Contribuables associés
Trop de dépenses publiques, c'est trop d'impôts ! |
Fondation |
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Forme juridique |
Association déclarée |
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Objet social |
Mettre en œuvre les articles 14 et 15 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen |
Domaine d'activité |
Recherche-développement en sciences humaines et sociales |
Siège | |
Pays | |
Langue |
Français |
Membres |
~ 350 000 |
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Personnes clés | |
Idéologie | |
Site web |
RNA | |
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SIREN | |
OpenCorporates |
Contribuables associés est une association française. Créée le , son but est de défendre les contribuables français. L’association dénonce ce qu'elle présente comme un excès de dépenses publiques en France et combat ce qu'elle perçoit comme un matraquage fiscal.
L'association défend une politique souvent économiquement libérale[1], puisque la réduction de la dépense publique implique une réduction du pouvoir de l’État.
Objet social
Contribuables associés est une association loi 1901, indépendante et apolitique, ayant pour objet social de défendre les contribuables auprès des pouvoirs publics et notamment des parlementaires.
Contribuables associés souhaite une gestion plus économe des finances publiques françaises, qu'elle estime plombées par de nombreux gaspillages, dans les administrations publiques. Ces économies permettraient selon l'association une baisse des impôts et taxes ainsi qu'un meilleur investissement de l'argent public, plus au service des citoyens.
Son premier slogan « Contre l'oppression fiscale, la pression des contribuables » a été remplacé plus tard par « Trop de dépenses publiques, c'est trop d'impôts ! ».
L'association revendique 135 000 adhérents en 2002[2], 146 000 en 2011[3], et plus de 350 000 en 2019[4].
Depuis 2021[réf. nécessaire], l'association est présidée par Alexandre Pesey.
Moyens d'actions
Contribuables associés souhaite avant tout sensibiliser le grand public à ses idées. Pour cela, elle utilise de nombreux moyens de communication : manifestations, mailings, études, publications, Internet, réseaux sociaux, etc. L'association est organisée sur le modèle des associations civiques américaines faisant du lobbying, à ceci près que les lobbys cherchent en général à orienter la dépense publique dans un sens précis, là où cette association revendique une baisse de la dépense publique.
Contribuables associés se mobilise régulièrement sur le terrain, que ce soit dans le cadre de manifestations pour défendre les travailleurs indépendants par exemple contre le RSI, ou pour faire passer son message.
Elle se constitue également en lobby de contribuables auprès des politiques en envoyant des pétitions et des propositions de lois aux décideurs politiques pour les encourager à adopter certaines lois ou au contraire pour leur demander d'en abandonner d'autres.
L'association organise très régulièrement des réunions parlementaires, soit dans le cadre de propositions de loi, soit autour de sujets d'intérêt pour le contribuable, le plus souvent avec un élu et un ou plusieurs experts du sujet en question. Dans ce dernier cas, les sujets peuvent aller des éoliennes au réchauffement climatique, en passant par la bureaucratie, la dette publique, la politique de la ville et les grands chantiers parisiens, toujours en posant la question du coût de telle ou telle mesure pour le contribuable.
Contribuables associés publie annuellement un argus des communes et des députés, régulièrement repris par la presse[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14], et par certaines collectivités[15],[16],[17] listant les communes dans lesquelles les finances sont le mieux gérées (sur la base de la dépense publique et de l'endettement par habitant), et les députés qui se sont le plus engagés en faveur de la dépense publique (la méthode de calcul comporte notamment la participation des élus ou de leurs attachés aux réunions parlementaires organisées par l'association).
Le 18 novembre 2007, Contribuables associés appelle à manifester, avec d'autres associations, contre les grèves et les blocages dans les transports et les universités ; le mouvement réunit entre 8 000 et 10 000 personnes[18].
L'association mène également des actions en justice ou auprès d'autorités administratives indépendantes : après que le Crédit lyonnais est condamné en 2008 à verser environ 400 millions d'euros à Bernard Tapie, l'association assigne ce dernier et les liquidateurs de ses sociétés devant le tribunal de commerce de Paris[3].
