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Rachael Gunn

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Rachael Gunn
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Rachael Louise GunnVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
RaygunVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université Macquarie (licence (en)) (-)
Université Macquarie (doctorat) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Samuel Free (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université Macquarie (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Sport

Rachael Gunn (née le 2 septembre 1987 à Hornsby), aussi connue sous le nom de scène Raygun, est une universitaire australienne et danseuse pratiquant le breaking. En août 2024, elle retient l'attention des médias après une participation très remarquée aux Jeux olympiques d'été de Paris. Lors des épreuves de breaking sur la place de la Concorde, ses passages n'ont pas convaincu les juges, qui ne lui ont pas accordé de point. Sa prestation a par la suite suscité diverses réactions, dont de nombreuses critiques négatives et moqueries en ligne, ainsi qu'une pétition visant Raygun.

Jeunesse et éducation

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Gunn est née à Hornsby en Nouvelle-Galles du Sud[1]. Elle a dansé dès son enfance et a été formée aux danses de salon, aux claquettes et à la danse jazz[1],[2].

Gunn a étudié à l'Université Macquarie, pour un Bachelor of Arts en musique contemporaine obtenu en 2009, et pour un doctorat en études culturelles obtenu en 2017[3]. Sa thèse de doctorat portait sur l'« intersection du genre et de la culture du breaking à Sydney »[1],[4]. Elle est chargée de cours à la faculté des arts de l'université Macquarie, au département des médias, des communications, des arts créatifs, de la langue et de la littérature[3],[1].

Carrière de breakdance

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Gunn danse le break sous le nom de Raygun[3]. Elle a commencé le breakdance au début des années 2010, alors qu'elle avait une vingtaine d'années[1],[2]. Gunn a interrompu ses participations à des compétitions pendant qu'elle terminait son doctorat, et a repris la compétition en 2018[2]. Elle est entraînée par son mari, Samuel Free[5], et s'exerce trois à quatre heures par jour[6].

Elle a concouru pour l'Australie aux Championnats du monde de breakdance 2021 à Paris, aux Championnats du monde de breakdance 2022 à Séoul et aux Championnats du monde de breakdance 2023 à Louvain, en Belgique[3],[1]. En 2023, elle remporte les Championnats d'Océanie de Breaking, ce qui lui assure une place aux Jeux olympiques d'été de 2024[1],[2].

Au mois d'août 2024, alors que le breaking est la première danse sportive à intégrer les Jeux olympiques, Gunn n'a pas réussi à obtenir le moindre point de la part des juges durant les épreuves et a été éliminée dès la phase de groupe[7]. Après une prestation atypique remarquée par le public et sur les réseaux sociaux[8], jugée de piètre qualité et tournée en ridicule par certains, elle a expliqué avoir voulu offrir une proposition différente[7] : « ce que je voulais faire, c'était de venir ici et de présenter quelque chose de nouveau, différent et créatif - c'est ma force, la créativité »[9], en déclarant également qu’elle ne pouvait pas rivaliser athlétiquement avec des b-girls plus jeunes[10]. En réponse aux moqueries, la cheffe de mission de l'équipe australienne, Anna Meares, a publié une déclaration de soutien à Gunn, condamnant ce que Meares a appelé les « trolls et guerriers du clavier »[11]. Les conséquences des passages de Raygun sur la scène de la Concorde prennent une nouvelle ampleur lorsqu'une pétition anonyme la visant est mise en ligne[12], qualifiant son apparence et sa conduite de « contraires à l'éthique »[7] et mettant en doute l'honnêteté du processus de sélection l'ayant menée aux Jeux olympiques[13]. Le Comité olympique australien a réagi en qualifiant à son tour la pétition de « vexatoire, trompeuse et intimidante », ainsi qu'en demandant son retrait de la plateforme Change.org le jeudi . Le lendemain, cette pétition qui avait recueilli 46 000 signatures n'était plus disponible sur le site[7].

En septembre 2024, elle atteint le premier rang du classement mondial de breaking de la Fédération mondiale de danse sportive (classement qui ne tient pas compte des performances aux derniers Jeux olympiques)[14].

Vie personnelle

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Gunn a rencontré son mari, le breakdancer Samuel Free, à l'université en 2008[5].

Publications

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Références

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  1. a b c d e f et g (en) « Rachael Gunn », sur Comité olympique australien (consulté le )
  2. a b c et d (en) Jack Snape, « Breaker Rachael Gunn: ‘We are essentially being used to up the Olympic ratings’ », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  3. a b c et d (en) « Rachael Gunn », sur Université Macquarie (consulté le )
  4. « RAYGUN », Olympics.com
  5. a et b (en) Jane Rocca, « She is 36 and holds a PhD. This morning, Raygun is an Olympic breaker », The Sydney Morning Herald,‎ (lire en ligne Accès payant)
  6. (en) Lizza Gebilagin, « How Rachael Gunn is breakdancing her way to the Paris Olympics », body and soul,‎ (lire en ligne)
  7. a b c et d Loris Belin, « Break aux JO de Paris : la b-girl Raygun défendue par le comité olympique australien après la pluie de critiques sur sa prestation », sur Franceinfo, (consulté le )
  8. Jean-Loup Delmas, « On a parlé à « Raygun », Australienne doctorante en break qui a perdu 54-0 », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  9. « Australia’s first Olympic breaker ‘Raygun’ vows to keep being herself amid online jibes », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Jamie Braidwood, « Raygun hits back at online hate as breaking moves at the Olympics go viral », The Independent,‎ (lire en ligne)
  11. (en) « Australian sports exec unhappy over trolling of breaker Raygun », ESPN,‎ (lire en ligne)
  12. (en) Mackenzie Cummings-GradyMackenzie Cummings-Grady, « Thousands Sign Petition Claiming Olympic Breakdancer Raygun Should Be Held Accountable for Unethical Conduct », sur XXL Mag, (consulté le )
  13. (en-US) Mehera Bonner, « Thousands Reportedly Sign Petition to Hold Raygun Accountable for “Unethical Conduct” », sur Cosmopolitan, (consulté le )
  14. « Rachael ‘Raygun’ Gunn tops latest world breaking rankings despite Olympic flop », sur theguardian.com, The Guardian

Liens externes

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