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- Guillaume Frédéric Louis de Hohenzollern, né le 22 mars 1797 à Berlin et mort le 9 mars 1888 dans la même ville, est le septième roi de Prusse de 1861 à 1888, et le premier empereur allemand de 1871 à 1888 sous le nom de Guillaume Ier (en allemand : Wilhelm I. ou Wilhelm Friedrich Ludwig von Preußen). Dès le début de son règne comme roi, il appelle au pouvoir Otto von Bismarck, dont il craignait jusqu'alors les idées d'alliance avec la France et le caractère trop affirmé. Dès lors, son gouvernement évolue vers l'absolutisme[réf. nécessaire]. En 1864, Bismarck entraîne l'Autriche dans une guerre victorieuse contre le Danemark (guerre des Duchés) et donne à la Prusse les duchés de Holstein et de Saxe-Lauenbourg. Après la guerre gagnée en 1866 contre l'Autriche, la Prusse est désormais un État qui s'étend de la Moselle à la Baltique sur la quasi-totalité du Nord de la Confédération germanique, laquelle est dissoute, au profit d'une « confédération de l'Allemagne du Nord », créée pour l'occasion sous la présidence de la Prusse. Des traités secrets d'assistance et de défense mutuelles sont imposés aux souverains des États d'Allemagne du Sud, grand-duché de Hesse-Darmstadt, grand-duché de Bade, royaume de Wurtemberg et royaume de Bavière. L'Autriche est ainsi exclue du système allemand. En 1870, c'est l'empereur des Français qui tombe dans le piège bismarckien. La dépêche d'Ems est le prétexte qui pousse Napoléon III à déclarer la guerre à la Prusse le 19 juillet. Celle-ci en appelle à ses « alliés » du Sud de l'Allemagne, grand-duché de Bade, royaume de Wurtemberg et royaume de Bavière, qui ne peuvent que répondre favorablement, tandis que la France est isolée. Après un début prometteur, les armées françaises doivent reculer, la victoire de Saint-Privat (18 août) permet l'encerclement de Metz, la plus importante place forte d'Europe où est réduite à l'impuissance la majeure partie de l'armée française. Napoléon III est fait prisonnier à Sedan (2 septembre), son empire s'effondre, la république est proclamée tandis que la moitié nord du pays est occupée et que Paris est assiégé. La victoire de la Prusse est totale : le 18 janvier 1871, Guillaume Ier est proclamé « empereur allemand » en France, dans le cadre prestigieux de la galerie des Glaces du château de Versailles. Le traité de Francfort ampute la France de ses territoires orientaux dont la population est germanophone, et de Metz (bien que francophone) et sa région, qui formeront une « terre d'Empire ». La France occupée doit en outre payer une énorme indemnité. Malgré son soutien de longue date à Bismarck en tant que ministre-président puis en tant que chancelier, Guillaume a émis de fortes réserves sur certaines des politiques plus réactionnaires de Bismarck, y compris son anti-catholicisme et sa gestion difficile des subordonnés. Contrairement au chancelier, l'empereur est décrit comme poli, gentilhomme et, bien que résolument conservateur, plus ouvert à certaines idées libérales classiques que son petit-fils et futur successeur, Guillaume II. Sous son règne il est aussi connu comme Guillaume le Grand. (fr)
- Guillaume Frédéric Louis de Hohenzollern, né le 22 mars 1797 à Berlin et mort le 9 mars 1888 dans la même ville, est le septième roi de Prusse de 1861 à 1888, et le premier empereur allemand de 1871 à 1888 sous le nom de Guillaume Ier (en allemand : Wilhelm I. ou Wilhelm Friedrich Ludwig von Preußen). Dès le début de son règne comme roi, il appelle au pouvoir Otto von Bismarck, dont il craignait jusqu'alors les idées d'alliance avec la France et le caractère trop affirmé. Dès lors, son gouvernement évolue vers l'absolutisme[réf. nécessaire]. En 1864, Bismarck entraîne l'Autriche dans une guerre victorieuse contre le Danemark (guerre des Duchés) et donne à la Prusse les duchés de Holstein et de Saxe-Lauenbourg. Après la guerre gagnée en 1866 contre l'Autriche, la Prusse est désormais un État qui s'étend de la Moselle à la Baltique sur la quasi-totalité du Nord de la Confédération germanique, laquelle est dissoute, au profit d'une « confédération de l'Allemagne du Nord », créée pour l'occasion sous la présidence de la Prusse. Des traités secrets d'assistance et de défense mutuelles sont imposés aux souverains des États d'Allemagne du Sud, grand-duché de Hesse-Darmstadt, grand-duché de Bade, royaume de Wurtemberg et royaume de Bavière. L'Autriche est ainsi exclue du système allemand. En 1870, c'est l'empereur des Français qui tombe dans le piège bismarckien. La dépêche d'Ems est le prétexte qui pousse Napoléon III à déclarer la guerre à la Prusse le 19 juillet. Celle-ci en appelle à ses « alliés » du Sud de l'Allemagne, grand-duché de Bade, royaume de Wurtemberg et royaume de Bavière, qui ne peuvent que répondre favorablement, tandis que la France est isolée. Après un début prometteur, les armées françaises doivent reculer, la victoire de Saint-Privat (18 août) permet l'encerclement de Metz, la plus importante place forte d'Europe où est réduite à l'impuissance la majeure partie de l'armée française. Napoléon III est fait prisonnier à Sedan (2 septembre), son empire s'effondre, la république est proclamée tandis que la moitié nord du pays est occupée et que Paris est assiégé. La victoire de la Prusse est totale : le 18 janvier 1871, Guillaume Ier est proclamé « empereur allemand » en France, dans le cadre prestigieux de la galerie des Glaces du château de Versailles. Le traité de Francfort ampute la France de ses territoires orientaux dont la population est germanophone, et de Metz (bien que francophone) et sa région, qui formeront une « terre d'Empire ». La France occupée doit en outre payer une énorme indemnité. Malgré son soutien de longue date à Bismarck en tant que ministre-président puis en tant que chancelier, Guillaume a émis de fortes réserves sur certaines des politiques plus réactionnaires de Bismarck, y compris son anti-catholicisme et sa gestion difficile des subordonnés. Contrairement au chancelier, l'empereur est décrit comme poli, gentilhomme et, bien que résolument conservateur, plus ouvert à certaines idées libérales classiques que son petit-fils et futur successeur, Guillaume II. Sous son règne il est aussi connu comme Guillaume le Grand. (fr)
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