Hortophora transmarina
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Chelicerata |
Classe | Arachnida |
Ordre | Araneae |
Sous-ordre | Araneomorphae |
Famille | Araneidae |
Genre | Hortophora |
- Epeira transmarina Keyserling, 1865
- Eriophora transmarina (Keyserling, 1865)
- Epeira producta L. Koch, 1867
Hortophora transmarina est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae[1].
Distribution
[modifier | modifier le code]Cette espèce se rencontre en Australie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée[1].
Description
[modifier | modifier le code]Les mâles mesurent de 13 à 17 mm et les femelles de 18 à 26 mm[2].
Elle a de nombreuses variantes de taille, de forme et de couleur. Elles sont souvent de couleurs vives et ont un très gros abdomen. La femelle se distingue par un épigyne en saillie en direction des filières.
Pendant la journée, l'araignée se repose quelque part à proximité de sa toile, mais pas dessus. Elles se nourrissent la nuit, attendant dans leur toile, la tête en bas, d'attraper des insectes volants.
Chez l'homme sa morsure provoque une douleur locale pendant 30 minutes à quatre heures.
Toile
[modifier | modifier le code]Leurs toiles mesurent de 70 à 120 cm[2].
Elles tissent leurs grandes et complexes toiles la nuit près des sources de lumière ou entre les branches clairsemées des arbres là où les insectes sont le plus susceptible de voler.
En Australie on a déjà observé plusieurs chauves-souris prises dans des toiles d'Hortophora transmarina. Même si aucune prédation n'a alors été notée, l'espèce voisine Eriophora fuliginea est elle connue pour se nourrir occasionnellement de petits chiroptères tels que Myotis nigricans[3].
Systématique et taxinomie
[modifier | modifier le code]Cette espèce a été décrite sous le protonyme Epeira transmarina par Keyserling en 1865. Elle est placée dans le genre Eriophora par Archer en 1951[4], dans le genre Araneus par Main en 1964[5] puis dans le genre Hortophora par Framenau, Baptista, Oliveira et Castanheira en 2021[6].
Publication originale
[modifier | modifier le code]- Keyserling, 1865 : « Beiträge zur Kenntniss der Orbitelae Latr. » Verhandlungen der kaiserlich-königlichen zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien, vol. 15, p. 799-856 (texte intégral).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Animal Diversity Web : Eriophora transmarina (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Hortophora transmarina (Keyserling, 1865) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Hortophora transmarina (Keyserling, 1865) (synonymie) (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Eriophora transmarina (Keyserling 1865) (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Eriophora transmarina (Keyserling, 1865) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Eriophora transmarina (Keyserling, 1865) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Eriophora transmarina (Keyserling, 1865) (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence World Spider Catalog : Hortophora transmarina (Keyserling, 1865) dans la famille Araneidae +base de données (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- World Spider Catalog (WSC). Musée d'histoire naturelle de Berne, en ligne sur http://wsc.nmbe.ch. doi: 10.24436/2, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Davies, 1980 : « Two large Australian orb-weaving spiders, Eriophora transmarina (Keyserling 1865) and Eriophora biapicata (L. Koch 1871). » Memoirs of the Queensland Museum, vol. 20, p. 125-133 (texte intégral).
- Nyffeler & Knörnschild, 2013 : « Bat Predation by Spiders. » PLOS One, vol. 8, no 3, e58120, p. 1-15 (texte intégral).
- Archer, 1951 : « Studies in the orbweaving spiders (Argiopidae). 1. » American Museum novitates, no 1487, p. 1-52 (texte intégral).
- Main, 1964 : Spiders of Australia: A Guide to their Identification with Brief Notes on the Natural History of Common Forms. Jacaranda Press, Brisbane, p. 1-124.
- Framenau, Baptista, Oliveira & Castanheira, 2021 : « Taxonomic revision of the new spider genus Hortophora, the Australasian garden orb-weavers (Araneae, Araneidae). » Evolutionary Systematics, vol. 5, no 2, p. 275-334 (texte intégral).