Aller au contenu

Affaire Shaima Alawadi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Affaire Shaima Alawadi
Titre Affaire Shaima Alawadi
Fait reproché Homicide
Chefs d'accusation Meurtre
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Ville El Cajon (Californie)
Date
Nombre de victimes 1 : Shaima Alawadi
Jugement
Statut Affaire jugée
(26 ans de réclusion criminelle)[1]
Tribunal Cour suprême de Californie

L'affaire Shaima Alawadi est une affaire judiciaire américaine survenue en 2012, concernant Shaima Alawadi, une citoyenne d'origine irakienne qui fut battue à mort par son époux Kassim Alhimidi, le 21 mars 2012.

Auparavant, ce meurtre évoquait l'hypothèse d'un second crime de haine, un mois après celui de Trayvon Martin[2] jusqu’à l'arrestation de son époux.

Kassim Alhimidi fut condamné à une peine de 26 ans d'emprisonnement, en première instance puis confirmée en appel.

En 1993, Shaima Alawadi et sa famille quittent l'Irak, pour échapper au régime de Saddam Hussein, et s'installent aux États-Unis à Dearborn (Michigan), puis à San Diego (Californie) en 1996. Le couple a cinq enfants et Shaima Alawadi porte le voile islamique[2],[3].

Son époux et son frère, ont un emploi de conseiller culturel pour l'armée américaine[3].

Déroulement du jour du meurtre

[modifier | modifier le code]

Le 21 mars 2012, Shaima Alawadi est retrouvée inanimée dans le salon familial par sa fille Fatima, elle aurait subi une violente agression et aurait été battue à mort. Selon la presse, à côté du corps, se trouve une lettre avec l'inscription « Retourne dans ton pays. Tu es une terroriste ». Shaima Alawadi meurt trois jours plus tard, des suites de ses blessures à l'hôpital d'El Cajon[3],[2].

Cette affaire provoque une vague d'indignations aux États-Unis, il s'agit, selon la police californienne, d'un « acte isolé, qui ne fait pas partie d'un schéma global de violence contre les immigrés »[3],[2].

Depuis, la police se tourne plutôt, au vu des indices, vers un crime d'honneur et a arrêté dans la soirée du , Kassim Alhimidi, le mari de Shaima Alawadi. Alhimidi a été condamné à être détenu sans caution, et a plaidé non coupable à l'assassinat de Alawadi[4].

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « États-Unis: 26 ans de prison pour avoir battu à mort sa femme », sur La Presse.ca,
  2. a b c et d (fr) « Les États-Unis sous le choc d'un deuxième "crime raciste" en un mois », sur Le Monde,
  3. a b c et d (fr) Bérénice Dubuc, « États-Unis: Le meurtre d'une Irakienne, battue à mort, relance l'inquiétude sur une recrudescence du racisme », sur 20 minutes,
  4. Crimesider Staff, « Shaima Alawadi Murder: Iraqi-American woman's husband pleads not guilty in her beating death », CBS News,‎ (lire en ligne, consulté le )