Liopleurodon
Espèces de rang inférieur
- Pliosaurus ferox (Sauvage, 1873) Lydekker, 1888
- Pliosaurus pachydeirus Seeley, 1869
- Pliosaurus? giganteus Conybeare, 1824
- Ischyrodon meriani ? von Meyer, 1838
Liopleurodon (littéralement « dents à face lisse ») est un genre fossile de pliosaures ayant vécu de l'étage Callovien du Jurassique moyen à l'étage Kimméridgien du Jurassique supérieur, il y a entre 166 à 155 millions d'années. L'espèce type est Liopleurodon ferox, qui est probablement l'unique espèce valide. Quelques études retiennent aussi l'espèce Liopleurodon pachydeirus, mais ce dernier est considérée comme un probable synonyme plus récent de L. ferox à cause de son manque de diagnoses viables. Le spécimen holotype de L. ferox consistant en une dent unique préservant des traits distinctifs douteux, les études récentes recommandent donc l'identification nécessaire d'un néotype afin de préserver la validité du genre. De nombreux spécimens fossiles attribués à Liopleurodon, incluant même de nombreux squelettes, ont été découverts en Europe, en Russie et au Mexique. D'autres espèces supplémentaires furent même proposées, mais ceux-ci sont actuellement vue comme provenant d'autres genres de pliosauridés.
Liopleurodon est un représentant du clade des Thalassophonea, un groupe dérivée de pliosauridés caractérisée par un cou court et un grand crâne allongé. En 1999, la taille du Liopleurodon est grandement exagérée dans la série documentaire de la BBC Sur la terre des dinosaures, dépeint comme atteignant 25 m de long. Or, les différents spécimens attribuées montre que l'animal devrait atteindre une taille allant de 4 à 8 m de long. Certains chercheurs estiment néanmoins une longueur maximale allant jusqu'à 10 m. Divers études suggèrent que Liopleurodon aurait été un prédateur à l’affût, chassant des poissons, des céphalopodes et d'autres reptiles marins.
Historique des recherches
[modifier | modifier le code]Avant même que Liopleurodon ne soit nommé, du matériel lui appartenant auraient probablement été décrits[1]. En 1841, Hermann von Meyer nomme l'espèce Thaumatosaurus oolithicus sur la base d'un spécimen fragmentaire composé de dents partielles, d'éléments crâniens, de vertèbres et de côtes provenant de gisements du Wurtemberg, en Allemagne, datant possiblement de l'Oxfordien. Cependant, ce matériel est non diagnostique, c'est à dires dépourvues de caractéristiques distinctives[2],[3],[4],[1]:31. En 1852, Johann Andreas Wagner publie une description d'une grande dent de plésiosaure provenant de Bavière, toujours en Allemagne, l'attribuant à une nouvelle espèce qu'il nomme Pliosaurus giganteus[5]. Cependant, en 1824, William Conybeare avait déjà nommé une espèce de Plesiosaurus ayant exactement le même épithète spécifique, Plesiosaurus giganteus[6], et cette espèce a ensuite été considérée comme un synonyme de Pliosaurus brachydeirus ou de P. brachyspondylus dans des recherches ultérieurs[4],[7]. Puisque le nom Pliosaurus giganteus avait été utilisé avant la publication de Wagner, le nom proposé par ce dernier est donc invalide en raison du principe de priorité[4]. En 1838, von Meyer applique le nom d’Ischyrodon meriani à une grosse dent provenant de roches d'âge Oxfordien à Frickthale, en Suisse[8]. Cette dent manque les caractéristiques d'identification qui permet la classification formelle à un quelconque taxon, bien que Lambert Beverly Tarlo note la possibilité qu'il appartienne à Liopleurodon en 1960[9],[4]. Une étude réalisée en 2022 par Daniel Madzia et ses collègues note que même si la dent provenait probablement de Liopleurodon ou d'un animal similaire, il y a trop peu d'informations disponibles pour faire une affectation sûre, laissant donc Ischyrodon comme un nomen dubium[10]. En 1860, Hermann Trautschold (en) attribue le nom Pliosaurus giganteus à une petite dent qui est maintenant admis comme provenant d'un Liopleurodon. Cependant, le nom Pliosaurus giganteus ayant été déjà utilisé deux fois à ce stade, le nom proposé par Trautschold tomba également en désuétude[4],[1].
Le genre Liopleurodon est érigé par Henri Émile Sauvage en 1873, en nommant trois espèces qu'il attribue à ce genre, chacune basée sur une dent unique trouvées dans divers villes de France[11]:377-380. Une dent, sa couronne[1]:133 mesurant 7,5 cm de long, a été trouvé près de Boulogne-sur-Mer, dans des couches datant du Callovien[1]:32, et a été nommé L. ferox. Un autre dent provenant de Charly, mesurant 7 cm de long et avec une longueur de couronne de 5,5 cm, est nommé L. grossouvrei. Le troisième dent, découvert près de Caen, a été initialement attribué à Poikilopleuron bucklandi par Eudes Deslongchamps. Alors que la dent pourrait provenir d'un mégalosaure, Sauvage considère cette identité comme non fondée et l'attribue à l'espèce L. bucklandi. Sauvage n'attribue le genre à aucun groupe particulier de reptiles dans ses descriptions. Le nom de genre Liopleurodon vient du grec ancien λεῖος / leîos « lisse, poli », πλευρόν / pleurón « côté, flanc » et ὀδούς, ὀδόντος / odoús, odóntos « dent », pour donner littéralement « dents à face lisse », en référence à la dentition très contrasté de l'animal. L'épithète spécifique vient du latin ferox, signifiant « féroce », en référence à la grande taille des dents[11]:377-380,[12].
Cependant, en 1880, Sauvage synonymise Liopleurodon avec Polyptychodon, notant qu'il serait similaire à ce genre, mais distinct de Plesiosaurus et Pliosaurus[13]. En 1888, Richard Lydekker, après avoir étudié certaines dents attribuables à L. ferox dans la collection Leeds, en conclu qu'elles étaient si similaires à celles de Pliosaurus qu'elles devraient être placées dans ce genre. Ces dents avaient été recueillies par Alfred Leeds (en) dans la formation d'Oxford Clay, près de Peterborough, en Angleterre[14]. En 1869, Harry Govier Seeley applique le nom de Pliosaurus pachydeirus à une série de vertèbres cervicales représentant les 17 premières du cou provenant près de Great Gransden, toujours dans la formation d'Oxford Clay[15]:118. Outre sa grande taille[15]:118, Seeley ne fourni aucune caractéristiques distinctives. L’épithète spécifique pachydeirus signifie « cou robuste », en raison de sa morphologie vertébrale[12]. Lydekker déclare en 1888 que ce cou appartiendrait probablement à Pliosaurus ferox[14],[4]. En 1883, W. Kiprijanoff nomme Thaumatosaurus mosquensis sur la base de restes comprenant des dents, des vertèbres et des os de membres provenant de roches de l'âge Oxfordien dans le bassin de Moscou (en) en Russie[16]. Cependant, en 1889, Lydekker considère cette espèce comme un probable synonyme junior de P. ferox[17]:145,[4].
En 1905, John Frederick Blake décrit deux dents de Rushden, en Angleterre, similaires à celles d'autres spécimens de L. ferox, bien que provenant de strates plus anciennes que celles de Peterborough. Il note que les dents sont assez différentes de celles de Pliosaurus, tandis que les os diffèrents de ceux de Polyptychodon. Comme l'espèce ne pouvait être attribuée à aucun des deux genres, il recommande de rétablir le taxon Liopleurodon[18]. Après avoir considéré Liopleurodon comme un sous-genre de Pliosaurus, N. Bogolubov répertorie les deux genres comme distincts en 1912[4].
Lorsque Lydekker visite pour la première fois la collection d'Alfred Leeds, les seuls restes de Liopleurodon dans sa collection furent des dents[14]. Cependant, depuis lors, Alfred Leeds, ainsi que son frère Charles Edward Leeds, avaient collecté de nombreux autres spécimens de Liopleurodon, y compris des crânes et une grande partie du squelette postcrânien. Charles William Andrews décrit l'anatomie des spécimens de reptiles marins de la collection Leeds acquise par le musée d'histoire naturelle de Londres en deux volumes, le premier publié en 1910 et le second en 1913. Il décrit les spécimens de Liopleurodon dans le deuxième volume, bien qu'ils sont considérés qu'ils appartiennent à Pliosaurus[19]:V,[20]:21-25.
Hermann Linder décrit également des spécimens de L. ferox en 1913. L'un d'eux est un squelette partiel mal conservé extrait d'Oxford Clay de Fletton (en), en Angleterre, hébergé à l'Institut für Geowissenschaften de l'université de Tübingen. Le squelette a été monté et les régions manquantes ont été restaurées avec du matériel provenant d'autres spécimens de Liopleurodon. Comme Andrews, Linder considère également L. ferox comme une espèce de Pliosaurus. De plus, Linder décrit certains crânes de Fletton conservés à la fois à l'université de Tübingen et au musée national d'histoire naturelle de Stuttgart comme des spécimens de P. grandis. Linder attribue également une palette natatoire presque complet à une espèce non décrite de Pliosaurus[21]. Tous ces spécimens ont depuis été attribués à Liopleurodon avec plus ou moins de confiance, bien que le crâne Linder attribué à P. grandis qui était hébergé à Stuttgart fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale[1]:28, 63, 114. En 1934, Friedrich von Huene décrit un squelette partiel de Souabe, en Allemagne. Il utilise également Pliosaurus ferox au lieu de L. ferox[4],[1]:297. En 1939, Alexandre Bigot utilise également Pliosaurus ferox, attribuant à cette espèce des dents connu de France[4],[1]:32.
Tarlo publie une revue de la taxonomie des pliosauridés du Jurassique supérieur en 1960. Il considère Liopleurodon comme distinct de Pliosaurus, notant des différences majeures entre les mandibules des deux genres. En plus de l'espèce type L. ferox, Tarlo classe également Pliosaurus pachydeirus comme une espèce valide au sein du genre Liopleurodon, L. pachydeirus, notant que les deux espèces ont des différences dans leurs dents et leurs vertèbres cervicales. L. grossouvrei n'a pas été considéré comme valide, bien qu'il ait été provisoirement retenu pour les dents de la formation de Kellaways[4]. En 1971, Tarlo publie un autre article sur les pliosauridés du Jurassique, cette fois en se concentrant sur Pliosaurus rossicus, une espèce qu'il ne voulait auparavant pas considérer comme valide, en raison d'un manque d'informations. Après avoir examiné son anatomie, il le considère comme valide, bien qu'il l'ai plutôt attribuée à Liopleurodon, sur la base de sa courte symphyse mandibulaire. Tarlo considère également Pliosaurus macromerus, qu'il considère auparavant comme appartenant à son propre genre, Stretosaurus, comme étant plutôt une espèce de Liopleurodon, malgré son omoplate de forme irrégulière (bien qu'il ait été découvert plus tard qu'il s'agissait d'un ilion)[22],[7].
Dans une thèse de 2001, Leslie F. Noè soutient que L. pachydeirus n'est pas diagnostique et que L. ferox serait la seule espèce valide de Liopleurodon. Les dents du squelette monté à Tübingen, que Tarlo avait attribuées à L. pachydeirus, présente des caractéristiques distinctives de L. ferox, indiquant que les vertèbres cervicales ne sont pas utiles pour différencier les espèces, comme l'a soutenu David S. Brown en 1981[23]. Alors que Tarlo considère les différences de morphologie dentaire comme un diagnostic, Noè considère plutôt qu'il s'agit d'une variation individuelle. Noè retire également L. macromerus et L. rossicus du genre, citant des différences dans la forme des dents et la longueur de la symphyse mandibulaire. La première espèce a été provisoirement replacée dans Pliosaurus, tandis que la seconde était censée justifier un nouveau genre[1]:26, 172–175.
Les fossiles de Liopleurodon ont été trouvés principalement en Angleterre et en France. Des spécimens fossiles contemporains (Callovien-Kimméridgien) de ceux d'Angleterre et de France se référant à Liopleurodon sont connus en Allemagne[24],[25]. En 2013, Roger Benson et ses collègues classent à la fois "L." macromerus et "L." rossicus comme appartenant à Pliosaurus et considèrent également que la période où à vécu Liopleurodon fut limitée au Jurassique moyen[26]. En 2015, Jair Israel Barrientos-Lara et ses collègues décrivent deux fossiles de pliosauridés trouvés près de la ville de Tlaxiaco à Oaxaca, au Mexique. Ces fossiles ont été extraits de gisements datant du Kimméridgien dans la formation de Sabinal, et l'un d'eux, l'extrémité avant partielle d'un museau, était attribuable à Liopleurodon, bien que les chercheurs aient considéré les restes comme trop fragmentaires pour fournir une identification au niveau de l'espèce[27]. Liopleurodon grossouvrei, bien que synonyme de "Pliosaurus" andrewsi par la plupart des auteurs, fut considéré comme appartenant potentiellement à un genre distinct à part entière par Davide Foffa et ses collègues en 2018, compte tenu de ses différences avec "P." andrewsi et L. ferox[28]. Madzia et ses collègues notent en 2022 que le fait que Liopleurodon ait été nommé sur la base d'une seule dent au caractère distinctif douteux est problématique, et qu'un néotype plus complet pourrait devoir être désigné pour préserver la validité de L. ferox. Ils déclarent également qu'une étude plus approfondie du taxon est nécessaire pour confirmer que les différences supposées entre L. ferox et L. pachydeirus sont bien dues à des variations individuelles[10]. En 2024, Peggy Vincent et ses coauteurs décrivent un squelette postcrânien mesurant environ 3,2 m de long conservé à Saint-Laon, en France. Découvert en 1979, ce squelette, officieusement désignée sous le nom de « spécimen de Thouarsais », fait partie des squelettes postcrâniens de Liopleurodon les plus complets connus ainsi que du spécimen le plus complet à avoir été découvert en France[29].
Description
[modifier | modifier le code]Liopleurodon ferox attire l'attention du public pour la première fois en 1999 lorsqu'il est présenté dans un épisode de la série télévisée de la BBC Sur la terre des dinosaures, qui le dépeint comme un énorme prédateur de 25 m de long pour 150 tonnes ; cela étant basé sur des restes très fragmentaires, considéré comme une exagération pour Liopleurodon[30], avec les calculs des spécimens de 20 m généralement considérés comme douteux[31].
L'estimation de la taille des pliosaures est difficile à déterminer car les chercheurs ne savent pas grand-chose de leur anatomie postcrânienne. Tarlo suggère que la longueur totale de leur corps peut être estimée à partir de la longueur de leur crâne qui, selon lui, serait généralement un septième de l'ancienne mesure[30]. Des spécimens supplémentaires attribués à Kronosaurus[30] et un squelette de L. ferox, catalogué GPIT 1754/2, montrent que leurs crânes représentent en fait environ un cinquième de la longueur totale de leur corps. Un autre spécimen, CAMSMJ.27424, a une longueur totale estimée de 6,39 m[32]. La masse corporelle est estimée entre 1 et 1,7 t pour les individus mesurant entre 4,8 et 7 m respectivement[33]. En 2024, Ruizhe Jackevan Zhao estime que le plus grand spécimen connu de Liopleurodon, NHMUK PV R3536, aurait atteint une longueur d'environ 8 m pour une masse corporelle de 7,8 tonnes[34]:39.