En 2009, Contribuables associés porte plainte pour « prise illégale d'intérêt » contre François Pérol, contestant les conditions de sa nomination à la tête du groupe Banque populaire Caisses d’épargne[19]. La même année, après l'établissement d'une liste d'évadés fiscaux par le ministre du Budget Éric Woerth, l'avocat Henri-Louis Delsol saisit la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) au nom d’une partie de ses clients et de Contribuables associés[20].
En 2012, l'association soutient moralement le mouvement dit des « pigeons » qui rassemble des entrepreneurs opposés au projet de loi de finances et à l'intégration au barème de l'impôt sur le revenu des plus-valus de cessions mobilières[21].
En 2015, Contribuables associés lance une pétition qui réunit plus de 11 000 signatures contre la loi sur le statut de l'élu local adoptée par l'Assemblée nationale, affirmant que les députés se sont attribué un « parachute doré » en « doublant l'indemnisation des élus à la fin de leur mandat ».
En 2015, l'association se lance dans une campagne qu'elle présente comme un « tour de France des contribuables »[22], visant selon elle à aller « à la rencontre des Français »[23] afin de recueillir « leurs doléances et leurs signatures ». Durant ce tour de France, Contribuables associés a sillonné 55 villes en 80 jours avec un grand bus rouge « Trop de dépenses publiques, c'est trop d'impôts ! », tout en faisant signer une pétition nommée « référendum national » pour que des réformes drastiques soient prises.
Jusqu'en juin 2016, l'association animait Le libre journal des contribuables, une émission sur Radio Courtoisie, un mardi sur quatre, à 18 h. Elle y invitait des personnalités telles que les députés Bernard Debré, Jean-Michel Fourgous et Thierry Mariani, ou les universitaires Christian Saint-Étienne et Guy Millière.
De décembre 2017 à janvier 2018, Contribuables et associés a organisé un concours[24] du pire rond-point[25] de France, pour dénoncer ce qu'elle présente comme un gaspillage d'argent public[26],[27].
Depuis 2018, l'association diffuse une émission web périodique, La Vie du Contribuable, au style reprenant les codes des générations X et Y (mèmes internet à profusion, références des années 80 et 90, etc.).
En 2019, l'association participe à la « Convention de la droite »[28]. La même année, elle publie son Livre Noir des Gaspillages.
De 2019 à 2020, l'association animait Contribuables ON AIR, un podcast présenté par Arnaud Menu et Gauthier Lamothe, où les gaspillages de la semaine étaient passés en revue sur un ton légèrement cynique[29]. La ligne d'introduction est la suivante : "un gaspillage d'argent public, une gabegie éhontée, une saignée délirante et absurde dans les finances de l'état Français ? c'est ici que nous en parlons". L'émission fait intervenir des membres de l'association, mais également des invités ponctuels, tels que Ferghane Azihari.
De 2019 à 2021, des membres de Contribuables associés sont également conviés à exprimer le point de vue de l'association dans l'émission web de Charles Gave, nommée Où passe le pognon ?[30] et l'association est régulièrement invitée par des journalistes tels que Jean-Pierre Pernaut et Pascal Perri sur LCI[31],[32], ou André Bercoff sur Sud Radio[33].
Parfois, des adhérents s'expriment publiquement. Par exemple, en 2021, un adhérent de Contribuables associés est interviewé à propos de l'augmentation inexpliquée de la taxe sur les ordures ménagères[34].
Publications
Activités éditoriales
En , l'association publie en interne le trimestriel Contribuables associés : Bulletin de liaison.
En il devient Le Contribuable et en Tous contribuables. En , le journal devient bimestriel.
En , le bulletin interne s'ouvre à tous et est publié de façon trimestrielle dans les kiosques sous le nom du Le Cri du contribuable. Ce titre couvre les aspects de l'actualité - politique, économique, sociale, culturelle - à travers le prisme des dépenses publiques. En , il devient mensuel, et fin 2006 bimensuel. Depuis septembre 2009, le journal a un site web. En 2010, il redevient mensuel sur abonnement, et 4 numéros hors-série par an sont diffusés en kiosques. En octobre 2013, la revue devient Les Enquêtes du contribuable. Cette revue s'arrête en janvier 2016, pour laisser place à un nouveau trimestriel diffusé par abonnement, Tous contribuables.
Contribuables associés publie régulièrement des contributions de Jean-Paul Gourévitch, en particulier sur le coût de l'immigration[35],[36].
En 2019, l'association publie Le Livre Noir des Gaspillages[37]. Ce livre plutôt concis recense cent gaspillages d'argent public l'association estime scandaleux. Les gaspillages cités comptent, notamment :
- La subvention des FARC de Colombie par un conseil général avec l'aval de l'UNESCO
- Des décorations urbaines que l'association estime d'un goût douteux (cela inclut certains ronds-points mais également
- Les comités Théodule et postes sans intérêt réel selon l'association, tels que la sinécure de Ségolène Royal en tant qu'Ambassadrice des pöles
- Les grands chantiers urbains aux budgets hors de contrôle, finissant par coûter deux, voire trois fois le prix de départ, tels que la Canopée de Châtelet Les Halles, à Paris, ou le Musée des Confluences, ou encore la gare fantôme de Montpellier.
- Des dépenses de projets n'aboutissant pas, ou n'ayant quasiment aucune rentabilité, tels que la loi Hadopi
Le Cri du contribuable
Ligne éditoriale
Dans Le Cri du contribuable, les cas de gaspillage et de mauvaise gestion de l'argent public sont dénoncés. À l'inverse, sont mises en valeur les actions de tel ou tel élu pour redresser les finances de la collectivité dont il a la charge, de même que des exemples étrangers.
Le Cri du contribuable s'adresse au grand public[réf. nécessaire] : les articles sont courts, les illustrations nombreuses.
Il se compare au mouvement américain Tea Party. Comme le dit[38] son directeur de publication Alain Dumait : « En France, l’équivalent du Tea Party existe bel et bien. Il a été constitué en association il y a déjà 20 ans. Il a un journal, Le Cri du Contribuable. »
Hors-série
Depuis le mois de , Le Cri du contribuable s'est enrichi de quatre numéros hors série
Le premier numéro hors série est « Le Livre noir de l'Europe », paru en ; ce numéro s'intéresse à l’Union européenne et à ce qu'elle coûte aux contribuables français. Le deuxième numéro hors série est « Le Livre noir des gaspillages de l'argent public », paru en .
Lecri.fr
Le site web de ce journal, lecri.fr, est un site interactif nourri par les informations fournies par ses lecteurs.
Études publiées
- octobre 2020 « Dette publique : une bombe à retardement pour les Français » par Contribuables associés
- novembre 2019 « Démocratie directe : l'exemple suisse. Un rapport coût-efficacité sans pareil ! » par François Garçon, président de l'association Démocratie Directe pour la France
- avril 2019 « Combien nous coûte (et nous rapporte) l’Europe en 2019 » par Jean-Paul Gourévitch, docteur en sciences de l'information et de la communication
- septembre 2017 « 50 milliards d’euros d’économies sur le budget 2018, c’est possible ! » par Philippe Herlin, économiste
- avril 2016 « Les migrations méditerranéennes en 2015. Chiffres et coûts, les réalités du présent, les scénarios du futur » par Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations
- décembre 2014 « Pour rendre à la France sa compétitivité : l’exemple des réformes allemandes » par Alain Mathieu, président d’honneur de Contribuables associés
- décembre 2014 « L’impôt du célibataire » par Olivier Bertaux, expert fiscaliste de Contribuables associés
- juin 2014 « Fonction publique française : le dernier dinosaure » par Contribuables associés et l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF)
- octobre 2013 « L’échec des plans de relance publique : une comparaison internationale » par Jean-Pierre Givry, Ingénieur civil des Mines, ancien dirigeant d’entreprise
- avril 2013 « La “ Boîte à outils “ de François Hollande détruit l’emploi » Contribuables associés et l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF)
- octobre 2013 « L’expatriation des Français - Motivations, préférences, coût pour l’Etat » par Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations
- novembre 2012 « L’immigration en France - Dépenses, recettes, investissements, rentabilité » par Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations
- octobre 2011 « La crise de la dette souveraine française » par Pierre Garello et Vesselina Spassova, chercheurs à l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF)
- juin 2011 « Ce que nous coûte l’immigration irrégulière » par Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations (étude citée par Laurent Obertone dans l'une de ses enquêtes)[39]
- mars 2011 « Pour sortir de la crise, moins d’impôts et moins de dépenses publiques » par Jacques Bourdu, Polytechnicien, ancien chef d’entreprise
- mars 2010 « Le coût de la politique migratoire en France » par Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations
- juin 2009 « Pour un référendum sur une vraie réforme des collectivités locales » par Alain Mathieu, président de Contribuables associés
- avril 2009 « Le coût de l’émigration. Ces Français qui quittent la France » par Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations
- février 2009 « Ce que nous coûte la complication administrative » par Jacques Bichot, économiste, Professeur émérite à l’Université Jean Moulin (Lyon 3)
- décembre 2008 « Indemnités, facilités, avantages... Ce que gagnent vraiment nos élus » par Contribuables associés
- octobre 2008 « La flat tax (impôt sur le revenu à taux unique) : simple, attractive, efficace » par Jacques Bourdu, Polytechnicien, ancien chef d’entreprise
Livres publiés
- Jean-Baptiste Leon, Le Livre noir des gaspillages 2019, Paris, Contribuables associés, 2019, 100 p. (ISBN 978-2-9568294-0-9)
- Olivier Bertaux, Au nom du Fisc. Enquête au pays de l’impôt (Mise à jour 2012), Paris, Les Éditions du Cri, 2012, 250 p. (ISBN 978-2-9532205-6-8)
- Alain Mathieu, Ces mythes qui ruinent la France, Paris, Les Éditions du Cri, 2011, 196 p. (ISBN 978-2-9532205-4-4)
- Olivier Bertaux, Au nom du Fisc. Enquête au pays de l’impôt, Paris, Les Éditions du Cri, 2009, 242 p. (ISBN 978-2-9532205-1-3)
- Robert E. Hall, Alvin Rabushka (trad. Jan Krepelka), La Flat tax. La revolution fiscal, Paris, Les Éditions du Cri / European Center of Austrian Economics Foundation, 2009, 194 p. (ISBN 978-2-9532205-2-0)
- Jacques Garello, Georges Lane, Futur des retraites & retraites du futur, vol. III : La transition, Librairie de l'Université d'Aix-en-Provence /IREF /Contribuables associés, 2009, 150 p. (ISBN 978-2-35797-002-1)
- Alain Mathieu, Le modèle anti-social français. Ceux qui paient, ceux qui touchent, Paris, Les Éditions du Cri, 2008, 178 p. (ISBN 978-2-9532205-0-6)
- Jacques Garello, Georges Lane, Futur des retraites & retraites du futur, vol. I : Le futur de la répartition, Aix-en-Provence, Librairie de l'Université d'Aix-en-Provence /IREF /Contribuables associés, 2008, 208 p. (ISBN 978-2-903449-97-1)
- Jacques Garello, Georges Lane, Futur des retraites & retraites du futur, vol. II : Les retraites du futur : la capitalisation, Aix-en-Provence, Librairie de l'Université d'Aix-en-Provence /IREF /Contribuables associés, 2008, 230 p. (ISBN 978-2-903449-99-5)
- Gérard Bramoullé, Finances et libertés locales. Pourquoi l’explosion des impôts locaux ?, Paris, Contribuables associés / IREF, 2006, 194 p. (ISBN 2-903449-90-2)
- Jacques Bourdu, Une vraie réforme fiscale. Moins de dépenses publiques pour moins d’impôts, Paris, Contribuables associés / François-Xavier de Guibert, 2004, 164 p. (ISBN 286839-988-6)
- Innocent, Miège, Trez, Impôt-Pourri. 96 dessins pour se remonter le moral, Paris, Picollec, 2008, 98 p. (ISBN 978-2-86477-236-1) (Livre de dessins extraits du Cri du Contribuable)
Propositions de loi
Depuis 2002, Contribuables associés a soumis des propositions de lois au gouvernement, toujours soutenues par un député. Certaines de ces propositions n'ont pas abouti, et d'autres ont amené un changement dans la législation.
