Raging Bull
Titre québécois | Comme un taureau sauvage |
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Titre original | Raging Bull |
Réalisation | Martin Scorsese |
Scénario |
Paul Schrader Mardik Martin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
United Artists Chartoff-Winkler Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Drame biographique |
Durée | 129 minutes |
Sortie | 1980 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Raging Bull est un film biographique américain réalisé par Martin Scorsese, sorti en 1980. Le film retrace la vie de Jake LaMotta.
En 1990, les critiques américains l'élisent comme le meilleur film de la décennie[1].
Synopsis
Jake LaMotta est un boxeur américain d'origine italienne surnommé « le taureau du Bronx ». Issu d'un milieu modeste, il atteint les sommets grâce à des combats mythiques, notamment contre Sugar Ray Robinson et Marcel Cerdan, qui le mèneront au titre de champion du monde des poids moyens. Mais il connaît ensuite l'échec de sa vie privée (divorce, reconversion en gérant de boîte de nuit...).
Fiche technique
- Titre : Raging Bull
- Titre québécois : Comme un taureau sauvage[2]
- Titre original : Raging Bull
- Réalisation : Martin Scorsese
- Scénario : Paul Schrader et Mardik Martin, d'après le livre Raging Bull: My Story (en) de Jake LaMotta, Joseph Carter et Peter Savage
- Photographie : Michael Chapman
- Costumes : John Boxer et Richard Bruno (en)
- Production : Robert Chartoff et Irwin Winkler
- Sociétés de production : United Artists et Chartoff-Winkler Productions
- Société de distribution : United Artists
- Budget : 18 000 000 $ (estimation)
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : noir et blanc - 1.85:1 - 35 mm
- Genre : drame biographique
- Durée : 129 minutes
- Dates de sortie en salles[2] :
- New York :
- États-Unis : , (ressortie limitée en salles)
- France : , (ressorti en salles)
- Film interdit en salles aux moins de 12 ans en France.
Distribution
- Robert De Niro (VF : Maurice Sarfati) : Jake LaMotta
- Cathy Moriarty (VF : Dominique Mac Avoy) : Vickie LaMotta
- Joe Pesci (VF : Bernard Pisani) : Joey LaMotta
- Frank Vincent (VF : Georges Claisse) : Salvy Batts, un membre de la mafia locale
- Nicholas Colasanto (VF : Claude Joseph) : Tommy Como, le chef de la mafia locale
- Lori Ann Flax (VF : Marion Game) : Irma, la première femme de Jake
- Theresa Saldana : Lenore, la femme de Joey
- Mario Gallo : Mario
- Frank Adonis : Patsy
- Joseph Bono : Guido
- James V. Christy : le docteur Pinto
- Charles Scorsese (en) : Charlie
- Martin Scorsese : Barbizon Stagehand
- Peter Savage : Jackie Curtie
- Johnny Barnes : Sugar Ray Robinson
- Eddie Gregory : Billy Fox
- Louis Raftis : Marcel Cerdan
- John Turturro : l'homme à table (non crédité)
Production
Genèse et développement
Robert De Niro a voulu porter à l'écran la vie de Jake La Motta dès 1974 : « Je tournais Le Parrain 2 en Sicile, et on m'avait envoyé le livre [de La Motta]. Il y avait là une histoire forte, le portrait d'un homme direct, et j'ai senti que je pourrais jouer ce personnage »[3]. L'acteur propose l'idée à Martin Scorsese[4]. Le réalisateur n'est cependant pas très emballé par le projet, n'étant pas très fan de boxe et pas très attiré par le sujet[5]. Le livre est ensuite donné à Mardik Martin, pour qu'il en tire un scénario. Robert De Niro fait ensuite découvrir le livre aux producteurs Robert Chartoff et Irwin Winkler, qui acceptent le projet seulement si Martin Scorsese le réalise[6]. Le réalisateur accepte finalement le film alors qu'il est au plus mal, en pleine dépendance à la drogue et après les échecs de ses précédents films au box-office. Il décide de faire ce film pour remercier Robert De Niro qui l'a beaucoup aidé à cette époque[7],[8],[9],[10].
La préparation de Martin Scorsese commence par des tests de Robert De Niro filmés en 8 mm en couleur. Il les montre ensuite à l'acteur, au directeur de la photographie Michael Chapman et à son mentor Michael Powell. Ce dernier remarque que les couleurs sont assez ternes. Scorsese décide alors de tourner son film en noir et blanc[11].
Distribution des rôles
Alors que Robert De Niro tient le rôle principal, la production cherche tout d'abord l'acteur qui incarnera son frère, Joey. En regardant le film à petit budget The Death Collector (en) (1976), Robert De Niro y découvre Joe Pesci, alors peu connu.
