dbo:abstract
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- Un nombre irrationnel est un nombre réel qui n'est pas rationnel, c'est-à-dire qu'il ne peut pas s'écrire sous la forme d'une fraction a/b, où a et b sont deux entiers relatifs (avec b non nul). Les nombres irrationnels peuvent être caractérisés de manière équivalente comme étant les nombres réels dont le développement décimal n'est pas périodique ou dont le développement en fraction continue est infini. On distingue, parmi les nombres irrationnels, deux sous-ensembles complémentaires : les nombres algébriques non rationnels et les nombres transcendants. Les nombres algébriques sont définis comme les racines des polynômes à coefficients rationnels ; cet ensemble dénombrable inclut tous les nombres rationnels, mais aussi . Les nombres non algébriques, comme π et e, sont dits transcendants ; ils sont tous irrationnels. Cependant, certains ensembles de nombres irrationnels classiquement étudiés peuvent aussi regrouper à la fois des nombres algébriques et des nombres transcendants ; c'est par exemple le cas des nombres calculables. On conjecture également qu'il existe des nombres normaux algébriques, et on en connait qui sont transcendants. Les premiers nombres irrationnels découverts sont les racines carrées des entiers qui ne sont pas des carrés parfaits, entre autres √2, dans l'Antiquité ; plus généralement les nombres constructibles irrationnels, sous-ensemble des nombres algébriques dans lequel on trouve entre autres le nombre d'or, ont une grande importance historique car ils sont liés aux problèmes de construction à la règle et au compas essentiels à la géométrie de l'époque d'Euclide. L'irrationalité de π et de e ont été établies bien plus tard, au XVIIIe siècle ; ce sont les premiers nombres transcendants dont on a prouvé l'irrationalité. Il a de plus été montré au XIXe siècle que presque tous les nombres réels sont irrationnels, et même transcendants. En 2018, on ignore le statut de plusieurs constantes importantes telle que la constante d'Euler-Mascheroni. (fr)
- Un nombre irrationnel est un nombre réel qui n'est pas rationnel, c'est-à-dire qu'il ne peut pas s'écrire sous la forme d'une fraction a/b, où a et b sont deux entiers relatifs (avec b non nul). Les nombres irrationnels peuvent être caractérisés de manière équivalente comme étant les nombres réels dont le développement décimal n'est pas périodique ou dont le développement en fraction continue est infini. On distingue, parmi les nombres irrationnels, deux sous-ensembles complémentaires : les nombres algébriques non rationnels et les nombres transcendants. Les nombres algébriques sont définis comme les racines des polynômes à coefficients rationnels ; cet ensemble dénombrable inclut tous les nombres rationnels, mais aussi . Les nombres non algébriques, comme π et e, sont dits transcendants ; ils sont tous irrationnels. Cependant, certains ensembles de nombres irrationnels classiquement étudiés peuvent aussi regrouper à la fois des nombres algébriques et des nombres transcendants ; c'est par exemple le cas des nombres calculables. On conjecture également qu'il existe des nombres normaux algébriques, et on en connait qui sont transcendants. Les premiers nombres irrationnels découverts sont les racines carrées des entiers qui ne sont pas des carrés parfaits, entre autres √2, dans l'Antiquité ; plus généralement les nombres constructibles irrationnels, sous-ensemble des nombres algébriques dans lequel on trouve entre autres le nombre d'or, ont une grande importance historique car ils sont liés aux problèmes de construction à la règle et au compas essentiels à la géométrie de l'époque d'Euclide. L'irrationalité de π et de e ont été établies bien plus tard, au XVIIIe siècle ; ce sont les premiers nombres transcendants dont on a prouvé l'irrationalité. Il a de plus été montré au XIXe siècle que presque tous les nombres réels sont irrationnels, et même transcendants. En 2018, on ignore le statut de plusieurs constantes importantes telle que la constante d'Euler-Mascheroni. (fr)
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prop-fr:énoncé
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- Soit et deux suites d'entiers positifs tels qu'au delà d'un certain rang on ait pour tout l'inégalité . Si la série converge vers un nombre rationnel, alors on a pour tout au-delà d'un certain rang : l'inégalité large est en fait une égalité. (fr)
- La constante de Copeland-Erdős est irrationnelle. (fr)
- Tout nombre normal dans au moins une base est irrationnel. (fr)
- Si un angle en degrés est rationnel et n'est pas un multiple de 30° ni 45°, alors son cosinus, son sinus et sa tangente sont irrationnels. (fr)
- La constante d'Apéry est irrationnelle. (fr)
- La constante de Champernowne est irrationnelle. (fr)
- Le nombre est irrationnel. (fr)
- La constante des nombres premiers, de développement binaire , est irrationnelle. (fr)
- Un nombre réel est irrationnel si et seulement si son développement décimal propre n'est pas périodique. (fr)
- La constante de Prouhet-Thue-Morse , dont le développement binaire est la suite de Prouhet-Thue-Morse , est irrationnelle. (fr)
- Soit et deux suites d'entiers positifs tels qu'au delà d'un certain rang on ait pour tout l'inégalité . Si la série converge vers un nombre rationnel, alors on a pour tout au-delà d'un certain rang : l'inégalité large est en fait une égalité. (fr)
- La constante de Copeland-Erdős est irrationnelle. (fr)
- Tout nombre normal dans au moins une base est irrationnel. (fr)
- Si un angle en degrés est rationnel et n'est pas un multiple de 30° ni 45°, alors son cosinus, son sinus et sa tangente sont irrationnels. (fr)
- La constante d'Apéry est irrationnelle. (fr)
- La constante de Champernowne est irrationnelle. (fr)
- Le nombre est irrationnel. (fr)
- La constante des nombres premiers, de développement binaire , est irrationnelle. (fr)
- Un nombre réel est irrationnel si et seulement si son développement décimal propre n'est pas périodique. (fr)
- La constante de Prouhet-Thue-Morse , dont le développement binaire est la suite de Prouhet-Thue-Morse , est irrationnelle. (fr)
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