Ainsi, en 2002, l’alerte sociale mise en place à la SNCF et à la RATP a eu pour conséquence un service minimum garanti. Après avoir refusé de l’inscrire à l’ordre du jour, le ministre des transports de l'époque, Gilles de Robien, sous la pression des contribuables et des députés de la majorité, a négocié directement avec la SNCF et la RATP les conditions de l’alerte sociale.
En matière de baisse d’impôts, les Contribuables associés ont obtenu, avec l’appui du député Lionnel Luca, un allègement significatif des droits de succession, prévu dans la loi de finances 2004.
En Décembre 2020, l'association est citée en référence dans une proposition de résolution de l'Assemblée nationale[40] au sujet d'un plan quinquennal de désendettement.
En Mai 2021, l'association est citée en référence dans une proposition de résolution de l'Assemblée nationale[41] au sujet de la politique de la ville.
Présidents
- 1991-1996 : Alain Dumait
- 1997-2002 : Benoîte Taffin
- 2003-2004 : Gabriel Onesto
- 2005-2013 : Alain Mathieu
- 2013-2021[42] : Claude Garrec
- Depuis 2021[réf. nécessaire] : Alexandre Pesey
Positions
Depuis 2000, l'association emprunte le concept du jour de libération fiscale. Ce jour est calculé à partir du ratio de dépenses publiques sur le PIB (par exemple, l'association a retenu à 56,9 % en 2015, avec un jour de la libération fiscale au 27 juillet cette année-là). Ce concept, populaire dans certains milieux libéraux américains, est également utilisé par l'Institut économique Molinari, qui suit une méthode de calcul différente, mais atteint un résultat similaire chaque année à quelques jours près. .
Toujours en 2000, Contribuables associés prend position pour le « non » à l'occasion du référendum sur le quinquennat présidentiel[43].
En 2004, l'association a pour position que le nombre de fonctionnaires en France est trop élevé[44].
En 2013, Contribuables associés se dit « indépendante de tout parti et politiquement neutre » en réaction à un article du Parisien qui la décrit comme étant « réputée proche de l'extrême droite »[45].
Contribuables associés est favorable à la suppression de la réserve parlementaire[46].
En 2016, l'association a milité contre le prélèvement à la source[47].
L'association a pris position contre la bureaucratie qui, selon elle, dégrade les conditions de l'hôpital public[48].
L'association a ouvertement critiqué le plan de relance du gouvernement Macron à la sortie du premier confinement : le nombre d'emploi créés par le plan de relance semble dérisoire à l'association eu égard à son budget (100 milliards d'euros d'argent public pour produire seulement 160 000 emplois, soit 625 000 euros par emploi financé)[49].
En 2021, l'association s'est prononcée plusieurs fois en défaveur des éoliennes, qu'elle estime anti-écologiques et coûteuses pour le contribuable, notamment en organisant des rendez-vous parlementaires (avec Laure de la Raudière[50]), mais également via des reportages. L'association n'a pas de pétition de principe contre les centrales éoliennes, mais prétend qu'en l'état actuel, cette technologie coûte plus au contribuable et à l'environnement qu'elle ne rapporte en citant notamment les écrits de Patrice Cahart ou Fabien Bouglé[51].
Analyses et points de vue externes
Entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2002, Alain Dumait, président-fondateur de Contribuables associés, affiche sa préférence pour Jean-Marie Le Pen, Le Monde affirme alors que l'association soutient également le candidat du FN face à Jacques Chirac au second tour, au regard des engagements qu'il a pris, de même qu'elle a soutenu Alain Madelin et Bruno Mégret au premier tour[2]. En réponse, l'association affirme qu'« elle participe, sans a priori partisan, au débat démocratique » et « n'a jamais indiqué une préférence politique ou appelé à voter pour l'un ou l'autre des candidats ou partis » ; elle précise qu'hormis les trois candidats cités par Le Monde, Jacques Chirac et Lionel Jospin ont également pris des « engagements non négligeables »[52].