Pour le rôle de la seconde femme de Jake, Vickie, de nombreuses actrices sont sur les rangs. Joe Pesci suggère alors le nom de Cathy Moriarty, qui était alors elle aussi inconnue[12]. Joe Pesci propose aussi Frank Vincent, avec qui il avait tourné The Death Collector, pour le rôle de Salvy Batts. Après une audition et des essais filmés, Frank Vincent obtient le rôle[13]. Charles Scorsese (en), le père du réalisateur, tient son premier rôle à l'écran : il est Charlie, le cousin de Tommy Como[13].
Tournage
Le tournage débute en . Jusqu'en août, les scènes tournées sont celles où LaMotta est boxeur. Le tournage va ensuite être stoppé pour que Robert De Niro prenne 30 kilos en 4 mois : « Je me levais tôt le matin, explique-t-il, puis je prenais un bon petit déjeuner, puis un grand déjeuner et un grand dîner. Puis, je suis allé en France et là j'ai mangé dans tous les trois étoiles. J'étais à l'agonie, mais en une semaine, j'avais pris cinq kilos »[3].
Le tournage a eu lieu à New York (Hell's Kitchen, Manhattan, ), en Californie et notamment à Los Angeles (Downtown Los Angeles, Grand Olympic Auditorium (en), San Pedro)[14].
L'une des caractéristiques principales de Raging Bull tient dans la manière dont sont filmées les scènes de combats. Martin Scorsese, dans un souci de réalisme, a utilisé une technique particulière. Les combats, contrairement aux autres films de boxe, ne sont pas un simple montage de plusieurs séquences, filmées par de nombreuses caméras placées hors du ring. Ici, le réalisateur a décidé de n'utiliser qu'une seule caméra, placée à l'intérieur même du ring, à la façon d'un participant direct au combat. Une telle technique est cependant fastidieuse car elle demandait un jeu précis de la part des acteurs, devant se placer au bon endroit et exécuter rigoureusement les mouvements prévus. C'est cette difficulté qui explique la durée importante de tournage consacrée aux seules scènes de combats qui, bien que n'excédant pas 10 minutes dans la durée totale du film, ont demandé pas moins d'un mois de tournage.
Lorsque De Niro a pris ses 30 kilos, Scorsese a remarqué que l'acteur respirait très mal (« Il respirait aussi mal que lorsque je faisais une crise d'asthme » a déclaré le réalisateur). Craignant pour la santé de sa vedette, Scorsese a tourné toutes les dernières scènes de LaMotta en un temps record.
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | 2005 |
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Genre | musique de film, Rhythm and blues, jazz |
Producteur | Robbie Robertson |
Label | Capitol |
Critique |
La musique du film est composée par de morceaux non originaux, notamment du compositeur italien Pietro Mascagni (Cavalleria rusticana). On retrouve également des chansons de Rhythm and blues et jazz d'artistes comme Ella Fitzgerald, The Ink Spots, Harry James, etc. Martin Scorsese s'est servi de ses propres 78 tours, avec l'aide de Robbie Robertson.
En 2005, Capitol Records édite un double album CD contenant les chansons du films, car les droits des chansons n'avaient pu être tous achetés à l'époque de la sortie du film[16].
- Liste des titres - édition CD de 2005
CD1 | |||||||||
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No | Titre | Auteur | Interprètes | Durée | |||||
1. | Cavalleria Rusticana: Intermezzo | Pietro Mascagni | Orchestra of Bologna Municop Thetra | 2:41 | |||||
2. | Jersey Bounce | Benny Goodman & His Orchestra | 3:09 | ||||||
3. | Prisoner of Love | Russ Columbo, Clarence Gaskill, Leo Robin | Russ Columbo, Nat Shilkret & His Orchestra | 3:36 | |||||
4. | Just One More Chance | Sam Coslow, Arthur Johnston | Bing Crosby & Reggie Young | 3:29 | |||||
5. | Cow-Cow Boogie | Benny Carter, Gene de Paul, Don Raye | Ella Fitzgerald & The Ink Spots | 2:55 | |||||
6. | Vivere | Carlo Buti | 3:35 | ||||||
7. | Whispering Grass (Don't Tell the Trees) | The Ink Spots | 2:44 | ||||||
8. | Two O'Clock Jump | Count Basie, Benny Goodman, Harry James | Harry James & His Orchestra | 3:17 | |||||
9. | Drum Boogie | Gene Krupa | Gene Krupa & His Orchestra | 3:08 | |||||
10. | All or Nothing at All | Harry James & His Orchestra | 2:59 | ||||||
11. | Flash | Harry James | Harry James & His Orchestra | 5:21 | |||||
12. | My Reverie | Larry Clinton, Claude Debussy | Larry Clinton & His Orchestra | 3:20 | |||||
13. | Stornelli Fiorentini | Carlo Buti | 2:43 | ||||||
14. | Webster Hall | Robbie Robertson | Robbie Robertson | 5:23 | |||||
15. | Big Noise from Winnetka | Ray Bauduc, Bob Crosby, Bob Haggart, Gil Rodin | Bob Crosby & His Orchestra | 2:37 | |||||
16. | Frenesi | Alberto Dominguez | Artie Shaw & His Orchestra | 3:04 | |||||
17. | Do I Worry? | The Ink Spots | 2:39 | ||||||
18. | Turi Giuliano | Bella | Orazio Strano | 5:45 |
CD2 | |||||||||
