Aller au contenu

26 Aquilae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

f Aquilae

26 Aquilae
(f Aquilae)
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 20m 32,904s[1]
Déclinaison −05° 24′ 56,74″[1]
Constellation Aigle
Magnitude apparente 5,00[2]

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Caractéristiques
Type spectral G8 III-IV[3]
Indice U-B +0,634[2]
Indice B-V +0,936[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −16,91 ± 1,93 km/s[4]
Mouvement propre μα = +113,13 mas/a[1]
μδ = +46,20 mas/a[1]
Parallaxe 21,15 ± 0,39 mas[1]
Distance 154 ± 3 al
(47,3 ± 0,9 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 3,2 ± 0,2 / 1,4 ± 0,05 (Ab) M[5]
Rayon R[4]
Gravité de surface (log g) 3,2[4]
Luminosité 21 L[4]
Température 4 940 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,21[4]
Rotation 1,3 km/s[4]
Composants stellaires
Composants stellaires 26 Aql Aa, 26 Aql Ab
Orbite
Compagnon 26 Aql Ab[4]
Excentricité (e) 0,833
Période (P) 266,544 j

Désignations

f Aql, 26 Aql, HR 7333, HD 181391, HIP 95066, BD–05°4936, FK5 3544, SAO 143286, WDS J19205 -0525 Aa,Ab[6]

26 Aquilae (en abrégé 26 Aql) est une étoile binaire de la constellation équatoriale de l'Aigle. Elle porte également la désignation de Bayer de f Aquilae, 26 Aquilae étant quant à elle sa désignation de Flamsteed. Sa magnitude apparente est de 5,00[2], ce qui la rend visible à l'œil nu. Le système présente une parallaxe annuelle de 21,15 ± 0,39 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'il est distant de 154 ± 3 a.l. (∼ 47,2 pc) de la Terre. Il se rapproche du système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −17 km/s[4].

26 Aquilae est une binaire spectroscopique à raies simples, ce qui signifie que la présence d'un compagnon en orbite est révélée par le déplacement des raies spectrales du spectre de l'étoile primaire par effet Doppler. Les deux étoiles orbitent l'une autour de l'autre avec une période de 266,5 jours selon une excentricité importante de 0,833[4]. On ne sait que peu de choses sur ce compagnon, si ce n'est que sa masse peut être estimée à 140 % la masse du Soleil[5].

La composante visible, désignée 26 Aquilae Aa, est une étoile jaune de type spectral G8 III-IV[3]. La classe de luminosité « III-IV » indique que son spectre présente des traits intermédiaires entre celui d'une étoile sous-géante et d'une étoile géante plus évoluée. Sa masse est 3,2 fois supérieure à la masse du Soleil[5] et son rayon est six fois plus grand que le rayon solaire[4]. L'étoile émet 21 fois plus de lumière que le Soleil[4] et sa température de surface est de 4 940 K[5].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) P. A. Jennens et H. L. Helfer, « A new photometric metal abundance and luminosity calibration for field G and K giants. », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 172,‎ , p. 667–679 (DOI 10.1093/mnras/172.3.667, Bibcode 1975MNRAS.172..667J)
  3. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a b c d e f g h i j et k (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  5. a b c d et e (en) D. Pourbaix et H. M. J. Boffin, « Reprocessing the Hipparcos Intermediate Astrometric Data of spectroscopic binaries. II. Systems with a giant component », Astronomy & Astrophysics, vol. 398,‎ , p. 1163–1177 (DOI 10.1051/0004-6361:20021736, Bibcode 2003A&A...398.1163P, arXiv astro-ph/0211483)
  6. (en) * f Aql -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Liens externes

[modifier | modifier le code]