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Lutte contre la pollution : découverte prometteuse d’une bactérie mangeuse de plastique

Le plastique est le facteur principal de la pollution maritime. (image d’illustration)
Le plastique est le facteur principal de la pollution maritime. (image d’illustration) EwaStudio / stock.adobe.com

Des chercheurs américains espèrent faire du micro-organisme l’un des principaux moyens de lutter contre les déchets en plastique, principaux facteurs de la pollution maritime.

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85% des déchets marins mondiaux sont du plastique, selon le ministère de la Transition écologique. Pour lutter contre ce fléau, une bactérie baptisée «Comamoanas testosteroni» a été découverte par des chercheurs américains, révèle une étude publiée jeudi 3 octobre dans Environmental Science and Technology. Ce micro-organisme se nourrit essentiellement de matières provenant de plantes ou de plastique. 

Les scientifiques ont découvert que la «Comamoanas testosteroni» mange le plastique puis le décompose grâce à une enzyme (substance organique produite par des cellules vivantes favorisant les réactions chimiques de la digestion) qu’elle libère lors de la digestion. 

Les bactéries survivent généralement grâce à l’énergie de la lumière présente notamment dans les plantes mais aussi en se nourrissant des substances nutritives présentes dans leur milieu. La «Comamoanas testosteroni», elle, évolue dans les eaux usées où elle ne trouve que des déchets plastiques. Elle a donc dû s’habituer à ce type de nourriture pour survivre.

Un outil prometteur mais pas encore prêt

Le micro-organisme vit donc essentiellement sur des polyéthylènes terephthalate (PET), un type de plastique que l'on trouve le plus souvent sur des emballages alimentaires et des bouteilles d'eau à usage unique. Dans le monde, 90 millions de tonnes de PET sont produites chaque année, indique l'entreprise spécialisée dans la biotechnologie Carbios

Actuellement, il faut plusieurs mois pour qu’une seule bactérie puisse décomposer un seul produit en plastique (l’étude ne précise pas la taille du déchet), un processus encore trop long pour les chercheurs. «Nous souhaitons que le plastique soit décomposé beaucoup plus rapidement que ne le font les bactéries», a déclaré Rebecca Wilkes, co-autrice de l’étude, dans les colonnes du Washington Post . Des tests sont en cours dans les laboratoires américains pour permettre à ces micro-organismes d’être encore plus efficaces. Aucune date d’expérimentation grandeur nature n’a encore été annoncée. 

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10 commentaires
  • que vivent les inuits

    le

    d'après cet article (et c'est très probablement vrai): "85% des déchets marins mondiaux sont du plastique".
    j'ai du mal à comprendre pourquoi la population de cette bactérie, qui en consomme, n'a pas explosé à la même vitesse que la prolifération du plastique dans nos environnements !?
    je suis enseignant chercheur en bio mol. quand on cultive E. coli, à 37°C, en milieu optimal, et avec agitation, le temps d'une génération (càd le doublement de la population) est seulement de ... 20 min !

  • dufesner

    le

    tous les goûts sont dans la nature ! et au final ces mangeurs de plastique se retransforment en pétrole, mais il faut attendre un peu

  • singularis sous censure

    le

    bonne nouvelle , tout ce plastique ...
    plus important que d'hystériser les gens sur un hypothétique RC d'origine anthropique.

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