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No | Titre | Auteur | Interprètes | Durée | |||||
1. | Silvano: Barcarolle | Pietro Mascagni | Orchestra of Bologna Municop Thetra | 3:37 | |||||
2. | Stone Cold Dead in the Market | Wilmoth Houdini | Ella Fitzgerald & Louis Jordan | 2:40 | |||||
3. | Nao Tenho Lagrimas | Patrício Teixeira | 3:09 | ||||||
4. | Heartaches | Ted Weems & His Orchestra | 2:34 | ||||||
5. | A New Kind of Love | Robbie Robertson | Robbie Robertson | 2:37 | |||||
6. | Till Then | Sol Marcus, Eddie Seiler | The Mills Brothers | 2:38 | |||||
7. | Mona Lisa | Ray Evans, Jay Livingston | Nat King Cole | 3:15 | |||||
8. | That's My Desire | Helmy Kressa, Carroll Loveday | Frankie Laine | 3:20 | |||||
9. | Guglielmo Ratcliff: Intermezzo | Pietro Mascagni | Orchestra of Bologna Municop Thetra | 5:00 | |||||
10. | Bye, Bye, Baby | Marilyn Monroe | 3:29 | ||||||
11. | That's Entertainment | Howard Dietz, Arthur Schwartz | Robert De Niro | 3:12 | |||||
12. | Blue Velvet | Lee Morris, Bernie Wayne | Tony Bennett | 3:02 | |||||
13. | Scapricciatiello (Infatuation) | Renato Carosone | 3:34 | ||||||
14. | Come Fly with Me | Sammy Cahn, Jimmy Van Heusen | Frank Sinatra | 3:19 | |||||
15. | Just a Gigolo / I Ain't Got Nobody (en) | Irving Caesar, Spencer Williams | Louis Prima & Keely Smith | 4:46 | |||||
16. | Lonely Nights | The Hearts | 2:41 | ||||||
17. | Prisoner of Love | Russ Columbo, Clarence Gaskill, Leo Robin | Perry Como | 3:31 | |||||
18. | Cavalleria Rusticana: Intermezzo (Reprise) | Pietro Mascagni | Orchestra of Bologna Municop Thetra | 2:09 | |||||
19. | At Last | Robbie Robertson | Robbie Robertson | 3:34 |
Sortie
Demi-échec commercial lors de sa sortie en salles (séquences de combat jugées très courtes et aucune glorification du héros)[17], Raging Bull a tardivement atteint son statut de film culte, à tel point qu'il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs films des années 1980, et l'un des meilleurs films de boxe jamais réalisés.
Distinctions
Nommé huit fois aux Oscars (dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur), Raging Bull en remporta seulement deux : Oscar du meilleur acteur pour Robert De Niro et Oscar du meilleur montage pour Thelma Schoonmaker.
Récompenses
- Los Angeles Film Critics Association Awards 1980[18]
- LAFCA du meilleur film
- LAFCA du meilleur acteur pour Robert De Niro
- New York Film Critics Circle Awards 1980
- Meilleur acteur pour Robert De Niro
- Meilleur second rôle pour Joe Pesci
- National Board of Review 1980
- Meilleur acteur pour Robert De Niro
- Meilleur second rôle pour Joe Pesci
- Oscars 1981
- Oscar du meilleur acteur pour Robert De Niro
- Oscar du meilleur montage pour Thelma Schoonmaker
- American Cinema Editors 1981
- Eddie Award du meilleur montage pour Thelma Schoonmaker
- National Society of Film Critics Awards 1981
- Meilleur réalisateur pour Martin Scorsese
- Meilleure photographie pour Michael Chapman
- Meilleur second rôle pour Joe Pesci
- Boston Society of Film Critics Awards 1981
- Meilleur film
- Meilleur acteur pour Robert De Niro
- Meilleure photographie pour Michael Chapman
- BAFTA Awards 1982
- British Academy Film Award du meilleur montage pour Thelma Schoonmaker
- British Academy Film Award du nouveau venu le plus prometteur dans un rôle principal au cinéma pour Joe Pesci
- Guild of German Art House Cinemas 1983
- Meilleur film étranger
- National Film Preservation Board
- entrée au National Film Registry en 1990
- DVD Exclusive Awards 2006
- Meilleur commentaire audio de DVD
Nominations
- New York Film Critics Circle Awards 1980
- meilleur réalisateur pour Martin Scorsese
- Oscars 1981
- Oscar du meilleur film
- Oscar de la meilleure réalisation pour Martin Scorsese
- Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Joe Pesci
- Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Cathy Moriarty
- Oscar de la meilleure photographie pour Michael Chapman
- Oscar du meilleur son pour Donald O. Mitchell, Bill Nicholson, David J. Kimball et Les Lazarowitz
- Golden Globes 1981
- Golden Globe de la meilleure réalisation pour Martin Scorsese
- Golden Globe du meilleur film dramatique
- Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour Joe Pesci
- Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour Cathy Moriarty
- Golden Globe du meilleur scénario pour Paul Schrader et Mardik Martin
- Golden Globe de la révélation féminine de l'année pour Cathy Moriarty
- BAFTA Awards 1982
- British Academy Film Award du meilleur acteur dans un rôle principal pour Robert De Niro
- British Academy Film Award du nouveau venu le plus prometteur dans un rôle principal au cinéma pour Cathy Moriarty
Postérité
La réplique culte « You Fucked My Wife? » vient de ce film et non de Taxi Driver (bien que dirigés tous les deux par Scorsese et ayant De Niro comme vedette).
Anecdotes
- Martin Scorsese déclara plusieurs années après la sortie du film que Robert De Niro lui avait certainement sauvé la vie en lui proposant ce projet. En effet, cela permit à Scorsese de reprendre son activité après une hospitalisation à cause de la cocaïne, en 1978.
- En 2013, Robert De Niro parodie son rôle de Jake LaMotta dans le film Match retour en incarnant Billy « The Kid » McDonnen, un sexagénaire à qui l'on propose de prendre sa revanche sur Henry « Razor » Sharp, interprété par Sylvester Stallone, ce dernier parodiant son rôle de Rocky Balboa.
- Lorsque Jake LaMotta a vu le film, il s'est rendu compte de la personne horrible qu'il avait été. Il a demandé à son ex-femme Vickie s'il avait vraiment été comme ça. Elle lui a répondu « tu étais pire »[19].
Notes et références
- Élu meilleur film de la décennie en 1990, Raging Bull réalisé en noir et blanc par Martin... - PureTrend.com
- Titres et dates de sortie - Internet Movie Database
- Secrets de tournage - Allociné
- Biskind 1998, p. 254
- Biskind 1998, p. 378
- Biskind 1998, p. 315
- Thompson, David and Christie, Ian, Scorsese on Scorsese, p. 76/77.
- Friedman Lawrence S. The Cinema of Martin Scorsese, 1997, p. 115.
- Phil Villarreal. "Scorsese's 'Raging Bull' is still a knockout", The Arizona Daily Star (Tucson, AZ), February 11, 2005, page E1.
- Kelly Jane Torrance. "Martin Scorsese: Telling stories through film", The Washington Times (Washington, D.C.), November 30, 2007, page E1.
- Biskind 1998, p. 389
- Baxter 2002, p. 196-201
- Evans 2006, p. 65-66
- « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
- (en) « Original Soundtrack - Raging Bull », sur AllMusic (consulté le )
- (en) Various – Raging Bull - The Original Motion Picture Soundtrack - Discogs
- Raging Bull de Martin Scorsese, page 5 (lyc-luynes)
- (en) Awards - Internet Movie Database
- « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
Voir aussi
Bibliographie
- [Biskind 1998] (en) Peter Biskind, Easy Riders, Raging Bulls, New York, Simon & Schuster, , 506 p. (ISBN 0-684-80996-6)
- [Baxter 2002] (en) John Baxter, De Niro : A Biography, Londres, HarperCollins Entertainment, (1re éd. 2002), 406 p. (ISBN 978-0-00-653230-9)
- [Evans 2006] (en) Mike Evans, The Making of Raging Bull, Londres, Unanimous Ltd, , 208 p. (ISBN 1-903318-83-1)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Film réalisé par Martin Scorsese
- Film scénarisé par Paul Schrader
- Film américain sorti en 1980
- Film biographique américain
- Film dramatique américain
- Film sur la boxe anglaise
- Adaptation d'une œuvre littéraire au cinéma
- Film américain en noir et blanc
- Film en noir et blanc partiellement en couleur
- Film se déroulant à Cleveland
- Film se déroulant à New York
- Film avec un Oscar du meilleur acteur
- Film avec un Oscar du meilleur montage
- Film se déroulant dans les années 1950
- Film d'United Artists
- Film se déroulant dans l'Ohio
- Film tourné à Los Angeles
- Film tourné à Manhattan
- Film tourné à New York
- Film inscrit au National Film Registry
- Film tourné en 1979
- Film avec un Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique