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Thiézac

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Thiézac
Thiézac
Chapelle Notre-Dame-de-Consolation
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Arrondissement d'Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de Cère et Goul en Carladès
Maire
Mandat
Jean-Pierre Fel
2014-2020
Code postal 15450 et 15800
Code commune 15236
Démographie
Gentilé Thiézacois, Thiézacoises
Population
municipale
600 hab. (2021 en évolution de −0,83 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 00′ 56″ nord, 2° 39′ 55″ est
Altitude Min. 673 m
Max. 1 565 m
Superficie 41,7 km2
Élections
Départementales Vic-sur-Cère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thiézac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thiézac

Thiézac est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

La commune de Thiézac, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Toponymie

L'étymologie du toponyme Thiézac a une origine gauloise. Le toponyme est formé du suffixe -ako (« propriété ») qui a évolué en latin -acum et en -ac dans la langue d'oc, et de Tediasus, nom propre d'origine germanique. Thiézac désigne la « propriété de Tediasus » ou le « domaine de Tediasus »[1].

Histoire

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avril 2003 avril 2014 Guillaume Laybros PCF  
avril 2014 En cours
(au 17 août 2014)
Jean-Pierre Fel[2] DVG Retraité

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4].

En 2021, la commune comptait 600 habitants[Note 1], en évolution de −0,83 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0471 5552 0672 0492 0582 0072 0161 9201 992
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9141 8291 9801 7301 8201 7051 7001 5801 650
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5261 4051 3711 4191 4331 4731 4041 2121 086
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0731 010789742693614600602612
2015 2020 2021 - - - - - -
605602600------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

La Cascade de Faillitoux.
  • Chaos de Casteltinet[Note 2] : éboulements de gros volumes de brèches qui se sont produits lors de la disparition d'un glacier il y a 12 000 ans, par suite de phénomènes de décompression sur les bords de la vallée glaciaire et d'infiltration d'eau à partir des plateaux libérés en premier, formant des failles listriques qui ont déstabilisé la falaise. La partie haute de la falaise qui surplombe ce chaos est constituée de colonnes prismatiques correspondant à une ancienne coulée trachy-andésitique qui surmonte des coulées de boue et de débris (empilement de lahars avec bois carbonisé) interstratifiés avec des coulées de laves, elles-mêmes surmontant des formations cendro-ponceuses. La brèche, ainsi décollée, prend des formes fantasmagoriques d'aiguilles, de pyramides. Ainsi la "porte du lion" est une arche constituée de ces débris et qui évoque cet animal[7].
  • Col d'Aisse (alt. 1 348 m)
  • Chapelle de la Consolation
  • Cascade de Faillitoux, accessible depuis le hameau de la Bartassière, ou via le col de Lagal en suivant le GR 400 qui traverse également le précédent hameau. Les cascades sont celles du Rau de Lasmolineries qui prend sa source sur le versant sud de l'Elancèze et se jette dans la Cère.
  • Cascade de Malbec
  • Cascade le la Roucole
  • Muret, site d'une ancienne châtellenie relevant du vicomte de Carlat, qui comprenait toute la haute vallée de la Cère depuis Vic-sur-Cère jusqu'au Lioran, avec Saint-Jacques-des-Blats. Elle appartenait en 1414 à Aymard de Tournemire qui fut condamnée par le Parlement à la peine capitale, à la confiscation de ses biens et à la destruction de son château.
  • Village de Niervèze : hameau situé à 1 070 m d'altitude, dont la restauration et la sauvegarde a été assurée par l'association "Niervèze, Hameau d'hier et d'aujourd'hui" depuis les années 1980. Les maisons sont construites autour du "couderc", place où se trouvent le four à pain (four banal datant de 1775, avec sa toiture en lauzes de phonolites), la fontaine, le travail (métier à ferrer), l'abreuvoir... Ces maisons du XVIIe et XVIIIe siècles regroupent, sous un même toit de chaume de paille de seigle, l'habitation, l'étable et la grange. La chaumière de Granier, ferme-bloc traditionnelle[Note 3] en face du puy Griou, abrite un espace muséographique qui présente la vie dans un village cantalien de montagne dans les cent dernières années (site du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne).
  • Pas de Cère, gorges de la Cère
  • Pas de Compaing, gorges de la Cère.

Promenades, excursions

Personnalités liées à la commune

  • Anne d'Autriche serait venue prier à la chapelle Notre-Dame-de-Consolation pour avoir un fils, le futur Louis XIV, vœu exaucé. Depuis, la chapelle est devenue un lieu de pèlerinage.
  • Docteur Civiale, médecin né en 1792 à Thiézac
  • Cécile d'Artis, dernière dame de Thiézac, avait épousé l'ingénieur Armand Samuel de Marescot
  • Life and letters of Peter et Susan Lesley, de Mary Lesley-Ames, 1909, mentionne Thiézac et la beauté de ses paysages[8].

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Casteltinet, lieu qui a possédé une petite fortification comme l'indique le toponyme utilisé.
  3. La ferme-bloc est caractérisée par des murs épais (en partie enterrés et accompagnés d'un doublage en pierres froides posées sans mortier) et des toits pentus (pour que le chaume puisse être fixé plus solidement, la toiture devant avoir une durée de vie supérieure à 30 ans) bien adaptés aux contraintes climatiques hivernales (froid, pluie, écir). La façade est orientée vers le midi et les fenêtres y sont rares et petites.

Références

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 752.
  2. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 août 2014).
  3. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  4. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  7. André Meynier, « Les formes mineures du relief cantalien », Revue de géographie alpine, vol. 30, no 4,‎ , p. 688
  8. "As I went on towards Thiezac the road became more and more beautiful, and continued a succession of cliffs above, precipices below,..."

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes