Aller au contenu

De Wikivoyage
Patrimoine mondial de l'UNESCO > Patrimoine mondial au Kazakhstan

Patrimoine mondial au Kazakhstan

La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

Cet article recense les sites inscrits au patrimoine mondial au Kazakhstan.

Comprendre

Le Kazakhstan accepte la convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel le . Le premier site protégé est inscrit en 2003.

Le Kazakhstan compte 5 sites inscrits au patrimoine mondial, 3 culturels et 2 naturels.

Le pays a également soumis 13 sites à la liste indicative, 3 culturels, 4 naturels et 5 mixtes.

Liste

Les sites suivants sont inscrits au patrimoine mondial.

SiteTypeCritèreDescriptionIllustration


1 Mausolée de Khoja Ahmed Yasavi Culturel (i), (iii), (iv) Le mausolée de Khoja Ahmad Yasawi, dans la ville de Yasi, aujourd’hui appelée Turkestan, fut construit à l’époque de Tamerlan, de 1389 à 1405. Dans ce bâtiment, dont certaines parties demeurèrent inachevées, les maîtres constructeurs perses expérimentèrent de nouvelles solutions architecturales et structurelles qui furent ensuite adoptées pour la construction de Samarkand, capitale de l’Empire timuride. C’est aujourd’hui l’une des constructions les plus grandes et les mieux conservées de l’époque timuride.


1 Culturel (iii) Les environs de la gorge de Tamgaly, relativement luxuriante par rapport aux vastes et arides monts Chu-Ili, recèlent une remarquable concentration de quelque 5 000 pétroglyphes (gravures sur pierre) ; leur datation va de la seconde moitié du deuxième millénaire av. J.-C. au début du XXe siècle. Répartis en 48 ensembles avec les sites funéraires et les peuplements associés, ils témoignent de l’élevage, de l’organisation sociale et des rituels des peuplades de pasteurs. Les vestiges des peuplements humains, souvent stratifiés en plusieurs couches, révèlent les activités à travers les âges. On y trouve également une grande abondance de sites funéraires antiques, dont des enceintes de pierres avec des urnes et des cistes (milieu et fin de l’âge de bronze) et des tertres de pierre et de terre (kugans) érigés au-dessus des tombes (des débuts de l’âge du fer jusqu’à l’époque actuelle). La gorge centrale contient la plus forte concentration de gravures et ce qui est estimé être des autels, suggérant que ces lieux étaient utilisés pour des offrandes sacrificielles.


2 Saryarka - Steppe et lacs du Kazakhstan septentrional Naturel (ix), (x) Saryarka – Steppe et lacs du Kazakhstan septentrional, comprend deux zones protégées : la Réserve naturelle d’État de Naurzum et la Réserve naturelle d’État de Korgalzhyn totalisant une surface de 450 344 ha. On y trouve des zones humides d’une importance exceptionnelle pour les oiseaux d’eaux, notamment des espèces en danger, comme la grue de Sibérie, le pélican frisé ou l’aigle de Pallas pour n’en citer que quelques-uns. Ces zones humides représentent un carrefour et des sites de repos essentiels sur les voies de migration d’oiseaux d’Asie centrale, des oiseaux d’eau venus d’Afrique, d’Europe ou d’Asie du sud vers leur site de reproduction en Sibérie occidentale et orientale. Les 200 000 ha de steppe d’Asie Centrale compris dans le site offrent un refuge à plus de la moitié de la flore de steppe de la région, à un bon nombre d’oiseaux menacés et à l’antilope saïga. En danger critique d’extinction, cette dernière espèce était autrefois abondante mais sa population a été dramatiquement réduite par le braconnage. Le site comprend aussi deux groupes de lacs d’eau douce et d’eau salée situés dans un bassin versant compris entre des rivières s’écoulant vers le nord et l’Arctique et vers le sud et le bassin Aral-Irtysh.


3 Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan Culturel (ii)(iii)(v)(vi) Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.


Tien Shan occidental Naturel (x) Ce bien transnational se trouve dans le système de montagnes du Tien Shan, l'une des plus grandes chaînes de montagnes du monde. Le Tien Shan occidental varie en altitude de 700 à 4 503 m. Ce site comprend une grande diversité de paysages qui abritent une biodiversité́ exceptionnellement riche. Il est important au plan mondial comme centre d’origine d’un certain nombre d’espèces d’arbres fruitiers cultivés, et pour sa grande diversité de types de forêts et d’associations uniques de communautés de plantes.  


Légende des critères
(i) Représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain.
(ii) Témoigner d'un échange d'influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l'architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages.
(iii) Apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue.
(iv) Offrir un exemple éminent d'un type de construction ou d'ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l'histoire humaine.
(v) Être un exemple éminent d'établissement humain traditionnel, de l'utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d'une culture (ou de cultures), ou de l'interaction humaine avec l'environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l'impact d'une mutation irréversible .
(vi) Être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle.
(vii) Représenter des phénomènes naturels ou des aires d'une beauté naturelle et d'une importance esthétique exceptionnelles.
(viii) Être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l'histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d'éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification.
(ix) Être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d'animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins.
(x) Contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.


Logo représentant 1 étoile or et 2 étoiles grises
Ces conseils de voyage sont utilisable. Ils présentent les principaux aspects du sujet. Si une personne aventureuse pourrait utiliser cet article, il nécessite cependant d'être complété. Lancez-vous et améliorez-le !
Liste complète des autres articles du thème : Patrimoine mondial de l'UNESCO