Guiler-sur-Goyen
Guiler-sur-Goyen | |||||
Ti Kêr (mairie). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Finistère | ||||
Arrondissement | Quimper | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Pays Bigouden | ||||
Maire Mandat |
Jacques Cariou 2021-2026 |
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Code postal | 29710 | ||||
Code commune | 29070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guilériens | ||||
Population municipale |
523 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 01′ 00″ nord, 4° 21′ 30″ ouest | ||||
Altitude | 79 m Min. 25 m Max. 133 m |
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Superficie | 11,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Quimper (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Plonéour-Lanvern | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | [1] | ||||
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Guiler-sur-Goyen [gilɛʁ syʁ gwajɛn] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Ses habitants s'appellent les Guilériens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Relief et hydrographie
[modifier | modifier le code]Le finage communal forme un plateau légèrement incliné vers le nord-ouest, l'altitude la plus élevée étant au sud-est (132 mètres au hameu de Ty Piolet, proche de la limite communale avec Landudec. Le sud et a partie centrale du territoire communal sont à plus de 90 mètres d'altitude (94 mètres dans l'angle sud-ouest de la commune, au niveau du parc éolien de Kerigaret, lequel, mis en service en 2007, est à cheval sur les communes de Mahalon, Plozévet et Guiler-sur-Goyen[1]), mais aussi autour de 90 mètres au nivau du bourg et au nord de clui-ci (99 mètres près du hameau de Kerdrein, proche de l'angle nord-est de la commune et 95 mètres près du hameau de Kerganvet, au nord-ouest du bourg).
Seule la vallée du fleuve côtier Goyen, lequel forme la limite nord de la commune, la séparant de Pouldergat, encaissée d'une bonne cinquantaine de mètres par rapport au plateau avoisinant, est à une altitude plus basse : le Goyen, qui coule est-ouest, entre dans la commune dans l'angle nord-est de celle-ci à 46 mètres d'altitude et en ressort à sa limite ouest à 34 mètres d'altitude après un parcours pour l'essentiel rectiligne.
Dans l'angle nord-ouest du territoire communal, une petite partie de la commune, autour des hameaux de Kerivarc'h et Pellay, est au nord de la vallée du Goyen, atteint 77 mètres au sud de Pellay et est limitée au nord par la vallée du Ruisseau de Stang Vraz, un affluent de rive droite du Goyen, qui conflue avec celui-ci plus à l'ouest, sur le territoire de la commune de Mahalon.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 095 mm, avec 15,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pluguffan à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 214,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Paysages et habitat
[modifier | modifier le code]La commune présentait un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Éloignée des grands centres urbains, la mcommune a conservé son caractère rural préservé de la rurbanisation ; seuls les alentours du bourg ont connu une modeste périurbanisation avec la construction de quelques lotissements depuis la décennie 1980. Le bourg est en position relativement centrale au sein du finage communal.
Le remembrement effectué en 1965 a fait disparaître en bonne partie le paysage de bocage aisi que des anciens chemins.
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est à l'écart des grands axes de communication, desservie seulement par des routes secondaires, la principale étant la D 243 qui traverse la partie centrale de la commune dans le sens est-ouest en passant par le bourg et qui dessert plus à l'ouest Mahalon. Côté est, elle a son point de départ au niveau du carrefour avec la D 143, axe routier sud-nord un peu plus important, qui relie Landudec à Pouldergat en longeant un temps la limite est de la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Guiler-sur-Goyen est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,1 %), terres arables (42,9 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (0,7 %), prairies (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tref de Guiler en 1522, Guiler en 1536, Trève de Guiler Mazalon en 1540, Guilair en 1793, Guiler en 1801 et Bourg de Guiler en 1826[14]. C'est en 1932 que la commune prend le nom de Guiler-sur-Goyen, afin de mieux la distinguer de Guilers, autre commune du Finistère[15]. Précédemment la commune était parfois dénommée Guiler-Plogastel pour la différencier de Guilers, c'est le cas par exemple en 1900[16].
Le nom breton de la commune est Gwiler-Kerne[14].
Ce toponyme, à l'instar de Guilers et Guilers, dérive du latin villare désignant des domaines ruraux gallo-romains de grande taille. Il a été adopté par l'ancien breton sous la forme Uuiler, avant d'évoluer vers Gwiler en breton moderne, francisé en Guiler. Contrairement aux deux autres villages, la forme française de Guiler-sur-Goyen n'a pas reçu de -s final parasite. Étant donné l'existence des homonymes précédemment cités, chaque langue a ajouté un déterminant au nom : en français sur Goyen fait référence au fleuve du Goyen qui se situe à 1 km du village, tandis qu'en breton Kerne est une référence à la Cornouaille, région dans laquelle le village se situe ; dans chaque langue ces déterminants sont généralement omis dans le langage courant[14].