En 2009, le magazine Bakchich reproche à au magazine Le Cri Du Contribuable de donner principalement la parole à des personnalités de droite[53]. Contribuables associés répond que les personnalités de tout bord sont invitées, pour peu qu'elles aient pour but de diminuer les gaspillages d'argent public. Contribuable associés rappelle également que l'association n'a jamais hésité à critiquer des mesures qu'elle juge fiscalement irresponsables de la part de personnalités politiques de droite, et notamment Nicolas Sarkozy[54].
En 2013, Hervé Mariton se sépare d'une collaboratrice parlementaire issue de l'association et par ailleurs ancienne candidate du Rassemblement étudiant de droite, mouvement d'extrême droite. Hervé Mariton dit ne pas avoir imaginé cette sensibilité politique chez sa collaboratrice, car elle était membre de Contribuables associés, qu'il décrit comme « une association que l'on peut qualifier de libérale mais pas d'extrême droite »[55].
En 2014, l'historien Émilien Ruiz dépeint Contribuables associés comme un « groupement anti-fiscaliste fort d’une certaine audience à droite, et d’une audience certaine à l’extrême droite (l’association émet sur Radio Courtoisie, ses informations sont largement reprises par des sites de ce qu’il est convenu d’appeler la fachosphère […] ou par des magazines qui se veulent plus respectables, tel Valeurs actuelles). Cet ancrage, son site, bien fait, ne permet pas vraiment de le constater au premier coup d’œil, ce qui offre à ce prétendu “observatoire” [« l'Observatoire des subventions »] la possibilité d’une circulation plus large de ses informations… »[56]. En réponse, Contribuables associés précise qu'il est malhonnête de chercher à discréditer un propos de fond sur la base des gens qui le reprennent.
En 2015, d'après Le Monde, Contribuables associés est l'un des rares mouvements français tenants du minarchisme[57].
La même année, un article dans Le Monde juge les calculs sur lesquels reposent une pétition de Contribuables associés faits « au mépris des vérifications factuelles les plus élémentaires qui s'imposaient »[58].
Toujours la même année, un article dans Le Monde juge que le concept de jour de la libération fiscale n'est pas rigoureux[59] tant dans sa méthodologie que dans son résultat final, car la pression fiscale n'est pas équivalente à la dépense publique. Contribuables associés répond en soutenant que la dépense publique implique l'augmentation de la dette publique, ce qui augmentera nécessairement des impôts, en citant des travaux de recherche pour étayer cette méthodologie de calcul[60]. Contribuables associés répond également que l'apport de l'Etat Français est impossible à chiffre puisque la dépense publique ne se fait pas par la consultation des contribuables mais par la décision unilatérale du gouvernement. Une position similaire, avec une citation des travaux de l'association, est soutenue par Jean-Philippe Delsol[61].
Plusieurs fois depuis 2015, l'association a donné la parole à des personnalités proches du « Collectif des climato-réalistes », mouvement climatosceptique. Stéphane Foucart du Monde, a cité l'association dans un article critiquant l'argumentaire du collectif « en grand décalage avec l’état des connaissances » sur le réchauffement climatique[62]. Contribuables associés s'est plusieurs fois défendue d'avoir une opinion scientifique sur le réchauffement climatique, et annonce n'émettre des avis que sur les coûts pour le contribuable de telle ou telle mesure politique.
L'association est soutenue de longue date par la World Tax Payers Association, qui lui offre parfois une tribune sur son blog[63],[64], et lors de ses événements publics, comme en 2019 en Australie[65].
L'association a été invitée en 2019 pour les vingt ans de la CANOL, une association de Contribuables basée en région Rhône-Alpes[66].
Notes et références
- « De SOS Education à la « santé naturelle », voyage dans la galaxie conservatrice des Laarman », Le Monde, (lire en ligne)
- Virginie Malingre, « Contribuables associés affiche sa préférence pour le FN », Le Monde, (consulté le ).
- « Affaire Tapie : la CJR reporte sa décision d'enquêter sur Christine Lagarde », Le Monde, (consulté le ).
