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- Amorce de la politique de la ville par le lancement du premier « plan banlieue » par Jacques Barrot, ministre du Logement. Ce programme repose sur une série de contrats passés entre les villes, les organismes HLM et l’État afin d’aménager 53 quartiers de banlieue jugés « défavorisés ». Une nouvelle procédure administrative « habitat et vie sociale » est instituée pour chercher à corriger les défauts les plus évidents de ces quartiers. Cette approche est globale et transversale, elle tente d’associer les habitants aux projets qui les concernent. Ce plan sera pourtant vivement critiquée la même année par le Comité d’études sur la violence, la criminalité et la délinquance, présidé par Alain Peyrefitte. Un rapport intitulé Réponses à la violence est rendu en juillet par ce comité. Celui-ci diagnostique l’apparition d’un sentiment généralisé d’insécurité dans les quartiers de banlieue et préconise un redéploiement des forces de police et de gendarmerie afin . Il souligne les dysfonctionnements inhérents aux groupes d’habitat collectif. Ce rapport aboutit au vote d'une loi accroissant et adaptant les moyens de répression de l'État aux nouvelles formes de criminalité se développant dans les banlieues, la Loi renforçant la sécurité et protégeant la liberté. Elle sera abrogée par la gauche arrivée au pouvoir en 1981. (fr)
- Amorce de la politique de la ville par le lancement du premier « plan banlieue » par Jacques Barrot, ministre du Logement. Ce programme repose sur une série de contrats passés entre les villes, les organismes HLM et l’État afin d’aménager 53 quartiers de banlieue jugés « défavorisés ». Une nouvelle procédure administrative « habitat et vie sociale » est instituée pour chercher à corriger les défauts les plus évidents de ces quartiers. Cette approche est globale et transversale, elle tente d’associer les habitants aux projets qui les concernent. Ce plan sera pourtant vivement critiquée la même année par le Comité d’études sur la violence, la criminalité et la délinquance, présidé par Alain Peyrefitte. Un rapport intitulé Réponses à la violence est rendu en juillet par ce comité. Celui-ci diagnostique l’apparition d’un sentiment généralisé d’insécurité dans les quartiers de banlieue et préconise un redéploiement des forces de police et de gendarmerie afin . Il souligne les dysfonctionnements inhérents aux groupes d’habitat collectif. Ce rapport aboutit au vote d'une loi accroissant et adaptant les moyens de répression de l'État aux nouvelles formes de criminalité se développant dans les banlieues, la Loi renforçant la sécurité et protégeant la liberté. Elle sera abrogée par la gauche arrivée au pouvoir en 1981. (fr)
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