Eugène de Gaville
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Louis Eugène Picart de Gaville, dit Eugène de Gaville, né à Étampes le [1] où il est mort le [2], est un auteur dramatique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'Henry Picart de Gaville (1766-1822), lieutenant puis capitaine en second au 5ème Régiment d'Artillerie (ex-Strasbourg-Artillerie),émigré en 1792, devenu lieutenant en premier à la 1ère Compagnie de Canonniers dans l'armée de Condé dissoute en 1801[3] et enfin commandant de la Garde nationale à Étampes sous la Restauration, et de Louise Marie de Mirebeau, Eugène de Gaville parait, pendant sa courte existence, avoir toujours demeuré à Étampes où il vivait de ses rentes.
Bien qu'il semble avoir participé à l'écriture de plusieurs ouvrages dramatiques, il n'a laissé son nom qu'à très peu de publications[4]. Mort prématurément à l'âge de 30 ans, il n'a pas eu le temps de laisser derrière lui une œuvre importante.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- 1829 : Mon oncle le bossu, ou les Deux Pupilles, comédie en un acte, en prose, avec W. Lafontaine et Mélesville[5], au théâtre de l'Odéon à Paris (1er décembre) et au théâtre de la Monnaie à Bruxelles en 1830 ()[6]
- 1834 : Les Soirs, recueil de poésies, Paris, H. Fournier, in-8°[7].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J. Hippolyte Daniel, Biographie des hommes remarquables de Seine-et-Oise, 1837, p. 254
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance n° 83 (vues 33-34/97). Archives départementales en ligne de l'Essonne, état-civil d’Étampes, registre des naissances de l'an XIV. Le nom de famille est orthographié Picart Gaville sans particule.
- Acte de décès n° 3 (vue 3/85). Archives départementales en ligne de l'Essonne, état-civil d’Étampes, registre des décès de 1837. L'acte précise qu'il était célibataire.
- Article Picard de Gaville. L'Intermédiaire chercheurs et curieux, 10 octobre 1898, pp. 529-530, lire en ligne sur Gallica.
- Joseph-Marie Quérard, La littérature française contemporaine: 1827-1849, 1852, p. 50 (Lire)
- Cette pièce a été traduite en espagnol par Manuel Breton de los Herreros en 1840 sous le titre Mi tio el jorobado, o las Dos pupilas (Madrid, imp. Yenes).
- Jacques Isnardon (préf. Arthur Pougin, ill. Léon Dardenne), Le théâtre de la Monnaie depuis sa fondation jusqu'à nos jours, Bruxelles, Schott frères, , 721 p. (BNF 30637065) lire en ligne sur Gallica.
- Chronique de Paris. Revue de Paris, année 1834, tome septième, p. 72, lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
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