- « Qui sommes-nous ? », sur Contribuables associés (consulté le ).
- « Avec l'Argus des communes, découvrez combien dépense votre mairie », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Fiscalité : Vitry-le-François classée ville raisonnable selon l’Argus des communes », sur Journal L'Union abonné, (consulté le )
- « CARTE. Dette, impôts, dépenses : votre commune est-elle bien gérée ? », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Finances publiques. Votre commune : dépensière ou économe ? », sur lecourriercauchois.fr (consulté le )
- « Charente et Charente-Maritime : combien votre commune dépense-t-elle par habitant ? », sur France Bleu, (consulté le )
- La rédaction, « "L'Argus des communes 2020" épingle ces villes de la Côte d'Azur pour mauvaise gestion, elles contestent le système de notation », sur Nice-Matin, (consulté le )
- « L'Argus des communes de « Contribuables associés » vient d'être mis à jour - OCEANE FM », sur oceanefm.ouest-france.fr (consulté le )
- « https://www.lanouvellerepublique.fr/loudun/loudun-une-note-de-2-20-pour-la-ville-epinglee-pour-ses-depenses-publiques », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
- « Vosges. Notation des communes des Contribuables associés : Remiremont, ville trop dépensière », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le )
- L'Opinion Indépendante, « Toulouse : la commune «bien gérée» selon Contribuables associés », sur lopinion.com (consulté le )
- « Site de la vile d'Alès », sur Ales.fr
- « Site de la ville de Fréjus », sur frejus.fr
- « Site de la commune de Pouilly en Moselle »
- Michel Delberghe, « "Fillon, tiens bon", proclament les militants de droite contre les "grévistes égoïstes" », sur www.lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
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- Samuel Laurent, « "Pigeons" : genèse d'une mobilisation efficace », sur www.lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « Le Tour de France en 80 jours pour les "Contribuables associés" », sur LaProvence.com, (consulté le )
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- Le Point magazine, « Où sont les pires ronds-points en France ? », sur Le Point, (consulté le )
- « Voici à quoi ressemble "le pire rond-point de France" », sur Le Huffington Post, (consulté le )
- Audrey MERIOCHAUD, « Coûteux, moches... voici les 10 pires ronds-points de France », sur Capital.fr, (consulté le )
- Gabrielle Cluzel, Enracinés !, Artege, , 172 p. (ISBN 1033609307), p. 82
- Laurent de Boissieu, « Marion Maréchal cultive ses réseaux politiques et intellectuels », sur ipolitique.fr, (consulté le ).
- « Episodes du podcast », sur Soundcloud (consulté le )
- « Argent public : Où passe le pognon ? Contribuables associés - Charles Gave. » (consulté le )
- JT de 13h de TF1 Emission "Jean-Pierre et vous, votre argent !", samedi 24 juin 2021 sur LCI - "où passe l'argent de nos PV ?"
- 31 décembre 2020, émission Perriscope sur LCI
- Bercoff dans tous ses états Émission du mardi 17 novembre 2020
- Journal Télévisé de France 2, présenté par Anne-Sophie Lapix, le 13 septembre 2021, et dans l’émission ‘Sens Public’ sur la chaîne Public Sénat, le même jour.
- « Le coût dur de Marine Le Pen sur l’immigration », sur www.liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- Catherine Guilyardi, « Jean-Paul Gourévitch, Les Migrations pour les nuls. Paris, Éditions First, 2014, 22,95 €. », Hommes & Migrations, no 1308, , p. 190-191 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Baptiste Leon, Le Livre Noir des Gaspillages, Contribuables associés, (ISBN 2956829408)
- http://www.lecri.fr/2010/11/03/tous-contribuables/19987 Tous contribuables !
- Laurent Obertone, La France Interdite, RING, , 531 p. (ISBN 979-1091447812)
- Assemblée Nationale, « Proposition de résolution nº 3655 invitant le Gouvernement à présenter au Parlement, avant le 30 juin 2021, un plan quinquennal de désendettement public », sur Assemblée nationale (consulté le )
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Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives aux organisations :
- Le site officiel de l'association