Les hameaux ("villages") de la commune portent tous des noms bretons : par exemple Kerdrein signifie "Village des épines", Kerguillianet "Village des mouches", Lansaludo "Monastère de Saluden", Kergoff "Village du forgeron", Pontgoualch "Pont de la lessive", etc[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Le toponyme "Kerbeyou", nomp d'un hameau de la commune, qui signifie "village des tombes" en français indique la présence probable de sépultures anciennes à cet endroit, de nos jours disparues. Dans la lande au sud de Kerdrein, au sommet d'un mamelon, se trouve une enceinte fortifiée[18].
Antiquité
[modifier | modifier le code]Des vestiges gallo-romains (des débris d'une toiture en tuiles) ont été trouvés au village de Lanzaludo à l'est du bourg, lequel lui-même est sans doute d'origine romaine (des fragments de tuiles à crochets y ont été trouvés)[18].
Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Guiler était une trève de Mahalon.
Deux maisons nobles, Kernec'h (nom d'une famille qui possédait le manoir de Cloazrec en Pouldergat) et Kerliongar (qui menaçait ruine en 1604), existaient dans la trève de Guiler[17].
Un trésor monétaire datant de la Guerre de succession de Bretagne, constitué de 120 monnaie aux effigies des rois Philippe-Auguste, Louis IX, Philippe le Hardi , Philippe le Bel et des ducs de Bretagne Jean II et Jean III, ainsi que de Charles de Blois et du roi d'Angleterre Édouard III, fut trouvé en 1882 ; une partie de ce trésor monétaire se trouve au Musée départemental breton de Quimper[18].
Révolution française
[modifier | modifier le code]Curé de Guiler depuis 1785, René Rochedreux[Note 2], prêtre réfractaire, fut arrêté le pour « avoir continué ses prédications incendiaires contre les lois, et outrages aux différents curés constitutionnels », avant d'être déporté en Espagne et la paroisse de Guiler fut momentanément rattachée à celle de Landudec dont le curé était prêtre constitutionnel[18].
Christophe-Augustin-Charles Piriou est nommé instituteur à Guiler le 11 brumaire an III () : il ne put même pas commencer à faire classe faute d'élèves ; il écrit : « Nous avons fait de vains efforts, la municipalité et moi, pour remplir les vœux de la Convention. (...) On avait désigné le lieu de l'instruction, cependant personne ne s'est encore présenté (...). En attendant les livres élémentaires, je devais apprendre à mes élèves les Droits de l'homme et du citoyen ; je devois leur expliquer les décrets, surtout ceux relatifs à l'agriculture ; je devais leur apprendre en français le nom des instruments de labourage (...), etc. Je m'étois proposé de leur faire connaître en huit jours les lettres de l'alphabet, à épeler en huit autres jours, enfin à assembler les sillabes [syllabes] qui composent les mots. Je leur auroi donné en même temps des leçons d'écriture Je leur auroi appris à faire des chiffres (...). Tous ces projets ont été pour l'instant inutiles »[19].
Guiler est intégrée à la paroisse de Landudec et ne devient une paroisse autonome que lors du Concordat de 1801. La commune fait partie du district de Pont-Croix et du canton de Plozévet en 1793, de l'arrondissement de Quimper et du canton de Plogastel-Saint-Germain entre 1801 et 2015 (du canton de Plonéour-Lanvern désormais)[15].
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guiler-sur-Goyen en 1843 :
« Guiler : Commune formée de l'ancienne trève de Mahalon ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Pellay, Kergaradec, Lansaludo, Kerdrein, Stang-Cozou, Pouliguiler, Kernerbon. Superficie totale 1 125 hectares, dont (...) terres labourables 332 ha, prés et pâturages 33 ha, bois 7 ha, vergers et jardins 1 ha, landes et incultes 714 ha (...). Moulins : 3 (de Deuffic, de Malcoualc'h, de Corn-ar-Hoat). Géologie : constitution granitique. On parle le breton[20]. »
Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Guiler fait partie des six communes du département du Finistère « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »[21].
