Acide métachloroperbenzoïque
Apparence
(Redirigé depuis Acide méta-chloroperbenzoïque)
Acide métachloroperbenzoïque | |
Identification | |
---|---|
Nom UICPA | acide 3-chloroperoxybenzoïque |
No CAS | |
No ECHA | 100.012.111 |
No CE | 213-322-3 |
Propriétés chimiques | |
Formule | C7H5ClO3 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 172,566 ± 0,009 g/mol C 48,72 %, H 2,92 %, Cl 20,54 %, O 27,81 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 92 à 94 °C (décomposition) |
Masse volumique | 0,56 g·cm-3 |
Précautions | |
Directive 67/548/EEC | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
L'acide métachloroperbenzoïque est un peracide de formule chimique C7H5ClO3.
Utilisation
[modifier | modifier le code]L'acide métachloroperbenzoïque (m-CPBA, MCPBA) est utilisé pour des réactions d'époxydation sur les alcènes, ainsi que pour la réaction d'oxydation de Baeyer-Villiger, où une cétone est oxydée en ester.
Le mécanisme de l'époxydation consiste en une attaque nucléophile de l'alcène sur l'oxygène terminal du peracide, site électrophile (cf. mécanisme schéma 1).
- La réaction met en jeu une interaction entre les orbitales moléculaires suivantes : l’orbitale basse vacante (abrégée BV en français, LUMO en anglais ou orbitale σ*) du peracide, et l’orbitale haute occupée (abrégée HO en français ou HOMO en anglais ou orbitale π) de l'alcène.
- Dans ce mécanisme, le proton acide du peracide est transféré depuis l'oxygène auquel il est lié vers l'oxygène de la double liaison C=O, pour donner le sous-produit acide carboxylique.
- L’époxyde formé est le résultat d’une addition syn sur l’alcène. Cette addition est stéréospécifique : l’alcène syn donne l’époxyde syn et inversement pour l’alcène trans.
- Pour un alcène donné (syn ou trans), l’époxyde peut se former de manière équiprobable au-dessus ou en dessous du plan moyen équatorial de l’alcène. On obtient ainsi le couple d’énantiomères correspondant (exemple l'arôme de fraise en SOM).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.