Roger Jean-Claude Mbede
Ne doit pas être confondu avec Jean-Claude Mbede Fouda.
L'admissibilité de cette page est à vérifier ().
Motif : Les trois sources secondaires datent toutes de janvier 2014. La pétition d'Amnesty est dans un dossier de 2013. Le respect des deux ans pour une notoriété pérenne ne semble donc pas respecté. Fusionner dans Droits LGBT au Cameroun, qui a déjà une section sur le sujet ?
Vous êtes invité à compléter l'article pour expliciter son admissibilité, en y apportant des sources secondaires de qualité, ainsi qu'à discuter de son admissibilité. Si rien n'est fait, cet article sera proposé au débat d'admissibilité un an au plus tard après la mise en place de ce bandeau.| 1. | Préciser le motif de la pose du bandeau. | Précisez le motif de la pose du bandeau en utilisant la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=novembre 2024|motif=remplacez ce texte par le motif}} |
|---|---|---|
| ou | Créer l'espace de discussion. (cette méthode est préférable) |
Créez une section "Admissibilité" en page de discussion de l'article en y précisant le motif de la pose du bandeau. Dans ce cas, utilisez la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=novembre 2024|motif=pdd}} |
| 2. | Informer les utilisateurs concernés. | Pensez à avertir le créateur de l'article, par exemple, en insérant le code ci-dessous sur sa page de discussion :
{{subst:avertissement admissibilité à vérifier|Roger Jean-Claude Mbede}}
|
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activité |
| Lieu de détention |
|---|
Roger Jean-Claude Mbede, né le 13 juin 1979 et mort le 10 janvier 2014 est un Camerounais condamné à trois ans de prison pour homosexualité.
Biographie
Roger Jean-Claude Mbede est étudiant en philosophie[1] à Yaoundé.
Le 2 mars 2011, il est arrêté par des gendarmes pour avoir envoyé un SMS à un homme, à qui il avouait des sentiments amoureux. Roué de coups pendant son audition, il est détenu une semaine à la gendarmerie du Lac de Yaoundé puis est transféré à la prison centrale de Kondengui, « un établissement surpeuplé où les conditions sanitaires sont déplorables et la nourriture insuffisante » note Amnesty International. Durant la procédure, il reconnaît de précédentes aventures homosexuelles. Le 28 avril suivant, comme le prévoit le Code pénal (peine maximale de cinq ans), il est condamné à trois ans de prison pour « homosexualité et tentative d’homosexualité »[2],[1].
Le 3 mai 2011, son avocat fait appel. Le 16 juillet 2012, Roger Jean-Claude Mbede obtient une libération provisoire avant le procès en appel en raison de problèmes de santé. Le 15 décembre, quatre hommes l'agressent et le 17, la cour d'appel de Yaoundé confirme le premier jugement[2]. Son avocat forme alors un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême. De crainte d'être à nouveau agressé et réincarcéré, il rentre dans son village natal[1].
En juillet 2013, un cancer des testicules lui est diagnostiqué. Séquestré dans une chambre par son entourage, il meurt le à l'âge de 34 ans. L'une de ses avocates, Alice Nkom, accuse sa famille de l'avoir « laissé crever »[3],[4],[1].
Son histoire est devenu un symbole pour le combat en faveur des droits LGBT au Cameroun et un sujet d'attention internationale. Si la procédure avait été menée à terme, stoppée en raison de son décès, l'affaire aurait été la première affaire sur le sujet jugée par la Cour suprême. Alice Nkom déclare qu'il « n'est pas mort pour rien » et qu'elle continuera son combat pour obtenir une décision de la plus haute juridiction pour décriminaliser l'homosexualité[1].
Notes et références
- « Cameroun : Roger Jean-Claude Mbédé, mort d'avoir été homosexuel », sur France 24, (consulté le )
- « Un étudiant toujours en danger », sur Amnesty International Suisse, (consulté le )
- Quentin Girard, « Roger Jean-Claude Mbédé, mort d'avoir été homosexuel et pauvre », sur Libération.fr, (consulté le )
- Blandine Grosjean, « Roger Jean-Claude Mbédé, homosexuel camerounais, est mort. « Sa famille l’a laissé crever » », sur L'Obs, (consulté le )
Annexes
Articles connexes
