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Simon Sirodot

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Simon Sirodot
Fonctions
Conseiller municipal de Rennes
-
Doyen
Faculté des sciences de Rennes (d)
-
Président
Société scientifique et médicale de l'Ouest (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
RennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Académie des sciences ()
Société nationale d'agriculture de France (d)
Association pomologique de l'OuestVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Abréviation en botanique
SirodotVoir et modifier les données sur Wikidata

Simon Sirodot (, Longeau-, Rennes) est un zoologiste, botaniste, et pionnier de la Préhistoire français. Membre correspondant de l'Académie des sciences et de la Société Nationale d'agriculture, doyen honoraire de la Faculté des Sciences, officier de la Légion d'honneur.

Biographie

Origine

Il est entré, après de brillantes études secondaires au lycée de Dijon, puis à Paris, à l'Ecole normale supérieure, d'où il sort en 1849.

Zoologie

Chargé de cours le 8 novembre 1860, titulaire le 31 décembre 1862. Il est de 1860 à 1894 professeur de zoologie et botanique à la Faculté des sciences de Rennes. Il est doyen le 17 septembre 1869. Simon Sirodot est admis à la retraite le 1er novembre 1895. Il est conseiller municipal de Rennes de 1881 à 1899.

Il est connu au XIXe siècle pour ses travaux sur une algue rouge d’eaux douces (batrachospermes). Il est président en 1893 de la Société scientifique et médicale de l'Ouest.

Il légua ses collections à la galerie de Paléontologie du Musée des sciences naturelles de Rennes et à la Faculté des sciences de Rennes. Il avait aussi fondé une société d'horticulture. Il avait une passion pour les fleurs et spécialement pour les roses qu'il cultivait dans son jardin de la Mabilais. Outre des travaux importants sur la botanique, on lui doit des études sur le pommier et la fabrication du cidre.

Botaniste

Par ses travaux sur les Lemanea, les Batrachospermum et le Balbiana, il s'est fait une place distinguée parmi les botanistes français. Il a démontré que les Lemanea el les Batrachospermum sont le thalle sexué de petites Algues filamenteuses connues sous le nom de Chantransia[1]. On lui doit la découverte des anthéridies et des carpogones du Lemanea. Enfin, il observa que les Chantransia d'eau douce ne sont pas tous des prothalles de Batrachospermum, mais que l'un d'eux est une plante sexuée. Il l'a distinguée sous le nom de Balbiania.

Archéologie

Il apprend, en 1872, l'existence d'étranges ossements découverts dans une tranchée de carrière du mont Dol. Il lança une première campagne de fouille de juin à septembre, avant de les reprendre l'année suivante. Il mène des fouilles de manière rationnelle, quasi moderne. Il s'agissait des ossements de mammouths, de nombreux silex taillés.

Le 17 mai 1873, Simon Sirodot présente ses travaux devant la Société d'Émulation des Côtes-du-Nord, une intervention qui provoque une vive polémique. Ses travaux de Sirodot sont à l'époque vivement critiqués dans des pamphlets[2].

Hommages

Une école porte son nom au Mont-Dol. Une rue porte son nom à Rennes.

Publications

  • Le "Balbiania investiens", étude organogénique et physiologique, Paris : Masson, 1876
  • Observations sur le développement des algues d'eau douce composant le genre "Batrachospermum", Paris : impr. de Martinet, (1876)
  • Les Batrachospermes, organisation, fonctions, développement, classification, Paris : G. Masson, 1884

Notes et références

  1. Les Chantransia ont une structure semblable à celle des Conferves et sont le plus souvent pourvus de cellules multiplicatrices asexuées.
  2. Parus en 1877 et 1880, par l'abbé Pierre Hamard, archéologue des Côtes-du-Nord.