Aller au contenu

Bouffry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bouffry
Bouffry
Carte postale de l'église vers 1910.
Blason de Bouffry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Monique Soria
2020-2026
Code postal 41270
Code commune 41022
Démographie
Gentilé Bofericiens, Bofericiennes[1]
Population
municipale
134 hab. (2021 en évolution de −4,29 % par rapport à 2015)
Densité 7,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 32″ nord, 1° 05′ 53″ est
Altitude Min. 139 m
Max. 256 m
Superficie 17,73 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bouffry
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bouffry
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Bouffry
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Bouffry

Bouffry est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Située dans la frange nord-ouest du département de Loir-et-Cher, la commune fait partie de ce fait de l’ensemble de paysage du Perche, caractérisé par une forme mouvementée de relief. Elle est drainée, sur sa frange nord-est, par l'Egvonne qui traverse la commune du nord-ouest vers le sud-est. Le point culminant du département est situé sur son territoire, sur la route départementale 19, qui mène à Fontaine-Raoul, en bordure du bois des Vallées, avec une altitude de 256 m.

Avec 134 habitants, la commune fait partie, en 2017, des 20 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture. À l'instar du départemental qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 16 en 1988 à 6 en 2010. Le territoire de Bouffry est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP), les vins du Val de Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Carte

La commune de Bouffry se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région agricole du Perche[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 49,7 km de Blois[4], préfecture du département, à 23,9 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 25,8 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cloyes-sur-le-Loir[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Fontaine-Raoul (3,6 km) , Ruan-sur-Egvonne (3,7 km) , Droué (3,8 km) , La Chapelle-Vicomtesse (4,9 km) , Chauvigny-du-Perche (5,7 km) , Boisgasson (6,1 km) (28), Villebout (6,6 km) , Le Poislay (7 km) et Langey (7,8 km) (28).

Paysages et relief

[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Perche Gouët », au sein du Perche[11].

Le Perche Gouët présente des successions de vallons et de collines, dégageant des vues alternativement intimes et ouvertes et offrant de riches paysages, contrastant avec les autres paysages du département, marqués par de grandes étendues des plateaux et de larges vallées, et constituant ainsi une exception. Cette forme mouvementée des reliefs s'explique par la nature argileuse des sols dans lesquels les rivières et ruisseaux y ont facilement sculpté des vallons et vallées successives aux profils arrondis[12].

L'altitude du territoire communal varie de 139 mètres à 256 mètres[13],[14].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bouffry.

La commune est drainée par l'Egvonne (1,575 km), les Laurières et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,2 km de longueur totale[15].

L'Egvonne traverse la commune du nord-ouest vers le sud-est. D'une longueur totale de 24,2 km, il prend sa source dans la commune de La Fontenelle (41) et se jette dans le Loir à Cloyes-les-Trois-Rivières (28), après avoir traversé 7 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[17].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Droué - Morache », sur la commune de Droué à 4 km à vol d'oiseau[20], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 788,8 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].

Au , Bouffry est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[28],[29].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Bouffry.

Selon l'Insee, Bouffry est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 2],[7],[30].

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante[15] :

  • terres arables (68,8 %) ;
  • zones agricoles hétérogènes (9,3 %) ;
  • forêts (20,5 %) ;
  • prairies (1,4 %).

Planification

[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[31],[32].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[33]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois a été prescrit le [34].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bouffry en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (35,2 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 93,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Bouffry en 2016.
Bouffry[35] Loir-et-Cher[36] France entière[37]
Résidences principales (en %) 51,6 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 35,2 18 9,6
Logements vacants (en %) 13,3 7,5 8,1

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Bouffry est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[38],[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[38]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[41].

Hameaux, lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]
  • Saint-Jacques d'Aigrefoin (ancienne seigneurie).

Formes successives du nom attestées pour la paroisse[42],[Note 3]


  • In pago Dunense consistentis, ad Curtum Montem, in loco quem Montem Fusignardum appellant, juxta villam quae vocatur Castellum Buferici, vers 1050 (Cartularium Dunense Majoris Monasterii, charte 12, p. 12) ;
  • Castellis Baufredi : 1131 (Cartulaire de Thiron, t. II, charte 157) ;
  • Bosferi : XIIe s. (Cartulaire de Notre-Dame de Chartres) ;
  • Bufereium : XIIe s. (Cartulaire de la Madeleine de Châteaudun, charte 138, 144, 165, 181) ;
  • Bouferi : XIIIe s. (Pouillé de la Maison-Dieu de Châteaudun) ;
  • Bouffery : août 1486 (A.N.-JJ 218, n° 100, fol. 58) ;
  • Bofferium : XVIe s. (A.D. 41) ;
  • Bouffry : 1740 (B. M. d'Orléans, Ms 995, fol. 25) ;
  • Boufry : XVIIIe s. (Carte de Cassini) ;
  • Bouffry : 1827 (Cadastre).

Selon Denis Jeanson, auteur d'un dictionnaire de toponymie de la région Centre-Val de Loire, Bouffry vient du Bas latin Bulferiacus, formé à partir de Wulferius, nom de personne d'origine germanique, et du pseudo-suffixe -iacus. Le nom apparaît pour la première fois dans sa graphie actuelle en 1740[42].

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale

[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[43], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Bouffry devient formellement « commune de Bouffry »[43],[44].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Droué et au district de Mondoubleau[44]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[45],[46]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[45]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[47]. Bouffry est alors rattachée au canton de Droué et à l'Arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[48],[44],[49]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Bouffry est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [50].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[51] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[52].

Politique et administration municipale

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Bouffry, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[53] avec liste ouvertes et panachage[54]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[55].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001   Jean-Pierre Girodon DVD Maire
mars 2014 En cours Monique Soria    

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement

[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].

Alimentation en eau potable

[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Fontaine-Raoul qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [58].

Assainissement des eaux usées

[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Bouffry ne dispose pas d'assainissement collectif[59].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[60]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[61].

Sécurité, justice et secours

[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Droué qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[62].

En matière de justice, Bouffry relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[63], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[64].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].

En 2021, la commune comptait 134 habitants[Note 4], en évolution de −4,29 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
495453555489596615629642620
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
631624637570552540534547539
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
483500493419421418428397347
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
316244182147137158152146136
2021 - - - - - - - -
134--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 67 hommes pour 66 femmes, soit un taux de 50,38 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,5 
8,7 
75-89 ans
11,9 
23,2 
60-74 ans
23,9 
27,5 
45-59 ans
28,4 
7,2 
30-44 ans
9,0 
18,8 
15-29 ans
9,0 
14,5 
0-14 ans
16,4 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bouffry selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[71] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[72]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 20 100,0 (100) 15 5 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 9 45,0 (11,8) 6 3 0 0 0
Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
Construction 2 10,0 (10,3) 2 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 8 40,0 (57,9) 7 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 2 10,0 (17,5) 1 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 5,0 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 45 % du nombre d'entreprises de la commune (9 sur Sur les 20 entreprises implantées à Bouffry en 2016, 15 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[73]

Agriculture

[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[74]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[75]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 16 en 1988 à 10 en 2000 puis à 6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 17 ha en 1988 à 15 ha en 2010[74]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bouffry, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Bouffry (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[74]
Nombre d'exploitations (u) 16 10 6
Travail (UTA) 197 42 11
Surface agricole utilisée (ha) 264 223 89
Cultures[76]
Terres labourables (ha) 177 145 s
Céréales (ha) 138 s
dont blé tendre (ha) 63 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 47
Tournesol (ha) s s
Colza et navette (ha) s s
Élevage[74]
Cheptel (UGBTA[Note 5]) 31 1 2

.

Produits labellisés

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[77], les volailles de l’Orléanais[78] et les volailles du Maine[79],[80].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église de la Nativité de Notre-Dame, XIIe siècle, fin XVe siècle, XIXe siècle.

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Bouffry se blasonnent ainsi :

D'argent au frêne arraché de sinople, chaperonné de gueules ; à la bordure du second, chargée de neuf étoiles d'or ordonnées 4, 2, 2, 1.

Création J.P Fernon - J.J Silly (1996).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0).
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6).
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  3. Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions de la paroisse.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Bouffry" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Bouffry" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Bouffry" et "Savigny-sur-Braye" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Bouffry ».
  8. « Communes les plus proches de Bouffry »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Le Perche Gouët - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. « Le Perche Gouët - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  14. Carte de Bouffry, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  15. a et b « Fiche communale de la commune de Bouffry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. Sandre, « l'Egvonne ».
  17. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Bouffry et Droué », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Droué - Morache », sur la commune de Droué - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Droué - Morache », sur la commune de Droué - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bouffry » (consulté le ).
  25. « Liste des ZNIEFF de la commune de Bouffry » (consulté le ).
  26. « Liste des espaces protégés sur la commune de Bouffry » (consulté le ).
  27. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « Découpage communal - Table d'appartenance géographique des communes et tables de passage », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur scottgv.wordpress.com (consulté le ).
  32. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  33. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Bouffry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  36. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  37. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  38. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  39. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  40. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  41. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Bouffry »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  42. a et b Denis Jeanson, « Toponymes Boufacateau-Bouhours », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le ).
  43. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  44. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bouffry », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  45. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  46. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  47. Christian Poitou 1997, p. 48.
  48. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  49. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  50. « CC du Perche et Haut Vendômois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  52. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  53. Article L. 252 du Code électoral
  54. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  55. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  56. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  57. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  58. « syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Fontaine-Raoul - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  59. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  60. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  61. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
  62. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  63. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  64. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Bouffry », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  65. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  66. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  67. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  68. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  69. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bouffry (41022) », (consulté le ).
  70. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  71. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Bouffry (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  72. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  73. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  74. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Bouffry », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  75. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  76. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Bouffry », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  77. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  78. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  79. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  80. « Liste des produits par commune - Bouffry », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).