Montréal-la-Cluse
Montréal-la-Cluse | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Nantua | ||||
Intercommunalité | Haut-Bugey Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Patrick Dufour (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 01460 | ||||
Code commune | 01265 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montréalais | ||||
Population municipale |
3 541 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 276 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 11′ 00″ nord, 5° 34′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 473 m Max. 960 m |
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Superficie | 12,83 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Montréal-la-Cluse (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Oyonnax (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nantua | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.montreal-lacluse.fr | ||||
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Montréal-la-Cluse (/mɔ̃.ʁe.al.la.klyz/ Écouter) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe dans le Haut Bugey, à environ 39 kilomètres de Bourg-en-Bresse.
Ses habitants sont les Montréalais et les Montréalaises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Montréal-la-Cluse se situe au centre-est du département de l'Ain dans le Haut Bugey, dans le massif du Jura.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]La ville de Montréal-La-Cluse possédait une gare SNCF situé sur la ligne du Haut-Bugey[2]. Cette gare avait de grandes installations comme une halle marchandises et un bâtiment voyageurs. De cette gare, partait un embranchement vers Oyonnax. En 1990, la section La Cluse - Bellegarde-sur-Valserine est fermée à tout trafic et est remplacé par un service d'autocar. Ainsi, la gare de la Cluse se trouve en impasse et n'est desservie que par les lignes venant d'Oyonnax et de Bourg-en-Bresse. Pour éviter aux trains venant de Bourg-en-Bresse et de Oyonnax de rebrousser, un raccordement est effectué en juin 1996 et une halte appelée Brion - Montréal-la-Cluse est mise en service à cette occasion[2]. La gare de La Cluse est fermée le .
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 462 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 610,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montréal-la-Cluse est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montréal-la-Cluse, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oyonnax, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,5 %), zones urbanisées (11,8 %), prairies (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Montréal de Mont Royal ; La Cluse : du franco-provençal clusa : col, passage étroit.
Pendant la Révolution française, Montréal prend le nom révolutionnaire de Delilia-de-Crose[15],[16].
Face au développement du quartier de La Cluse et aux nombreux problèmes liés aux homonymes dont la ville canadienne de Montréal, la commune aurait pu prendre le nom du quartier mais cela aurait alors prêté à confusion avec La Cluse dans les Hautes-Alpes et Cluses en Haute-Savoie. Ces constatations faites par le conseil municipal, il a été décidé le d'effectuer une démarche en conseil d'État pour que le nom de la commune devienne Montréal-La Cluse. Par décret du , paru au journal officiel du , Montréal devient alors Montréal-la-Cluse[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Montréal-la-Cluse est membre de l'intercommunalité Haut-Bugey Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Oyonnax. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Nantua pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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Montréal-la-Cluse : Une Ville en action | Patrick Dufour | 23 | majorité |
Voici la répartition des sièges au sein du Conseil Municipal de la commune pour la législature 2020-2026 :
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :
Jumelages
[modifier | modifier le code]Un partenariat avec le Montréal québécois existe depuis 1970[22]. Un jumelage existe avec 12 autres Montréal de France.
https://www.montreal-lacluse.fr/les-montreal-de-france/
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 3 541 habitants[Note 2], en évolution de +3,87 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]- Le collège Théodore-Rosset est situé rue du Jura.
- Le lycée Arbez-Carme, campus du technopôle à Bellignat.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er bandé d'or et de gueules, au 2e de gueules fretté d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ruines du château de Montréal ; le château est bâti par Étienne de Thoire-Villars vers 1245, sur le mont Bey[27].
- Arrêt du chemin de fer touristique de la « Ligne des hirondelles ».
- Église gothique Saint-Maurice.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph Bernard Delilia de Croze (1739-1804), député du tiers état à l'Assemblée nationale, maire de Montréal-la-Cluse, procureur-syndic du district de Nantua
- Théodore Rosset (1877-1961), linguiste français.
- Xavier Tomas (1984-), footballeur français évoluant au Stade lavallois. Il a évolué dans le club de football de Montréal-la-Cluse étant jeune.
- Júlio Tavares (1988-), footballeur français évoluant au Dijon FCO qui a commencé sa carrière au club de football de la commune.
- Alexandrine Swift (1992-), chanteuse et championne de France de Karaté
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Gentilé de Montréal-la-Cluse, sur linternaute.com
- « La Cluse à Bellegarde - introduction », sur plm1950.msts.free.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montréal-la-Cluse et Vieu-d'Izenave », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Montréal-la-Cluse », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Oyonnax », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Les noms révolutionnaires des communes de France par Figuères
- Lieu à la révolution : Delilia-de-Crose.
- « Origine de Montréal la Cluse - Quand Montréal devient Montréal la Cluse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur montreal-lacluse.fr (consulté le ).
- « Haut-Bugey Agglomération - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- « Résultats municipales 2020 à Montréal-la-Cluse », sur lemonde.fr (consulté le ).
- Patrick Dufour est le nouveau maire., sur leprogres.fr
- « COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE : MONTREAL LA CLUSE / MONTRÉAL (QUÉBEC) », sur cncd.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 23 (cf. Montréal).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- M. J.C. Drusch, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton de Nantua, pré-inventaire Montréal-la-Cluse, ITALIQ, 1991
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :