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- L’assimilation génétique est un processus par lequel un phénotype (état de caractère observable), originellement induit en réponse à des conditions environnementales particulières, devient encodé, après plusieurs générations, dans le génome (le génotype) par sélection naturelle ou sélection artificielle. Le nouveau phénotype, apparu en réponse à un signal environnemental, devient « constitutif », c’est-à-dire qu’il apparaît sans l’influence préalable du déclencheur initial. Cette théorie évolutionnaire a été proposée en 1953 par le biologiste du développement et généticien Conrad Hal Waddington. En d’autres termes, le phénotype devient assimilé dans la séquence d'ADN lorsqu’il atteint le seuil où il devient indépendant de l'influence de la condition originale l'ayant créé. Malgré les apparences, ce processus n’est pas lamarckien ; c’est-à-dire qu’il ne prouve pas l’hérédité des caractères acquis proposée par Lamarck. La théorie de Lamarck propose en effet que des individus, au cours de leur vie, s’adaptent à leur environnement et que ces adaptations acquises deviennent héréditaires. Ce que Waddington propose pour sa part, c’est qu’il existe des génotypes plus sensibles que d’autres à changer de trajectoire développementale en réponse à certaines conditions environnementales. Cette sensibilité reflète une plus faible résistance aux mutagènes, ce qui entraîne un taux de mutations au niveau du génome plus élevé que la normale. Cette sensibilité, à long terme, peut devenir héréditaire. Cependant, il est à remarquer que ces caractères acquis devenus héréditaires sont le fruit de perturbations environnementales au moment du développement et non pendant la vie adulte de l’organisme. C’est donc seulement à ce moment qu’un caractère « acquis » pourrait devenir héréditaire et que l’assimilation génétique pourrait survenir. (fr)
- L’assimilation génétique est un processus par lequel un phénotype (état de caractère observable), originellement induit en réponse à des conditions environnementales particulières, devient encodé, après plusieurs générations, dans le génome (le génotype) par sélection naturelle ou sélection artificielle. Le nouveau phénotype, apparu en réponse à un signal environnemental, devient « constitutif », c’est-à-dire qu’il apparaît sans l’influence préalable du déclencheur initial. Cette théorie évolutionnaire a été proposée en 1953 par le biologiste du développement et généticien Conrad Hal Waddington. En d’autres termes, le phénotype devient assimilé dans la séquence d'ADN lorsqu’il atteint le seuil où il devient indépendant de l'influence de la condition originale l'ayant créé. Malgré les apparences, ce processus n’est pas lamarckien ; c’est-à-dire qu’il ne prouve pas l’hérédité des caractères acquis proposée par Lamarck. La théorie de Lamarck propose en effet que des individus, au cours de leur vie, s’adaptent à leur environnement et que ces adaptations acquises deviennent héréditaires. Ce que Waddington propose pour sa part, c’est qu’il existe des génotypes plus sensibles que d’autres à changer de trajectoire développementale en réponse à certaines conditions environnementales. Cette sensibilité reflète une plus faible résistance aux mutagènes, ce qui entraîne un taux de mutations au niveau du génome plus élevé que la normale. Cette sensibilité, à long terme, peut devenir héréditaire. Cependant, il est à remarquer que ces caractères acquis devenus héréditaires sont le fruit de perturbations environnementales au moment du développement et non pendant la vie adulte de l’organisme. C’est donc seulement à ce moment qu’un caractère « acquis » pourrait devenir héréditaire et que l’assimilation génétique pourrait survenir. (fr)
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- L’assimilation génétique est un processus par lequel un phénotype (état de caractère observable), originellement induit en réponse à des conditions environnementales particulières, devient encodé, après plusieurs générations, dans le génome (le génotype) par sélection naturelle ou sélection artificielle. Le nouveau phénotype, apparu en réponse à un signal environnemental, devient « constitutif », c’est-à-dire qu’il apparaît sans l’influence préalable du déclencheur initial. Cette théorie évolutionnaire a été proposée en 1953 par le biologiste du développement et généticien Conrad Hal Waddington. (fr)
- L’assimilation génétique est un processus par lequel un phénotype (état de caractère observable), originellement induit en réponse à des conditions environnementales particulières, devient encodé, après plusieurs générations, dans le génome (le génotype) par sélection naturelle ou sélection artificielle. Le nouveau phénotype, apparu en réponse à un signal environnemental, devient « constitutif », c’est-à-dire qu’il apparaît sans l’influence préalable du déclencheur initial. Cette théorie évolutionnaire a été proposée en 1953 par le biologiste du développement et généticien Conrad Hal Waddington. (fr)
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