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Pierre Duchemin

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Pierre Duchemin
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Pierre du Chemin, Pierre Duchemin de ChennevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Pierre Duchemin, ou du Chemin, né le à Remagne (duché de Luxembourg, Provinces-Unies)[1] et mort le aux Indes orientales, est un officier général français, qui prend part à la campagne des Indes dans le cadre de la guerre navale franco-anglaise (1778-1783).

Biographie

Pierre Duchemin naît le à Remagne (duché de Luxembourg, Provinces-Unies)[2].

Il est le fils de Jacques Duchemin, seigneur de Chenneville, capitaine commandant une compagnie franche d'infanterie de son nom au service de France, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Marie Anne de Mathey (vers 1693-1781)[3].

Son père l'initie tôt au métier des armes puisqu'il est Volontaire dans sa compagnie franche dès 1737[1].

Il prend part à la campagne de Bohême dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche et y est blessé en 1742[1].

Promu lieutenant en second en 1743, il devient capitaine réformé en 1744[1].

En décembre 1745 il entre comme capitaine en second dans le Corps des Volontaires royaux, qui deviendra la Légion de Flandres[1].

Le il est décoré chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[1].

Il est promu major de la Légion royale le , puis prend rang de lieutenant-colonel d'infanterie, dragons et hussards à compter du [1],[4].

De 1757 à 1763, la Légion royale est engagée dans la guerre de Sept Ans en Hanovre, où il s'illustre notamment le en forçant, avec quelques dragons, l'ennemi à lui abandonner trois pièces de canon[5].

Ensuite, la Légion royale prend garnison successivement à Huningue, Annonay (1764), Givet (1776), Tournon (1768), et effectue une courte campagne en Corse en 1769 puis stationne à Bar-le-Duc (1770) et à Mouzon (1772), avant d'être dissoute en 1776[6]. Il a notamment pour compagnons d'armes son frère Poncin de Chenneville et Jean-Louis de Gorcey[7].

En 1771, il est promu lieutenant-colonel de la Légion royale, puis prend rang de brigadier des armées du roi[8],[7].

En janvier 1781, maréchal de camp[9], il est envoyé aux Indes sous les ordres du bailli de Suffren, dans le cadre de la guerre navale franco-anglaise (1778-1783), et commande les troupes[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17].

Article détaillé : Escadre Suffren dans l'océan Indien.

Le , maréchal des camps et armées du Roi, général des troupes françaises aux Indes orientales, à la tête d’une armée comportant 2 716 hommes, il débarque de l’escadre du bailli de Suffren à Porto-Novo[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17].

Le , les forces terrestres françaises débarquées, sous ses ordres, et avec l'appui des troupes de Haidar Alî, s'emparent du port de Gondelour où elles resteront en garnison[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17].

Article détaillé : Bataille de Gondelour (1782).

En mai 1782 il est atteint d'une grave maladie et meurt quelques mois plus tard, le selon certaines sources[10].

Grades

  • Volontaire : 1737
  • Lieutenant en second :
  • Capitaine réformé :
  • Capitaine en second :
  • Major :
  • Major avec rang de lieutenant-colonel :
  • Lieutenant-colonel : 1771
  • Lieutenant-colonel avec rang de brigadier des armées du roi
  • Maréchal de camp
  • Maréchal des camps et armées du Roi

Vie privée

Il épouse en 1re noces le à Sarreguemines Antoinette Marguerite d'Hausen (1735-1765).

En 2e noces il se marie le à Tronville avec Anne Charlotte du Tertre (née en 1753)[8]. De cette union naissent deux filles, d'où postérité.

Décoration

Bibliographie

  • René Louis de Roussel, État militaire de France, (lire en ligne), p. 89 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

  1. ↑ a b c d e f g et h Roussel 1766, p. 89.
  2. ↑ Service historique de la Défense - Dossier "1YF 13904" (Trésor Royal) Pierre Duchemin - Maréchal de camp
  3. ↑ Joseph de Courten, Famille de Courten : généalogie et services militaires, Imprimerie Even, (lire en ligne), p. 27
  4. ↑ René Louis de Roussel, État militaire de France, Service International de Microfilms, (lire en ligne), p. 261
  5. ↑ Victor-François de Broglie, Correspondance inédite de Victor-François, duc de Broglie, maréchal de France (lire en ligne), p. 619
  6. ↑ « 7chasseursh », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )
  7. ↑ a et b État militaire de France, (lire en ligne), p. 340
  8. ↑ a et b Archives départementales de la Meuse, Inventaire sommaire des Archives départementales de la Meuse - Archives civiles, t. 2, (lire en ligne), p. 330 (vue 336/691)
  9. ↑ Commission française du Guide des Sources de l'Histoire des Nations, Archives, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-11-097038-8, lire en ligne)
  10. ↑ a b c et d Charles Cunat, Histoire du bailli de Suffren (lire en ligne), p. 82, 89, 118, 119, 149 (vues 104, 111, 138, 139, 169/462)
  11. ↑ a b et c École supérieure de guerre navale (Paris), Début de la campagne de Suffren dans l'Inde : (août 1781-septembre 1782) / Lieutenant de vaisseau Le Hagre, 1934-1935 (lire en ligne), p. 12, 18, 25, 26, 29
  12. ↑ a b et c Jules de Gères, Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, « Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux », sur Gallica, (consulté le )
  13. ↑ a b et c « Gazette de France », sur Gallica, (consulté le )
  14. ↑ a b et c Just-Jean-Étienne Roy, Le bailli de Suffren / par Fr. Joubert, (lire en ligne), p. 102, 104
  15. ↑ a b et c Charles-Joseph Patissier de Bussy-Castelnau, Journal de Bussy, commandant général des forces de terre et de mer dans l'Inde, 13 novembre 1781-31 mars 1783, (lire en ligne), p. 8, 12, 13, 17, 18, 35, 39, 95, 116, 122, 123, 124, 288, 301, 363
  16. ↑ a b et c George Bruce Malleson, Les dernières luttes des Français dans l'Inde et sur l'Océan Indien : avec le récit de la conquête des îles de France et de Bourbon, des essais sur les partisans étrangers dans l'Inde et la relation de l'expédition des troupes anglo-indiennes en Égypte en 1801, (lire en ligne), p. 14, 23, 28, 32, 33, 34
  17. ↑ a b et c Louis François de Paule Tillette de Mautort, Mémoires du chevalier de Mautort : capitaine au régiment d'Austrasie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1752-1802), (lire en ligne), p. 214, 218, 234, 235, 242, 243, 253, 255, 259, 260, 508
  18. ↑ Alexandre Mazas, Histoire de l'ordre militaire de Saint-Louis, depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, t. 2, 1855-1856 (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

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