Arago (bateau)
Arago | |
L’Arago dans le port de Toulon | |
Type | Patrouilleur de service public |
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Classe | Lapérouse |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire, France |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | En service |
Équipage | |
Équipage | 3 officiers - 14 officiers mariniers - 13 quartiers-maîtres et matelots |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 59 m |
Maître-bau | 10,90 m |
Tirant d'eau | 3,63 m |
Déplacement | 830 t - 970 t |
Propulsion | 2 moteurs diesels SACM-Wärtsilä - 2 hélices |
Puissance | 1840 kW |
Vitesse | 12 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 mitrailleuses de calibre 12,7 mm |
Électronique | 1 radar DRBN-38 - 1 radar Furuno - Système de transmissions par satellite Inmarsat |
Rayon d'action | 5 200 milles à 12 nœuds |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Brest depuis l'automne 2024 |
Indicatif | P675 |
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L’Arago (numéro de coque P675) est un patrouilleur de service public français de type Lapérouse.
Historique
[modifier | modifier le code]Il est basé à Brest depuis Septembre 2024. Il était basé à Fare Ute (Papeete) en Polynésie française depuis 2011.
Il s'agit d'un retour aux sources pour ce navire qui, initialement, œuvrait dans le Pacifique pour le service hydrographique et océanographique de la Marine. Il a été reconverti dans sa fonction actuelle en 2002, date à laquelle il était basé à Toulon. Il est parrainé par l'île de Nuku Hiva depuis 1993[1] et la ville de Cannes depuis juin 2004.
En 2018, il était prévu qu'il soit désarmé en 2022[2]. Cependant, en octobre 2020, la ministre des Armées Florence Parly décide de retarder son retrait du service, alors fixé à 2021, car le premier des deux patrouilleurs Outre-mer (POM) qui doit le remplacer n'arrivera pas à Papeete avant l'année 2023. Comme l'a prouvé une analyse technique réalisée par la Marine nationale, l'Arago sera encore capable d'assurer ses missions jusqu'en 2024, date à laquelle il sera enfin désarmé[3].
Il était prévu qu'il soit désarmé en 2024. Sauf que le manque de remplaçant pour les patrouilleurs de haute mer (ex Avisos) entraîne une prolongation de sa durée de vie d'au moins 3 ans et sera repositionné à Brest.
Équipement
[modifier | modifier le code]Armement
[modifier | modifier le code]Le navire est équipé de deux mitrailleuses de calibre 12,7 mm.
Électronique
[modifier | modifier le code]Il dispose de deux radars (de type DRBN-38 et Furuno) et d'un système de transmissions par satellite de type Inmarsat. Il est aussi équipé de plusieurs systèmes GPS ainsi que des équipements de navigation tels qu'un compas gyroscopique, un sondeur et des récepteurs NAVTEX et météo.
Missions
[modifier | modifier le code]Les missions de l’Arago sont : « le sauvetage des personnes, la sécurité et la surveillance de la navigation, l'information des navigateurs, la sécurité des loisirs nautiques, la lutte contre les mouvements illicites, l'assistance aux pêches et contrôles, le maintien de l'ordre en mer, la lutte contre la pollution »[4].
Service
[modifier | modifier le code]Il porte sur sa proue le marquage AEM (Action de l'État en Mer) [5], les trois bandes inclinées bleu, blanc, rouge. Ces lignes ont depuis lors disparu.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Arrivée du patrouilleur Arago à Tahiti », sur tahitipresse.pf, (consulté le ).
- Vincent Groizeleau, « Papeete : Le patrouilleur Arago sera remplacé par un POM en 2022 », sur Mer et Marine, (consulté le ).
- La Rédaction, « Prolongation du patrouilleur Arago en Polynésie française jusqu’en 2024 », sur Ministère des Armées, (consulté le ).
- Missions tirés de la fiche du bateau sur le site de la Marine nationale.
- Service public : Le marquage AEM.