Alphonse Guilloux

Biographie
Naissance	2 juin 1852; Rouen
Décès	19 novembre 1939 (à 87 ans); Bois-Guillaume
Nom de naissance	Eugène Alphonse Guilloux
Nationalité	française
Domicile	Rouen
Formation	École des beaux-arts de Rouen; École des beaux-arts de Paris
Activité	Sculpteur
Fratrie	Albert Guilloux
Parentèle	Albert Lebourg (beau-frère)
Membre de	Société industrielle de Rouen (1899); Amis des monuments rouennais
Maîtres	Auguste Dumont, Alexandre Falguière
Élève	Georges Chauvel
Distinctions	Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1921); Officier de l'ordre de Léopold II‎ (1923)

Alphonse Guilloux né le 2 juin 1852 à Rouen^[1] et mort le 19 novembre 1939 à Bois-Guillaume est un sculpteur français.

Biographie

Élève à l'école des beaux-arts de Rouen puis à l'École des beaux-arts de Paris, Alphonse Guilloux est lauréat du concours des Beaux-Arts de Paris en 1880. Il étudie dans l’atelier d’Auguste Dumont puis d’Alexandre Falguière. Il obtient le prix Bouctot de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen en 1882.

À partir de 1883, il dirige les cours de modelage et de composition artistique à l'école des beaux-arts de Rouen jusqu'en 1935.

Il obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 à Paris pour le marbre d'Orphée expirant.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sur proposition du ministre de l'Instruction publique le 12 octobre 1921^[2].

Son frère Albert Guilloux est également sculpteur. Il est le beau-frère du peintre Albert Lebourg.

Distinctions

Chevalier de la Légion d'honneur (12 octobre 1921). Il est fait chevalier par Henri Doliveux le 15 décembre 1921.
Officier de l'ordre de Léopold II (1923)^[3]

Œuvres

Enfants de la fontaine-réservoir Sainte-Marie à Rouen, 1879.
Orphée expirant, 1882, statue en plâtre, prix Bouctot, localisation inconnue.
Monument à Louis Desseaux, buste en bronze, cimetière monumental de Rouen, 1882^[4]. Disparu.
Jules Adeline, 1886, buste, localisation inconnue^{[réf. nécessaire]}.
Louis Brune, 1887, buste, localisation inconnue^{[réf. nécessaire]}.
Général Pierre-Philippe-Léonce de Beaufort, entre 1888 et 1899, buste en bronze, La Châtre, musée George Sand et de la Vallée Noire^[5].
Statuettes décoratives sur la façade de la maison Marrou, Rouen, 1890^[6].
Buste de Jacques Daviel, 1891, cour de l'Hôtel-Dieu de Marseille^[7].
Buste d'Albert Glatigny, 1891, bronze, Lillebonne, hôtel de ville.
Portrait de M. de Coëne, ingénieur, 1891, buste en marbre, localisation inconnue^[8].
Monument à Jacques Daviel, 1891, statue en bronze, Bernay, envoyée à la fonte en 1942 sous le régime de Vichy dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
Orphée expirant, entre 1881 et 1888, statue en marbre, Sidi-bel-Abbès, localisation actuelle inconnue^[9].
Monument à Augustin Pouyer-Quertier, 1894, Rouen, envoyée à la fonte en 1941 sous le régime de Vichy^[10]^,^[11]^,^[12].
Monument à Joseph-Hippolyte Join-Lambert, bronze, Rouen, Institution Jean-Paul II.
Monument à Charles Besselièvre, 1900, groupe en pierre, Maromme, place Jean-Jaurès à^[13]. Démontée en 1978, un vestige du buste de l'industriel orne le jardin de la maison Pélissier à Maromme.
Haut-relief, 1901, Rouen, façade de la bourse du Travail, œuvre disparue.
Ève retrouvant le corps d'Abel, 1903, groupe en marbre, Piana, mairie^[14].
Monument aux frères Bérat, 1905, Rouen, square Verdrel^[15].
Monument à Eugène Noël, 1905, pierre, jardin des plantes de Rouen.
Haut-relief de l'Alhambra, 1906, Rouen, rue de la République, œuvre disparue^[16].
Portrait de Pierre Corneille, 1906, médaillon en plâtre, Petit-Couronne, musée Pierre-Corneille^[17].
Buste de Désiré Martin, 1907, localisation inconnue^[18].
Portrait d'Adolphe Caron, 1908, bronze, Le Havre^[19].
Monument à l'Armée française, 1909, fonte, Vernon^[20].
Portrait de Pierre Corneille, 1910, médaillon en marbre, Petit-Couronne, musée Pierre-Corneille^[21].
Monument aux morts de Petit-Couronne, 1919.
Monument aux morts de l'École normale primaire de Rouen, 1920.
Buste de Georges Dubosc, 1928, bronze, Rouen, envoyé à la fonte en 1941 sous le régime de Vichy.
Décor de la façade du grand hôtel de la Poste, Rouen, rue Jeanne-d'Arc.
Monument à Gustave Quilbeuf, 1913, buste en bronze, Le Houlme, envoyé à la fonte en 1941 sous le régime de Vichy.

