en 1866, une étoile s'allumer tout à coup dans la couronne boréale, briller pendant un mois, puis s'éteindre."
R CrB est une étoile de sixième magnitude dont la luminosité peut descendre jusqu'à la 14e magnitude en l'espace de quelques semaines, de façon aléatoire, avant de remonter à la normale en quelques mois. On pense que des particules de carbone s'accumulent dans les couches externes de l'étoile avant d'être éjectées de façon chaotique par ses radiations.
γ CrB et η CrB sont deux étoiles doubles. Le premier couple effectue une révolution en 101 ans, le deuxième en 42 ans.
Objets célestes
La constellation de la Couronne boréale est très petite et ne contient pas d'objet particulier.
Voir aussi
Liens Externes
- (fr) Constellations (Visualisation de la constellation de la Courone boreal en 3D).