Omar Chehade
Omar Chehade | |
Chehade en 2011. | |
Fonctions | |
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Second vice-président de la République du Pérou (es) | |
– (6 mois et 3 jours) |
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Président | Ollanta Humala |
Prédécesseur | Lourdes Mendoza |
Successeur | Poste vacant (Mercedes Aráoz élue en 2016) |
Membre du Congrès de la République | |
– (1 an, 4 mois et 10 jours) |
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– (5 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lima, Pérou |
Nationalité | Péruvienne |
Parti politique | PNP(2016-2020) APP(depuis 2020) |
Profession | Avocat |
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Omar Chehade (en arabe : عمر كريم شحادة مويا, prononcé en espagnol : [tʃeˈxade]), né Omar Karim Chehade Moya le à Lima, est un avocat et homme politique péruvien. Il a pris part à l'enquête anti-corruption contre l'ancien président Alberto Fujimori et son assistant Vladimiro Montesinos, avant de devenir second vice-président du Pérou en 2011, pendant la présidence d'Ollanta Humala. En janvier 2012, il résigne de ses fonctions sous accusations de corruption.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et éducation
[modifier | modifier le code]Né en 1970, Omar Chehade fait ses études postsecondaires au Colegio Champagnat (es) à Lima. Il effectue par la suite des études en droit à l'université Inca Garcilaso de la Vega (en) de 1989 à 1995. Sa thèse de baccalauréat était sur les réformes sur la qualité de meurtre dans le code pénal péruvien. De 2003 à 2005, il est conseiller juridique affilié au rectorat de l'université nationale principale de San Marcos.
Carrière en droit
[modifier | modifier le code]De 2005 à 2008, Chehade est membre du conseil anti-corruption et est à la tête de l'unité d'extradition dans l'affaire de corruption de l'ancien président Fujimori et de son ancien chef du renseignement Montesinos. Il réussit à extrader Fujimori du Chili au Pérou, ce dernier étant finalement condamné à 25 ans de prison pour violations de droits humains en 2009. En 2008, il rejoint le cabinet d'avocats Omar Chehade & Torres la Torre à Lima[1].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]De 2004 à 2007, Chehade est affilié au petit parti Fuerza Democrática. Aux élections générales péruviennes de 2011, il est colistier d'Ollando Humala pour le poste de second vice-président. Après la victoire de Humala, Chehade prend son poste promis le . Il est en même temps élu membre du congrès pour la circonscription de Lima.
En novembre 2011, Chehade est accusé de corruption dans une affaire de vente de la plantation sucrière Andahuasi (en). La défense l'accuse d'avoir fait pression sur les généraux de police Arteta et Gamarra pour évincer les propriétaires d'Andahuasi (en) et ainsi permettre son acquisition par le Grupo Wong. Il aurait eu un souper peu avant avec plusieurs généraux, dont Arteta et Gamarra, et la défense a supporté qu'il en aurait discuté au souper. Il testifie devant le procureur général José Antonio Peláez Bardales (es) qu'il n'en sait rien et qu'il n'a fait qu'écouter leur conversation durant le souper. Il soutient aussi qu'il y était seulement pour remercier le général Raul Salazar pour son support dans sa campagne et qu'il ne connait pas les Wong ni les autres partis impliqués. Arteta aurait aussi nié l'implication de Chehade[2]. Le , le congrès le suspend de son poste de vice-président pour une durée de 120 jours à la suite de l'affaire de corruption, même si Chehade insiste sur son innocence[3]. Le , il annonce son intention de résigner de son poste de vice-président, après des pressions de la part du président pour qu'il résigne[4],[5]. Il n'est finalement pas destitué de sa fonction de membre du congrès à la suite de son acquittement dans l'affaire de corruption, mais son refus d'avouer a été critiqué vivement[6]. Il reste au congrès jusqu'aux élections de 2016.
Aux élections législatives péruviennes de 2020, l'ancien second vice-président se présente sous la bannière de l'APP pour Lima et est élu[7]. Durant la première procédure de destitution de Martín Vizcarra (en), il se prononce en faveur de la destitution, mais ne vote finalement pour le retrait du président. Durant la seconde (en), lui et 104 autres membres du congrès vote pour la destitution du président[8]. Chehade se représente aux élections de 2021 avec l'APP pour Lima, mais n'est pas élu[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Omar Chehade » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Chehade Moya, Omar Karim », sur Jurado Nacional de Elecciones (en), (consulté le ).
- (en) « Peru's Vice President Chehade testifies before attorney general », sur Peru this Week, (consulté le ).
- (en) « Peru's Vice President suspended for 120 days, due to Andahuasi scandal », sur Peru this Week, (consulté le ).
- (es) « Omar Chehade renunció a la segunda vicepresidencia », sur El Comercio, (consulté le ).
- (en) Cecilia Rosales Ferreyros, « Peru's President Humala: Chehade has already stepped aside », sur Peru this Week, (consulté le ).
- (es) « Blindaron a Chehade y ahora piden que el fiscal Peláez lo investigue », sur Perú.21 (en), (consulté le ).
- (es) « Alianza para el Progreso: conoce a sus virtuales congresistas », sur Andina (en), (consulté le ).
- (es) « Los 105 congresistas que votaron a favor de la vacancia de Vizcarra », sur Canal N (en), (consulté le ).
- (es) « Elecciones 2021: Omar Chehade será candidato de Alianza para el Progreso al Parlamento Andino », sur Perú.21, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Tom Lansford, Political Handbook of the World 2016-2017, Thousand Oaks, SAGE Publishing, , 1976 p. (ISBN 9781506327174, lire en ligne).