Peyrilhac
Peyrilhac | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine Limoges Métropole | ||||
Maire Mandat |
Claude Compain 2020-2026 |
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Code postal | 87510 | ||||
Code commune | 87118 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peyrilhacois | ||||
Population municipale |
1 331 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 02″ nord, 1° 08′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 257 m Max. 383 m |
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Superficie | 38,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Couzeix | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Peyrilhac [peʁijak], ou Pairilhac en occitan, est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Peyrilhacois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située à 15 km au nord de Limoges sur la N 147 reliant Limoges à Poitiers, la commune fait partie de l'agglomération de Limoges et du canton de Couzeix
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Lieux-dits
[modifier | modifier le code]La commune de Peyrilhac comprend 56 villages : l'Age, Banèche, Baraugout, la Béraudie, la Boisserie, Boissournet, les Borderies, le Boucaret, le Breuil, les Bruyères, les Cadophies, le Camp, la Cantine, la Châtaigneraie, Chauvour, Chavaignac, Conore, le Dejai, l’Étang de Conore, la Font-du-Breuilh, les Fosses, Fôt, Fourcelas, Gaudonneix, les Grenouilles, la Lande, Laurière, Lauriget, Lavaud, Maison-Neuve, le Mas d'Aixe, le Mas de la Vie, le Mas du Bost, Mont-Cocu, le Montezour, la Mothe, le Moulin-de-la-Roche, les Pâquerettes, la Petite-Roche, le Pic, le Picou, Pompadour, la Prade, le Puy-des-Elies, le Puy-Dieu, Puy-Seru, le Queyroix, la Roche, Trachaussade, la Tuilière, Vaugoulour, le Verger, la Vergne-Jourde, les Vergnes.
Elle compte également quelques habitations isolées ou lotissements nouveaux qui ne sont pas considérés comme des villages.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 035 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nantiat à 7,1 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Peyrilhac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), forêts (25,5 %), terres arables (8,4 %), zones urbanisées (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Peyrilhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 49,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Peyrilhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Le village et la paroisse de Conore sont mentionnés en tant que commanderie sur les cartes de Cassini et faisaient partie des membres de la commanderie hospitalière de Limoges (dite aussi du Palais) au sein du grand prieuré d'Auvergne. Cette seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem disposait d'un étang (l'étang de Conore) et d'un four banal auquel les habitants de Les Vergnes étaient tenus de moudre leurs grains[20]. Le commandeur percevait des rentes sur ces deux villages ainsi que sur ceux de Lage, Pisègre et Vaugoulour[21].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le jour même de l’arrestation de Kämpfe, durant l’après-midi, le lieutenant SS Gerlach, qui a reçu l’ordre de préparer les cantonnements à Couzeix avec six hommes répartis dans trois véhicules, décide sur la route de faire cavalier seul, mais se retrouve isolé avec son chauffeur. Comprenant son erreur, Gerlach demande à celui-ci de faire demi-tour. Il est capturé avec son chauffeur par les maquisards entre ce bourg et Peyrilhac. On leur lie les mains dans le dos. Les deux captifs sont remis entre les mains de la 2403e compagnie FTP, au Bois-du-Roi près de Bellac. Le chauffeur est fusillé. Gerlach parvient à s’échapper en atteignant la lisière de la forêt, où il se met à l'abri. Après plusieurs heures de traque, il échappe à ses poursuivants, atteint la voie ferrée Bellac-Limoges et rejoint le colonel SS Stadler, à qui il expose les faits
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 1 331 habitants[Note 3], en évolution de +5,89 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]sur la base Mérimée[28]
- Château de Trachaussade (XVIIe siècle)
- Auberge de Conore (XVIIIe siècle)
- Château de Queyroix (XVIIe siècle)
- Château de la Mothe (XIVe siècle)
- Château du Breuil (XVIIe siècle)
- Église Saint-Léger de Peyrilhac (XIIIe siècle). Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[29].
- Église de la-Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste de Peyrilhac. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].
- Halle (XVIIIe siècle)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Martial Bardet de Maison-Rouge, général de division français. Né le à Maison-Rouge, à Peyrilhac et décédé le au même endroit.
- Paul Gavarni (1804-1866), graveur et aquarelliste français ayant possédé le château de Trachaussade.
- Vincent Vidaud, maire de la commune de à .
- Marcel Dassonville, maire de la commune de à . Né le à Flavignac (Haute-Vienne) et décédé le à Limoges (Haute-Vienne), il fut aussi conseiller municipal et adjoint au maire de 1951 à 1977.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- A. Lecler, « Monographie du canton de Nieul », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 42, , lire en ligne sur Gallica
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Nom des habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Carte IGN sur Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Peyrilhac et Nantiat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nantiat » (commune de Nantiat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nantiat » (commune de Nantiat) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Peyrilhac ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Peyrilhac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Lecler 1894, p. 127.
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 111, lire en ligne sur Gallica.
- « Les maires de la commune » (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Lieux et monuments de Peyrilhac », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise paroissiale Saint-Léger », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Eglise paroissiale de la-Décollation-de-Saint Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).