Œuvres d'Alphonse Guilloux
Buste d'Albert Glatigny (1889), plâtre, musée des Beaux-Arts de Bernay.
Monument à Jacques Daviel (1891), Bernay.
Vestige du Monument à Charles Besselièvre (1900), Maromme, jardin de la maison Pélissier.
Monument à Eugène Noël (1905), jardin des plantes de Rouen.
Plaque commémorative de Cavelier de La Salle, cathédrale Notre-Dame de Rouen.
Monument aux morts de Vernon.

Notes et références

↑ Au n^o 32, rue Beffroy.
↑ « Cote 19800035/247/32829 », base Léonore, ministère français de la Culture.
↑ « Distinctions honorifiques étrangères », Journal de Rouen, 25 janvier 1923.
↑ « Le monument de M. Desseaux », Journal de Rouen,‎ 6 novembre 1882, p. 1-2.
↑ « Général Pierre-Philippe-Léonce de Beaufort », notice n^o M0250005192, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
↑ Georges Dubosc, « La maison d’un artiste », Journal de Rouen, n^o 300,‎ 27 octobre 1891, p. 2-3 (ISSN 2430-8242, BNF 44432236, lire en ligne).
↑ Marseille, ville sculptée.
↑ Catalogue de la trente-deuxième exposition municipale de Beaux-Arts ouverte au musée de Rouen le 1^er octobre 1891, Rouen, Julien Lecerf, 1891 (lire en ligne), p. 143.
↑ « Orphée expirant », notice sur musee-orsay.fr.
↑ Notice n^o IA00021906.
↑ Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, 1949, 309 p., p. 108-109
↑ René-Gustave Nobécourt (préf. Jean de La Varende), Rouen désolée 1939-1944, Paris, Médicis, 1949, p. 193.
↑ « Maromme - Monument Charles Besselièvre », carte postale ancienne sur seine76.fr.
↑ « Ève retrouvant le corps d'Abel », notice sur musee-orsay.fr.
↑ Yvon Pailhès, Rouen : un passé toujours présent… : rues, monuments, jardins, personnages, Luneray, Bertout, 1994, 285 p. (ISBN 2-86743-219-7, OCLC 466680895), p. 272-273
↑ Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XX^e un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, 2001, 157 p. (ISBN 2-912461-03-0), p. 106-107.
↑ « Portrait de Pierre Corneille », notice n^o 07220000250, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
↑ « Hommage à un inventeur rouennais », Journal de Rouen, 24 décembre 1907.
↑ Notice n^o IM76004472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
↑ Notice n^o IM27016419, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
↑ « Portrait de Pierre Corneille », notice n^o 07220000156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Alphonse Guilloux, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Dictionnaire biographique de la Seine-Inférieure (préf. Henri Jouve), Paris, Henri Jouve, coll. « Les Dictionnaires départementaux », 1902 (lire en ligne).
Loïc Vadelorge (préf. Jean-Pierre Chaline), Rouen sous la III^e République. Politiques et pratiques culturelles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005, 441 p. (ISBN 2-7535-0035-5, OCLC 260054065).
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs.

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :
Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore

[1] Au n^o 32, rue Beffroy.

[2] « Cote 19800035/247/32829 », base Léonore, ministère français de la Culture.

[3] « Distinctions honorifiques étrangères », Journal de Rouen, 25 janvier 1923.

[4] « Le monument de M. Desseaux », Journal de Rouen,‎ 6 novembre 1882, p. 1-2.

[5] « Général Pierre-Philippe-Léonce de Beaufort », notice n^o M0250005192, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

[6] Georges Dubosc, « La maison d’un artiste », Journal de Rouen, n^o 300,‎ 27 octobre 1891, p. 2-3 (ISSN 2430-8242, BNF 44432236, lire en ligne).

[7] Marseille, ville sculptée.

[8] Catalogue de la trente-deuxième exposition municipale de Beaux-Arts ouverte au musée de Rouen le 1^er octobre 1891, Rouen, Julien Lecerf, 1891 (lire en ligne), p. 143.

[9] « Orphée expirant », notice sur musee-orsay.fr.

[10] Notice n^o IA00021906.

[11] Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, 1949, 309 p., p. 108-109

[12] René-Gustave Nobécourt (préf. Jean de La Varende), Rouen désolée 1939-1944, Paris, Médicis, 1949, p. 193.

[13] « Maromme - Monument Charles Besselièvre », carte postale ancienne sur seine76.fr.

[14] « Ève retrouvant le corps d'Abel », notice sur musee-orsay.fr.

[15] Yvon Pailhès, Rouen : un passé toujours présent… : rues, monuments, jardins, personnages, Luneray, Bertout, 1994, 285 p. (ISBN 2-86743-219-7, OCLC 466680895), p. 272-273

[16] Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XX^e un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, 2001, 157 p. (ISBN 2-912461-03-0), p. 106-107.

[17] « Portrait de Pierre Corneille », notice n^o 07220000250, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

[18] « Hommage à un inventeur rouennais », Journal de Rouen, 24 décembre 1907.

[19] Notice n^o IM76004472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

[20] Notice n^o IM27016419, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

[21] « Portrait de Pierre Corneille », notice n^o 07220000156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

[18]

[19]

[20]

[21]