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Février 1831

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Février 1831
Nombre de jours 28
Premier jour Mardi 1er février 1831
2e jour de la semaine 5
Dernier jour Lundi 28 février 1831
1er jour de la semaine 9
Calendrier
février 1831
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1831Années 1830XIXe siècle

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Événements

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25 février : bataille de Grochow
  • 7 février : constitution belge, inspirée du libéralisme bourgeois et catholique, qui entérine la création d’une monarchie parlementaire bicaméralisme et héréditaire, avec séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
  • 8 février, France : loi qui admet le culte israélite au nombre des cultes reconnus par l'État et met le traitement de ses ministres à la charge du trésor public.
  • 14 - 15 février, France : émeutes à Paris à la suite d’un service funèbre organisé par les légitimistes à Saint-Germain-l’Auxerrois pour l’anniversaire de l’assassinat du duc de Berry. L’église est envahie et mise à sac par les républicains. Le lendemain, l’émeute saccage l’archevêché et de nombreuses églises à Paris et en province.
  • 15 février, France :
    • sac de l'archevêché de Paris, destruction de l'archevêché et de la maison de campagne de l'archevêque à Conflans, tentatives sur les églises de l'Assomption et de Saint-Roch, envahissement de la maison de l'avocat Dupin, rue Coq-Héron;
    • bal chez les Rothschild. Thiers raconte à Rémusat le sac de l'archevêché qu'il a laissé faire.
      • Rémusat (Mémoires, t. 2, p. 434) : « Thiers et le sac de l’archevêché », Rémusat : « J'y rencontrai Thiers, et nous eûmes sur ce point, au milieu du salon, une conversation qui se tourna en discussion à la grande curiosité de la galerie qui, naturellement, était pour moi. Il était allé le matin aux ruines de l'archevêché. C'est là qu'il avait trouvé Arago et sa compagnie, et qu'ils avaient eu un entretien dont il fut plus tard question à la tribune. Il avait été vivement frappé de la rapidité irrésistible avec laquelle s'était consommée cette grande destruction. La sensation est forte chez lui. Indifférent à ce qu'on lui rapporte, Thiers ressent presque avec excès l'impression de ce qu'il voit; pour peu que le spectacle soit frappant et inattendu, son imagination s'émeut. La vue de la force et de la force triomphante ne le trouve jamais insensible. Sa seconde pensée est, non de lui résister, mais de s'en emparer. C'est ce qui lui reste de son commerce historique avec Mirabeau, Danton, Napoléon. Je reconnus cet effet dans notre conversation du bal ou du concert de Rothschild, et je l'ai retrouvé d'autres fois. Il me disait sans cesse : « Ah ! si vous aviez vu ce que j'ai vu ce matin ! » Sa politique en resta modifiée quelque temps. » Thiers, sortant du Palais Bourbon où il avait apostrophé durement Berryer, était allé se rendre compte sur place de l'émeute. Il arriva à l'archevêché au moment où Arago se préparait à pénétrer avec ses gardes nationaux dans le bâtiment pour mettre fin à la dévastation. Craignant une collision sanglante, Thiers intervint pour empêcher cette intervention. Arago, se rendant à cet ordre d'un sous-ministre, ne bougea pas et le pillage de l'archevêché se poursuivit. Les malveillants virent dans cette action personnelle de Thiers, une preuve de la complicité du gouvernement avec les émeutiers.
  • 24 février :
    • Le Congrès national élit le baron Érasme Surlet de Chokier régent de Belgique, poste qu'il gardera jusqu'à la prestation de serment de Léopold Ier, le .
    • Départ vers l’ouest de treize mille Choctaws du Mississippi à la suite du traité Dancig Rabbit Creek, signé le avec les États-Unis. Plusieurs milliers d’entre eux sont tués par la famine et le choléra. Les sept mille Choctaws qui ne sont pas encore partis décident de ne pas bouger.
  • 25 février : les Polonais stoppent l’avance Russe à la bataille de Grochow, mais l’État major est divisé sur la stratégie à adopter (extension du mouvement aux peuples voisins ou considération en Pologne).
  • 26 février :
    • Belgique : ministère libéral dirigé par le catholique Étienne de Gerlache.
    • France : le gouvernement français refuse de soutenir les révolutionnaires italiens.
    • Le gouvernement français refuse de soutenir les révolutionnaires italiens. Le mouvement manque d’appui populaire et souffre des rivalités municipales, malgré la création à Bologne d’un gouvernement des Provinces-Unies d’Italie le 4 mars.

Notes et références

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