Certains chercheurs proposent des estimations plus grandes, supérieures à 10 m. Tarlo a appliqué le rapport susmentionné d'un septième entre la longueur du crâne et la longueur du corps, estimant que le plus grand spécimen connu de L. ferox mesurerait un peu plus de 10 m, tandis qu'une plage de taille plus typique serait de 5 à 7 m[30]. Dans un ouvrage publiée en 2023, Nathalie Bardet et ses collègues suggèrent que certains individus de Liopleurodon auraient pu atteindre une taille dépassant les 10 m[35]:158, 160.
Classification
[modifier | modifier le code]Liopleurodon appartient au clade des Thalassophonea, un clade rassemblant les pliosauridés aux cous court ayant existé du Jurassique moyen au début du Crétacé supérieur et dont les fossiles ont été trouvés dans le monde entier[36]. Liopleurodon est l'un des taxons basaux du Jurassique moyen. Les différences entre ces taxons et leurs parents du Jurassique supérieur incluent le nombre d'alvéoles, un crâne plus petit et une taille corporelle plus petite[26].
Ci-dessous, le cladogramme simplifié du clade Thalassophonea basée d'après Ketchum & Benson (2022)[37] :
◄ Pliosauridae |
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Paléobiologie
[modifier | modifier le code]Les quatre membres solides en forme de pagaie suggèrent que Liopleurodon était un puissant nageur. Son mode de propulsion à quatre palettes natatoires est caractéristique de tous les plésiosaures. Une étude impliquant un robot nageur démontre que bien que cette forme de propulsion ne soit pas particulièrement efficace, elle fournit une très bonne accélération, un trait souhaitable chez un prédateur en embuscade[38],[39]. Des études menées sur le crâne montrent qu'il pouvait probablement balayer l'eau avec ses narines pour déterminer la source de certaines odeurs[40].
Un spécimen fragmentaire appartenant peut-être à un jeune individu, PETCM R.296, contient de nombreux crochets de céphalopodes teuthoïdes, des arêtes de poisson et d'une dent unique vraisemblablement reptilienne dans son estomac. Bien que ses préférences alimentaires exactes ne puissent être déterminées, Martill propose trois suggestions. Une possibilité est que Liopleurodon aurait pu se nourrir de réserves alimentaires abondantes (c'est-à-dire des calmars), mais étant donné que les plésiosaures et les ichthyosaures étaient également abondants et que la vitesse de nage des plésiosaures est probablement très lente par rapport aux calmars, cette interprétation peut être peu probable à moins que Liopleurodon était un prédateur à l'affût. Une autre possibilité est que Liopleurodon aurait pu se nourrir de manière opportuniste, les crochets de céphalopodes étant représentatifs des résidus résistants aux acides de son régime alimentaire varié - des composants squelettiques de divers vertébrés perdus dans l'environnement acide de l'intestin. Cependant, étant donné que les coupes minces de l'intestin ne révèlent pas la présence d'otolithes (structure de carbonate de calcium des vertébrés située dans le labyrinthe vestibulaire) qui sont connus pour être présents dans l'intestin des cétacés, les poissons n'ont peut-être pas joué un rôle important dans son régime alimentaire. L'autre possibilité est que le pliosaure se nourrissait de gros céphalopodes, les crochets représentant les résidus du contenu de l'estomac de la proie du pliosaure, mais il n'y a aucune preuve solide quand à cette affirmation. Il est également à noter que ce spécimen conserve au moins 7 gastrolithes, qui n'ont probablement pas été utilisés pour le broyage, compte tenu de l'état de conservation des crochets. Il est possible soit que le pliosaure ait accidentellement avalé les pierres et qu'elles soient restées dans son intestin, soit que les pierres représentent le « résidu résistant aux acides du grès cimenté au carbonate »[41].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Informations et photos concernants Liopleurodon sur The Plesiosaur Directory
- (en) Article sur le crâne d'un pliosaure géant autrefois attribué à Liopleurodon sur Tetrapod Zoology
- (en) Exagération de la taille de Liopleurodon sur The Plesiosaur Site
- Ressources relatives au vivant :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :