Utilisateur:William Ellison/Brouillon21
Église Saint-Julien-de-la-Serre | |
Présentation | |
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Culte | Catholique romain |
Type | Église paroissiale |
Rattachement | Diocèse d'Agen (siège) |
Début de la construction | XIe siècle |
Style dominant | Roman |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Commune | Dondas |
Coordonnées | 44° 14′ 40,76″ nord, 0° 53′ 40,71″ est |
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L'église de Saint-Julien-de-la Serre (ou De Laserre) se trouvent dans la commune de Dondas, Lot-et-Garonne. Elle date de la fin du XIe siècle. L'église est fondée par Hunald de Gavarret, le deuxième abbé clunisien de l'Abbaye Saint-Pierre de Moissac. Elle sera donnée par la suite à l’abbaye de Saint-Maurin. Avec l'église de Saint-Pierre del-Pech, une des plus anciennes possessions de l'abbaye de Saint-Maurin.
Description de l'église
L'église est petite. Sa longueur totale est de 16,68 m ; celle de la nef de 13,3 m et le chœur de 2,62 m pour une largueur de 4,45 m. Le pilastre et de sa colonne est de 1,3 m pour une largeur de 3,88 m.
Le chœur est donc plus large que long.
L’épaisseur des murs varie de 0,75 m à 1,04, notamment dans la percée du mur sud de l'abside (L).
Les éléments de l’architecture du XIe siècle qui nous restent sont le chevet et une partie du mur nord de la nef.
Au XVIIe siècle la famille Bélacher de Sérène a détruit en partie le mur sud pour construire la chapelle saint-Clair (aujourd'hui chapelle de la Vierge) (repère M). Comme d’autres chapelles champêtres, Saint-Julien a gardé des traces de l’époque romane parce que la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, ainsi que la Révolution ont peu touché les églises rurales.
Elles ont été aménagées plutôt que reconstruites, comme Saint-Julien au XVIIe siècle.
L’abside a conservé une belle corniche à trois rangs de billettes qui supportait l’ancien cul-de-four ; elle se poursuivait avec un décor d’entrelacs, de rosaces, sous une coupole disparue.
Le patronage illustre de l'abbaye de Moissac peut expliquer les chapiteaux sculptés dans cette église modeste.
Mais on peut voir encore les quatre colonnes engagées dotées de chapiteaux qui font tout l’intérêt de cette église et montrent l’importance donnée au décor, soutien de la foi. Des personnages, des monstres s’inscrivent dans les corbeilles, des animaux à double corps et tête unique se rejoignent dans les angles, les tailloirs sont décorés de feuillage, de palmettes, d’entrelacs, de rinceaux.
De facture très naïve mais important par le thème, le quatrième chapiteau, aujourd’hui dans la nef, privé de son tailloir, illustre la foi de Daniel.
Au centre de la corbeille, le prophète est de face dans l’attitude de la prière, les mains ouvertes, encadré de deux lions qui se retournent vers lui sans aucune animosité. Si les mains de Daniel paraissent immenses et disproportionnées, ce n’est pas une maladresse du sculpteur mais la volonté d’indiquer la force de la prière de Daniel.
Bibliographie
- Agnès Trezeguet-Luxembourg, « L'architecture des églises dépendantes de l'Abbaye de Saint-Maurin au moyen âge - L'église Sain-Julien-de-la-Serre », Revue de l'Agenais, vol. 144, no 3, , p. 326-330.
- « Topoguide des chemins de Cluny en Pays de Serres - L'église Saint-Julien de la Serre , page 12 », sur Amis de l'Abbaye Saint-Maurin
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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