dbo:abstract
|
- L'exode des Juifs des pays arabes et musulmans fait référence à l'émigration libre ou contrainte d'environ 800 000 Juifs hors des pays arabes et musulmans au XXe siècle, plus particulièrement après la création d'Israël en 1948 et l’indépendance de nombreux pays arabes. Cet exode marque la fin d'une présence souvent plurimillénaire, notamment en Irak ou en Égypte. Plusieurs facteurs expliquent cet exode : les persécutions dans le contexte du conflit israélo-arabe, dont les pogromss, l'antisémitisme, les expulsions et l'instabilité politique. Mais aussi des facteurs politiques tels que la montée du nationalisme arabe qui mène, lors de la décolonisation, à l'exclusion sociale de certaines populations minoritaires, développement concomitant du sionisme qui pousse certains Juifs à s'installer en Israël par idéal politique et/ou religieux, paupérisation qui poussent les Juifs à rechercher un avenir meilleur à l'étranger, mais encore l'identification des Juifs aux puissances coloniales qui poussent certains à rejoindre les métropoles au moment de la décolonisation. Les pays d'accueil de ces Juifs sont principalement Israël, où près de 600 000 d'entre eux, soit 75 %, trouvent refuge, et les pays occidentaux : France, Italie, Royaume-Uni, mais aussi le Canada, les États-Unis ou le Brésil. Bien que des migrations des Juifs des communautés d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient ait commencé à la fin du XIXe siècle, celles-ci ne menacent la pérennité des communautés qu'au début de la guerre israélo-arabe de 1948. Dans les quelques années qui suivent, entre 500 000 et 600 000 Juifs « émigrent, sont poussés à la fuite ou sont expulsés » des pays arabes. Parmi ces derniers, la majorité (260 000 entre 1948 et 1951 ; 600 000 au total jusqu'en 1972) s'installent en Israël ; le restant se réinstallant en France, au Royaume-Uni et dans les autres pays occidentaux. La plupart de la communauté juive d’Égypte fuit durant la crise du canal de Suez et dans les autres pays d'Afrique du Nord dans les années 1960. Après la guerre des Six Jours en 1967 et la guerre du Kippour en 1973, la majorité des communautés juives à travers le monde arabo-musulman, ainsi que du Pakistan et l'Afghanistan, avaient disparu. La dernière vague se produit en Iran dans les années 1979–80, suite à la révolution iranienne. (fr)
- L'exode des Juifs des pays arabes et musulmans fait référence à l'émigration libre ou contrainte d'environ 800 000 Juifs hors des pays arabes et musulmans au XXe siècle, plus particulièrement après la création d'Israël en 1948 et l’indépendance de nombreux pays arabes. Cet exode marque la fin d'une présence souvent plurimillénaire, notamment en Irak ou en Égypte. Plusieurs facteurs expliquent cet exode : les persécutions dans le contexte du conflit israélo-arabe, dont les pogromss, l'antisémitisme, les expulsions et l'instabilité politique. Mais aussi des facteurs politiques tels que la montée du nationalisme arabe qui mène, lors de la décolonisation, à l'exclusion sociale de certaines populations minoritaires, développement concomitant du sionisme qui pousse certains Juifs à s'installer en Israël par idéal politique et/ou religieux, paupérisation qui poussent les Juifs à rechercher un avenir meilleur à l'étranger, mais encore l'identification des Juifs aux puissances coloniales qui poussent certains à rejoindre les métropoles au moment de la décolonisation. Les pays d'accueil de ces Juifs sont principalement Israël, où près de 600 000 d'entre eux, soit 75 %, trouvent refuge, et les pays occidentaux : France, Italie, Royaume-Uni, mais aussi le Canada, les États-Unis ou le Brésil. Bien que des migrations des Juifs des communautés d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient ait commencé à la fin du XIXe siècle, celles-ci ne menacent la pérennité des communautés qu'au début de la guerre israélo-arabe de 1948. Dans les quelques années qui suivent, entre 500 000 et 600 000 Juifs « émigrent, sont poussés à la fuite ou sont expulsés » des pays arabes. Parmi ces derniers, la majorité (260 000 entre 1948 et 1951 ; 600 000 au total jusqu'en 1972) s'installent en Israël ; le restant se réinstallant en France, au Royaume-Uni et dans les autres pays occidentaux. La plupart de la communauté juive d’Égypte fuit durant la crise du canal de Suez et dans les autres pays d'Afrique du Nord dans les années 1960. Après la guerre des Six Jours en 1967 et la guerre du Kippour en 1973, la majorité des communautés juives à travers le monde arabo-musulman, ainsi que du Pakistan et l'Afghanistan, avaient disparu. La dernière vague se produit en Iran dans les années 1979–80, suite à la révolution iranienne. (fr)
|