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- L'ordre sénatorial désigne, dans la Rome antique l'ensemble des membres du Sénat et, selon la période envisagée, leurs familles et descendants. Au cours de l'histoire romaine, la définition du groupe social pouvant accéder au Sénat a considérablement varié : d'abord constitué uniquement de patriciens, pères fondateurs de Rome ayant entouré Romulus, il s'ouvre progressivement aux plébéiens à la faveur du conflit des ordres, ou conflit patricio-plébéien, qui permet à ces derniers d'obtenir des magistratures supérieures de rang curule (édilité, préture, consulat). Cet ordre sénatorial est plus spécifiquement formalisé et défini à l'époque augustéenne comme étant constitué par l'ensemble des membres des familles possédant un cens de 1 000 000 de sesterces (les chevaliers ayant eux 400 000 sesterces de cens). L'élite foncière et aristocratique de la société romaine a ainsi formé dès la fondation de Rome le vivier de la classe gouvernante - relativement fermée et difficile d'accès - de la cité et s'est attribuée un certain nombre de privilèges et fonctions publiques afin de satisfaire aux besoins de l'État. Pour intégrer le Sénat, il fallait observer toute une série de principes de vies examinés à la loupe par les censeurs, magistrats chargés de l'observation des mœurs (cura morum) et du recensement des biens. Parmi ces principes, il y avait le respect de la moralité, le fait de n'avoir aucune activité économique vile (l'artisanat ou le commerce par exemple), de vivre de sa possession foncière, de l'oisiveté récréative (l'otium) permise par cette propriété terrienne. Les censeurs procèdent ainsi à la lectio senatus, permettant de constituer l'album sénatorial, soit la liste des membres de la cité admis au Sénat. Seuls les membres de la première classe censitaire romaine, membre d'une centurie équestre, ayant détenu une première magistrature du rang de la questure, pouvaient prétendre à rentrer au Sénat lors de la réalisation d'un nouvel album, usuellement faite tous les cinq ans. La fusion progressive de l'ordre sénatorial avec la noblesse barbare et franque à la fin de l'Antiquité est une des origines de l'aristocratie médiévale. (fr)
- L'ordre sénatorial désigne, dans la Rome antique l'ensemble des membres du Sénat et, selon la période envisagée, leurs familles et descendants. Au cours de l'histoire romaine, la définition du groupe social pouvant accéder au Sénat a considérablement varié : d'abord constitué uniquement de patriciens, pères fondateurs de Rome ayant entouré Romulus, il s'ouvre progressivement aux plébéiens à la faveur du conflit des ordres, ou conflit patricio-plébéien, qui permet à ces derniers d'obtenir des magistratures supérieures de rang curule (édilité, préture, consulat). Cet ordre sénatorial est plus spécifiquement formalisé et défini à l'époque augustéenne comme étant constitué par l'ensemble des membres des familles possédant un cens de 1 000 000 de sesterces (les chevaliers ayant eux 400 000 sesterces de cens). L'élite foncière et aristocratique de la société romaine a ainsi formé dès la fondation de Rome le vivier de la classe gouvernante - relativement fermée et difficile d'accès - de la cité et s'est attribuée un certain nombre de privilèges et fonctions publiques afin de satisfaire aux besoins de l'État. Pour intégrer le Sénat, il fallait observer toute une série de principes de vies examinés à la loupe par les censeurs, magistrats chargés de l'observation des mœurs (cura morum) et du recensement des biens. Parmi ces principes, il y avait le respect de la moralité, le fait de n'avoir aucune activité économique vile (l'artisanat ou le commerce par exemple), de vivre de sa possession foncière, de l'oisiveté récréative (l'otium) permise par cette propriété terrienne. Les censeurs procèdent ainsi à la lectio senatus, permettant de constituer l'album sénatorial, soit la liste des membres de la cité admis au Sénat. Seuls les membres de la première classe censitaire romaine, membre d'une centurie équestre, ayant détenu une première magistrature du rang de la questure, pouvaient prétendre à rentrer au Sénat lors de la réalisation d'un nouvel album, usuellement faite tous les cinq ans. La fusion progressive de l'ordre sénatorial avec la noblesse barbare et franque à la fin de l'Antiquité est une des origines de l'aristocratie médiévale. (fr)
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- L'ordre sénatorial désigne, dans la Rome antique l'ensemble des membres du Sénat et, selon la période envisagée, leurs familles et descendants. Au cours de l'histoire romaine, la définition du groupe social pouvant accéder au Sénat a considérablement varié : d'abord constitué uniquement de patriciens, pères fondateurs de Rome ayant entouré Romulus, il s'ouvre progressivement aux plébéiens à la faveur du conflit des ordres, ou conflit patricio-plébéien, qui permet à ces derniers d'obtenir des magistratures supérieures de rang curule (édilité, préture, consulat). Cet ordre sénatorial est plus spécifiquement formalisé et défini à l'époque augustéenne comme étant constitué par l'ensemble des membres des familles possédant un cens de 1 000 000 de sesterces (les chevaliers ayant eux 400 000 sest (fr)
- L'ordre sénatorial désigne, dans la Rome antique l'ensemble des membres du Sénat et, selon la période envisagée, leurs familles et descendants. Au cours de l'histoire romaine, la définition du groupe social pouvant accéder au Sénat a considérablement varié : d'abord constitué uniquement de patriciens, pères fondateurs de Rome ayant entouré Romulus, il s'ouvre progressivement aux plébéiens à la faveur du conflit des ordres, ou conflit patricio-plébéien, qui permet à ces derniers d'obtenir des magistratures supérieures de rang curule (édilité, préture, consulat). Cet ordre sénatorial est plus spécifiquement formalisé et défini à l'époque augustéenne comme étant constitué par l'ensemble des membres des familles possédant un cens de 1 000 000 de sesterces (les chevaliers ayant eux 400 000 sest (fr)
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