Sainte-Foy-de-Montgommery
Sainte-Foy-de-Montgommery | |
Route de La Gosselinaie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lisieux Normandie |
Maire délégué | Élisabeth Bisson |
Code postal | 14140 |
Code commune | 14576 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Fidois |
Population | 167 hab. (2020) |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 41″ nord, 0° 10′ 35″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 200 m |
Superficie | 4,59 km2 |
Élections | |
Départementales | Livarot |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Val-de-Vie |
Localisation | |
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Sainte-Foy-de-Montgommery est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-de-Vie[1].
Elle est peuplée de 167 habitants[Note 1] (les Saint-Fidois[2]).
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté comme Monte Gomeri en 1032–1035, de Monte Gomerico en 1040 et de Monte Gumbri en 1046–1048[4].
Le toponyme Montgommery peut signifier « le mont de Gomeri »[4], nom de personne germanique encore attesté comme nom de famille sous la forme Gomery. Il est basé sur les éléments guma « homme » et rik « puissance ». Une autre hypothèse se fonde sur les toponymes en -(i)acum[5], suffixe d'origine gauloise indiquant le lieu ou la propriété, dont l'évolution phonétique a donné la terminaison --(a)y / -(e)y / -é en français (langue d'oïl : -ai / -ei / -i). L'élément -gommery remonterait en fait à un hypothétique *Gomariacum, identifié avec davantage de certitude dans le nom de la commune belge Gomery (Gumerei 1222, Gomerei 1230), basé sur le nom de personne germanique Gomoharius / Gomarius[5]. Dans ce cas, l'appellatif roman Mont- se serait ajouté par la suite[5], comme les formes anciennes le prouvent pour d'autres toponymes en -(i)acum.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8],[Note 2].
En 2020, la commune comptait 167 habitants, en évolution de −9,24 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Sainte-Foy-de-Montgommery a compté jusqu'à 286 habitants en 1821.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Foy (XIIIe siècle).
- Cidrerie.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- Le maréchal Erwin Rommel (1891-1944) fut grièvement blessé (fracture du crâne) dans l'après-midi du lorsque sa voiture fut mitraillée sur la route entre Livarot et Vimoutiers à hauteur de la commune de Sainte-Foy par deux Spitfire[11] britanniques pilotés par le Français Jacques Remlinger et le Néo-zélandais Bruce Oliver[12]. Son chauffeur et un motard d'escorte furent tués. Rommel sérieusement blessé fut transporté dans le coma dans une pharmacie à Livarot, puis jusqu'à l'hôpital de campagne allemand de Bernay[13].
- Famille de Montgommery.
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : aux 1er et 4e d'azur aux trois fleurs de lys d'argent, aux 2e et 3e de gueules aux trois annelets d'or[14].
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Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[15].
- « recueil des actes administratifs du Calvados »
- « Pays de Livarot — Sainte-Foy-de-Montgommery » (consulté le )
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, 1998, p. 1668, n° 29164 [1]
- François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 315
- « Élisabeth Bisson retrouve son fauteuil de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- (en + fr) Antony Beevor (trad. de l'anglais par Jean-François Sené, Raymond Clarinard et Isabelle Taudière), D-Day et la bataille de Normandie, Paris, éd. Calman-Lévy, , 636 p. (ISBN 978-2-7021-4016-1), p. 359.
- Gérard Roger, « Le 17 juillet 1944 le maréchal Rommel était mitraillé par la RAF à l'entrée de Vimoutiers », 13 mai 2011.
- Le mitraillage de Rommel : témoignage de M. Lescène, pharmacien à Livarot, extrait du livre En flânant dans le Pays d’Auge, par Hubert de Brye .
- « Sainte-Foy-de-Montgommery », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « Sainte-Foy-de-Montgommery sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)
Bibliographie
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 5 : Arrondissement de Lisieux, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 640-648