Enseignement à Nantes
Les établissements d'enseignement de la ville de Nantes relèvent de l'Académie de Nantes et dont elle abrite le rectorat. La ville compte plus de 200 établissements d'enseignement et de recherche, dont une part importante est constituée de structures privées.
Enseignement primaire
[modifier | modifier le code]En 2019, Nantes compte plus de 140 écoles sur son territoire, dont 113 écoles publiques[1] et 31 écoles privées.
Enseignement secondaire
[modifier | modifier le code]Nantes compte 15 collèges publics[2] et 17 collèges privés[3].
Il y a 10 lycées publics[2] et 16 lycées privés[3], ainsi que 7 lycées professionnels publics[2] et 9 lycées professionnels privés[3] recensés par l'Académie de Nantes sur la ville.
Parmi les lycées les plus célèbres de Nantes, on compte les lycées Gabriel-Guist'hau et Georges-Clemenceau : ce dernier fut ouvert dès 1808 et c'est là que furent créées les premières classes préparatoires en 1824[4]. De nombreuses personnalités ont effectué une partie de leur scolarité au lycée Georges-Clemenceau : Jules Verne, Julien Gracq, René Guy Cadou, Georges Clemenceau, Aristide Briand, Édouard Herriot ou encore Robert Badinter[5]. Aujourd'hui, le Lycée Clemenceau accueille environ 1 700 étudiants. Le lycée Guist'hau fut lui un des premiers lycées de jeunes filles de France en 1882 et accueille aujourd'hui des classes préparatoires littéraires.
Le lycée Eugène-Livet est un établissement spécialisé dans les sciences et technologies : il prépare au baccalauréat général et au baccalauréat technologique sti2d et accueille aussi des sections d'arts appliqués, des BTS industriels et des classes préparatoires scientifiques. Ce lycée public est l'héritier de l'école fondée par Eugène Livet en 1846 devenue École nationale professionnelle en 1898 puis Lycée technologique en 1985.
Les autres lycées de l'enseignement public sont le troisième lycée « historique » , baptisé Jules-Verne, situé dans le centre de Nantes, et les établissements fondés depuis les années 1960, les lycées Albert-Camus, Carcouët, Gaspard-Monge-La Chauvinière, La Colinière, Leloup-Bouhier et Les Bourdonnières. Le lycée Nelson-Mandela est né en 2014 du regroupement des anciens lycées Leloup-Bouhier et Vial.
Parmi les établissements relevant de l'enseignement privé figure notamment l'externat des Enfants-Nantais, Notre-Dame-de-Toutes-Aides, Saint-Stanislas, Saint-Joseph-du-Loquidy.
Enseignement supérieur et recherche
[modifier | modifier le code]La ville compte 47 000[6] étudiants dont 34 000[7] étaient en formation initiale au sein de l'université de Nantes au cours de l'année 2007-2008.
L'université de Nantes a été créée sous sa forme actuelle le 29 décembre 1961 ; cependant elle trouve son origine dans l'Université de Bretagne fondée en 1461 par François II, duc de Bretagne, considérée comme une corporation. Elle est dissoute au moment de l'abolition des privilèges. Elle possède par ailleurs deux antennes universitaires situées l'une à Saint-Nazaire et l'autre à La Roche-sur-Yon. L'université de Nantes participe avec l'École centrale de Nantes, les universités d'Angers et du Mans au pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) dont le siège est situé à Nantes. L'objectif du PRES est de faire émerger un pôle d'excellence, attractif et visible dans la compétition internationale.