En 1880 également, la reconstruction de l'église de Guiler-Plogastel-Saint-Germain est déclarée « nécessaire et urgente » par le Conseil général du Finistère. Le conseil munipal déclare que la commune est dans l'impossibilité de faire face à la dépense et s'en remet « à la sollicitude de l'état et du département »[22]. Les travaux de reconstruction de l'église Saint-Justin s'achèvent en 1885.
En 1886 le bourg compte 82 habitats pour une population communale totale de 701 habitants[23]
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Belle Époque
[modifier | modifier le code]Crouan, commissaire de police à Pont-l'Abbé, témoigne en à Guiler-Plogastel de « l'ignorance du français par la majeure partie de la population »[24].
En raison du relatif isolement de la commune, des traditions vestimentaires ont perduré plus longtemps qu'ailleurs, parfois de manière originale : ainsi la coiffe portée jusqu’au début des années 1900, ne s’apparente que de loin à celle des Capistes, des Bigouden ou des Glazigs[17].
Selon le journal républicain La Dépêche bretonne, avant les élections législatives de mai 1906 le curé de Guiler interrompit les exercices de préparation à la première communion pour apprendre aux enfants ce refrain, mélange de breton et de français :
Unan, daou, tri
Vive Servigny
Un, deux troas
Le Bail en bas.
Georges Le Bail était le candidat républicain radical et Henri de Servigny[Note 3] le candidat conservateur[25].
Une école de filles à une classe est créée et l'école mixte existante transformée en école des garçons à partir du [26].
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de 50 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux Henri Gentric, fusilier marin, mort des suites de ses blessures le à Krombeke (Belgique) a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[27].
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Des travaux sur la flèche du clocher de l'église paroissiale ont lieu entre novembre 1924 et janvier 1925.
En 1932 le Conseil général du Finistère accepte la demande du conseil municipal de Guiler d'adjoindre la mention « sur Goyen » au nom de la commune[28]. Une demande antérieure datant de 1920, non suivie d'effet en dépit d'un avis favorable du Conseil général du Finistère, avait demandé que le nom de la commune de Guiler-Plogastel soit remplacé par celui de Languiler[29].
En août 1936 un arrêté préfectoral entérine la création d'un syndicat en vue de l'électrification de la région, comprenant les communes de Landudec, Tréogat, Plonéis, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espérons que désormais la création de ce syndicat ne tardera guère et souhaitons que 1937 nous apporte l'électricité tant attendue »[30].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]89 hommes de la commune sont mobilisés en septembre 1939 et 43 d'entre eux sont prisonniers des Allemands à la fin du mois de juin 1940 lors de la Débâcle[17].
L'électrification du bourg de Guiler est inaugurée en janvier 1942.
Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de deux personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Michel Le Moal, soldat au 137e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures lors de la Débâcle le à Millam (Nord) et Henri Perennou, résistant, tué à l'ennemi le à Plonévez-du-Faou (Finistère)[27].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Guiler-sur-Goyen est jumelée avec la commune de La Meilleraye-de-Bretagne, située en Loire-Atlantique (44).
Démographie
[modifier | modifier le code]Monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Justin (consacrée le ) succède à un ancien sanctuaire qui menaçait ruine. Elle est dédiée à saint Justin, qui a été substitué peut-être à saint Gestin, saint breton d'origine galloise non reconnu officiellement par l'église catholique, mais plus probablement à saint Gozien (ou Gouzien), un moine de l'abbaye de Landévennec contemporain de saint Guénolé dont le souvenir a persisté pendant plusieurs siècles[Note 16]. L'église est de style néo-flamboyant. Cet édifice religieux est consacré le ; le maître-autel, construit selon les dessins du chanoine Abgrall, a été offert par la comtesse de Saint-Luc, Rosalie d'Andigné[Note 17]. Il comprend une nef avec bas-côtés de cinq travées et un chœur : il n'y a pas de transept. Parmi les statues, on trouve celles de saint Jestin (devenu saint Justin), saint Herbot avec une baratte, saint Tugdual, saint Étienne et la Vierge-Mère. Le pardon se déroule le second dimanche de septembre.
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L'église paroissiale Daint-Justin (vue latérale sud).
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L'église paroissiale Daint-Justin (façade).
- Une curieuse pierre tombale sert d'échalier au mur du cimetière situé dans l'enclos paroissial : « on y voit une grande croix chargée sur la branche inférieure d'un cœur. À son pied, à gauche, un homme en bragou-braz se découvre la tête. Comme inscription : M. BARS : POL: GUILAR »[34].
- Les calvaires :
- Le calvaire du cimetière date du XVIe siècle : sur une face le Christ en croix est entouré de la Vierge Marie et de saint Jean ; sur l'autre face un soldat vêtu à la mode de l'époque de Charles VII, plonge dans la gueule du Léviathan.
- Le calvaire de Ty Vincent (XVe siècle).
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Guiler-sur-Goyen : le calvaire du cimetière.
- Le calvaire du bourg date du Moyen Âge.
- Les fontaines de dévotion :
- La fontaine Saint-Nicolas : datée de 1769, située dans le bas du bourg, elle était réputée guérir la coqueluche.
- La fontaine de Kerbeyou : elle est surmontée d'une croix.
- 3 moulins : Deuffic, Malcoualc’h et Corn-ar-Hoat.
Légende
[modifier | modifier le code]Selon une légende locale, le hameau de Cosquéric, qui est situé dans la commune de Mahalon, était rattaché traditionnellement à la paroisse de Guiler, car saint Magloire, saint patron de Mahalon, aurait rencontré saint Gestin arrivé le premier dans le village de Cosquéric et celui-ci lui aurait dit qu'il ne céderait pas ce qu'il venait d'occuper[17].
Culture
[modifier | modifier le code]- Le groupe Outside Duo s'est produit à Guiler-sur-Goyen en 2014.
Personnalités
[modifier | modifier le code]Naissances
[modifier | modifier le code]Décès
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au poisson d'argent soutenu de deux burelles ondées alésées du même; au chef d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine de sable[35]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Le Goyen
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Revenu en France après le Concordat, il fut successivement recteur de Meilars, Névez et l'Île-Tudy et décéda le .
- Henri de Beauchef de Servigny (1874-1934), avocat.
- Marie-Catherine Jannic, épouse Bourdon, née en 1870, décédée en 1945.
- Peut-être Jean Le Brun, décédé le 23 nivôse an III () âgé de 68 ans.
- Guillaume Canévet, baptisé le à Meilars, décédé le au presbytère de Meilars.
- Jacques Jannic, né le à Guiler, décédé le à Pellay en Guiler.
- Hervé Le Gall, né le à Poullan, décédé le à Keryvarc'h en Guiler.
- Jean Le Gall, né le à Guiler, décédé le à Guiler.
- Yves Le Burel, né le à Guiler, décédé le à Guiler.
- Joseph Corentin Hénaff, né le à Kerguillanec en Guiler, décédé le à Lansaludo en Guiler.
- Jean-Yves Le Burel, né le à Poulguiler en Guiler, décédé le à Guiler.
- Alain-Marie Le Goff, né le à Guiler, décédé le à Guiler-sur-Goyen.
- Louis Bariou, né le à Guiler, décédé le à Kerbeyou en Guiler-sur-Goyen.
- Gabriel Olier, né le à Pellay en Guiler, décédé le à Douarnenez.
- Saint Gouzien a été par exemple le saint patron d'une chapelle disparue proche de Lanvoy (paroisse de Hanvec) et d'une autre chapelle, la chapelle Saint-Maudez (anciennement appelée chapelle Saint-Gouzien), à Plouyé, voir http://www.plouye-poher.fr/chapelle-de-Saint-Maudez
- Rosalie d'Andigné de Mayneuf (1814-1899), veuve de Fortuné Conen de Saint-Luc
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « À Guiler-sur-Goyen, le renouvellement des éoliennes de Kérigaret en question », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Guiler-sur-Goyen et Pluguffan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Quimper » (commune de Pluguffan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Quimper » (commune de Pluguffan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Quimper », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Office public de la langue bretonne, « Kerofis ». .
- « Notice communale. Guiler-sur-Goyen », sur cassini.ehess.fr.fr (consulté le ).
- « Guiler-Plogastel », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- « Guiler-sur-Goyen. L'histoire de la commune », sur guiler-sur-goyen.bzh (consulté le ).
- « Étymologie et histoire de Guiler-sur-Goyen », sur infobretagne.com (consulté le ).
- Daniel Bernard, « L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix (Finistère) en l'an II et en l'an III », Annales de Bretagne, (lire en ligne, consulté le ).
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 331.
- « Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère », (consulté le ).
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- Henri Monod, Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886, Melun, Imprimerie administrative, (lire en ligne), page 423.
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- Maurice Ajam, « Un moment d'histoire », La Dépêche bretonne, (lire en ligne, consulté le ).
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- « Plogastel-Saint-Germain », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales à Guiler-sur-Goyen. Jérôme Le Goff élu maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Société archéologique du Finistère », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18604