Hasna El-Bacharia
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
حسنة البشاريَّة |
Nationalités |
française (jusqu'au ) algérienne |
Activités |
Instruments | |
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Label | |
Genre artistique |
Hasna El-Bacharia (en arabe حسناء البشارية), née le [1] à Colomb-Béchar (Algérie française) et morte dans la même ville le [2], est une chanteuse et multi-instrumentiste algérienne spécialisée dans la musique diwane et joueuse de guembri. Elle s'est imposée comme monument de cette musique[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Née Hosni Hasniat[4], elle est la fille d’un des maîtres du diwan, issue d'un père marocain originaire d'Erfoud (au sud-est du Maroc) et d'une mère algérienne de Béchar[5]. Elle forme en 1972 avec ses amies un groupe de quatre personnes. Elles se sont illustrées d'abord dans les fêtes de mariage à Béchar qu'elles ont animées pour les femmes[6].
En 1976, elles sont les vedettes d’un immense concert organisé à Béchar par l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA)[6]. En janvier 1999, Hasna arrive à Paris, à la suite d'une invitation du Cabaret Sauvage dans le cadre du festival Femmes d’Algérie[6].
Après un premier album réalisé par Kamel Zekri pour Indigo, Hasna El-Bacharia participe à de nombreux concerts dans les festivals musiques du monde en Algérie, en France, au Maroc, au Portugal et en Égypte[6]. Elle rencontre le musicien napolitain Eugenio Bennato qui l'inclut dans certains de ses spectacles en Italie ou au Caire. En 2004, elle retourne jouer en Algérie[6].
Elle intègre la troupe musicale « Lemma Becharia », composée de quatre tableaux interprétés par 12 artistes femmes qui revisitent le répertoire de quatre styles de musique de la Saoura (ferda, djebbariate, diwan et hadra), créée par Souad Asla en 2015[7].
Hasna El-Bacharia a une carrière artistique de plus de trente années et un album Djazair Djohara dédié à son pays l'Algérie. Elle mêle le sacré et le profane, elle joue en outre de la guitare électrique, du luth, du banjo et surtout du guembri[8]. Elle est la première femme à jouer du guembri[4].
Elle n'hésitait pas à sortir de chez elle durant le couvre-feu instauré durant la décennie noire et recueillait chez elle des femmes répudiées.
Hasna El-Bacharia meurt brutalement d'une crise cardiaque[4] le à l’âge de 73 ans[9] dans sa ville natale.
Albums
[modifier | modifier le code]- Jazair Djawhara, 2002[10]
- L'Algérie est un joyau, 2009[4]
- Smaa Smaa[11]
- Desert Blues, collectif[10]
- Lemma, collectif[7]
- Couleurs du désert, 2020[10]
Filmographie
[modifier | modifier le code]- La Rockeuse du désert, de la réalisatrice canado-algérienne Sara Nacer, 2019[4].
Références
[modifier | modifier le code]- Patrick Labesse, « Carnet - Hasna El Becharia, chanteuse algérienne », Le Monde, no 24677, , p. 15
- Kahina Lamiss, « La chanteuse Hasna El-Bacharia n'est plus », sur L'express DZ, (consulté le )
- « Bechar: hommage à la diva du Diwane, Hasna El Bacharia », APS, (lire en ligne)
- « Hasna El Becharia, chanteuse pionnière de la musique diwane, est morte », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Hasna el Becharia La rockeuse du désert », RFI Musique, 3 janvier 2002
- Portrait de: Hasna El Becharia par Mondomix Media (consulté le 3 septembre 2011)
- https://www.aps.dz/culture/90379-lemma-becharia-en-tournee-en-europe
- Hasna El Bacharia, le phénomène. Info Soir du 30 mai 2007 (consulté le 9 septembre 2011)
- « Hasna El Bacharia tire sa révérence », sur DNAlgérie,
- La Rédaction, « Hasna El Becharia en concert à Alger », sur DzVID, (consulté le )
- « Hasna el Becharia, l’affranchie », sur RFI Musique, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :