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Astillé

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Astillé
Astillé
L'église Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
Maire
Mandat
Loïc Derouet
2020-2026
Code postal 53230
Code commune 53011
Démographie
Gentilé Astilléens
Population
municipale
886 hab. (2021 en évolution de +2,43 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 47″ nord, 0° 51′ 06″ ouest
Altitude Min. 73 m
Max. 111 m
Superficie 20,73 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Laval
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cossé-le-Vivien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Astillé
Géolocalisation sur la carte : France
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Astillé
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Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Astillé
Liens
Site web www.astille.fr

Astillé est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 886 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

Géographie

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La commune fait partie du canton de Cossé-le-Vivien et est rattachée à la communauté de communes du Pays de Craon.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée » et « Moyenne vallée de la Loire »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cossé-le-Vivien à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 796,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Astillé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), prairies (35,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), forêts (1,9 %), zones urbanisées (1,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les formes anciennes nous renseignent sur ce toponyme gallo-romain que nous retrouvons en l'an 1080 sous la forme Hastiliacum, puis avec un Hastiliaco au XIe siècle. L'an 1184, dans une bulle de Lucius III, abbé de la Roë, nous laisse voir un In Parrochia Astillei parmi les formes anciennes de ce toponyme.

Le gentilé est Astilléen.

Les deux cantons de la paroisse avaient leur mouvance distincte.

Sous l’Ancien Régime :

  • le canton du bourg relevait du comté de Laval. La paroisse appartenait au comté de Laval. ;
  • la canton du « Ressort » était en litige :
    • Selon les uns[évasif], le « Ressort » serait passé des d'Anthenaise aux Chamaillard, aux Cheorchin, aux Quatrebarbes, enfin aux La Tour-Landry et aux barons de Terchant. Guy Ier de Laval-Loué, seigneur de Montjean, 1407, et Jean de Landivy, son successeur en 1444, relevaient de Laval pour leurs terres et châteaux de Montjean et de Cossé. Ils se prétendirent à la fois suzerains et propriétaires.
    • Selon les autres[évasif], le « Ressort » était une partie du fief de la baronnie de Craon. Christophe de La Tour, en Anjou, de Clervaux, de Bourmont, protesta, prétendant que ses ancêtres, seigneurs de la Motte-Sorchin, étaient fondateurs du prieuré et de l'église, et qu'il avait droit à y mettre « ses armes en litre ».

Louis XI, les renvoya devant la cour du Mans, tandis qu'André de Laval voulait que l'affaire fût jugée en cour de Laval. André de Laval fit peindre sa litre autour de l'église.

Vers la fin du XVIIe siècle, Charles-Claude Goyon, seigneur de Terchant, proteste contre la démolition de poteaux à ses armes, à Cossé et à Ruillé. La rivalité durait encore au XVIIIe siècle. Les comtes de Laval et les barons de Terchant, au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, eurent de longues rivalités au sujet de leurs droits réciproques.

Le duc de la Trémoille comprend la ville et la prévosté de Cossé dans son aveu de Laval, 1674 ; il y a un fermier des droits de coutume et étalage, En 1724, il prend le titre de seigneur patron dans la cérémonie de bénédiction et même dans l'inscription d'une cloche, 1749. Le Clerc de Terchant se plaint en 1743 de ce que les officiers du comté « fassent lever la billette au bourg de Cossé, les jours de foires et de marché », et de fait les halles lui appartenaient.

Victor Hugo a fait une halte dans la commune au Bois de la Saudraie. Il retrace d’ailleurs cette traversée dans son livre « Quatre-vingt treize[14] qui évoque la Révolte vendéenne et la Chouannerie »[15]

Politique et administration

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 1969 Joseph Marchais    
août 1969 1983 Joseph Pied   Propriétaire
1983 mars 2001 Georges de Crespin de Billy   Expert agricole et foncier
mars 2001 En cours Loïc Derouet[16]   Agriculteur

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[16].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 886 habitants[Note 3], en évolution de +2,43 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Astillé comptait 1 095 habitants, population jamais atteinte depuis.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 095800953881862870894912908
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
951954910848812797789791756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
743710697614643665633625617
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
539488469506521547669695791
2015 2020 2021 - - - - - -
865884886------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le village est situé au carrefour entre les principales villes mayennaise et du Pays de la Loire.

Les habitants bénéficient d'une école privée maternelle et primaire de la petite section au CM2.

Une boulangerie pâtisserie, un salon de coiffure et un garage.

Lieux et monuments

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Activité et manifestations

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Le Football Club Astillé-Cosmes fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[22].

L'Astilléen tennis de table permet la pratique du tennis de table (enfants et adultes) dans la salle de sport.

Asti'Bad est la dernière assoiciation sportive créée dans la commune. L'association permet à ses adhérents la pratique du badminton dans la salle de sport.

Manifestations

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  • Soirée de l'école au mois d'octobre.
  • Concours de belote au printemps organisé par l'école.
  • Soirée tartiflette du ping-pong au printemps.
  • Kermesse de l'école Saint-Joseph tous les ans au printemps[réf. nécessaire].
  • Tournoi de football communal au mois de Juin, organisé par le FC Astillé-Cosmes.
  • Les Ast'fêtes le premier week-end du mois de juillet (jeux intervillages) organisés par le comité des fêtes
  • Le forum des associations début septembre.
  • Le tournoi de palet, début septembre, organisé par le foyer des jeunes.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 185
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Astillé et Cossé-le-Vivien », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cossé-le-Vivien », sur la commune de Cossé-le-Vivien - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cossé-le-Vivien », sur la commune de Cossé-le-Vivien - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Laval », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Quatrevingt-treize/I, 1 », sur wikisource.org (consulté le ).
  15. « Présentation du village • Astillé », sur Astillé (consulté le ).
  16. a et b Réélection 2020 : « Astillé. Loïc Derouet enchaîne un 4e mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Œuvres mobilières à Astillé », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  22. « Site officiel de la Ligue du Maine – FC Astillé-Cosmes » (consulté le ).