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Le château du Tertre, l'un des campus de l'université de Nantes
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L'École supérieure du bois
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L'école de management Audencia
Outre l'université, à laquelle sont notamment rattachés l'Institut universitaire de formation des maîtres des Pays de la Loire, l'Institut universitaire de technologie de Nantes et l'École polytechnique de l'université de Nantes, Nantes accueille des établissements privés ou publics d'enseignements supérieurs et des organismes de recherche. L'enseignement supérieur généraliste est assuré par Centre régional du Conservatoire national des arts et métiers, l'École centrale, IMT Atlantique (ex- École des mines) et l'Institut catholique d'arts et métiers. Dans le domaine du management on trouve Audencia. L'enseignement supérieur du commerce est prodigué par l'École atlantique de commerce, l'IDRAC et l'Institut supérieur européen de gestion. Le secteur de la communication est représenté par E-artsup Institut et Sciencescom. En ce qui concerne les arts appliqués on recense l'École Brassart, l'École de design Nantes Atlantique, l'École nationale supérieure d'architecture de Nantes, l'École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole et l'Institut Supérieur des Arts Appliqués. L'Institut des carrières européennes de l'expertise est spécialisé dans la comptabilité et la gestion, alors que l'École supérieure des Pays de la Loire Nantes groupe Forteam se consacre à la formation, l'emploi et les ressources humaines. L'École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation, Nantes-Atlantique (Oniris) est le fruit du regroupement de l'École vétérinaire et de l'ENTIAA qui forme des ingénieurs spécialisés dans l'agroalimentaire et l'environnement. Les étudiants désireux de faire carrière dans l'informatique et les nouvelles technologies peuvent intégrer l'École pour l'informatique et les nouvelles technologies ou l'École privée des sciences informatiques. Enfin, il existe également l'École nationale de la Marine marchande de Nantes et l'École supérieure du bois.
La recherche est également présente à Nantes, où sont établis un centre de l'Institut national de la recherche agronomique, un centre de l'Ifremer, l'un des plus importants sur l'ensemble du territoire, consacré au golfe de Gascogne. On recense également le Réseau français des instituts d'études avancées dirigé par la Maison des sciences de l'homme Ange Guépin et des unités de recherche du CNRS (planétologie et géodynamique, génie civil et mécanique, entre autres). Le siège de l'Administration déléguée régionale Grand-Ouest et des unités de recherche de l'Inserm sont basés à Nantes.
Enseignement bilingue
[modifier | modifier le code]- Langue anglaise : deux crèches, une école primaire, deux collèges et trois lycées[8].
- Langue allemande : une crèche[9] et un lycée (Guist'hau)[10].
- Langue bretonne : il y a deux écoles Diwan à Nantes qui scolarisent 210 élèves à la rentrée 2018 en maternelle et primaire. Selon l'office public de la langue bretonne, 507 élèves sont scolarisés à Diwan ou dans les classes publiques bilingues en 2018, ce qui représente 1,7 % des effectifs du 1er degré à Nantes[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nantes Métropole | Ville de Nantes, « Éducation, enfance et santé scolaire », sur metropole.nantes.fr (consulté le )
- « Lycées publics en Loire-Atlantique », sur site de l'Académie de Nantes (consulté le )
- « Lycées privés en Loire-Atlantique », sur site de l'Académie de Nantes (consulté le )
- Daniel Quesney, Retour à Nantes : les mêmes lieux photographiés d'un siècle à l'autre, Les Beaux Jours, , 215 p. (ISBN 978-2-35179-019-9 et 2-35179-019-7), p. 179.
- « Les 200 ans du lycée Clemenceau », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Jeunes et étudiants », sur site de la mairie de Nantes (consulté le )
- « Présentation de l'université », sur site de l'Université de Nantes (consulté le )
- (fr) « Informations linguistiques », sur site du Centre culturel franco-britannique de Nantes (consulté le )
- (fr) « Crèches et écoles maternelles franco-allemandes en France », sur site de l'Ambassade d'Allemagne à Paris (consulté le )
- (fr) « Écoles primaires, collèges et lycées franco-allemands en France », sur site de l'Ambassade d'Allemagne à Paris (consulté le )
- « Les chiffres de la rentrée scolaire de l'enseignement bilingue en 2018 », Office public de la langue bretonne, (lire en ligne)