Thiézac
Thiézac | |
Chapelle Notre-Dame-de-Consolation | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Arrondissement d'Aurillac |
Intercommunalité | Communauté de communes de Cère et Goul en Carladès |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Fel 2014-2020 |
Code postal | 15450 et 15800 |
Code commune | 15236 |
Démographie | |
Gentilé | Thiézacois, Thiézacoises |
Population municipale |
600 hab. (2021 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 00′ 56″ nord, 2° 39′ 55″ est |
Altitude | Min. 673 m Max. 1 565 m |
Superficie | 41,7 km2 |
Élections | |
Départementales | Vic-sur-Cère |
Localisation | |
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Thiézac est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune de Thiézac, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Toponymie
L'étymologie du toponyme Thiézac a une origine gauloise. Le toponyme est formé du suffixe -ako (« propriété ») qui a évolué en latin -acum et en -ac dans la langue d'oc, et de Tediasus, nom propre d'origine germanique. Thiézac désigne la « propriété de Tediasus » ou le « domaine de Tediasus »[1].
Histoire
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4].
En 2021, la commune comptait 600 habitants[Note 1], en évolution de −0,83 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
- Chaos de Casteltinet[Note 2] : éboulements de gros volumes de brèches qui se sont produits lors de la disparition d'un glacier il y a 12 000 ans, par suite de phénomènes de décompression sur les bords de la vallée glaciaire et d'infiltration d'eau à partir des plateaux libérés en premier, formant des failles listriques qui ont déstabilisé la falaise. La partie haute de la falaise qui surplombe ce chaos est constituée de colonnes prismatiques correspondant à une ancienne coulée trachy-andésitique qui surmonte des coulées de boue et de débris (empilement de lahars avec bois carbonisé) interstratifiés avec des coulées de laves, elles-mêmes surmontant des formations cendro-ponceuses. La brèche, ainsi décollée, prend des formes fantasmagoriques d'aiguilles, de pyramides. Ainsi la "porte du lion" est une arche constituée de ces débris et qui évoque cet animal[7].
- Col d'Aisse (alt. 1 348 m)
- Chapelle de la Consolation
- Cascade de Faillitoux, accessible depuis le hameau de la Bartassière, ou via le col de Lagal en suivant le GR 400 qui traverse également le précédent hameau. Les cascades sont celles du Rau de Lasmolineries qui prend sa source sur le versant sud de l'Elancèze et se jette dans la Cère.
- Cascade de Malbec
- Cascade le la Roucole
- Muret, site d'une ancienne châtellenie relevant du vicomte de Carlat, qui comprenait toute la haute vallée de la Cère depuis Vic-sur-Cère jusqu'au Lioran, avec Saint-Jacques-des-Blats. Elle appartenait en 1414 à Aymard de Tournemire qui fut condamnée par le Parlement à la peine capitale, à la confiscation de ses biens et à la destruction de son château.
- Village de Niervèze : hameau situé à 1 070 m d'altitude, dont la restauration et la sauvegarde a été assurée par l'association "Niervèze, Hameau d'hier et d'aujourd'hui" depuis les années 1980. Les maisons sont construites autour du "couderc", place où se trouvent le four à pain (four banal datant de 1775, avec sa toiture en lauzes de phonolites), la fontaine, le travail (métier à ferrer), l'abreuvoir... Ces maisons du XVIIe et XVIIIe siècles regroupent, sous un même toit de chaume de paille de seigle, l'habitation, l'étable et la grange. La chaumière de Granier, ferme-bloc traditionnelle[Note 3] en face du puy Griou, abrite un espace muséographique qui présente la vie dans un village cantalien de montagne dans les cent dernières années (site du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne).
- Pas de Cère, gorges de la Cère
- Pas de Compaing, gorges de la Cère.
Promenades, excursions
- GR 400 - Tour de la haute vallée de la Cère par les chemins de crêtes
- Puy de l'Élancèze (alt. 1 584 m), accès par Langat, à Thiézac ;
Personnalités liées à la commune
- Anne d'Autriche serait venue prier à la chapelle Notre-Dame-de-Consolation pour avoir un fils, le futur Louis XIV, vœu exaucé. Depuis, la chapelle est devenue un lieu de pèlerinage.
- Docteur Civiale, médecin né en 1792 à Thiézac
- Cécile d'Artis, dernière dame de Thiézac, avait épousé l'ingénieur Armand Samuel de Marescot
- Life and letters of Peter et Susan Lesley, de Mary Lesley-Ames, 1909, mentionne Thiézac et la beauté de ses paysages[8].
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Casteltinet, lieu qui a possédé une petite fortification comme l'indique le toponyme utilisé.
- La ferme-bloc est caractérisée par des murs épais (en partie enterrés et accompagnés d'un doublage en pierres froides posées sans mortier) et des toits pentus (pour que le chaume puisse être fixé plus solidement, la toiture devant avoir une durée de vie supérieure à 30 ans) bien adaptés aux contraintes climatiques hivernales (froid, pluie, écir). La façade est orientée vers le midi et les fenêtres y sont rares et petites.
Références
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 752.
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- André Meynier, « Les formes mineures du relief cantalien », Revue de géographie alpine, vol. 30, no 4, , p. 688
- "As I went on towards Thiezac the road became more and more beautiful, and continued a succession of cliffs above, precipices below,..."